Kátai Tamás - - THY CATAFALQUE par ZESNAKE - 3562 lectures
Depuis sa formation en 1998, et plus précisément depuis la sortie de Tűnő Idő Tárlat en 2004, et surtout depuis sa signature chez Season of Mist, le groupe hongrois THY CATAFALQUE a révolutionné le monde du Metal underground. Le Metal Avant-gardiste du projet fait d’éléments Black, Folk et électroniques, est véritablement unique en son genre. Après les chroniques des rééditions de Tűnő Idő Tárlat et Róka Hasa Rádió, le 5ème album de ce projet exceptionnel intitulé Rengeteg est tombé dans la toute puissante rubrique "Sélection VS". A cette occasion, il est temps d'en savoir plus avec une interview du multi-instrumentaliste et maître à penser de THY CATAFALQUE, Kátai Tamás. Un entretien fouillé et précis sur l'univers du projet hongrois que vous pouvez lire ci-dessous.
La musique de THY CATAFALQUE est assez originale et unique en son genre. Comment la décrirais-tu à quelqu’un qui ne connaît pas ton projet ?
Merci! Je l'appelle « Avant-garde Metal » qui est tout simplement un terme pour un genre de Metal qui ne peut pas être mis dans une seule case (ndzs : ou « Pigeonhole » comme dit par Tamas) précise. Pour dire la vérité je n'insiste pas tellement sur l'aspect Metal, je fais juste de la musique expérimentale, parfois avec des tonnes de guitares, parfois avec d'autres instruments à la place.
Comment se passe la génèse d’un album de THY CATAFALQUE, de sa composition à son enregistrement ?
Tout est fait à la maison. Tous les albums de THY CATAFALQUE ont été enregistrés, mixés et masterisés à la maison, aucun studio n'a été impliqué dans le processus. C'est moi qui fais tout parce que j'aime le faire. C'est aussi parce qu'il n'y a aucune possibilité pour moi de me permettre une longue session insignifiante en studio à chaque occasion. Je m'assois avec mon instrument, que ça soit mon synthé ou ma guitare, je commence à jouer et si quelque chose d'intéressant arrive, je suis déjà en train d'enregistrer. C'est comme ça que je compose des morceaux. Bien sûr cela prend beaucoup de temps, ce n'est pas simple, mais fondamentalement c'est la méthode que j'emploie. Ce n'est pas Rock'n'Roll, il n'y a pas de répétitions, de sessions de jams, c'est juste moi. J'aime cette méthode, je fais ce que je veux, il n'y a vraiment pas de limites. D'ailleurs c'est la première fois que je joue toutes les parties de guitare, car János n'a pas participé à Rengeteg pour des raisons techniques, donc ça a été une sorte de sacré challenge pour moi. Surtout parce que j'ai acheté ma première guitare électrique il y a deux ans. L'enregistrement en lui-même est le plus simple qu'il peut être. Ma guitare et mon synthé sont reliés à un petit appareil de mixage qui est branché sur mon PC de bureau. J'utilise des logiciels pour l'amplification et pour tout le reste, c'est comme ça. C'est absolument DIY.
Est-ce une « tradition » depuis Tűnő Idő Tárlat que de démarrer l’album par un morceau de 9 minutes, puis de proposer un autre morceau long comme "Neath Waters", "Molekuláris Gépezetek" et "Vashegyek"?
Je n'appellerai pas ça une tradition mais apparemment ça se finit toujours comme ça. En fait les premiers morceaux que j'écris pour un album sont toujours les plus longs. Quand plus tard j'en ai marre de travailler sur ces compositions monstres j'en arrive aux morceaux plus directs. Cependant j'aime toujours avoir un morceau long, sérieux et caractéristique pour démarrer un album vu qu'il fixe assez bien l'humeur et l'atmosphère générale du disque. C'est toujours le contenu qui définit la forme. Je peux écrire un morceau court et lumineux sur la pluie d'automne, qui est une métaphore sur tout ce qui s'estompe ("Az Eső, Az Eső, Az Eső"), mais par exemple "Vashegyek", qui veut dire « montagnes de fer », doit être une création massive, vaste et imposante et c'est pour ça qu'elle dure 15 minutes. Le sujet demande cette taille et ça lui va bien.
