Stephan - AKPHAEZYA par TONTON - 7069 lectures
Après un deuxième album autant plébiscité par les médias que par les masses, nous nous devions de questionner l'un des membres d'AKPHAEZYA pour en apprendre d'avantage sur Anthology, leur univers musicale si personnel. Coup de bol, Stephan avait bien des choses à nous transmettre.





Salut Stephan, bon "Anthology IV est maintenant sorti depuis un moment et les retours des médias semblent unanimement dithyrambiques. Une question me taraude cependant, avez-vous eu des articles négatifs de journalistes ayant eu une réaction urticante devant la très large latitude du disque ?

Stephan - Salut Tonton ! Ouep, on bien eu quelques cas d'allergies, d'effets secondaires et autres pathologies dues à une ingestion trop rapide de notre musique, mais ce fut surtout pour le premier album...
Je pense qu'il a du faire l'effet d'un vaccin car, ces derniers temps, on a relevé des symptômes d'accoutumance, à la limite de la dépendance, chez certains sujets !
Par exemple, s'il est vrai que l'album a reçu pas mal d'éloges dans la presse que ce soit en France ou à l'étranger, on pouvait penser que la diversité de notre musique aurait pu gêner ! Au final, c'est au contraire l'aspect moins barré de certaines chansons du nouvel album et son coté plus sombre qui ont pu, quelques fois, provoquer des crises !


J'imagine que des tes rêves les plus fous, tu ne t'attendais pas à un tel plébiscite. Me trompe-je ?

Stephan - Dans mes rêves les plus fous... Il s'en passe des choses ! (rires)


...tellement fous que tu ne sais plus compter. Ainsi Anthology IV succède à Anthology II. Mais où diable est passé le III ?

Stephan - Ah ça... C'est vrai qu'à première vue on pourrait se dire que c'est le bordel ! Mais pas tout à fait... J'ai bien prévu une histoire qui se raconte chronologiquement du I au V ! Donc tout sera clair au final.
Après, pour rendre l'intrigue plus passionnante, j'ai choisi de lancer le lecteur au cœur de l'action (dans A2) puis de ses conséquences lointaines (dans A4) !
Ainsi, il se demande (enfin j'espère), mais que diable s'est il passé avant ? Entre ? Et pas seulement : "Et après ?!"
Un de nos fans a comparé cela à la construction du scénario de "Pulp fiction", ça me plait bien ! Je valide ! (rires)


...ou alors à la Star Wars. Bon alors parles moi un peu de ce monde d'Anthology fortement inspiré par le monde grec antique. ça vous est venu comment au juste ?

Stephan - Déjà gamin, j'étais attiré par la mythologie grecque, ça me faisait rêver : Les dieux, les chimères, les légendes... En grandissant je me suis intéressé à cette culture antique, sa philosophie et ses tragédies. C'est un univers très complet, codifié qui a marqué notre inconscient à tous.
Le propos d'Akphaezya n'est pas d'être décrit dans tous les détails comme si nous en étions les témoin et pour des raisons qui seront expliquées dans les Anthology I et V, j'ai trouvé intéressant d'utilisé cet inconscient collectif pour décrire un univers inconnu.
D'un point de vue graphique, l'art grec antique est incroyablement moderne et abstrait. Ainsi les personnages, les décors prennent vie mais laisse une grande part à l'imaginaire.
Pour finir, la culture grecque étant le berceau de la notre, j'ai voulu y rendre un modeste hommage, ainsi qu'à son peuple qui suffoque en ce moment.


L'histoire du quatrième volet reste plutôt moderne, voir même shakespearienne. Est ce que tu accorde une importance prépondérante à l'histoire dans sa globalité ou est-ce que tout cela n'est que prétexte à une digression infinie de l'univers musical qui est le votre -ce qui vous rapprocherait donc de la démarche de Symbyosis sur son dernier album ?

