Shaka : En ce mois de décembre 2006, Danny Cavanagh (chanteur d'ANATHEMA) est de retour sur Paris, un an après un passage aux Caves St Sabin, pour se produire en solo et aussi avec ses compères d'ANTIMATTER et LEAFBLADE.
obscure : Je suis arrivée à la Scène Bastille, le concert de THE LAST EMBRACE avait déjà commencé. Tout d'abord j'étais surprise (déçue) de constater que le concert était en acoustique. En entendant la voix de la chanteuse et les chansons, on pouvait se rendre compte de l'influence de THE GATHERING dans leur musique. La prestation était (trop ?) minimaliste : le groupe était assis sur des fauteuils, et ce côté statique fait que le set manquait d'énergie. Le gros reproche que je peux faire est que la chanteuse ne s'adressait quasiment qu'à un seul côté du public. En conclusion, un groupe qui a du potentiel à revoir dans d'autres conditions.
obscure : C'est ensuite au tour de LEAFBLADE. Tout comme THE LAST EMBRACE, Danny Cavanagh et son ami Sean Jude étaient assis, ce qui lésait la majeur partie du public. Le chanteur avait vraiment l'air de vivre ses chansons, il semblait vraiment habité, il avait l'air de souffrir en interprétant ses chansons mais de ce fait, ça rendait le concert assez monotone en définitive. L'émotion de l'acoustique était certaine mais le tout manquait de « pêche ». Je laisse la parole à Shaka pour sa vision du concert de Mick Moss d'ANTIMATTER à partir du fond de la salle.
Shaka : En effet, pour raisons professionnelles, je ne suis arrivé que pendant le set d'ANTIMATTER. Premier constat : la salle est remplie ! A tel point, que je ne peux pas accéder aux premiers rangs et c'est donc du fond de la salle que j'assiste au concert. Et c'est bien dommage, car je n'ai pratiquement rien vu ! C'est la première fois que je mets les pieds à la Scène Bastille et je ne suis pas déçu du voyage ! Le verre de bière est à cinq euros et la configuration de la salle fait que du fond, on ne voit rien du tout (et ce malgré les deux petits écrans (loin d'être géants) qui retransmettent ce qui se passe sur la scène. Ceci est principalement dû au fait que Danny Cavanagh et son comparse Mick Moss sont assis et donc forcément, même en se mettant sur la pointe des pieds, on ne peut distinguer qu'un bout de chevelure (à la Tahiti Bob) de ce dernier. L'ambiance est quand même intimiste, le public écoute calmement le set (surtout les premiers rangs, au fond, c'est moins attentif, sans doute à cause de la configuration), on se croirait au fameux unplugged de NIRVANA. Bref, c'est sympa, même si perso, ça m'endort un peu...
Shaka : Pour clôturer la soirée, DANNY CAVANAGH se produit seul... enfin presque... Mick Moss revient faire un petit tour, ainsi que la chanteuse de THE LAST EMBRACE (je découvre alors sa jolie voix, ayant raté sa prestation plus tôt dans la soirée. Malgré quelques problèmes technique, la voix et le charisme de Danny Cavanagh séduisent le nombreux public présent, qui écoute ses versions de classiques d'ANATHEMA, mais aussi quelques reprises dont je retiendrais "Enjoy the silence" de DEPECHE MODE ou même le "The power of love" de FRANKIE GOES TO HOLLYWOOD, sur lequel Danny Cavanagh se retire définitivement, après plusieurs heures passées sur scène l'air de rien (avec ANTIMATTER et LEAFBLADE). Au final, on peut dire que ce n'était pas le concert le plus Rock'n'Roll de l'année, la salle ne m'a pas plu du tout, mais ce fut une soirée assez sympa, surtout pour les fans d'ANATHEMA et de Danny Cavanagh, et aussi si on avait la chance d'être dans les premiers rangs.