Avec Rengeteg, avais-tu dans l’esprit de faire un album plus accessible et plus direct que les précédents, notamment grâce à des morceaux comme "Kel Keleti Szél" et "Trilobita"?
Ces morceaux sont plus directs, je suis d'accord. Il y a eu des morceaux aux structures similaires sur Róka Hasa Rádió comme "Köd Utánam" ou "Esőlámpás" par exemple. Comme je l'ai dit c'est le sujet qui définit la formule et j'ai senti que ces mots avaient besoin d'une approche musicale plus simple, donc c'est comme ça qu'ils ont terminé. Bien sûr je suis aussi conscient que ces morceaux sont plus accessibles pour la plupart des auditeurs, même ma mère pourra aimer quelques morceaux, ce qui est cool, parce que c'est toujours agréable de rendre ma mère heureuse.
Globalement, comment accueilles-tu les retours -souvent très enthousiastes- sur tes albums ? Avec beaucoup de fierté ?
Exactement, je mentirais si je disais que je n'apprécie pas de lire de bonnes chroniques. Ce n'est pas particulièrement de la fierté, parce que je sais que beaucoup de ces chroniques sont pas mal exagérées, mais les retours positifs aident à aller de l'avant et sont vraiment importants. Cependant quelquefois je lis des choses qui sont vraiment au-dessus de tout, ce qui me donne une occasion de bien rigoler. Il ne faut pas tout prendre avec autant de sérieux…
Quelles sont tes influences musicales, que ce soit dans l’aspect purement « Metal » et dans l’aspect plus électronique et atmosphérique ?
J'écoute beaucoup de musiques différentes. Vraiment, plein de trucs différents. J'aime le Metal en général. Cependant il y a de moins en moins de groupes qui m'impressionnent, je dois l'admettre, mais c'est peut-être parce que je deviens plus âgé et comme tout le monde le sait, c'était mieux avant. Non, je plaisante, nous devons regarder vers l'avant, et c'est ce que je fais, mais c'est assez dur d'être musicalement surpris par le Metal ces derniers temps. J'aime tout particulièrement VHK, un groupe hongrois qui n'a rien à voir avec la scène Metal. Et récemment je suis plus dans la musique classique, surtout le baroque. Je ne peux plus me passer de Bach, Handel ou Vivaldi, ça a été ma passion pendant cette année. Je collectionne les albums de musique classique et je vais aux concerts classiques plutôt qu'aux concerts de Metal. Peut-être c'est parce qu'à Edimbourg, là où je suis en ce moment, il n'y a pas du tout de scène Metal. Et j'aime KRAFTWERK. Et le nouvel EP d'ARCHGOAT est une bête saignante.
Contrairement à beaucoup de groupes, THY CATAFALQUE a commencé avec des paroles en anglais avant d’opter pour des paroles en hongrois. Pourquoi avoir choisi cette démarche ?
Lorsque nous avons débuté il était évident que les paroles étaient faites pour être en anglais. Tout le monde fait comme ça. Mais pendant les sessions de composition du 3ème album j'en ai eu marre de traduire toutes mes pensées dans une autre langue. Pour quoi faire ? Ouais, tous les gens à l'étranger n'auront absolument aucun indice pour savoir ce que je chante, mais d'un autre côté c'est plus important pour moi de m'exprimer de la manière dont j'ai besoin de le faire, la manière qui est la plus naturelle et pure. Et c'est évidemment à travers ma langue natale. Je peux traduire les mots mais ils ne seront pas les mêmes, c'est garanti. Et je ne fais plus attention au reste du monde. Je m'occupe de moi-même à la place, car je suis assez égoïste pour ça. Et c'est exactement la même chose pour la musique.
