Phil Demmel - MACHINE HEAD par CHOKO - 3412 lectures
Lors de leur « Eight Plague Tour », Machine Head était de passage à Paris le 23 novembre dernier. Pour l’occasion, VS webzine a rendu visite à Phil Demmel dans sa loge pour parler du nouvel album et de la tournée.
On va parler un peu de ta santé si ça ne t’embête pas, ça va mieux ?
Oui, ça va mieux qu’avant. Je me suis évanoui ici d’ailleurs, dans les loges du Zénith, j’ai cassé une table et été envoyé aux urgences lorsque que nous étions en première partie de Slipknot (en 2008). Je ne me suis pas évanoui sur scène depuis plus 2 ans maintenant, c’est une très bonne chose.
Qu’est ce tu faisais dans la vie avant ?
J’étais charpentier, je refaisais les portes, les cadres, etc... D’ailleurs pas plus tard qu’avril de cette année, je travaillais parce que j’avais des frais d’avocats à payer.
Votre nouvel album est sorti depuis deux mois maintenant. Quels ont été les réactions des fans ?
Je pense que nous avons surpris beaucoup de gens en faisant mieux après la sortie de « The Blackening ». C’est un bon sentiment de savoir que l’on peut faire mieux.
C’est ton troisième album avec le groupe. Quel est ton préféré ?
Celui-ci. Les compositions, les paroles, le chant, les lignes de basse, les solos, les harmonies sont les meilleurs que nous ayons composés. Je suis le plus étonné concernant ce sujet.
Tu as participé à l’écriture de cinq chansons, est-ce que tu te sens plus à l’aise en tant que compositeur ?
Oui, j’ai en effet contribué à l’écriture de cinq chansons. Je me suis senti plus à l’aise et ça m’a permis de contribuer plus qu’auparavant pour les paroles, c’était bon pour moi de participer à ce point à la composition.
J’ai demandé à Rob la même question il y a quelques mois. Avais-tu plus de pression pour l’écriture de « Unto the Locust » ?
Nous n’avons pas ressenti de pression. Après « Through the Ashes », on s’est dit « Oh putain, comment on va faire mieux ? ». Nous avons juste écrit, et il n’y a pas de pression à avoir quand tu aimes ce que tu fais. Nous écoutons ce que nous faisons.
Tu joues officiellement dans le groupe depuis 2003. Qu’est-ce que cela a changé dans ta vie ?
J’étais là temporairement en 2002 pendant des festivals et nous avions cette alchimie entre nous, mais j’avais trop de merdes dans ma vie pour me concentrer sur le groupe. Quand j’ai réussi à gérer tout ça, je me suis rendu compte que c’était évident que nous devions jouer ensemble.
Quelle est ta chanson préférée et pourquoi ?
Ma chanson préférée change selon mes humeurs et vu que je suis très lunatique ça change tout le temps ! J’écoute « I am Hell » si je suis énervé, si je suis optimiste j’écoute « Be Still & Know ». Une chanson comme « Locust » est très personnelle pour moi, elle m’a fait ressortir des choses en moi. C’est à propos de découvrir et gagner, mais c’est également le sujet de « Be Still & Know » qui parle de surmonter les épreuves.« Darkness Within » est une chanson très spéciale, c’est assez étrange de dire que c’est du Machine Head. « This is The End » m’excite grave. Les paroles sont très personnels pour Rob donc elles m’atteignent moins. « Pearls Before the Swine » est énorme aussi. Elles sont toutes énormes !
Avant l’Europe, vous étiez sur les routes sud américaines avec Sepultura. C’était comment ?
Quel autre groupe meilleur que Sepultura avec qui tourner en Amérique du Sud? C’était énorme, ces mecs sont supers et les gens en Amérique du Sud sont complètement tarés. Bueno Aires c’était dingue, les spectateurs étaient à fond !
Tu te prépares comment avant de partir en tournée ?
Il n’y a pas de préparation, enfin, je n’en ai pas. (Rires) Je prépare mes sacs, je mets mes sous-vêtements en premier, après mes chaussettes, et ensuite mes t-shirts. (Rires)
Parlons de cette tournée. Comment te sens-tu ?
J’en suis excité ! On joue dans des grosses salles et ça se passe très bien. Il y a un très beau package avec Bring Me The Horizon, Devildriver et Darkest Hour, j’aime beaucoup cette tournée.
Pendant cette tournée, vous faites le tour des arénas. Qu’est ce que tu ressens quand tu vois 5000 personnes qui sont venus à ton concert ?
C’est incroyable, mais c’est quelque chose de bizarre. Je n’aime pas être à des kilomètres du public comme sur les scènes au Etats-Unis, je me sens détaché d’eux. J’aime avoir une connexion avec les fans, c’est pour ça que je fais ça. Si je peux avoir ça, c’est génial.
