Salut Hikiko ! Avant tout, comment vas-tu à l'aube de la sortie de votre deuxième et nouvel album ?
Fébrile, stressée, dans l'expectative, mais fort joviale ma foi.
Histoire de rentrer directement dans le vif du sujet, "Splendeurs et viscères" est, à mon sens, beaucoup plus metal que son prédécesseur. Est-ce que c'était une volonté de votre part de durcir le ton ou est-ce que vous vous êtes naturellement dirigés vers une voie plus dure et sombre ?
A vrai dire, nous avons totalement changé notre manière de travailler depuis le premier album. A l'époque de "Phase Terminale", on était beaucoup plus foutraques dans notre approche. Au fond, on n'avait même pas d'approche tout court ! On mettait tous plus ou moins la main à la pâte, de façon bordélique : c'était plutôt sympathique et convivial, mais pas très pratique pour avancer efficacement. L'autre souci était que, dans Bad Tripes, personne n'écoute le même style de musique, ce qui fait que les compos n'étaient pas très cohérentes, si je puis dire... Mais suite au départ de notre claviériste et du batteur de l'époque, Seth (guitariste) a décidé de tout reprendre en main au niveau des compos : dorénavant, il est le seul et unique compositeur des morceaux, ce vil dictateur. Mais a priori, ça nous réussit bien : c'est beaucoup plus fluide ainsi. Il compose de son côté, nous soumet ses idées, chacun propose d'éventuelles retouches, et j'écris les textes en fonction de ce que la musique m'évoque. Le côté ''plus metal'' vient tout simplement de ses influences : il est de loin le plus ''métalleux'' d'entre nous, et ça se ressent donc au niveau des compositions, de l'accent mis sur les guitares, bien davantage qu'auparavant.
J'imagine que c'est un peu dans la philosophie du groupe de vouloir prendre le public à contrepied avec un album comme "Splendeurs..." ?
Pas forcément à contrepied : on a juste mûri. On sait dorénavant où on va. A l'époque de "Phase Terminale", c'était plus ''flottant'', on tâtonnait beaucoup sans suivre de direction précise. C'était très spontané mais donc assez brouillon parfois. On a eu le temps de se poser et réfléchir à ce qu'on voulait faire, à notre son, à l'univers dans lequel on voulait évoluer. Disons qu'on s'est enfin trouvés...
A un niveau purement vocal, tu sembles désormais plus économe de tes effets, un peu plus dans la technique et dans la maîtrise de ton chant et de tes cris. Est-ce que votre expérience scénique a profité à ton chant ?
Oui : la scène apprend à se ménager, à s'économiser, sinon on ne peut pas tenir. Avant, quand nous ne faisions que des concerts – disons – confidentiels, j'en faisais trop, à sauter partout, en hurlant en me roulant par terre etc... Ah çà, c'est rock'n'roll et rigolo, mais à faire l'andouille comme ça, je n'aurais pas pu enchaîner avec un autre concert le lendemain ! J'ai dû apprendre à me canaliser pour ne pas tomber connement aphone. La scène est la meilleure école pour apprendre à se maîtriser. Et puis aussi, hurler à s'en rouiller les cordes vocales n'était pas forcément plus efficace que de lâcher un texte cinglant, d'une voix plus posée... J'essaie de trouver ma voie et ma voix en somme.
En parlant de lives, vous avez pas mal tourné depuis "Phase terminale" non ?
Oui, on a fait quelques dates parisiennes, on a pas mal tourné dans le Sud. Ce qui a été un tournant pour nous a été la tournée avec Six Feet Under et Illdisposed en mai 2010. On était dans une période transitoire : deux de nos membres ont quitté le navire alors que la tournée était déjà organisée, on appréhendait l'avenir... Cette tournée a été l'occasion de se remotiver et de voir comment travaillaient les pros. On a été obligés de suivre un rythme très soutenu auquel nous n'étions pas du tout préparés : c'était ça ou on ne pouvait pas jouer... On a dû redoubler d'efforts pour s'adapter, tout en faisant attention à ne pas se dépenser inutilement. On a énormément appris au cours de ce périple riche en vodka... et en diverses maladies digestives.
Au niveau des lyrics, les amateurs sont certainement ravis de retrouver les thématiques chères au groupe comme le cannibalisme, la nécrophilie et le gore. Est-ce que tu peux nous parler plus particulièrement des textes de "Foutre tombe", "Les noces de sang", et "Sire queutard" ?
