LITA FORD - Stiletto (RCA) - 26/01/2004 @ 12h00
Cela fait bien longtemps qu’on est sans nouvelles de la belle Lita Ford, le sex-symbol féminin absolu des années 80 et du début des 90’s (avec Doro bien sur !). En effet, son dernier effort studio remonte à 1994, avec le vraiment pas terrible « Black ». Tout ce qu’on a eu à se mettre sous la dent (ou plutôt entre les oreilles) ces derniers temps, c’est un best of live. Alors, j’ai choisi de faire revivre aux plus vieux d’entre-vous, le bon vieux temps où Lita vous faisait fantasmer. Et pour les plus jeunes, c’est une bonne occasion de découvrir cette artiste.

A la fin des années 70, THE RUNAWAYS, un groupe Punk se sépare et deux des membres vont se lancer dans une carrière solo. La première, Joan Jett, connaît un succès fulgurant avec son méga tube « I love Rock’n’roll »... ce qui sera, malheureusement, un peu tout ce qu’on retiendra d’elle. La seconde, Lita Ford, va mettre plus de temps à s’imposer. Au début des années 80, elle sort deux albums qui ne connaissent pas un succès démesuré (« Out for blood » et « Dancin’ on the edge »), sans doute des albums un peu trop agressifs. Alors, en 1988, la belle blonde change son fusil d’épaule et sort un album sobrement intitulé « Lita », plus soft, qui va la faire véritablement exploser aux USA, avec ce Hard Rock accrocheur, à tendance FM. Sur cet album figurent deux hits : « Kiss me deadly », un morceau typique des années 80, avec un synthé et un rythme propre à cartonner sur les radios US ; et « Close my eyes forever », une ballade splendide écrite et chantée en duo avec Ozzy Osbourne. Il y a aussi Lemmy Kilmister (MOTORHEAD) et Nikki Sixx (MOTLEY CRUE) qui ont co-écrit chacun une chanson. « Can’t catch me » du père Lemmy est d’ailleurs un autre moment fort de « Lita », assurément le titre le plus rentre-dedans !

Deux ans plus tard, notre Lita nous revient avec ce « Stiletto » et, une fois encore, elle change son fusil d’épaule. Enfin, niveau musique, pas trop, mais, cette fois, pas de compositeurs extérieurs stars comme sur le précédent. Ca commence fort avec « Your wake up call », une intro instrumentale Heavy, qui nous réveille en beauté et on enchaîne sur « Hungry » qui sera le principal single de cette galette. Ce titre est vraiment excellent, ainsi que le clip. D’ailleurs, celui-ci a fait un petit scandale à sa sortie... pourtant il n’y a rien de choquant dedans... on voit le petit chaperon rouge (d’après mes lointains souvenirs, je ne l’ai pas revu depuis longtemps)... mais si on l’associe aux paroles, c’est autre chose. Je vous laisse découvrir par vous même de quoi elle a faim, la petite coquine... héhéhé... c’est pas ça qui va calmer les ardeurs de ses fans masculins ! On peut noter quand même que sur ce « Hungry », on retrouve des cuivres, chose inhabituelle chez LITA FORD.

Le morceau suivant, « Dedication », avec son gros riff et ses chœurs pourrait être une musique lors d’un show de chippendales. Excellent ! Je ne vais pas vous détailler chaque titre, sachez juste que pour moi, cet album est le plus homogène de LITA FORD, le moins inégal, voilà pourquoi je l’ai choisi, alors que pour beaucoup, cet album est en dessous du monument « Lita ». J’adore « Lita », mais je trouve qu’à part les chansons que j’ai citées plus haut, les autres sont franchement inférieures. Pour en revenir à « Stiletto », on retrouve une émouvante ballade (« Lisa ») qui est presque aussi splendide que « Close my eyes forever » et une reprise d’ALICE COOPER (« Only women bleed »). Lita s’en sort plus qu’avec les honneurs avec ce classique, une franche réussite ! Enfin, je vous parlerai pour conclure de « The ripper », titre franchement génial, rapide, avec à la fin, un long solo de guitare, explosif comme je les aime.

Malheureusement, cet album ne connaîtra pas le même succès que « Lita » et seulement un an plus tard, sort « Dangerous curves », également un très bon album où retrouve de nouveau un titre écrit par des stars (« Little too early » écrit par Joe Lynn Turner, Ritchie Blackmore et Al Pitrelli), un nouveau hit (« Shot of poison ») et des tas de super chansons. Mais voilà, la tornade Grunge arrive déjà et en 1994 sort « Black » qui passe totalement inaperçu... et de toute façon, il est vraiment pas terrible comme je vous disais au tout début.




Rédigé par : Shaka | 1990 | Nb de lectures : 2574


Auteur
Commentaire
Sam
Invité
Posté le: 26/01/2004 à 18h20 - (711)
Encore une chronique de Shaka ecrite de la main gauche ?

Shaka
Invité
Posté le: 26/01/2004 à 23h24 - (712)
Euh... ça veut dire quoi ça ?
Ah OK, j'ai compris... ben non, désolé... :-p

BozKiller
Invité
Posté le: 28/01/2004 à 13h50 - (713)
mouais, c est un des album dispensable que j avais achete ds ma jeunesse ac mes maigres sousous. Y a des choses bien, mais ca manque a mon gout cruellement de peche. Mais pour ca ce n est pas le bon registre musical.
En revanche pr les accros de Hard Rock US, c est en effet du très bon matos!


Neurosien
Membre enregistré
Posté le: 03/09/2008 à 20h44 - (26273)
Litaaaaaaa ! magnifique chanteuse

HARD ROCKETTE
Invité
Posté le: 14/08/2010 à 15h19 - (27040)
Ah ! celui la je l'ai écouté ainsi que Lita le précédent !

ECRASATATOR
IP:89.87.68.109
Invité
Posté le: 10/08/2014 à 15h43 - (31101)
que du bon dans ce cd.....son meilleur,sans doute

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