El Mobo - PLUG-IN : TRACK BY TRACK par VSGREG - 2814 lectures
Track by track pour la sortie de l'album 'HiJack'

Paiement PAYPAL 12 EUROS PORT COMPRIS !!!






Titre de l'album :
L'album s'intitule « Hijack ». A la base, c'est le titre d'un de ses morceaux phares. De plus, on a souvent considéré que ce que l'on avait réalisé avec ce groupe relevait en quelque sorte d'un hold up : le premier morceau que l'on a enregistré ensemble en 1998 pour la BO du jeu « Ultim@te race pro » s'est retrouvé diffusé en entier (8 minutes !) sur RTL par Francis Zégut dont nous étions archi fan.

On pourrait considérer qu'on a fait un de nos premiers vrais concerts en première partie de Bumblefoot en 2001, et six mois après, Ron Thal nous proposait de nous intégrer dans le groupe...

On contacte par email des gars comme Andy Timmons, Mattias Eklundh, Christophe Godin, et ils acceptent tous de jouer sur notre album… En fait, a chaque fois qu'on a essayé de réaliser un truc, ça a jusqu'à présent réussi au-delà de nos espérances. Donc du coup, on a trouvé que le titre collait bien avec l'idée du détournement ou de la prise d'otage. Maintenant, reste à voir si avec cet album, on arrivera à prendre le monde en otage… (muhahaha !)


Artwork :
L'artwork a été assuré par Sam Shearon (aka Mister Sam), un mec très talentueux situé en Angleterre. Il n'en est vraiment pas son coup d'essai car il a bossé sur divers supports pour Iron Maiden, Rob Zombie, Fear factory, StOrk ou A Pale Horse Named Death.

Il faut dire qu'on a perdu pas mal de temps à régler le problème de la pochette (plusieurs années en fait), et quand ce mec m'a contacté sur myspace pour me proposer ses services, je me suis dit : « c'est maintenant, il faut se bouger ». J'ai contacté Mobo, on a causé, et on a décidé au bout de 9 ans de se sortir les doigts et de foncer. Un an après, l'album sort.

Le visuel reprend l'idée de notre premier graphiste qui avait du taper en touche faute de temps, à savoir un mec avec des jacks plantés dans le crâne (en relation avec notre nom). Sam est parti de ce concept et nous a fait un digipack qui tue !


Production / Studio :
A la base on est un duo basse/guitare, ce qui implique qu'on fait tout à l'envers. De plus, Mobo possède tout ce qu'il faut réaliser des enregistrements pro dans le cadre du Conkrete Studio (où sont passé Eryn Non Dae, Minushuman, Otargos…). Donc du coup on a pu prendre tout le temps nécessaire pour composer et enregistrer l'album. Pour être honnête, on a quasiment enregistré l'album 3 fois. La première fois pour les maquettes, une deuxième fois avec du meilleur matos, puis une troisième fois parce qu'on avait subit un crashdisk… De plus, la période de prod a été très longue car nous ne disposions que de quelques après midi par mois pour bosser ensemble. Mobo a du refaire le mix et le mastering une bonne dizaine de fois, vu qu'il enrichissait son savoir-faire à chaque fois qu'un groupe passait par son studio...

Les nombreux invités ont pour la plupart enregistré leurs solos chez eux. Ceci est assez classique aujourd'hui, mais en 2001, lorsqu'on a fait bosser Mattias Eklundh ou Christophe Godin, on était des précurseurs en utilisant l'envoi de fichier par mail…Seuls Patrick Rondat et Pierre Belleville ont enregistré au Conkrete Studio… Et comme je le disais au début, on a tout fait à l'envers, en enregistrant les batteries… en dernier.


Influences
Alors là, faut reconnaitre que Mobo et moi, on a des goûts très complémentaires. Une chose est sure, on est tous les 2 branchés à mort par les mêmes trucs : Musique, jeux vidéos & cinoche. Un truc qui nous a rapprochés sans aucun doute, c'est notre background before an 2000 : Maiden, Metallica, mais aussi les bons vieux Satriani et Vai, et puis dans l'ensemble, au-delà des apparences et du côté shred, je pense qu'on pioche un peu partout dans des références musicales plutôt larges.