''Foutre Tombe'' est une sorte d'hommage au défunt cinéaste Jesus Franco et à sa muse, la torride (et hélas tout aussi défunte) Lina Romay. Je suis assez fan du bonhomme malgré le côté foireux de certains de ses films : qu'il ait un budget top et tourne dans un château, ou qu'il tourne dans le bureau d'un pote avec une caméra en mousse, qu'il filme Lina à 25 ans, le nichon rond et velouté et la bouche gourmande, ou Lina vieillissante et patibulaire, il y a toujours une atmosphère unique dans ses films et une passion qui fait plaisir à voir. Autant je n'adhère pas à Jean Rollin, autant j'aime beaucoup bon nombre de ses films, dont le salace ''Greta la Tortionnaire'' avec la très poumonnée Dyanne Thorne. Dans un registre plus gothique et tortueux, il y a bien sûr ''La Comtesse aux seins nus'', mais ce n'est pas mon préféré, bien que les plans de Lina Romay, nue sous sa cape noire, chaussée de cuissarde, errant dans une forêt brumeuse, m'ont pas mal inspiré pour poser le décor au début du morceau. J'ai bien aimé la sensualité langoureuse de son ''Doriana Gray''
''Les Noces de Sang'' est tout simplement une chanson d'amour. Cannibale, nécrophile, mais d'amour avant tout ! J'ai eu la chance de faire une belle rencontre, et mon côté fleur bleue a eu envie d'en causer, pour ainsi dire... Et pour ''alléger'' ce déballage intime, je l'ai enveloppé d'une bonne touche de gore, conformément à mon côté fan de films Troma.
''Sire Queutard'' est un texte assez léger, écrit dans une période de délices lubriques, un peu comme pour ''Les Noces de Sang''. Bon, on peut le voir comme une histoire nécromantique, de la poésie macabre et paillarde. J'ai été inspirée pour l'écriture par 23 Trublion 23, un excellent groupe de folk industriel à tendance médiévale, et de ses textes brillants mêlant poésie et grivoiseries.
Outre le gore, et un peu comme sur l'album précédent on retrouve des thématiques très en lien avec la réalité du moment comme "Chair de canon", "La laideur du geste" et "La mauvaise éducation". Tu nous en dis deux mots ?
''La laideur du geste'' parle de la corrida, ce qui peut – j'en conviens – paraître curieux de la part de quelqu'un qui n'est pas végétarien ou vegan. Ce thème-là est plus un prétexte pour parler, de façon plus large, des traditions auxquelles s'accrochent les gens, quand bien même ces dernières sont cruelles et, surtout, n'ont plus de sens. Je ne pense sincèrement pas que les gens qui assistent à ce genre de spectacle de nos jours ont la moindre idée de l'origine de la corrida, mais surtout qu'ils s'en contrefoutent : ils n'y vont et ne l'encense que par automatisme, par chauvinisme, sans réfléchir au pourquoi du comment. Ce n'est même pas la peur d'un gros chamboulement qui les bloquent : c'est juste de la paresse, un refus de changer ses habitudes, quand bien même elles sont absurdes. Une société qui ne se remet pas en question ne peut pas évoluer. Et ne pas remettre en question une ''simple'' distraction, pourtant dangereuse et violente, me laisse vraiment perplexe...
''Chair de Canon'' est un coup de gueule contre la pétasserie débilitantes des magazines féminins (et leurs homologues masculins, bien que je le sujet me touche moins, n'ayant pas de zizi), qui cherchent à faire croire aux nanas que c'est en répondant à tel ou tel code esthétique, en consommant telle ou telle connerie, qu'elles seront libres. Sous couvert de s'intéresser aux femmes, ces revues les prennent pour des connes.
Quant à ''La Mauvaise Éducation'', c'est le texte qui m'a été le plus pénible à écrire... J'ai pu constater une vraie différence dans la manière qu'ont les parents d'éduquer les filles et les garçons : si les garçons ne sont pas systématiquement élevés pour être combatifs ou agressifs, ils ne sont pour la plupart pas élevés dans la peur. Quand on est une gonzesse, les parents vous foutent dans la tête quelques bonnes petites terreurs, notamment celle du viol, ou même celle du sexe en général... Ça me paraissaient intéressant de traiter ce sujet via les différentes manières d'éduquer les garçons et les filles : on dit aux mecs d'agir, d'être vaillants, pour pas passer pour des pédés, alors que les filles doivent se faire plus discrètes pour ne pas passer pour des putes. Les mentalités ont très certainement beaucoup changé au fil des décennies, mais y a encore pas mal de progrès à faire à mon goût...
