Reuno - LOFOFORA par CHOKO - 5121 lectures
Actuellement en pleine promo pour la sortie de « Monstres Ordinaires », Reuno de Lofofora a répondu à mes questions avec la simplicité et la bonne humeur qu’on lui connaît. C’est autour d’une « Montreuilloise » au Mange Disc à Montreuil que l’on se retrouve pour près d’une heure d’entretien.



Lofo a fêté ses vingt ans il y a deux ans. Pour combien de temps voulez-vous rempiler ?
Reuno : On n’a pas établi d’âge de retraite pour l’instant, on va continuer pendant qu’on a encore l’envie. On n’est pas des gars qui se projettent dans l’avenir, je crois que même dans nos vies personnelles on a un petit peu de mal. Lemmy et Iggy le font encore, et même si je n’ose pas me comparer à ces deux sacrés saints du rock ‘n roll, je me dis qu’on a encore quelques années devant nous.




Qu’avez-vous fait pendant ces quatre dernières années ?
On a terminé la tournée de « Mémoire de Singe » avec notre nouveau batteur, Clément, et rapidement on s’est embarqué dans une histoire qui s’appelle le « Bal des Enragés », avec Parabellum, Tagada Jones, Black Bomb A, Punish Yourself où on a fait les cons pendant 40-50 dates et on s’est replongé d’arrache-pied dans la composition ces neuf derniers mois. Pendant un moment, Daniel a vécu à l’étranger pendant un an, donc ce n’était pas forcément évident de se voir. En tout cas, personnellement, ça m’a permis de tourner un peu avec Mudweiser, mon autre groupe.

Parlons du nouvel album, « Monstres Ordinaires ». Quel est ton opinion de ce disque ?
Ma vision par rapport à ce disque c’est celle d’un album plus dense, plus tassé. Sur certains autres albums de Lofo, on n’hésitait pas à mettre un morceau un plus groove ou jazzy. Là, c’est très épais, assez ferme. C’est peut-être plus sombre, plus metal que d’habitude, mais ça n’a pas été prémédité. Au bout de quelques morceaux, c’est cette couleur-là qui ressortait de l’album. J’ai écrit des textes dans une période un peu à la ramasse, à la fin du processus de compo, afin de coller cette densité. J’ai pris des notes et j’ai enchaîné tout d’affilé.

Avec qui et où l’avez-vous enregistré ?
Avec Serge Morattel dans son REC studio de Genève. C’est un mec auquel nous avons pensé pour « Mémoire de Singe », mais finalement nous étions partis dans les Landes chez les mecs de Gojira. Vu cette teneur plus sombre, et cette harmonie, que d’habitude, on trouvait que la manière de Serge collait bien. Je suis devenu fan de ce son en découvrant l’album de Houston Swing Engine, « Tiger Flamboyant », qui était vraiment terrible. C’est aussi le mec qui fait les albums de Knut aussi, avec ce côté tranchant, assez « uppercut », qu’on avait envie d’avoir. On a envie d’une grosse dynamique, mais aussi d’un son qui brasse un peu d’air, qui est une certaine largeur. On pensait qu’il en était capable et il a été grave à la hauteur. Puis humainement, c’était une grosse rencontre pour Lofo.

« Monstres Ordinaires », est-ce que tu peux me dire ce que cela signifie pour toi ?
Tout est parti de ce titre. Peut-être qu’on cherchait un nouvel angle d’attaque, un nouveau point de vue, même si on traite toujours les mêmes sujets. C’est ce constat d’une monstruosité ordinaire dans lequel chacun s’habitue désespérément bien. En partant de ce thème-là, j’avais envie de dresser une galerie de portraits qui tourne autour de la monstruosité ordinaire. Ca va du côté monstrueux du système qui nous abrutit, qui nous abreuve de choses inutiles et qui nous les fait passer pour indispensables. Cette manière de nous faire culpabiliser pour des mauvaises raisons et nous déculpabiliser pour d’aussi mauvaises raisons. Le fait qu’il y ait de plus en plus de gens qui se suicident au boulot, à prendre un flingue à tirer sur leur famille ou le gars dans le meeting en Norvège… Bien que cela se soit passé après que j’ai écrit mes textes. Voilà, c’est dans un contexte aussi malsain que je garde encore un peu d’espoir.