Quels sont les sujets abordés par les paroles de Rengeteg, ainsi que sur tes précédents albums ? Rengeteg signifie une vaste forêt sans chemin en vieux hongrois. C'est le pays des bois. C'est un symbole de mystère, de nuit et aussi de la pureté de la vie. Une forêt a son propre système de vie qui est à l'opposé de notre style de vie en ville. C'est un symbole de nature que nous avons désespérément besoin de respecter à nouveau. Nous devons être humbles et respecter notre maison, pas une nation, pas une région, mais notre vraie maison, la nature. Nous devons changer notre vie moderne. Retourner aux bois, pas physiquement mais dans l'esprit, dans l'attitude, dans les pensées. C'est comme ça que je pense et que Rengeteg doit être pris, mais ce n'est pas statué dans l'album, c'est juste ma théorie générale, indépendante de l'album. L'album ne te dit pas les choses à faire ou quoi que ce soit, il n'y a pas de propagande sous aucune forme. Róka Hasa Rádió était un regard vers les mémoires de mon enfance, et Tűnő Idő Tárlat parlait généralement du temps qui passe, comme le titre dit en anglais « An Exhibition Of The Vanishing Time ». Une petite référence à Marcel Proust est cachée ici
Quelle est l’importance de l’aspect « visuel » de THY CATAFALQUE, notamment au niveau des artworks et des clips ? D’ailleurs, que représente la pochette de Rengeteg ?
Le côté visuel est fortement contraint. J'ai toujours pensé que la musique, les mots et l'artwork présentent l'album, ils sont tous des participants importants. C'est toujours moi qui me charge des artworks de THY CATAFALQUE ainsi que les vidéos et je dépense pas mal de temps pour ça. Je fais aussi de la photographie et aime les beaux-arts à côté de la musique. La pochette de Rengeteg peut être vue comme des formes géométriques, ainsi que le fait que ces triangles peuvent représenter des arbres géants qui forment une forêt avec la terre sombre à leurs pieds, et avec des planètes et lunes tournant dans le ciel. Je trouve cette image très passionnante et mystique, décrivant la musique et le paysage lyrique avec les bons tons, et également avec un petit truc en plus.
Tu as déménagé en Ecosse et János Juhász ne fait plus partie du groupe. Quel était son rôle et son implication au sein de THY CATAFALQUE ?
Il n'a pas joué sur Rengeteg, mais il n'est pas viré ou autre chose, il n'a juste pas contribué à cet album. Maintenant il n'y a que moi dans THY CATAFALQUE, mais pour le prochain album il sera peut-être de retour, cela dépend aussi de lui. Il ne joue pas en ce moment à cause de soucis techniques et d'autres choses, si on peut arranger ça j'espère qu'il reviendra. Nous avons démarré le groupe il y a 13 ans et il jouait de la guitare sur les 4 premiers albums et il a fait un boulot exceptionnel. Il a toujours eu des grands riffs, de grandes idées, sans lui je ne pourrais parler maintenant.
Attila Bakos (WOODLAND CHOIR, QUADRIVIUM) et Ágnes Tóth (THE MOON & THE NIGHTSPIRIT) ont de nouveau participé à cet album. Peut-on les considérer maintenant comme des membres « permanents » de THY CATAFALQUE, surtout Attila ?
Attila a ses projets en cours WOODLAND CHOIR et TARANIS, où il joue de la guitare et tous les instruments à côté du chant, donc fondamentalement il fait la même chose que moi au sein de THY CATAFALQUE. Et il est également impliqué dans d'autres projets (ndzs : il est également chanteur du groupe norvégien QUADRIVIUM). Mais j'aimerais l'avoir au chant sur mon prochain album, c'est un gars cool et un superbe vocaliste, qui convient parfaitement à la musique de THY CATAFALQUE. La situation actuelle marche très bien. Ágnes est bien sûr dans THE MOON & THE NIGHTSPIRIT et elle a été aimable de poser aussi sa merveilleuse voix pour cet album. Ça a été le cas juste pour un morceau, pour le moment.
Tu fais désormais partie du roster des Marseillais de Season of Mist. Comment votre collaboration a-t-elle été entérinée, ils sont venus vers toi ou tu les as contactés ?
