- THERION+GRAVE DIGGER par METAL MILITIA - 2734 lectures
THERION+GRAVE DIGGER+SABATON le 23 Janvier 2007 à L’Elysée Montmartre.
Merci à Youri pour les photos.




Therion et Grave Digger sur une même affiche, voilà qui a de quoi décontenancé les fans de métal. En effet, il n'y a aucune similitude entre le métal symphonique de Therion et le heavy métal à l'allemande de Grave Digger. Cette affiche particulière aura au moins eu le mérite de ramener du public. C'est donc un Elysée-Montmartre presque plein qui accueille les deux groupes. C'est pourtant étonnant que la salle n'affiche pas complet surtout quand on se remémore leur précédente date parisienne dans une Loco archi blindée.
Est ce à cause de ce concert malheureux (qui s'était fini bien trop tard) ou leur très controversé dernier album « gothic kabahla » qui n'a pas motiver les fans ?



Les Suédois de Sabaton étaient chargés de chauffer la salle. De ce que j'en ai entendu sur cd, leur heavy métal semble bien respecter les clichés du genre. Un peu trop d'ailleurs au goût de certains, et je ne parle pas là des fans de Therion (qui soit ne sont pas arrivés, soit n'y prêtent pas attention), mais bien des fans de Grave Digger,plus aptes à apprécier leur musique , mais qui semblent diviser sur la qualité de la musique de Sabaton. Bref, du heavy métal entendu 100 fois mais néanmoins bien efficace.



On reste dans le heavy métal à tendance speed avec Grave Digger , groupe adulé en Allemagne et complètement sous estimé en France. Le groupe ne s'y trompe pas d'ailleurs puisqu'en 25 ans de carrière, ils ne sont passés qu'une seule fois dans le cadre d'une tournée en France avant celle ci, mais jamais à Paris (une fois au Plan de Ris Orangis tout de même). Il va sans dire que si le groupe n'avait pas été greffé à la tournée de Therion , ils auraient une nouvelle fois éviter la France pour cette nouvelle tournée. Et on comprend vite pourquoi le groupe ne prend pas le risque de venir jouer en tête d'affiche à la vue du faible nombre de fans du combo allemand présent ce soir là dans la salle. Même si le groupe nous concocte une set list aux allures de best of , bien peu reprendront les paroles de ces hymnes que sont « excalibur », « the last supper », ou « rebellion ».Même si, massé devant avec quelques fans , on essaie de reprendre aussi fort que l'on peut tous ces refrains, l'ambiance n'a rien de comparable avec celle que l'on peut entendre lors des festivals allemands !
Pourtant le groupe a fait des efforts pour combler son public notamment sur le plan visuel puisqu'un superbe backdrop représentant la pochette de leur nouvel album "Liberty or death" illumine le fond, tandis que deux autres éléments de cette pochette sont ajoutés sur les côtés de la scène. Impressionnant pour Grave Digger, peu coutumier du fait ! Tant et si bien que cela obligera un des zicos à se mettre derrière un des petits backdrop mis sur le côté de la scène. Si cela peut sembler étrange (il restait quand même pas mal de place ailleurs) c'est encore plus étrange de ne plus voir une des attractions du groupe en live, c'est à dire la grande faucheuse qu'incarnait Hans-Peter Katzenburg. Un des fondements de Grave Digger s'effondre….



Le groupe débute son set avec le titre éponyme de leur dernier opus « liberty or death » qui n'est repris que mollement par le public. Pourtant, Chris Boltendahl essaiera de faire participer le public sur chaque refrain. Malgré les quelques vestes qu'il se prend, cela n'entame pas sa bonne humeur et à défaut de communiquer durant les morceaux avec le public, il le fera entre ceux ci. Et pourtant, avec les morceaux qui suivent il y avait de quoi hurler à plein poumons notamment avec l'enchaînement « the dark of the sun », « Excalibur » et « Lionheart ».La salle semble scindée en deux : les fans de heavy disséminé parmi les dix premiers rangs s'en donnent à cœur joie, mais le reste de la salle semble plus que passif pour ne pas dire irrespectueuse( Peu d' applaudissement de leur part à la fin des morceaux.)
Et comme cela a été la même chose sur les autres dates, on ne risque pas de revoir les allemands sur nos terres avant longtemps



De mon côté, je me délecte de tous les classiques proposés ici « Knights of the Cross », « Valhalla », « The round table »Mais le groupe n'oublie pas qu'il s'agit également de promouvoir leur nouvel album, c'est pourquoi deux nouveaux morceaux sont également de la partie : « Highland glory » et « Silent revolution ». Ils ne sont pas encore aussi bien assimilé par les fans que les classiques cités plus haut mais ils risquent de devenir des incontournables dans le futur. Seul absent de marque parmi cette set list best of : "The grave digger" remplacé par un "Raven" issu du même album. Le rappel constitué de « The last supper » et de l'incontournable "Heavy metal breakdown" concluent un set d'une heure et quart qui aura ravi leurs fans et seulement eux visiblement.



