Quand il s’agit de parler black metal, on a un peu affaire à tout et n’importe quoi. Du groupe de black sympho au one-mand band ‘‘Facebook’’ tout moisi, en passant par la vieille gloire qui fait jouer sa réputation pour éviter de se faire croquer par les jeunes loups ambitieux. A boire et à manger quoi. A tel point qu’on peut même se demander combien de groupes sont sincères dans leur approche musicale et philosophique et combien surfent sur cette musique pour se donner une contenance. Souvent, le genre pratiqué donne de gros indices. Parfois, on a affaire à de bons comédiens. Et d’autres fois, comme avec MONSTRAAT, tout porte à croire que les mecs pratiquent l’art noir parce qu’il est au fond de leur tripes.
Formé en 2000, mais sorti de l’ombre en 2009 via une démo tape, suivie d’une seconde en 2012, MONSTRAAT passe aux choses sérieuses fin 2013 avec ce premier album éponyme. Le trio suédois est composé d’illustres inconnus, à l’exception du batteur/guitariste (sisi, c’est possible) qui a également fait quelques piges dans LIFELOVER, IXXI ou KAFZIEL pour ne citer qu’eux. Et c’est Fallen Temple qui sort cette galette. Rappelez-vous, ce label polonais était déjà responsable de l’exhumation de l’unique matériel de SKAPT AV SKOG. Sauf que pour le coup, MONSTRAAT est bien vivant et actif.
Ce premier album n’est composé que de nouveau matériel. Pratiquant un true black metal, MONSTRAAT joue à l’ancienne. Les morceaux sont courts, limite punk. Forcément, avec seulement 3 titres qui dépassent les 3 minutes, c’est dans ta gueule ! La musique du groupe est directe, sans fioritures. Ici, l’important, c’est l’agression, pas les ambiances. Ça me fait penser à l’approche de TSJUDER « No synthetizers, no female vocals, no fucking compromise », mais avec un accent suédois. Les 10 titres sont crachés à la face de l’auditeur, 24 minutes pour 10 titres, ça va assez à l’essentiel pour vous ? Ça va tellement à l’essentiel qu’on sent que l’album a été enregistré live. Il y a plein de défauts dans les riffs, à la batterie, quelques riffs approximatifs. Mais cette urgence dans l’enregistrement joue pleinement en faveur du concept global.
Niveau écriture, rien d’original. On est dans la resucée du black des années 90 ou joué comme tel. MONSTRAAT est en réalité un plaisir régressif, un peu comme quand tu te fais ta knacky/purée un soir de flemmingite aigüe. Si tu aimes la kna… euh le black old school bas du front joué à burne avec pour seul but blasphémer et cracher sur l’humanité, alors MONSTRAAT est pour toi. Et perso, j’adhère à 666% !
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Formé en 2000, mais sorti de l’ombre en 2009 via une démo tape, suivie d’une seconde en 2012, MONSTRAAT passe aux choses sérieuses fin 2013 avec ce premier album éponyme. Le trio suédois est composé d’illustres inconnus, à l’exception du batteur/guitariste (sisi, c’est possible) qui a également fait quelques piges dans LIFELOVER, IXXI ou KAFZIEL pour ne citer qu’eux. Et c’est Fallen Temple qui sort cette galette. Rappelez-vous, ce label polonais était déjà responsable de l’exhumation de l’unique matériel de SKAPT AV SKOG. Sauf que pour le coup, MONSTRAAT est bien vivant et actif.
Ce premier album n’est composé que de nouveau matériel. Pratiquant un true black metal, MONSTRAAT joue à l’ancienne. Les morceaux sont courts, limite punk. Forcément, avec seulement 3 titres qui dépassent les 3 minutes, c’est dans ta gueule ! La musique du groupe est directe, sans fioritures. Ici, l’important, c’est l’agression, pas les ambiances. Ça me fait penser à l’approche de TSJUDER « No synthetizers, no female vocals, no fucking compromise », mais avec un accent suédois. Les 10 titres sont crachés à la face de l’auditeur, 24 minutes pour 10 titres, ça va assez à l’essentiel pour vous ? Ça va tellement à l’essentiel qu’on sent que l’album a été enregistré live. Il y a plein de défauts dans les riffs, à la batterie, quelques riffs approximatifs. Mais cette urgence dans l’enregistrement joue pleinement en faveur du concept global.
Niveau écriture, rien d’original. On est dans la resucée du black des années 90 ou joué comme tel. MONSTRAAT est en réalité un plaisir régressif, un peu comme quand tu te fais ta knacky/purée un soir de flemmingite aigüe. Si tu aimes la kna… euh le black old school bas du front joué à burne avec pour seul but blasphémer et cracher sur l’humanité, alors MONSTRAAT est pour toi. Et perso, j’adhère à 666% !
Rédigé par : Skay | 13,666/20 | Nb de lectures : 12121