Stephan - Nous sommes un groupe de musique et bien qu'elle nous permette de raconter une histoire, ce qui prime, c'est la musique. En parallèle, l'intégralité de l'histoire est déjà écrite par mes soins et divisée en 5 ! Quand on attaque un album, je reprends la partie concernée et je la chapitre en relation avec l'intrigue ou la forme littéraire (piece de theatre, etc..) que je vais lui donner. Chaque chapitre sera une chanson. Mais je m'arrête à ce stade, je n'écris pas le texte de suite, histoire de laisser vivre chaque musique.
Nous avons naturellement réussi à trouver un équilibre qui nous convient : Nous composons, nous amusons musicalement puis seulement nous nous intéressons à l'histoire. Et reprenons la composition. Les textes influencent alors notre musique, la ligne chant etc... Donc la musique en cours évolue. Le processus est long. C'est une partie tres interessante qui est par ailleurs la préférée de Nehl !!
Puis c'est le contraire qui se produit : La musique va influencer les texte ! Je m'explique : J'attends que la chanson et ses lignes chants soient terminées pour adapter l'histoire de chaque chanson en texte.
Ainsi j'écris des phrases sur de véritables émotions musicales et Nehl peut ensuite porter cela encore plus haut dans son interprétation, une fois le texte terminé.
Voilà, le but reste musical, raconter une histoire avec de la musique."


Un pari plutôt réussi avec ce deuxième album à la hauteur de vos ambitions. Vous êtes même allé jusqu'à inclure des bribes de grec dans les textes ; une petite dose de travail supplémentaire dans un processus de création déjà complexe qui s'apparente à un travail de fourmi. Est-ce que vous n'avez jamais eu le sentiment d'aller trop loin et perdre en spontanéité ce que vous aviez gagné en détail ?

Stephan - Hum... Disons que... Si la spontanéité est un diamant brut alors disons que nous avons essayé de le tailler au mieux, sans trop l'abîmer !
Après pour ce qui est de la spontanéité face à l'instrument, c'est au moment d'enregistrer que la magie se créer ou non. Il faut se détendre, évacuer le stress et jouer avec ses tripes, histoire que ca reste rock'n'roll et surtout pas aseptisé ou tiède !


Il ressort dans un tes propos un certain sens du détail de la perfection de même qu'un second degré. Comme si tu avais peur d'être pris au sérieux. Le perfectionnisme et le second degré sont-ils réellement compatibles ?

Stephan - Se prendre au sérieux serait la marque d'un grand manque d'humilité quand on voit ce que de vrais génies ont pu produire.
Et s'il fallait être sérieux... Je dirais que la musique est un luxe que l'on peut se permettre pendant que d'autres crèvent parce qu'il ne sont pas nés à la bonne place, au bon moment.
On a cette chance, alors quand on joue ou écrit, on essaie de le faire du mieux que l'on peut. Mais de toute évidence, cela ne peut être pris au sérieux, nous faisons du divertissement, au mieux de l'art...
Nos paroles tentent d'attirer l'attention sur certains sujets « sérieux », mais c'est bien peu de choses.
Et merde... Voilà... Avec ta question, j'ai failli être sérieux !! (rires)


Justement... les sentiments dans la musique. Est ce important à ton sens et si oui quels sont ceux qui selon toi caractériseraient le mieux le style d'Akphaezya ?

Stephan - La musique, c'est vaste mais c'est quoi ? Un art ? Une mélodie ? Un accompagnement pour la danse ? Un support pour des paroles ? Etc... Parfois tout en même temps !
Quelle qu'elle soit, je pense qu'une musique provoque forcément une réaction chez l'auditeur. Qu'il tape du pied, qu'il danse, qu'il se révolte, qu'il rit, qu'il pleure ou encore que cela l'énerve... Toute musique provoque une sensation. Mais pas nécessairement un sentiment.
Les sentiments, c'est un peu plus compliqué car plus intimes, plus subjectifs. Pour moi,leur présence ne doit surtout pas être une obligation, cela risquerait de sonner faux !
Dans « Anthology IV » nous avons essayé de transmettre musicalement les caractères, les sensations et les sentiments des personnages en parallèle à ce qu'ils disent, aux paroles dans un but, celui de servir l'histoire au maximum. Le liant de tout cela étant l'interprétation de Nehl.
L'objectif de cette démarche est que l'auditeur / lecteur qui s'y intéresserait de plus prêt puisse avoir plusieurs degrés de lecture et, pour autant que cela soit possible, qu'il vive et ressente cette aventure.
Bon... Maintenant, si celui-ci ne fait que de taper du pied en hurlant parce qu'il trouve que ça pète, ça me va aussi ! Comme je te le disais plus haut, nous sommes un groupe de musique, un groupe de Rock ou de Metal, peu importe... Dans tous les cas : Faut que ça pète !
Pour revenir sur ta question, les sentiments exprimés dans cette pièce de théâtre sont bien évidement l'amour, la joie et la haine gnagnagna... Mais surtout l'envie, la trahison, la honte, le dégoût, la faiblesse, le mensonge, la culpabilité, la peur, la panique, le rejet ou encore la jalousie... Des choses humaines complexes et ambiguës. Après, je ne saurais dire lesquels caractériseraient le mieux la musique d'Akphaezya... J'aime à penser qu'elle est un peu comme nous, parfois triste, parfois heureuse, parfois juste vivante...


