YONL - YEAR OF NO LIGHT - TRACK BY TRACK par VSGREG - 5136 lectures
Découvrez le nouvel album de YONL via un streaming et une interview détaillée du groupe !






Titre de l'album :

Mathieu : A chaque auditeur de voir. Nous, comme pour les disques précédents, on donne des pistes, on jette des indices, et on laisse chacun se créer sa propre histoire.


Artwork :



J: C'est un choix purement visuel. J'étais très fan du travail de Simon et je crois que tout le monde dans YONL a été emballé direct à l'idée de bosser avec lui.
Nous l'avons inondé d'une liste de mots / images / idées pour le guider mais au final ça l'a plus perdu ! 
Nous avons ensuite travaillé par échange d'emails pour le guider au fur et à mesure de l'avancement.


Production / Studio :

Mathieu : On travaille avec Cyrille depuis le disque précédent. C’était un choix évident : il suit le groupe depuis des années et c’est plus qu’une collaboration qui s’est mise en place, c’est vraiment le septième membre. Pour ce disque, on est partis sur quelque chose de plus « direct » que sur Ausserwelt, les guitares sont plus frontales, les batteries aussi. Le côté « Shoegaze » ou éthéré, on est allé le chercher dans les sonorités de vieux claviers analogiques, en plus des guitares. Sans parler des arrangements de cuivres, que Cyrille a en grande partie composés. Ca crée un équilibre assez spécial. L’ensemble est moins noyé dans la réverb comme avant, donc c’est un disque sans doute un peu plus travaillé, qui joue sur des contrastes directs.
Pour l’atmosphère, ça dépendait des jours. Mais on doit avouer que c’est un disque qui ne s’est pas fait que dans la joie. Rien de grave, ça nous a juste permis d’en tirer des leçons.



Musique, Cinema/DVD, livres, jeux ?

Mathieu : J’ai pas mal bloqué sur la trilogie Berlinoise de Bowie et Eno au moment de préparer les synthés. Sinon, ça doit correspondre au moment où je me suis retapé l’intégrale de Polanski et où j’ai découvert la filmographie entière de Walter Hill. Ses deux premiers films sont des chefs-d’œuvre oubliés du cinéma américain. Niveau bouquins, « Le Crépuscule des Stars » de Robert Bloch et la quadrilogie de la Factory de Robin Cook.

Johan : De mon côté, c'était pas mal de Gnod dont le dwelling & druss, white hills, le derneir My bloody valentine, le superbe album d'asphodells, le contemplation moon de chris weeks, l'album de Raime, Emptyset...


Track by Track :


1. Tocsin :
Morceau éponyme, celui par lequel tout arrive. On voulait poser l’ambiance générale du disque et ce morceau nous a semblé le choix idéal. On va dire que c’est le morceau qui sonne le tocsin, et qui annonce ce qui va suivre. Pour les plus érudits, il y a un hommage entièrement assumé à la fin, et qui devrait leur filer des pistes pour ce que l’on considère être un thème central du disque.

2. Géhenne : Le morceau le plus direct du disque, un peu notre idée de ce que pourrait être un « single » de YONL. C’est sans doute une piste qu’on va continuer de creuser par la suite.

3. Désolation : La réponse au titre précédent. Une des rares concessions faite au post-rock sur le disque, auquel on règle d’ailleurs son compte à la toute fin. Je vois un peu ce titre comme la fin du premier cycle du disque, quand tout n’est plus que Désolation justement, et qu’il va falloir tracer de nouveaux chemins.

4 : Stella rectrix : Pour moi, c’est un peu comme une bande-son imaginaire de « La route » de McCarthy, une sorte de lent cheminement à travers les ruines et la poussière de ce qui fut. Il y a donc un vrai côté « post », mais dans le sens « rétro ». Un cycle bancal créé par les temps différents de la batterie et des guitares, sur lequel vient se poser une ligne synthétique elle aussi différente rythmiquement. Je pense que si tu écoutes le morceau sans y faire gaffe, il peut sonner « chiant ». Par contre, si tu deviens attentif, il a toutes les chances de te rendre fou. C’est également le morceau sur lequel figure le plus de textures synthétiques et ça le fait sonner comme un titre de Doom sorti sur un label de Shoegaze anglais des années 80.

5 : Alamüt : Le morceau qui a failli nous rendre tous fous. On en compte plus les versions. On s’y est surtout accrochés à cause de cette intro dont nous sommes assez fiers, un long drone à 6 soutenu par un ryhtme « robotik », bientôt rejoint par la seconde batterie qui ouvre sur totalement autre chose. Plus la fin, bâtie comme une tuile descendante à la Lygeti sur une chape de Moog tantôt harmonique, tantôt dissonante. C’est la dernière sensation qu’on laisse à l’auditeur, pas forcément très réconfortante ...


Auteur
Commentaire
HayrVay
IP:77.203.53.196
Invité
Posté le: 15/11/2013 à 17h04 - (939)
Génial, tout particulièrement les deux dernières qui m'ont bien mis sur le cul. Qualité.

Y.
IP:84.100.182.73
Invité
Posté le: 15/11/2013 à 19h47 - (940)
Je vais les voire pour la 4eme ou 5eme fois demain soir a Bergerac, mais je ne m 'en lasse pas ! Et comme ça, je pourrai chopper le ptit dernier ! Miam ! Vivement !

HayrVay
IP:77.203.53.196
Invité
Posté le: 15/11/2013 à 22h48 - (941)
Y. > Tiens, je souhaitais les voir aussi a Bergerac, mais je devrais finalement attendre le 29 a Bordeaux.

HayrVay
IP:77.203.53.196
Invité
Posté le: 16/11/2013 à 10h15 - (942)
Y. > Tiens, je souhaitais les voir aussi a Bergerac, mais je devrais finalement attendre le 29 a Bordeaux.

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