Dans quel état d’esprit étiez-vous pendant la composition de l’opus ?
Entre nous et au sein du groupe, tout à fait serein dans une bonne communication. Vincent a apporté quelque chose de plus humain à Lofo, ce qui fait que dans le groupe, c’est plus détendu. On se sentait soudé et solidaire, et en même temps, l’actualité et le monde qui nous entoure, c’est ce qui nourrit le fil de nos discussions. A la fois accablé dans un contexte politique et social qui nous donne à réfléchir et donne envie de tuer, comme j’ai pu l’écrire avant.

La pochette est signée Eric Canto. Peux-tu me dire quelques mots à ce sujet ?
C’est un type que je connais depuis quelques années, je m’entends bien avec lui. On a pas mal d’influences et de pensées en commun, et quand on s’est demandé à qui on pouvait donner le job, son nom a vite été mentionné. Lui-même m’avait bien fait savoir qu’il voulait bosser avec nous et très vite, je lui envoyais des maquettes, des bouts de textes, des images de films auxquels je pensais. Il m’a bluffé et on est vraiment heureux de son travail. Comme tu as pu remarquer, il y a un côté plus narratif dans Lofo et pour illustrer ça je voulais quelque chose de cinématographique. Je crois que c’est vraiment une réussite !

Vous venez de commencer votre tournée, ça se passe bien ?
Super bien ! C’est le tout début, même si on n’a pas encore fait des grosses salles, les gens sont tous derrière nous. J’ai l’impression que ça fait dix ans qu’on n’a pas tourné parce que le public a l’air vraiment content de nous recevoir.

D’ailleurs, mercredi vous êtes en concert à la Maroquinerie et c’est sold out. Ca fait quoi de savoir que 20 ans après, les gens continuent encore à se mobiliser ?
Ouais, c’est complet depuis trois semaines ! C’est étonnant, même si on prend toujours plaisir à faire ce qu’on fait, ce n’est pas dit que les gens à l’autre bout le soient encore. Il y a une partie du public qui se renouvelle alors qu’on est des brisquards pas à la mode et qu’on est dans aucun courant en vogue en ce moment. Il y a une nouvelle génération qui s’intéresse à nous et c’est très bien parce que c’est d’eux qu’on a besoin pour se ramener en concert et foutre le bordel. (Rires)

Est-ce qu’il y a une salle que vous affectionnez tout particulièrement ?
Là où il y a meilleur public de France, chez Narcisse, il y a sept concerts par an et c’est dans une petite salle dans le village de Val d’Ajol dans les Vosges, la patronne s’appelle Stéphanie et on l’adore. C’est la folie à chaque fois qu’on y va, t’entasses 450 mecs et dès qu’il y a un qui part en couille, c’est toute la salle qui part en sucette. Il y a un truc qui spécial à chaque fois qu’on va là-bas, on sait qu’on va là-bas en février alors c’est cool. Juste les afters sont hyper dangereux, ils ont des produits liquides et illicites dans les Vosges, voilà… (Rires)

Booba qui fait deux Bercy, ça évoque quoi pour toi ?
Tant mieux pour lui. Franchement, ma fille n’écoute pas Booba alors tout va bien. Quand j’entends un mec dire « J’ai pas de gosse parce que je crache dans la bouche », je ne suis pas sûr que tout le monde prenne ça au second degré comme il le croit. Ce mec vend de la banlieue depuis des années, alors qu’il vit à Miami. Il n’en a rien à foutre des mecs de la Courneuve.