Pour l'enregistrement de l'album vous avez travaillé de concert avec Sylvain Biguet connu pour son travaille avec les groupe du Klonosphère. Parle nous un peu de cette collaboration. Vu l'idée très précise que tu avais du son désiré, tu as du le harceler le pauvre ?

Stephan - J'ai fait la connaissance de Sylvain Biguet lors du 1er album pour lequel il avait enregistré quelques batteries. C'est effectivement Guillaume Bernard de Klone (et donc de la Klonosphere) qui m'en avait fait l'éloge. Lors de l'enregistrement de notre deuxième galette, j'ai pu constater que ces éloges sont méritées : Sylvain possède un matos et une technique qui lui permettent de répondre à toutes les exigences sans oublier qu'il aime aussi travailler en amont. Ainsi, nous avons parler de ma vision du son que je désirais pour cet album, du matériel que nous avions et de celui qu'il faudrait etc... Et sylvain m'a beaucoup conseillé. Mon rôle de directeur artistique en fut grandement simplifié.
De ce fait, je n'ai pas vraiment eu l'occasion de le harceler ! Par exemple, lors du mixage, je n'avais qu'à exprimer une idée et Sylvain la réalisait. Sylvain travaille de manière très transparente et se montre très réactif. C'est plaisant de pouvoir travailler ainsi l'artistique.
Par ailleurs, lui et moi partageons un certain goût pour le son « organique », vivant, loin de la mode du son aseptisé, plat et chimique. Transmettre quelques choses avec sa musique est pour moi quelque chose d'essentiel, comment veux tu le faire avec quelques choses de tiède ? Bref...
En ce qui concerne la Klonosphère, j'apprécie énormément leur catalogue. Du temps ou j'organisais le Metalloween vers Orléans, j'ai pu faire jouer Trepalium ou Hacride ! Deux excellents groupes !


Est-ce tu te sent proche de la démarche étique du Klonosphère ?

Stephan - Tu parles de leur coté « Do it Yourself » ? Je pense que c'est une position qui va devenir de plus en plus inévitable vu la crise du disque et la nouvelle politique des labels qui ne prennent, pour la plupart, plus aucun risque ! Sauf que... C'est normalement ce risque qui pousse à faire de la pub pour vendre un « nouveau » produit ! Et tout est là... Pas de pub donc plus aucune découverte, que de la valeur sûre, marchande ! Les grosses écuries ne signent plus que du chiffre au lieu d'en créer...
Pour cet album, j'ai du recevoir une trentaine de contrat et celui de Code666 était un des rares encore honnêtes.
Tu sais, c'est incroyable le nombre de labels qui te répondent en disant : « On adore ce que vous faites » certains ajoute même « Oui oui... On paye tout : La com, le pressage, etc... » Mais quand tu reçois le contrat t'as une clause qui stipule que t'es « obligé » d'acheter 200 à 500 cds de ton propre groupe, à 5 ou 6e l'unité... Soit 1000 à 3000€. (Sans oublier ce qu'ils prennent sur le numérique, sans rien faire) Quand tu sais qu'un pressage de 500cds coûte 600€ maintenant... (Bon après si certains font vraiment une com de malades, ça demanderait réflexion, mais j'y crois moyen...)
Aujourd'hui tout se monnaie : faire la première partie de telle grosse pointure avec un tour support bien cher, avoir un article dans certains mags en échange d'encarts publicitaires à acheter...
Y'en à même un qui pourrait être gratuit tellement il est payé par les « petits » groupes qui essayent de se faire un nom... Bref...
En résumé, ton groupe crache toujours et au final, tu n'y gagnes jamais rien... Et surtout ce n'est ni le talent, ni l'originalité ou l'artistique qui gagne, mais juste celui qui a le fric pour payer... Peut-être était-ce déjà ainsi y'a 10, 20 ou 30 ans... Mais quand tu découvres ça... Tu pleures...
Du coup, si tu presses tes Cds, cherches un distributeur et mets le reste dans une communication efficace, on comprend que beaucoup de groupe dont ceux de la Klonosphère décide de suivre d'autres chemins. Guillaume Bernard connaît très bien ce milieu et y a appris et compris énormément de chose. Ce qu'il fait avec la Klonosphère est une alternative.
De notre coté, les labels qui nous ont signés se sont investis et on cru au projet artistique d'Akphaezya ! Résultat, ils nous ont permis d'avoir plus de notoriété... On a eu de la chance, certains groupes ne survivent pas à certaines signatures.