Tu préfères jouer dans petites ou des grandes salles ?
Je me fous que ce soit gros ou petit tant que je vois les gens compressés comme des sardines. (Rires) J’aime tout de même voir une grosse marée en festival.
Après trois ans à tourner pour la promotion de « The Blackening », est-ce que tu penses que c’est plus facile pour toi de faire ça ?
Nous sommes tous ensemble depuis 9 ans et nous faisons ça depuis tout ce temps. 5 mois par ci, 5 mois par là. Je ne sais pas si c’est plus facile ou plus dur… Nous tournons dans de meilleures conditions, c’est certain. Mais tu vois, j’ai ma copine à la maison et ça ne m’est jamais arrivé de tourner auparavant alors que la fille que j’aime reste à la maison. C’est la première fois que ça m’arrive, c’est dur et ça craint. Mon fils de 5 ans m’attend également et il me manque aussi. Mais voilà, c’est que je fais de ma vie et j’adore tourner.
Quel est ton meilleur show pendant cette tournée ?
Le Portugal ! Le public est complètement cinglé. Toutes les dates se sont bien passées, mais je garde un très bon souvenir du Portugal.
Qu’est ce ça te fait de jouer à Paris ce soir ?
C’est super cool. Les gens sont exceptionnels, nous sommes super content d’être ici pour eux.
Est-ce que tu as des rituels pour être en bonne forme et ne pas ressentir la pression ?
Je ne suis pas en bonne forme ! (Rires) Avant j’essayais de le rester, mais sur cette tournée c’est plus dur pour moi. Habituellement, j’essaie de faire un peu de sport et de manger bien, c’est nécessaire quand tu es sur la route.
J’ai vu que Peter était une fois de plus monté sur scène avec vous. Est-ce que c’est quelque chose d’important pour toi d’être proche de tes fans ?
Nous sommes très proches de nos fans. Je ne savais pas si c’était une bonne idée de faire monter Peter sur scène, mais c’est Rob qui a décidé et ça s’est finalement bien passé. C’était un moment privilégié et c’était super… Nous avons une connexion avec nos fans, ils sont exceptionnels.
D’où vient Peter ?
Ce mec vient de Slovaquie, d’un pays slave ou quelque chose dans le genre. (Rires)
T’as une anecdote à me raconter pendant cette tournée ?
Non, c’est un peu ennuyeux. Je ne suis pas un gros buveur donc pas d’histoires. Une fois où nous avions plusieurs journées libres, nous avons fait une soirée ensemble avec tous les groupes pour apprendre à se connaître, on a ouvert quelques bouteilles et c’était super sympa.
Est-ce qu’on peut espérer vous voir en Europe cet été ? Au hellfest par exemple ?
Oui, tu peux. Nous serons à l’affiche de festivals européens, dont le Hellfest.
Tu peux me parler de ce que vous prévoyez de faire dans les mois qui arrivent ?
Nous allons retourner aux Etats-Unis pour célébrer les fêtes et dès janvier nous allons en Australie. Nous serons sur les routes américaines en mai juste avant les festivals cet été. On verra les opportunités qui se présentent, peut-être qu’un groupe nous demandera de partager l’affiche comme Slipknot, on verra !
Qu’est ce que tu penses de la reformation de Black Sabbath ?
Yeah, c’est énorme, j’adore Black Sabbath. Nous avons tourné avec Heaven & Hell et Tomi Iommi et Ronnie James Dio étaient extraordinaires. Ils ont aimé notre musique et notre album, c’est quelque chose de bon à entendre de la part de tes idoles. Lorsque je les ai recroisé quelques temps après, j’ai pris une photo avec eux. (Rires)
Metallica célébrera ses trente années de carrière et jouera le « Black Album » à l’occasion. Est-ce que tu penses que vous pourriez être invité ?
Ce serait super. On s’est très bien entendu avec eux, ils ont aimé notre musique. Je ne pense pas que ce soit impossible.
Un DVD à l’horizon ?
Oui, je pense bien. Nous avons plein de vidéo des tournées du « Blackening », lorsque nous aurons le temps, nous nous pencherons là-dessus.
Tu penses que vous allez reformer Vio-Lence un jour ?
Non ! Pas de reformation de Vio-Lence ! Ca se passe bien dans Machine Head et on est à fond dans Machine Head.
Au début de Machine Head, quand tu n’étais pas dans le groupe, que pensais-tu de Burn My Eyes?
C’était génial. Quand Rob a quitté Vio-Lence, j’ai continué à suivre ce qu’il faisait. Je trouvais déjà à l’époque que c’était un très bon compositeur et j’ai trouvé ça énorme.
Quels sont tes mots pour les lecteurs de VS ?
Mon message ? Je remercie les fans d’aimer notre musique, sinon nous ne serions pas là sans eux. Et également d’acheter nos produits et pour tout ce que vous faites. Merci à toi !