Est-ce que t’as des nouvelles de Pierre, votre ancien batteur ?
Je sais qu’il a joué avec Matt Pokora récemment et qu’il a tourné avec The Do, sinon je ne sais pas, c’est son problème. (Rires)

Comme tu as pu le voir myspace est mort. Alors heureux ?
Je m’en fous, c’est la mort de myspace pour que ce soit facebook. On n’avait pas de facebook et un mec en a monté un, alors j’ai signalé sur notre forum que ce n’était pas nous et qu’on en voulait pas. Finalement, il y a deux gars qui s’en occupent et ils sont super cools, on est rentré en contact avec eux. Depuis c’est un peu une « fan page » officielle, j’y vais un peu de temps en temps voir les commentaires et rigoler. (Rires)

Quel est ton avis par rapport au mouvement des Indignés ?
J’ai vachement aimé le dernier épisode de South Park à ce sujet. Tu vois un mec qui joue un djembé, un autre avec une pancarte 1% et autour des gens qui disent « c’est la révolution, c’est la merde ». Il y a des forces de police partout alors qu’il y a deux mecs sur une pelouse… C’est un peu ça. Tant que les gens ne crèveront pas la dalle, il ne se passera rien. Là les mecs sont 200 devant la mairie de Paris, avec un didgeridoo et un bonnet de Manu Chao, ça va pas péter loin. J’ai bien aimé ce qu’ont fait les mecs d’« Actions Discrètes », qui se sont infiltrés et qui commençait à gueuler « allez, on fait tout péter » et que les autres leur disaient « non, on est pacifiste ». Franchement, tu crois quoi ? Je préfère préciser que je n’appelle pas à la lutte armée. Mais quand les gros trusts financiers qui arrivent en Afrique pour de l’uranium, ce n’est pas de la non violence. Peut-être que Gandhi peut encore marcher, mais il faudra être nombreux.

Est-ce qu’un jour tu penses que le cannabis cessera d’être toujours aussi tabou ?
Au vu du reportage que j’ai vu hier sur des gens qui plantent dans les forêts et qui sont des dangereux criminels qui risquent vingt ans de prison, je me dis que le lobby de viticole a encore de beaux jours devant lui. (Rires) Un mec qui boit coûte beaucoup plus cher à l’Etat qu’un mec qui fume, et d’autre part, on ne parle jamais des viticulteurs qui ont des cancers aux testicules et qui donnent naissance à des enfants hermaphrodites. Il n’y a jamais eu autant d’enfants de sexe non défini en France dans le milieu viticole, mais on continue à dire que ce n’est pas dangereux. Les mœurs évolueront quand la classe politique évoluera en se rajeunissant, il y aura certainement des gens qui fument ou qui auront fumé qui sauront que ce n’est pas le grand Satan qu’ils prétendent. Il faudrait interdire les antidépresseurs plutôt. J’ai un ami qui est atteint de sclérose en plaque, il avait des plants chez lui à Strasbourg, et il a été jugé, parce que pour lutter contre sa maladie, il s’ingère du cannabis plutôt que de prendre des médicaments à base d’opiacé qui sont au final beaucoup plus dangereux.

Et Marine présidente, ça t’évoque quoi?.
Non, je ne pense pas que ce soit possible. Maintenant, des fois avec mon côté punk, j’espère que le désastre s’accélère pour qu’on reparte sur de nouvelles bases.

Quelle est ton opinion vis-à-vis de Dominique Strauss-Kahn ?
Je pense qu’il pue la suffisance, il a un côté monarque. J’ai toujours détesté les gens comme ça… Maintenant ses histoires de cul, vrai, pas vrai, je trouve que ça a l’air d’un putain d’obsédé sexuel. Pour les histoires de viols, c’est quand même grave, c’est un délit. Aimer s’enfiler des trucs dans le fion, c’est le problème de chacun. Les Français s’en branlent de ça et heureusement qu’on n’est pas aux Etats-Unis où au niveau de la violence, plus rien ne choque personne, mais au niveau d’une paire de fesses, tout le monde trouve ça dégueulasse. Les abus commis aux femmes c’est un sujet beaucoup plus délicat que toute la rigolade qu’il y a eu autour de DSK. Maintenant, ça a montré au sein de la classe médiatique française qu’il y avait encore un bon machisme ambiant et des blagues pas drôles, un truc de beauf.