Voilà une constatation aussi réaliste que pessimiste qui laisse peu d'espoir aux nouvelles générations de groupes. Il faudra redéfinir la "consommation" de la musique sur de nouvelles bases bien éloignées de nos conceptions de la chose.

Stephan - Peu d'espoir... Non !!! Tout dépend de l'ambition de chacun. Si le but est de s'amuser, de jouer etc... Pas d'inquiétude ! A part le fait que, quand tu montes sur scène, on te demande tout de même de jouer comme les pros... héhé
Mais si l'ambition d'un jeune groupe de métal est aujourd'hui de vivre de sa musique, effectivement, ça paraît plus compliqué (et cher surtout). S'il veut devenir professionnel, c'est l'intermittence. Et l'intermittence dans le metal, juste en jouant de la musique... C'est pas évident ! ...Mais possible si, en plus de la scène Metal, le groupe arrive à s'imposer sur les scènes de musiques actuelles et enchaîne les dates déclarées.
Mais là encore, la logique n'est pas toujours artistique, les musiques actuelles, ce n'est pas le même monde. Ce qui compte c'est le réseau et l'image qu'a constitué le groupe, le manager ou le tourneur...
Des pros (Programmateur, tourneur, orga etc...) m'ont expliqué l'un des moyens rapides pour constituer ce réseau. Tout se passe dans les carrés VIP des gros fest (Bourges, Rennes etc...), loin des scènes (que certains ne voient jamais durant tout le séjour. Sic).
Le petit jeu pour le jeune tourneur ou manager de groupes et de se procurer ce petit sésame d'un montant d'environ 300e et d'ensuite aller faire copain, boire des coups etc... Avec tout ce petit réseau qui se retrouve là chaque année. Sans forcément parler musique d'ailleurs : il ne faudrait pas gaver tout le monde ! Et hop, on recommence au festoche suivant et ainsi de suite... C'est caricaturale mais, a priori, pas si loin de la réalité.
Voilà, on comprend vite pourquoi l'on retrouve les mêmes artistes tout au long d'une année, à l'affiche de tous les fastoches, à la prog de toutes les salles.
Encore une fois, on s'aperçoit que ce n'est pas la musique qui est mise en avant. Dans la question précédente, c'était une question d'argent, ici de réseau, de charisme et de faire partie du « milieu ». A se demander même si les groupes ne sont pas interchangeables dans certains cas...
Avant, c'était les ventes de Cds d'un groupe qui rassuraient les orgas et les programmateurs, puis ce fut le nombre d'écoutes sur Myspace (même si ça peut paraître con aujourd'hui).
Comment les futures groupes justifieront ils de leur notoriété ? Facebook ou Youtube ?
Plus personne ne fait confiance en ces chiffres a moins de créer un méga « buzz ».
Remarque, cette question est déjà valable aujourd'hui en fait... Et on ne sait plus comment y répondre.
Le net a offert la possibilité de télécharger tout gratuitement. Pourquoi les gens paieraient ? Surtout chez les jeunes générations habituées au format numérique !
La consommation ne pouvant donc être faite que sur quelque chose de physique qui ne peut être numérisé. Dans ce cas, il ne reste que le merchandising : un packaging sympa, un vynil, un porte clé, un string... Faire de la musique revient alors a promouvoir des t-shirts ?!
Heureusement, on imagine mal un programmateur évaluer un groupe par rapport à ses ventes de string... Ahaha ! Ça c'est pessimiste !!!
Mais bon, ne dramatisons pas, il reste encore quelques mélomanes dans le milieu professionnel,
certains programmateurs , tourneurs etc... Et surtout, le milieu amateur prend de l'ampleur : Webzine, asso, fest spécialisé...
Bref, il existe toujours une autre manière de regarder tout cela, juste comme un passionné qui aime jouer, créer, écouter de la musique ou en parler pour la faire découvrir.
Je ne m'inquiète pas pour les nouvelles générations qui auront cette passion en eux, ils trouveront un truc. Tout ne peut aller que mieux non ?
Après y'aura-t-il beaucoup de professionnels ? D'un autres coté, y'en a-t-il eu beaucoup dans ce style par le passé ?