De mon côté, c'est clair que Satriani, Vai et les autres ne sont pas bien loin, mais aussi des groupes un peu alambiqués comme Dream Theater ou Freak kitchen, mais aussi des trucs plus brut de décoffrage genre Foo Fighters, Metallica ou Pantera. Côté ciné, mon truc c'est les bons Fincher, les films Marvel, et puis faut le reconnaitre, les Star wars…Un peut roots et classique quoi…Et côté jeux vidéos, les FPS intelligents genre Half Life, Bioshock, Halo ou Deus Ex.

Quant à Mobo, il est plutôt branché par des groupes comme Meshuggah, Textures, Opeth, les vieux Kansas. C'est aussi un gros fana de films SF/fantastiques/horreur. Et les jeux vidéos, vu qu'il bosse dedans, il joue un peu à tout, sous prétexte de veille technologique, bien entendu...


Track By track
Track by track :

1 Danthägl : C'est le premier truc que l'on ait composé pour cet album. C'était il y a 10 ans ( !!!). On venait de reprendre contact après une pause, et avant de se réactiver pour assurer la première partie de Bumblefoot, on a décidé de se revoir rapido pour voir si on arrivait à se retrouver artistiquement sur une orientation originale commune après un 5 titres très (trop ?) Satriani dans l'âme. Alors Mobo est venu chez moi et on s'est installé tranquille dans la chambre de mon fils, comme ça, juste avec la gratte et la basse sans ampli. Il est arrivé avec le riff et le couplet et ça m'a tout de suite inspiré le refrain et tout le reste. Ca a du nous prendre à peut près 45 minutes pour composer l'ensemble du bordel, et on s'est dit « c'est bon, on peut y aller ». Je crois que c'est là que Plug-In à vraiment commencé à devenir un truc concret à part entière. Par delà son riff métal et ses harmonies modales qu'on avait déjà commencé à expérimenter sur le CD précédent (sur des trucs comme « Lifetime »), je crois qu'on trouve sur ce morceau ce qui a été la plus grosse avancée pour nous : le groove. Ce titre comme la plupart des morceaux du disque sont avant tout portés par le groove, et celui-ci en est un des meilleurs exemples : il est blindé de mesures impaires, mais on s'est vraiment appliqué à ce que à l'arrivée et à l'écoute, on ne s'aperçoive de pas grand-chose. Faire du simple et du pêchu avec du compliqué bien calibré. C'est un peu notre règle.
Enfin, ce morceau a aussi apporté dès le début une des autres composantes du disque : les invités. J'étais déjà en contact avec Christophe Godin depuis quelques mois et avait déjà prévu de l'inviter sur l'album. Lorsque les albums de Freak kitchen sont sortis en France en 2001, j'ai craqué grave. En feuilletant les remerciements, j'ai vu que le nom de Christophe apparaissait. Je lui ai dons écrit pour lui demander s'il pouvait m'aider à contacter Mattias Eklundh. Il m'a passé son mail et j'ai donc écris à Mattias pour savoir s'il serait ok pour jouer sur l'album. Mattias m'a alors répondu très gentiment qu'il serait très heureux de le faire. Le hasard faisant bien les choses, il se trouve que Freak Kitchen faisait sa première tournée en France quelques semaines plus tard. Nous nous sommes donc pointés avec Mobo au Koslow ou ils devaient alors assurer un concert, avec 2 bouteilles de Bordeaux et une démo du morceau, et quelques semaines plus tard, nous recevions un de ses meilleurs solo. Pour finaliser le tout, il m'est alors apparu logique d'inviter Christophe sur le même morceau, qui n'y a pas été à la légère non plus. La cerise sur le gâteau : nous avons appelé le morceau « Danthägl » afin de faire un double clin d'oeil avec Mörglbl (un des groupe de Christophe Godin), mais aussi avec le dialecte barbare de nos amis suédois. Enfin, nous avions prévu dès le début d'ouvrir l'album avec ce morceau. Mobo a alors réalisé la petite intro gameboy (et oui, 2001 !) afin de rappeler son background, mais aussi la passion commune pour le jeu vidéo qui nous a réuni.