Si t’avais un dirigeant grec en face de toi, qu’est-ce que tu le ferais ?
Pas grand-chose, je ne le connais pas et je ne parle pas grec. Comme la plupart des dirigeants aujourd’hui, qu’ils arrêtent de nous faire croire qu’ils sont pieds et poings liés face aux entreprises, c’est faux. Bien sûr qu’ils ont encore du pouvoir et peuvent le faire exécuter. Pour l’instant, c’est quand même la honte de s’apercevoir que le pays le plus capitaliste du monde, les Etats-Unis, tient encore debout grâce à la plus grande dictature communiste. Au moins, c’est le constat d’échec du capitalisme. Les Chinois sont peinards pendant un moment là, ils vont pouvoir continuer à zigouiller des mecs sans que ça se sache comme en ce moment.



Revenons à la musique, y a-t-il des groupes que tu kiffes en ce moment ?
Il y a mes potes de 7 Weeks qui vont ouvrir pour nous mercredi, les petits gars de Noïd, un groupe vers Caen, après il y a les copains... Je pense que le prochain Black Bomb A va envoyer du lourd, j’ai été les voir récemment au Divan du Monde, c’était terrible. Shauny, le nouveau chanteur, a un bon grain, un bon flow, j’aime beaucoup, il est super cool comme gars. L’Esprit du Clan, c’est sérieux, j’aime beaucoup ces mecs-là. Tiens, rien à voir du tout, un groupe qui s’appelle Success, qui fait du dance floor, electro-rock, et kitsch. Ils vont faire la première partie de Electric Six après demain.

Tu veux pas me dire ce que tu n’aimes pas ?
Si, je vais t’en dire parce que je n’aime vraiment pas faire de la pub même négative. Toute cette vague de merde de chanson française, les Bénabar, Zaz… non mais franchement.

No One Is Innocent en première partie de Motörhead. Ca évoque quoi pour toi ?
C’était bien Isia l’année dernière. (Rires)

A ton avis, tu penses que c’est quoi le secret de longévité de Lofofora ?
Le fait qu’on ait changé de musiciens. (Rires) Sérieusement, je pense que c’est parce qu’on fait encore ça avec nos burnes et qu’on ne se ment pas.

Quels sont les textes que tu as écrits pour Lofo qui te touchent particulièrement ?
Ca dépend des périodes de ma vie. Un truc que j’ai réécouté il n’y a pas si longtemps encore, ça s’appelle les « Liquides de mon corps » sur « Dur Comme Fer », avec une cithare indienne. Il y a aussi des trucs que je trouve un peu facile des fois, en même temps, on a tous le droit d’avoir ses moments de faiblesse. Sur le dernier album, il y a des trucs pour lesquels je suis vraiment content. J’ai fait écouter « Le Visiteur » à mon père et il a trouvé ça super fort, je me suis senti fier d’avoir fait éprouver ça à mon père.

Pourquoi le chant plutôt qu’un instrument ?
Parce que je suis trop fainéant. J’étais bon en français quand j’étais petit, même si j’étais pas bon élève, c’est mon prof de français qui me faisait passer à chaque fois. Quand j’ai eu 12-13 ans, on m’a offert un orgue électronique, alors j’ai pris quelque cours mais j’ai été trop vite découragé parce que mon prof était complètement alcoolique.

Tu ne buvais pas à cette époque ?
Non, à 12 ans, je ne buvais pas. (Rires) Je faisais de la radio avant, du théâtre, je pense que c’est plus dans cette logique de l’interprétation et du jeu du vers avec la langue.