Pour en revenir au disque, parle moi un peu de ce choix d'avoir fait masteriser Anthology IV chez Brian Gardner. Le bonhomme est reconnu pour son travail avec les grands mais cette partie de l'aventure échappait aussi à ton contrôle. Cela ne t'a pas fait hésiter ?

Stephan - Sylvain (Biguet, l'ingé-son en charge du mix de l'album) et moi cherchions quelqu'un capable de mastériser cet album tout en gardant son coté organique. Nous voulions que le mix soit magnifier, mis en relief et non juste aplati et poussé à burne, saturé comme c'est trop souvent le cas.
De plus, il est impératif que cette personne soit différente que celle qui s'est occupé du mix pour avoir une oreille neuve, fraiche...
Quand on jette un œil au CV de Bryan, c'est vrai que ça en jette : Queen, Eminem, Sting, M. Jackson, Dr Dre, Lamb of god, QOTSA, Down, Infectious grooves, Suicidal etc... (Et Akphaezya maintenant!!!) Mais ce qui est le plus intéressant, c'est que, lorsqu'on y jette une oreille, la musicalité, la vie ressort toujours de ses masters. En cela, Gardner a une philosophie proche de celle de Sylvain : Servir la musicalité du groupe sur lequel il travaille.
C'est ce qui m'a séduit. Sylvain et moi avions confiance. On a envoyé une chanson test, on a écouté, on était conquis. Voilà. Le maître a parlé. On a compris pourquoi son surnom c'est : Bryan « Big Bass » Gardner !


Comment se présente le prochain chapitre d'Anthology ? Les grandes Lignes sont elles déjà écrites et si non comment les imagine tu ?

Stephan - Les premières échographies d'« Anthology I » sont encourageantes... Un beau bébé se présente !
Les grandes lignes de son histoire sont bien sur écrites depuis un moment mais il me faut détailler cela, l'adapter etc... Ce sera, avec « Anthology V », un album assez différent des autres. Ce qui s'y trame influe directement sur l'intrigue globale, légitime le monde d'Akphaezya et peut être aussi notre musique.
On a d'ailleurs pensé à une manière différente d'appréhender la composition, son lien avec le texte et peut être même le format des chansons... A voir...
Rien de définitif encore car tout cela en est au début de sa gestation, nous n'avons pour l'instant que quelques riffs... Mais je les adore déjà ! (rires)
Bon, on a encore un peu de temps, l'accouchement n'étant pas programmé pour demain...


Hé bien je te remercie de m'avoir accordé cet entretien et de nous avoir éclairé sur le travail d'Akphaezya. Des projets immédiats ? Tournée ? Concerts ? Reformation des "Pirates" ?

Stephan - Alors, on rejoue au Prog Power Europe en Hollande cette année... Mais ce coup-ci notre nom est écrit en gros ! (rires)
On aimerait bien multiplier les concerts, c'est sur ! On a un super set, tout neuf et beaucoup de demande de fans à ce propos... Mais l'année a été très chargée ! Pas d'inquiétude toutefois, on ne pourras pas résister à l'appel de la scène plus longtemps ! On compte bien jouer sur toutes les scènes de France et d'Europe si l'occasion se présente ! Avis aux orgas ! héhéhé
Sinon, ouep, quelques projets musicaux en route, dont un avec ma copine. Un truc d'assez... Particulier !
Quelques autres idées me trottent dans la tête également...
En ce qui concerne « ZaPiratz », apriori non... Mais qui sait...


Auteur
Commentaire
cyril_glaume
Membre enregistré
Posté le: 28/10/2012 à 10h42 - (127)
Il a beau se faire vieux ( :)))))))) ), il continue d'avoir de très bons goûts ce Tonton !! Vivement la suite de la série des Anthology !!!!!



Demaquillator
Membre enregistré
Posté le: 06/11/2012 à 02h16 - (135)

Bravo Tonton !
Tu passes quand chez Drucker :)))))

... avec Akphaezya,
declancher une aphasie de la momie :)))





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