J'avais envoyé l'album Róka Hasa Rádió par le passé et ils connaissaient déjà le groupe, à ma grande surprise. Après avoir fini Rengeteg j'ai relancé Season of Mist et cette fois-ci ça a été un succès, j'ai été enfin convié à rejoindre le label. L'album a été totalement fait avant la signature donc rien n'a été changé dessus. C'est quelque chose d'énorme pour moi, je ne le soulignerai jamais assez. Season of Mist est un grand label, je n'aurais jamais pensé partager un roster avec des groupes aussi massifs. Tu sais que nous venons de Hongrie et je pense que tu ne te rappelles pas de beaucoup de groupes de Metal hongrois. C'est toujours un pas immense pour nos groupes d'être connus hors de nos frontières. Une occasion assez rare en effet.
En signant avec Season of Mist, tu te garantis une meilleure exposition. Avais-tu en tête depuis longtemps de contacter un label « important » pour mieux faire connaître ta musique ? Si oui pourquoi ne pas avoir tenté le coup à l'époque de Tűnő Idő Tárlat ?
Lorsque nous avons débuté la chose la plus importante était de créer quelque chose qui venait de nous. Jouer notre propre musique, et ça n'a pas changé. C'est ce qui importe. Cependant avec le temps il est apparu évident que de plus en plus de gens appréciaient ce que nous faisions. Le nom du groupe a commencé à circuler après Tűnő Idő Tárlat à cause d'Internet, et malgré le fait que nous chantions en hongrois de plus en plus d'auditeurs sont apparus. A partir de là j'ai commencé à considérer le fait de trouver un label international, mais je n'ai pas pu trouver quelqu'un d'intéressé en 2004. C'était trop tôt. En 2009, en finissant Róka Hasa Rádió, il y a plus de labels qui ont surgi et il y a eu des changements notables au niveau des relations du groupe. Et après qu'Epidemie Records ait sorti Róka Hasa Rádió puis réédité en 2010 Tűnő Idő Tárlat qui avait été autoproduit à l'origine, le respect de nos relations et de l'underground a commencé à grandir. Et lorsque j'ai fini Rengeteg des plus gros labels ont surgi et nous étions prêts à être signés. C'est un boulot difficile que d'être remarqué et d'être connu, comme nous n'avons jamais donné de concerts et que seuls nos enregistrements ont compté. Et par ailleurs je ne suis pas un battant, la musique m'intéresse, tandis que le marketing est quelque chose qui m'ennuie jusqu'à la mort et je n'y connais rien. Ce n'est pas mon monde, je suis très loin d'être un vendeur. Honnêtement, je ne peux pas vendre de la merde.
Penses-tu que tes deux premiers albums (ainsi que la démo) seront réédités un jour ?
Oh, ils forment une sorte de musique intéressante avec des éléments cool et des bonnes parties mais franchement, ils sont toujours désorientés et immatures. Je les aime bien mais je ne désire pas les ressortir peu importe le moyen. Je suis plus intéressé dans la composition de nouveau matériel que de ressortir le vieux. Pour Tűnő Idő Tárlat c'était différent, parce que c'est un album fort, digne d'être ressorti, mais les deux premiers albums sont bien comme ils sont maintenant. Tu les télécharges de quelque part, c'est très bien. Il ne sont pas aussi bien que ça, après tout.
Qu’est devenu le projet TOWARDS RUSTED SOIL ? A-t-il en quelque sorte été « fusionné » avec THY CATAFALQUE ?
Ouais, c'était un projet solo de Black-Metal, mais il n'a plus lieu d'être maintenant comme mes différents projets, notamment ceux qui versaient dans le même genre de musique. Je peux faire ce que je veux dans THY CATAFALQUE. Et par ailleurs, il n'y a eu en tout que deux morceaux de TOWARDS RUSTED SOIL (ndzs : deux morceaux de 5 et 17 minutes tout de même)
Ne regrettes-tu pas le split de GIRE après un unique (et fabuleux) album éponyme ?. Penses-tu que le groupe se reformera un jour, ou qu’un autre projet dans le même style soit monté ?