Un grand merci à Karine de Roadrunner et à Phil Demmel d’avoir rendu cet entretien possible.
On va parler un peu de ta santé si ça ne t’embête pas, ça va mieux ?
Oui, ça va mieux qu’avant. Je me suis évanoui ici d’ailleurs, dans les loges du Zénith, j’ai cassé une table et été envoyé aux urgences lorsque que nous étions en première partie de Slipknot (en 2008). Je ne me suis pas évanoui sur scène depuis plus 2 ans maintenant, c’est une très bonne chose.
Qu’est ce tu faisais dans la vie avant ?
J’étais charpentier, je refaisais les portes, les cadres, etc... D’ailleurs pas plus tard qu’avril de cette année, je travaillais parce que j’avais des frais d’avocats à payer.
Votre nouvel album est sorti depuis deux mois maintenant. Quels ont été les réactions des fans ?
Je pense que nous avons surpris beaucoup de gens en faisant mieux après la sortie de « The Blackening ». C’est un bon sentiment de savoir que l’on peut faire mieux.
C’est ton troisième album avec le groupe. Quel est ton préféré ?
Celui-ci. Les compositions, les paroles, le chant, les lignes de basse, les solos, les harmonies sont les meilleurs que nous ayons composés. Je suis le plus étonné concernant ce sujet.
Tu as participé à l’écriture de cinq chansons, est-ce que tu te sens plus à l’aise en tant que compositeur ?
Oui, j’ai en effet contribué à l’écriture de cinq chansons. Je me suis senti plus à l’aise et ça m’a permis de contribuer plus qu’auparavant pour les paroles, c’était bon pour moi de participer à ce point à la composition.
J’ai demandé à Rob la même question il y a quelques mois. Avais-tu plus de pression pour l’écriture de « Unto the Locust » ?
Nous n’avons pas ressenti de pression. Après « Through the Ashes », on s’est dit « Oh putain, comment on va faire mieux ? ». Nous avons juste écrit, et il n’y a pas de pression à avoir quand tu aimes ce que tu fais. Nous écoutons ce que nous faisons.
Tu joues officiellement dans le groupe depuis 2003. Qu’est-ce que cela a changé dans ta vie ?
J’étais là temporairement en 2002 pendant des festivals et nous avions cette alchimie entre nous, mais j’avais trop de merdes dans ma vie pour me concentrer sur le groupe. Quand j’ai réussi à gérer tout ça, je me suis rendu compte que c’était évident que nous devions jouer ensemble.
Quelle est ta chanson préférée et pourquoi ?
Ma chanson préférée change selon mes humeurs et vu que je suis très lunatique ça change tout le temps ! J’écoute « I am Hell » si je suis énervé, si je suis optimiste j’écoute « Be Still & Know ». Une chanson comme « Locust » est très personnelle pour moi, elle m’a fait ressortir des choses en moi. C’est à propos de découvrir et gagner, mais c’est également le sujet de « Be Still & Know » qui parle de surmonter les épreuves.« Darkness Within » est une chanson très spéciale, c’est assez étrange de dire que c’est du Machine Head. « This is The End » m’excite grave. Les paroles sont très personnels pour Rob donc elles m’atteignent moins. « Pearls Before the Swine » est énorme aussi. Elles sont toutes énormes !
Avant l’Europe, vous étiez sur les routes sud américaines avec Sepultura. C’était comment ?
Quel autre groupe meilleur que Sepultura avec qui tourner en Amérique du Sud? C’était énorme, ces mecs sont supers et les gens en Amérique du Sud sont complètement tarés. Bueno Aires c’était dingue, les spectateurs étaient à fond !
Tu te prépares comment avant de partir en tournée ?
Il n’y a pas de préparation, enfin, je n’en ai pas. (Rires) Je prépare mes sacs, je mets mes sous-vêtements en premier, après mes chaussettes, et ensuite mes t-shirts. (Rires)
Parlons de cette tournée. Comment te sens-tu ?
J’en suis excité ! On joue dans des grosses salles et ça se passe très bien. Il y a un très beau package avec Bring Me The Horizon, Devildriver et Darkest Hour, j’aime beaucoup cette tournée.
Pendant cette tournée, vous faites le tour des arénas. Qu’est ce que tu ressens quand tu vois 5000 personnes qui sont venus à ton concert ?
C’est incroyable, mais c’est quelque chose de bizarre. Je n’aime pas être à des kilomètres du public comme sur les scènes au Etats-Unis, je me sens détaché d’eux. J’aime avoir une connexion avec les fans, c’est pour ça que je fais ça. Si je peux avoir ça, c’est génial.
Tu préfères jouer dans petites ou des grandes salles ?
Je me fous que ce soit gros ou petit tant que je vois les gens compressés comme des sardines. (Rires) J’aime tout de même voir une grosse marée en festival.
