Depuis 2007 DOYLE AIRENCE était plus connu sous le patronyme de DOYLE, mais depuis cette année la formation Parisienne a décidé de changer de nom et de sortir « Monolith », leur second album, sous celui-ci. Leur premier opus « ... And Gods Will » avait bien plu au confrère Vision Of Beuh à l’époque, c’est donc avec un certain optimisme que je me suis penché sur cette nouvelle rondelle.
Et finalement, mon optimisme ne s’est apparemment pas trompé. DOYLE AIRENCE nous balance un second effort, toujours entre metal, post-hardcore, et screamo, où l’intensité des émotions côtoie parfaitement la force des riffs puissants balancés. On se retrouve dans un univers sombre, mélancolique, rageur, mis en scène par des compositions racées, travaillés, et bourrées de sensations intenses (comme Carte Noir). On se retrouve plongé dans des ambiances très proches des DEVIL SOLD HIS SOUL, avec une pointe de FUNERAL FOR A FRIEND dès plus appréciables, de par ce jeu subtil entre mélodies sombres et harmonies lumineuses. Comme son titre l’indique, cet album ne forme qu’un seul bloc, renforcé en émotions, en riffs puissants, basé sur une dynamique lourde qui le fait un peu traîner par moments mais n’en gâche aucunement l’intensité.
Le groupe aime poser de légers interludes minimalistes avant d’envoyer la sauce comme il se doit (« Stonefields ») mais s’accorde toujours de doser comme il faut la fougue et les larmes. Au début, une sensation de longueur peut peut-être se faire sentir, mais en creusant plus en profondeur dans ce « Monolith », il en ressort une belle performance émotive et puissante, combinant admirablement la force du metal et l’intensité du post-hardcore sur pas loin de 42 minutes. On en ressort content, car on vient de découvrir, une nouvelle fois, une formation aux qualités indéniables. DOYLE AIRENCE joue avec ses tripes, son cœur, ne cherche pas à révolutionner, mais sait accoucher de 11 titres parfaitement orchestrés.
DOYLE AIRENCE ne décevra personne avec un si bon album, et récoltera surement de nouveaux disciples par la même occaz‘ (dont moi). On ne peut que saluer, encore une fois, tout le talent d’une scène française très douée dans ce genre pour nous accoucher des enregistrements si forts.
Le premier album était dans une veine beaucoup plus "emo hype" parisienne à mon goût et je n'avais pas particulièrement accroché.
Alors que ce courant semble prendre l'ampleur (en tous cas dans le microscome parisien des mecs à bonnet), Doyle s'en éloigne avec cet album, bien meilleur à mon sens que le premier.
J'ai par contre trouvé le chant lassant à la longue et les morceaux construits un peu sur le même schéma. Un peu de folie dans tout ca ne ferait pas de mal !
Apparemment ca joue pas mal en concert, curieux de voir ca.
Tilman IP:128.140.141.31 Invité
Posté le: 16/01/2014 à 14h30 - (110742)
Super album,
effectivement quelques chansons pourraient presque se passer de chant car cela devient quelque peu monocorde passer un moment à écouter, on pourrai aussi peut-être alléger l'ambiance avec des thèmes moins soulignés, le son paraît très "plein" en continue, et mon oreille apprécierai des moments de calmes, comme il y en a sur certains chansons.
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Et finalement, mon optimisme ne s’est apparemment pas trompé. DOYLE AIRENCE nous balance un second effort, toujours entre metal, post-hardcore, et screamo, où l’intensité des émotions côtoie parfaitement la force des riffs puissants balancés. On se retrouve dans un univers sombre, mélancolique, rageur, mis en scène par des compositions racées, travaillés, et bourrées de sensations intenses (comme Carte Noir). On se retrouve plongé dans des ambiances très proches des DEVIL SOLD HIS SOUL, avec une pointe de FUNERAL FOR A FRIEND dès plus appréciables, de par ce jeu subtil entre mélodies sombres et harmonies lumineuses. Comme son titre l’indique, cet album ne forme qu’un seul bloc, renforcé en émotions, en riffs puissants, basé sur une dynamique lourde qui le fait un peu traîner par moments mais n’en gâche aucunement l’intensité.
Le groupe aime poser de légers interludes minimalistes avant d’envoyer la sauce comme il se doit (« Stonefields ») mais s’accorde toujours de doser comme il faut la fougue et les larmes. Au début, une sensation de longueur peut peut-être se faire sentir, mais en creusant plus en profondeur dans ce « Monolith », il en ressort une belle performance émotive et puissante, combinant admirablement la force du metal et l’intensité du post-hardcore sur pas loin de 42 minutes. On en ressort content, car on vient de découvrir, une nouvelle fois, une formation aux qualités indéniables. DOYLE AIRENCE joue avec ses tripes, son cœur, ne cherche pas à révolutionner, mais sait accoucher de 11 titres parfaitement orchestrés.
DOYLE AIRENCE ne décevra personne avec un si bon album, et récoltera surement de nouveaux disciples par la même occaz‘ (dont moi). On ne peut que saluer, encore une fois, tout le talent d’une scène française très douée dans ce genre pour nous accoucher des enregistrements si forts.
Rédigé par : Velvet Kevorkian | 15/20 | Nb de lectures : 13233