"Mr L'artiste" est un texte particulier. Est-ce que c'est un groupe ou un musicien en particulier qui te l'a inspiré ?
Des tas de gens que j'ai rencontrés... beaucoup trop en fait ! Surtout dans le milieu underground/indé, que j'ai bien plus fréquenté que le milieu métal. Si j'y ai fait des rencontres très enrichissantes, avec des gens sincères, passionnés et créatifs, j'y ai aussi vu une sacrée floppée de connards et de connasses qui n'y traînent que pour se faire mousser. Leur manque de talent leur bloque les portes du théâtre et des scènes ''classiques'', alors ils se réfugient dans des scènes plus obscures, où leur maladresse ou leur concept foireux peut passer pour du talent, de la classe, voire du génie. C'est désespérant. J'y ai vu des mecs qui se la jouaient artistes maudits uniquement pour draguer, en se donnant une p'tite touche trashouille pour faire mouiller les filles crédules, et des gens – hommes comme femmes – d'un arrivisme sidérant, prêts à trahir leurs potes pour des micro-miettes de lumière ! Quand j'ai découvert ce milieu, j'étais toute jeune et, logiquement, toute candide... Je ne pensais pas que, dans un milieu aussi spécial et désargenté, il pouvait y avoir pareilles "pétasseries", querelles d'ego et de pognon. Autant je trouve normal qu'un musicien se démène pour gagner de l'argent – il faudrait être très hypocrite ou très couillon pour prétendre le contraire – autant faire des coups de pute alors qu'on se prétend rebelle ou dissident à la con, c'est tout de même pas terrible. Le terme ''artiste'' ne veut plus rien dire maintenant : le moindre faiseur de croûtes, le moindre écrivaillon qui dit des gros mots, la moindre comédienne ratée à l'égo démesurée va se qualifier d'artiste aujourd'hui, pour donner un semblant de grandeur à ses conneries.
Dans tous tes textes, sous le vernis de la provocation, j'ai l'impression qu'il y a très souvent un côté "militant" qui parle de la condition des femmes sans pour autant verser dans le féminisme "forcené". Est-ce que je trompe ?
Je ne sais pas si je suis militante, féministe ou provocante, je ne me pose pas ce genre de question. J'ai juste besoin d'exprimer ce que j'ai sur le cœur et dans la tête. Je veux juste avoir la liberté d'être ce que je suis sans qu'on me le reproche... Jusqu'à récemment, je pensais sincèrement que mon travail ne serait pas jugé en fonction de mon appartenance au vaste gang des foufounes ! Or, quand on a sorti "Phase Terminale", j'ai lu pas mal de propos assez navrants sur mon compte, sur mon cul surtout... Ça laisse perplexe, bien que ça n'affecte pas tant que ça : dans la vraie vie, les gens sont beaucoup plus timorés que sur internet, et je n'ai jamais entendu la moindre phrase déplacée en concert. Je parle de ce que j'ai pu expérimenter dans ma courte vie, et j'ai souvent maudit le fait d'être une fille : le fait d'être éduquée à avoir la trouille, d'être une proie ou tout simplement de passer pour une pute, de voir son travail jugé en fonction de son sexe et non pour ce qu'il est... Mon ''militantisme'' comme tu dis est un coup de gueule contre les comportements absurdes que les gens peuvent parfois adopter, la cruauté dont ils peuvent faire preuve...
Tu nous parlais la dernière fois de tes activités annexes. As-tu, actuellement, de nouveaux projets artistiques ?
Je devrais prochainement faire une petite expo virtuelle de mes dessins sur le site La Spirale. A part ça, pour le moment, je ne pense pas tellement à autre chose que de taffer avec Bad Tripes. Pour me détendre, je continue à écrire mes petites chroniques de films débiles pour ma page Carnage Menu : https://www.facebook.com/CarnageMenu
Tu sembles porter un intérêt tout particulier au Japon. Cela se voit bien avec ton pseudo ou avec une chanson comme "Tokyo décadence". Qu'est-ce que ce pays et sa culture représentent pour toi ?