Mec, ça a été un crève-cœur. Néanmoins je ne dirai pas que GIRE a splitté, nous sommes juste devenus inactifs. Nous sommes toujours en contact et sommes toujours amis, et nous parlons toujours musique. Le problème, c'est la distance. Bien que nous vivions tous en Grande-Bretagne maintenant, nous sommes loin les uns des autres et GIRE ne peut pas exister en ligne. C'est un vrai groupe, nous devons être ensemble, répéter et donner des concerts, c'est comme ça que les groupes fonctionnent. Maintenant ça n'est pas possible à cause de raisons logistiques. Si le problème peut être réglé d'une manière ou d'une autre, ça pourra remarcher. Mais tu sais, la vie ne tourne pas seulement autour de la musique, il y a des puissances supérieures, tu dois construire ta propre vie quand tu n'as plus vingt ans.
Penses-tu que THY CATAFALQUE se produira un jour en Live ?
Il ne faut jamais dire jamais, mais je ne suis pas intéressé par ça pour le moment. Je vis en Ecosse, Attila est en Hongrie, nous aurons besoin de musiciens supplémentaires, de temps et d'argent supplémentaire en plus de nos vies et de nos boulots quotidiens. C'est juste trop de tracas. Et par ailleurs, je ne suis pas vraiment un vrai musicien
Comment est la scène metal en Hongrie ? Le Metal a-t-il une place dans les médias, y a-t-il beaucoup de concerts ?
Cela fait maintenant 4 ans que je suis en Ecosse, donc tout ce que je sais sur la scène Metal hongroise vient d'Internet. Il y a un grand label Metal et un grand magazine Metal dans tout le pays, les deux dans une seule main, c'est une seule entreprise et quoi qu'ils fassent, ce n'est pas sain. C'est comme si une poignée de gens décidaient de ce qui doit avancer, une sorte de monopole au sein de la scène. Je ne reconnais pas ça comme un service pour le développement du genre. Combien de groupes hongrois connais-tu ? (ndzs : SEAR BLISS et les projets connexes, DUSK, WATCH MY DYING, VIRRAZTOK, FINNUGOR, MARBLEBOG…)
Dans les médias tu ne trouves pas vraiment de Metal, mais il y a pas mal de concerts de groupes connus. D'autre part, autant que je sache, les groupes locaux ont de sérieuses difficultés pour trouver leur public en concert, mais c'est surtout à cause de la situation économique principalement.
Connais-tu quelques groupes français, et aurais-tu des groupes hongrois à conseiller à nos lecteurs ?
J'aime Erik Satie! Gymnopédie a une atmosphère fantastique. J'écoute aussi beaucoup de Camille Saint-Saens, Marin Marais, Rameau et Claude Debussy. J'aime aussi Yann Tiersen, peut-être parce que je suis un grand fan de Jeunet même si son dernier film (Micmacs à Tire-Larigot) a été une énorme déception. Pour parler Metal, j'écoutais MISANTHROPE, particulièrement l'album Visionnaire. BENIGHTED est pas trop mal. Bien sûr je connais GOJIRA, DEATHSPELL OMEGA, GLORIOR BELLI et les groupes de Neige (ALCEST, AMESOEURS…), mais mon album français contemporain préféré reste The Hollow Mountain de TWINSISTERMOON. Oh, et mon premier musicien préféré a été Jean-Michel Jarre (ndzs : comme moi! copain!) ainsi que les gars de KRAFTWERK. Les deux premiers albums de Jarre sont toujours parfaits. De Hongrie, je recommande fortement VHK et Félix Lajkó. En Metal checkez TYRANT GOATGALDRAKONA, AHRIMAN, WATCH MY DYING, KOROG et MÖRBID CARNAGE.
Merci d’avoir répondu à mes questions. As-tu une dernière chose à dire à nos lecteurs, un petit mot pour les convaincre d’investir dans ton fantastique album ?
Laisse-moi TE remercier de t'être intéressé à THY CATAFALQUE. Je ne peux convaincre personne, je suis trop maladroit Ecoutez l'extrait disponible, c'est tout ce que je peux dire. Ciao les gars, prenez soin de vous !