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Titre de l'album
On a pris l'habitude, avec "Silence", de ne pas mettre un titre de compo comme titre d'album. Comme on avait des compos un poil plus violentes sur cet opus, et vu que les textes dénonçaient pas mal les dérives du monde actuel, nous avons cherché quelque chose qui pourrait traduire quelque chose de violent tout en indiquant une attaque à ces dérives.
Après pas mal de réflexion et de propositions, nous avons choisi "Charge This World" ; et non pas "Charge The World", comme pas mal de gens ont tendance à le dire quand ils parlent de notre album ... (t'inquiètes Ju, t'es pas le seul à l'avoir faite !)

Artwork :
Dès le départ, on s'est mis d'accord sur le fait qu'on voulait un dessin (et non pas un montage photos), avec une ambiance à la Sin City dans les couleurs. Vivien, un ami infographiste et musicien (chanteur de DISTRICT), s'est occupé de nous faire tout ça, et dès les premiers jets, ça nous a plu.
On lui a donc donné des directives pour le fignolage.
Pour le résultat, ceux qui ont l'album le connaissent ! ;)

Production / Studio :
Matt a enregistré la batterie au « Fucking Hostile Studio » avant de partir 6 mois au Canada, et le reste du boulot a été fait chez Vince (guitariste) pendant ce temps. Une fois le mix terminé, nous avons envoyé tout ça au « Walnut Groove Studio » qui a fait un excellent boulot de mastering...

Musique, Cinéma/DVD, livres, jeux ?
A part Sin City (pour la pochette), nous pourrions parler surtout de notre composition, qui est principalement influencée par Napalm Death, Brutal Truth et Terrorizer. Mais ça, c'est le cas depuis "Silence"...

Track by Track :

1. Fuck You And Listen To This Shit : Le but de ce titre est de mettre une claque d'entrée de jeu. On l'a donc volontairement mis en premier sur l'album histoire d'annoncer la couleur. Les paroles partent dans le même sens disant qu'on n'est pas là pour enfiler des perles en gros.

2. Until You Die : Celle-là raconte la haine qu'ont (enfin, même que devraient avoir) tous les gens envers les pédophiles, et, en gros, ce qu'on aimerait leur faire... C'est le titre qu'on a choisi de publier en masse parce qu'il résume bien la musique de Massive Charge.

3. Cannon Fodder : 3min04, le titre le plus long de l'album (à égalité avec "World Decadence") ! C'est un titre qu'on a tenté de mettre en introduction de nos concerts parce qu'il commence sur un riff lourd et lent, mais finalement, on a vite compris que ce n'était pas le morceau qui mettait dans le bain, et l'idée a vite été abandonnée. Ce premier riff lui a d'ailleurs valu son surnom « La Vader », avant qu'on ne lui trouve des paroles et son titre définitif.

4. Possessed : Une petite chanson sur les méfaits de la drogue, et notamment l'addiction à celle-ci. Nous sommes un groupe 100% clean à ce niveau-là et 100% non-fumeur depuis quelques mois (wouhouuu). Par contre, sur la bière, on est tous encore très dépendants... Certains d'entre nous ont déjà eu affaire à ces merdes, c'est pourquoi nous voulions faire un titre qui dénonce ces produits qui nous font nous sentir bien mais qui ne sont pas si « géniaux » que ça quand on prend du recul...

5. Grind Explosion : Un titre simple et efficace qui veut simplement faire passer un message : le grind c'est la vie !

6. Why We Fight : Ici, comme dans 'Cannon Fodder' et 'Dog of War', on dénonce la guerre. Toute cette violence, l'ultime solution à la résolution des conflits... Bref, pas besoin de rentrer dans un débat sans fin, les opinions sont très divergentes sur le sujet. On est contre ça, point barre.

7. Dog Of War : Sur ce titre, comme sur le suivant ('Jet Set Bastard'), Jérémy a été aidé de Kristoff (chanteur de DEPRAVED). En fait, le chant de Kristoff a été enregistré avant Jérémy, pas forcément ce qu'il y avait de plus simple pour lui, mais bon, l'emploi du temps nous a forcés à faire les choses dans cet ordre. Ce mec est super sympa et cool, mais derrière un micro, il déchaîne une puissance phénoménale. Ses hurlements de psychopathe appuient à merveille la rage dégagée par les deux morceaux, un bon complément pour une charge bien massive !

8. Jet Set Bastard : Bon bah le titre résume bien la chose. Ça parle des gens qui gagnent tellement de pognon qu'ils ne savent même plus quoi en foutre. Ils achètent tout ce qu'ils veulent et vivent bien au-delà de la réalité. Le fric, quand t'en as trop, ça te pourrit la tête, tu n'as plus aucun rêve et plus vraiment de but dans la vie puisque tout ce que tu veux, il te suffit de l'acheter. Et ce qu'on dénonce ici, c'est qu'on ne peut même pas compter sur eux pour donner à des gens qui en ont besoin.

9. I Hate : L'album "Silence" a failli avoir un titre du même nom. Mais la compo a finalement terminé à la poubelle. Au niveau des paroles, c'est la « compo débile » de l'album. En gros le mec il n'aime rien, surtout les gens qui n'aiment rien...

10. Short Paradise : Une chanson pour l'avènement du grind : venez dans notre petit paradis qu'est le monde du grindcore, on y est si bien...! « Short » plutôt que « Little », juste parce que le morceau est court.

11. Utopia : Ici, on parle du fait qu'un monde parfait est impossible à réaliser et que ça ne peut que conduire au chaos. Ce morceau est le plus épuisant de l'album à jouer au niveau de la batterie (de longs blasts qui reviennent souvent), si bien que quand Matt est revenu du Canada en juillet (où il n'a pas pu jouer de batterie pendant 6 mois), il n'arrivait plus à la jouer...!

12. Old School Power : Un peu comme 'Tribute' dans "Silence", ce titre est un remerciement aux anciens (Napalm Death, Terrorizer, Brutal Truth…). Tout a commencé avec eux (entre autres...)

13. World Decadence : Ça parle de la décadence du monde (comme son nom l'indique…). Ce titre résume les thèmes dénoncés tout au long de l'album, pour en conclure que le chemin que prennent les choses en ce moment est loin d'être positif pour l'avenir.