Ma passion pour la culture japonaise m'est venue, comme pour beaucoup de jeunes gens, par la bande dessinée - aussi cliché que ça puisse être – et surtout le travail de certains illustrateurs. Je n'ai jamais été fan des mangas avec des personnages aux grands yeux miroitants : j'étais très fan d'Osamu Tezuka, avec son ''Histoire des Trois Adolf'' et sa série sur la vie de Bouddha. Ses dessins n'avaient rien de spectaculaires, mais la profondeur de ses histoires me séduit beaucoup. Quand j'étais plus jeune, pure et innocente, je dessinais beaucoup (mal, mais beaucoup) et ai découvert, via internet, des dessinateurs spécialisés dans l'Ero-Guro (Erotic Grostesque : mouvement artistique mélangeant gore, monstruosités et pornographie), un style qui m'a immédiatement séduite. Je suis très fan de Shintaro Kago, Suehiro Maruo et Junji Ito. C'est par leur univers décalé, à la fois élégant et délirant, que je me suis intéressée davantage à la culture japonaise, au cinéma (avec les films de Shinya Tsukamoto et Sion Sono) et à l'érotisme. La chanson ''Hana to Hebi'' est d'ailleurs un hommage à la splendide Naomi Tani, la reine du bondage japonais qui a été la star de nombreux films dans les années 1960-1970. J'ai beaucoup d'admiration pour la liberté créative, l'audace et l'outrance dont peuvent faire preuve les artistes japonais.
Quand j'ai écouté "Tokyo Décadence", j'ai pas pu m'empêcher de penser à Murakami Ryu. C'est un auteur que tu apprécies ?
Oui, j'aime beaucoup sa manière un peu glaçante d'aborder la sexualité. C'est marrant au fond, car je n'ai pas tant apprécié que ça son film ''Tokyo Decadence'' sur le coup... Bon, pour être honnête, je me suis même franchement fait chier ! Mais il m'arrive de voir des films ou d'assister à des shows que je n'apprécie pas tant que ça de prime abord, mais qui me laissent une empreinte forte. Et j'y repense des semaines, des mois après, en souvenir lancinant... Je me suis globalement ennuyée devant ''Trouble Every Day'', mais la prestation sauvage de Béatrice Dalle m'a marquée et me hante encore. J'ai vu il y a quelques années une performance de Marie-Claire Cordat (performeuse lyonnaise), qui m'avait pas spécialement fait réagir sur le coup, mais j'ai réalisé quelques temps plus tard combien elle m'avait inspirée pour mon jeu de scène, avec ses expressions démentes et sa gestuelle de possédée. Idem pour ''Tokyo Decadence'' : son atmosphère feutrée, sa sensualité froide et sa musique minimaliste et mélancolique m'ont envoûtée plus que je ne l'aurais cru.
Quels sont les projets de Bad Tripes pour l'année 2014 ?
Des concerts dans toute la France (a priori surtout du côté du Nord), afin de répandre nos accents fleurant bon la cigale et la fougasse partout, et possibilités de partir en Europe de l'Est et en Russie au printemps/été. Et pour l'été 2014 : enregistrement du troisième album ! Faut qu'on mette un coup d'accélérateur, parce que là, on sort nos disques au même rythme que Laurent Voulzy...
Du titres "Splendeurs et Viscères" à "Le radeau Ivre" vos référence à la littérature sont nombreuses. C'est quoi le dernier livre que tu as kiffé et tant qu'on y est... Qu'est-ce que tu as pensé de "Juliette Society" ?
Hum... J'ai récemment fini de lire l'autobiographie de Klaus Kinski ''J'ai besoin d'amour''... Tout connard incestueux, schizo, hystéro, mégalo et taré qu'il était, il était fascinant. Bon, il nique sur 350 pages sur 400, mais c'en est drôle et burlesque : le moindre jupon qui passe à sa portée finit dans son plumard en quelques lignes ! En oubliant l'homme, l'auteur avait une belle plume, dynamique, marrante et poétique, de même que l'acteur était capable de génie et doté d'une intensité rare. Sa haine extrême des réalisateurs et surtout de Werner Herzog, avec qui il a pourtant collaboré 5 fois et fait ses meilleurs films, est assez truculente. Quant à "Juliette Society", je ne l'ai pas lu. Je n'ai découvert Sasha Grey que sur le tard : j'avais un a priori car, ne voyant aucune ''poésie'' dans le porno actuel, je ne comprenais donc pas tout le battage autour d'elle. Mais la nana, de ce que j'ai vu et lu de sa part, est en fait plutôt futée et dit des trucs loin d'être cons sur le porno, l'hypocrisie de la société face au sexe... J'y jetterai un œil à l'occasion.