Play-list de Grave Digger:

Liberty or death
The dark of the sun
Excalibur
Lionheart
Valhalla
The round table
Raven
Highland glory
Knights of the Cross
Silent revolution
Rebellion
rappel :
The last supper
Heavy metal breakdown



Après leurs concerts mémorable à la Loco en novembre 2001 pour la tournée "Secrets of the runes" et en 2004 pour la tournée « Lemuria/sirius B », avec plus de deux heures de show on se demande bien ce que le groupe va pouvoir nous concocter dans cet Elysée Montmartre qui sied plus à leur statut. Grosse inquiétude d'entrée de jeu puisque ce n'est que vers 21h15 que le groupe monte sur scène. Sachant cette salle impose un couvre feu à 22h30, on se demande si l'on ne va pas assister à un set raccourci. Mais on oublie vite ce détail à cause d'un décor chargé : backdrop reprenant la forme des grandes vitres de cathédrale au travers desquelles filtre les lumières des spot, un grand escalier orné d'un tapis rouge menant jusqu'à la batterie surélevée De caque côté de la batterie sont placés au même niveau des positions surélevés pour les quatres chanteurs placés derrière des barrières noires assez peu esthétique mais renforçant encore plus le côté visuel.



Côté groupe, beaucoup de départs et donc de nouvelles arrivées. Déjà il n'y a plus de choristes, et comme Christoffer Johnsson ne veut plus s'occuper du chant pour ne se consacrer qu'à la guitare, il a fallu qu'il engage de nouveaux chanteurs! Ici on parle pas d'un ni de deux mais de quatre chanteurs . Deux consacrés au chant féminin, avec Katarina Lilja et Lori Lewis, et deux pour le chant masculin, avec Mats Leven (At Vance, Krux), aidé par Snowy Shaw (Notre Dame, Dream Evil). Avec autant de chanteurs, toutes les variations de chants sont ici abordés offrant ainsi aux spectateurs une grande diversité. Aucun ne se met plus en avant que les autres, chacun officie plus ou moins selon les chansons. Malgré le nombre de musiciens présents sur la scène, chacun bouge à son aise , quelques petites chorégraphies entre les deux chanteuses sont d'ailleurs prévues.
En débutant par "Mitternachts Löwe", premier morceau de "Gothic Kabbalah", Therion affirme d'entrée de jeu sa volonté de promouvoir le dernier né, malgré un accueil assez décevant de la part des fans .Même si ces nouvelles chansons passent mieux sur scène que sur cd, les nombreux classiques qui passeront à la trappe ce soir là en laisseront plus d'un sur leur faim à la fin du show !. Il faut dire qu'avec cinq titres extraits de « Gothic Kabbalah » , Therion a pris le risque de ne pas combler les fans de la première heure ! Même certains albums récents comme « Deggial » sont oubliés. Mais avec 13 opus sorti en 17 ans , Therion est obligé de faire l'impasse sur de nombreux albums, surtout qu'ils choisissent toujours de faire place à la nouveauté ! Au moins,on est sur de ne pas avoir les mêmes titres sur deux tournées de suite !



Outre quelques titres de « Lemuria » et « Sirius B » , c'est sur « Vovin » sorti en 1998 que le groupe jeta son dévolu à deux reprises avec « The birth of Venus Illegitima » et « The rise of Sodom and Gomorah ». Même traitement pour l'excellent « Secret of the runes » avec « Schwartzalbenheim » et l'incontournable « Ginnungagap » qui réveille les fans.
Juste avant le rappel , « Lemuria » très attendu par les fans est interprété drapeaux noirs à la main.
Un seul titre en rappel :"To Mega Therion" Et là je crie ma haine à la face du monde ! Pourquoi est ce que l'on doit se contenter d'une heure quarante de Therion alors que sur les autres dates françaises ils jouent deux heures au moins ? ? ?
Ce n'est pas la faute à un caprice de stars mais bien à cause des horaires de l'Elysée Montmartre dont le couvre feu est fixé à 22 h30 même si le groupe a fini à plus de 23 h : un record pour cette salle ! C'est néanmoins bien dommage d'être léser de certains titres joués sur les autres dates ! Ca me donne une de ces envies de les revoir au plus vite…..



Play-list de Therion:

Mitternachts Löwe
Schwartzalbenheim
Blood of Kingu
The Khlisti Evangelisti
Wine of Aluqah
An arrow from the sun
The perennial Sophia
Son of the sun
Birth of Venus Illegitima
T.O.F. - The trinity
The wand of Arabis
The rise of Sodom and Gomorrah
Tuna 1613
Ginnungagap
Lemuria
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To Mega Therion


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