Tu t’es demandé si c’était mieux en anglais ou français ?
La question ne s’est pas posée, quand j’ai commencé à écrire, c’était en français. Dans mes premiers morceaux, il y a une chanson avec un refrain en anglais… Ca va ! Tu ne l’as jamais entendu le titre ! (Rires)

Vous êtes chez Athome depuis un moment. Tu penses qu’ils se font beaucoup de frics sur votre cul ?
A mort, t’as qu’à voir, tout à l’heure JF est arrivé en limousine juste devant. C’est honteux d’étaler de l’argent dans une ville du 93, c’est scandaleux. (Rires) Il faut être un peu ouf pour être à la tête d’un label en France, ils sont indépendants et ça se passe bien. Ils ont confiance en nous. Moins de trois semaines avant de rentrer en studio, on leur a fait écouter pour la première fois ce qu’on allait enregistrer. Je ne pense pas que c’est le cas pour beaucoup de groupe. On n’a jamais fait autrement, même chez Virgin, ils n’ont jamais rien changé. On est informatable ! (Rires)

Gojira chez Roadrunner, t’as quelque chose à en dire ?
Rien du tout, tant mieux pour eux surtout ! Je suis content pour eux et je pense que les gens qui les critiquent sont des jaloux qui ne seront jamais aussi bons que Gojira. Tu devrais poser cette question à un mec d’un groupe qui leur crache dessus : « Et toi, tu dirais non ? ».

En voyant la situation délicate des musiciens en ce moment, tu ne penses pas que cela pourrait causer la mort de la culture ?
Non, je ne pense pas. Il y a un bon processus qui est en route sans qu’on soit vraiment informé. Tous les gros producteurs qui font des concerts au SdF, ils se mettent ensemble pour qu’il y ait moins de subventions pour les petites structures, salles, asso’ et finiront par avoir gain de cause. Là, peut-être que la culture deviendra la contre-culture. De toute façon, il y a des gens qui sont pas prêts de lâcher l’affaire et ce sera peut-être plus difficile de passer à côté du entertainment. Même si elle devient plus underground, la culture continuera.

Quand tu vois des places de concerts à 60 boules, ça te fait quoi ?
Déjà, je n’y vais pas. Ca me fait chier de savoir qu’il y en a qui y vont alors que ça les fait chier de payer 5€ pour voir un bon groupe dans un bar. Faut pas aller à Arras voir les concerts de Live Nation… Toute façon, chacun de nos actes a une conséquence et malheureusement, ça influe sur les autres. C’est la même chose que le téléchargement, illégalement ou pas, c’est sûr que si tu télécharges les grosses prod’ ce n’est pas ce qui va les emmerder. S’ils vendent 3 millions d’albums au lieu de 4, ce n’est pas ce qui va les empêcher d’avoir une piscine en or massif. Maintenant c’est aux gens de savoir s’ils veulent continuer à voir les groupes qui sont proches d’eux. Je veux bien que la musique soit gratuite, mais les ingés doivent bouffer, le matos coûte de la tune. Faut arrêter ce discours de geek qui habite chez papa et maman.

Si tu ne vivais pas grâce à ta musique, que ferais-tu dans la vie ?
Oui, enfin, j’en survis. Déjà, je n’essaierais pas de travailler et maintenant je suis trop vieux pour être gangster. J’habiterais à la campagne et j’aurais sûrement une pizzéria sur le bord de la nationale. Un truc sans patron. De 18 à mes 27 ans, je bossais dans une radio.

Quels sont tes projets dans la vie ?
D’être de mieux en mieux dans mes pompes, d’être un peu moins con chaque jour et je souhaite ne pas être le seul. (Rires)

Tu veux quoi à Noël ?
Je crois que ma chérie va m’acheter un bouquin sur le best of de DC Comics. Je suis super fan des supers héros. (Rires)

Merci d’avoir répondu à mes questions Reuno, je te laisse le mot de la fin.
Soutenez les scènes locales, arrêtez de filer 70-80 € pour un concert dans une quelconque aréna qui est en train de se construire. C’est ce qui est à la musique ce que le 3D est au cinéma, un truc superficiel et inutile. Soutenez vos groupes locaux et restez derrière eux ! Après vous arrêterez de dire que tous les groupes viennent de Paris. (Rires)

Un grand merci à Reuno pour sa disponibilité et sa bonne humeur, ainsi qu’à JF pour avoir rendu cette interview possible.
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