As-tu un dernier mot pour nos lecteurs ?
Pour écouter notre merdier, c'est par ici : http://badtripes.bandcamp.com
Pour l'achat de sex-tapes torrides et truculentes, c'est par-là : http://badtripes.bigcartel.com
Ah et tant que j'y suis : pardon à Roxane S. de l'avoir outrageusement oubliée dans les remerciements de l'album, je lui présente toutes mes confuses et mon amour.
Et merci à toi Pamalach pour tes délicieuses questions, ainsi qu'aux patients lecteurs. Piss and love.
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Commentaire
Moshimosher Membre enregistré
Posté le: 20/12/2013 à 20h54 - (1028)
Vraiment intéressante comme interview :) Je ne connaissais pas le groupe : et bien, direction Bandcamp !
Moshimosher Membre enregistré
Posté le: 20/12/2013 à 21h15 - (1029)
Et merde ! Chuis ruiné ! (On n'est pourtant pas en 29...) Je viens de me choper les deux albums sur Bigcartel... Je n'ai pas pu résister à Alice Über Alles et à Little Raped Riding Hood...
Moshimosher Membre enregistré
Posté le: 20/12/2013 à 21h43 - (1030)
Promis, c'est mon dernier commentaire (jamais deux sans trois) : ces textes sont géniaux !!! J'adore et j'hallucine !!!
totoro IP:88.176.81.60 Invité
Posté le: 20/12/2013 à 21h49 - (1031)
Interview passionnante! Beaucoup de vérités sont dites, et bien, sur les scènes "arty" underground et les "artistes" qui pètent plus haut que leur cul! Comme Moshimosher, je vais jeter une oreille sur leur musique. La chronique de Charlélie Arnaud dans le dernier Rock Hard m'avait donné envie, là, je suis quasiment convaincu! Allez zou, musique!
pamalach Membre enregistré
Posté le: 20/12/2013 à 23h03 - (1032)
Si vous avez aimé, je vous conseille l'interview que nous avions réalisé pour le premier album de BAD TRIPES "Phase Terminales" dans nos pages !
Moshimosher Membre enregistré
Posté le: 20/12/2013 à 23h15 - (1033)
Je m'y jette, je m'y jette... Et merci encore pour cette interview et cette découverte pamalach... :)
KaneIsBack Membre enregistré
Posté le: 21/12/2013 à 00h01 - (1034)
Je ne m'attendais pas à voir un jour Shintaro Kago et Suehiro Maruo cités sur VS, la demoiselle a bon goût en matière de mangas ! :) Je conseille d'ailleurs à tout le monde la lecture des volumes signés Shintaro Kago (plusieurs sont disponibles en français chez l'éditeur IMHO), en particulier les deux tomes des Carnets de Massacre, vous ne le regretterez pas !
totoro IP:88.176.81.60 Invité
Posté le: 21/12/2013 à 01h33 - (1035)
Je confirme pour la belle découverte! Il faut se faire au chant français, mais les textes sont tops, surtout si comme moi, on apprécie les univers horrifiques! Pas trop musicalement, mais la démarche me rappelle les chouettes Banane Metalik. Je vais bientôt me délester de quelques euros! Et je continue d'être enchanté par la vivacité et la créativité de la scène Metal française. Cerise sur le gateau, c'est vrai que la chanteuse est jolie, ce qui ne gâche rien. Pour conclure en pur anacoluthe, Spirale de Junji Ito est un sommet de l'horreur qui m'avait durablement marqué il y a quelques années quand je l'ai lu, tellement novateur et différent de l'horreur à l'occidentale dont je me régalais à l'époque (G. Masterton, S.King, Romero, Carpenter et consorts)!
Rahahaaz IP:88.185.109.1 Invité
Posté le: 22/12/2013 à 09h12 - (1036)
Y a pas à dire, ça fait du bien de lire des interviews de ce calibre (ma remarque est valable pour les questions autant que pour les réponses).
Dommage qu'il n'y ait pas davantage de "Hikiko Mori" sur la scène française. La connerie semble se reproduire à une vitesse supersonique ; c'est triste que l'intelligence ne fasse pas plus d'émules.