Après trois ans à tourner pour la promotion de « The Blackening », est-ce que tu penses que c’est plus facile pour toi de faire ça ?
Nous sommes tous ensemble depuis 9 ans et nous faisons ça depuis tout ce temps. 5 mois par ci, 5 mois par là. Je ne sais pas si c’est plus facile ou plus dur… Nous tournons dans de meilleures conditions, c’est certain. Mais tu vois, j’ai ma copine à la maison et ça ne m’est jamais arrivé de tourner auparavant alors que la fille que j’aime reste à la maison. C’est la première fois que ça m’arrive, c’est dur et ça craint. Mon fils de 5 ans m’attend également et il me manque aussi. Mais voilà, c’est que je fais de ma vie et j’adore tourner.
Quel est ton meilleur show pendant cette tournée ?
Le Portugal ! Le public est complètement cinglé. Toutes les dates se sont bien passées, mais je garde un très bon souvenir du Portugal.
Qu’est ce ça te fait de jouer à Paris ce soir ?
C’est super cool. Les gens sont exceptionnels, nous sommes super content d’être ici pour eux.
Est-ce que tu as des rituels pour être en bonne forme et ne pas ressentir la pression ?
Je ne suis pas en bonne forme ! (Rires) Avant j’essayais de le rester, mais sur cette tournée c’est plus dur pour moi. Habituellement, j’essaie de faire un peu de sport et de manger bien, c’est nécessaire quand tu es sur la route.
J’ai vu que Peter était une fois de plus monté sur scène avec vous. Est-ce que c’est quelque chose d’important pour toi d’être proche de tes fans ?
Nous sommes très proches de nos fans. Je ne savais pas si c’était une bonne idée de faire monter Peter sur scène, mais c’est Rob qui a décidé et ça s’est finalement bien passé. C’était un moment privilégié et c’était super… Nous avons une connexion avec nos fans, ils sont exceptionnels.
D’où vient Peter ?
Ce mec vient de Slovaquie, d’un pays slave ou quelque chose dans le genre. (Rires)
T’as une anecdote à me raconter pendant cette tournée ?
Non, c’est un peu ennuyeux. Je ne suis pas un gros buveur donc pas d’histoires. Une fois où nous avions plusieurs journées libres, nous avons fait une soirée ensemble avec tous les groupes pour apprendre à se connaître, on a ouvert quelques bouteilles et c’était super sympa.
Est-ce qu’on peut espérer vous voir en Europe cet été ? Au hellfest par exemple ?
Oui, tu peux. Nous serons à l’affiche de festivals européens, dont le Hellfest.
Tu peux me parler de ce que vous prévoyez de faire dans les mois qui arrivent ?
Nous allons retourner aux Etats-Unis pour célébrer les fêtes et dès janvier nous allons en Australie. Nous serons sur les routes américaines en mai juste avant les festivals cet été. On verra les opportunités qui se présentent, peut-être qu’un groupe nous demandera de partager l’affiche comme Slipknot, on verra !
Qu’est ce que tu penses de la reformation de Black Sabbath ?
Yeah, c’est énorme, j’adore Black Sabbath. Nous avons tourné avec Heaven & Hell et Tomi Iommi et Ronnie James Dio étaient extraordinaires. Ils ont aimé notre musique et notre album, c’est quelque chose de bon à entendre de la part de tes idoles. Lorsque je les ai recroisé quelques temps après, j’ai pris une photo avec eux. (Rires)
Metallica célébrera ses trente années de carrière et jouera le « Black Album » à l’occasion. Est-ce que tu penses que vous pourriez être invité ?
Ce serait super. On s’est très bien entendu avec eux, ils ont aimé notre musique. Je ne pense pas que ce soit impossible.
Un DVD à l’horizon ?
Oui, je pense bien. Nous avons plein de vidéo des tournées du « Blackening », lorsque nous aurons le temps, nous nous pencherons là-dessus.
Tu penses que vous allez reformer Vio-Lence un jour ?
Non ! Pas de reformation de Vio-Lence ! Ca se passe bien dans Machine Head et on est à fond dans Machine Head.
Au début de Machine Head, quand tu n’étais pas dans le groupe, que pensais-tu de Burn My Eyes?
C’était génial. Quand Rob a quitté Vio-Lence, j’ai continué à suivre ce qu’il faisait. Je trouvais déjà à l’époque que c’était un très bon compositeur et j’ai trouvé ça énorme.
Quels sont tes mots pour les lecteurs de VS ?
Mon message ? Je remercie les fans d’aimer notre musique, sinon nous ne serions pas là sans eux. Et également d’acheter nos produits et pour tout ce que vous faites. Merci à toi !
Un grand merci à Karine de Roadrunner et à Phil Demmel d’avoir rendu cet entretien possible.