2 Dropped : Voilà typiquement le genre de morceau tout con, composé en 15 minutes, sans grande conviction afin d'ajouter un titre et qui s'avère finalement être une bombe. Je n'étais vraiment pas sûr de la qualité de ce morceau jusqu'au jour où on l'a joué sur scène. Là, à la réaction du public, mais aussi au regard des sensations qu'il m'a procuré, j'ai fini par admettre qu'il allait vite devenir un incontournable. Il est bête et méchant, mais est la meilleure preuve que les recettes les plus simples sont souvent les meilleures.

3 Hijack : Là aussi, la compo s'est fait en osmose entre Mobo et moi, nos idée respectives se combinant directement parfaitement les unes derrières les autres. Ce morceau est l'exemple type de ce que je disais en intro : LE GROOVE !!! Le groove domine ce morceau du début à la fin, mais on y retrouve aussi 2 ingrédients fondamentaux à Plug-in : les harmonies modales (ici Lydien, Mixolydien, Phrygien dominant et Bartok qui s'entrecroisent autour le l'accord de mi7), mais aussi les variantes de dynamique avec lesquelles on essaie d'attraper l'auditeur. Ce morceau est pour nous très représentatif de ce qu'est Plug-in. De plus, je suis assez fier du solo, qui m'a aidé à prendre confiance et à me dire que finalement, je n'étais pas si ridicule au milieu de tous mes invités. Ces évidences et l'efficacité du morceau nous a amené à appeler l'album ainsi, pour les raisons évoquées plus haut. Là aussi, ce titre fonctionne parfaitement en live, auprès des musiciens comme des autres. Objectif atteint à 100% pour nous.

4/ Conkrete : Ce morceau est le bébé de Mobo, il en avait maquetté l'essentiel, et je me suis contenté d'y ajouter quelques leads pour faire évoluer le couplet, le refrain, et la sortie de mon solo. Ca nous a pris un peu de temps pour trouver la combinaison idéale, mais après quelques essais, on a tout de suite su qu'on la tenait. Le premier solo a une histoire rigolotte. Au départ, Mobo rêvait de faire jouer Fredrik Thordenthal. Pour diverses raisons, ça ne s'est finalement pas fait, bien que Fredrik aie trouvé le morceau cool . On s'est alors tourné vers les guitaristes de Soilwork, qu'on aimait bien. Là aussi, ça ne s'est pas fait malgré un intérêt réel de leur part. Au même moment, on avait organisé un petit concours pour faire gagner une participation au disque à un inconnu (cf « Ron to the hills »). Parmi les 80 et quelques solos reçus, on en a reçu un qui nous a fait vraiment kiffer, réalisé par un certain Sylvain Coudret. Seul soucis, il n'était pas si inconnu que ça puisqu'il était le guitariste de Scarve, dont Mobo était déjà fan. C'est donc naturellement qu'on l'a invité à assurer le solo de Conkrete. Pour moi, ce solo est un des plus somptueux du disque, et ironie du sort, Sylvain est aujourd'hui guitariste de….Soilwork ! Comme quoi, tout cela est bien cohérent. Enfin, vu l'origine du morceau, j'ai suggéré que le morceau porte le nom de son studio : « Conkrete ».

5/ Meeting Steeve : Ce morceau est la suite d'un morceau qui figurait sur notre 1er 5 titres « Meeting Satch », qui était mon hommage à un de mes maitres, Satriani. M'étant bien fait plaisir, j'ai décidé de renouveler l'expérience (ben ouais merde après tout…). J'ai donc composé ce morceau qui est un hommage clair à Steeve Vaï (période David lee Roth) mais aussi au guitariste moins connu de Billy Idol, Steve Stevens. C'est con, c'est shred, mais ça m'éclate. Pour enfoncer le clou, on a demandé à notre arme secrète, Denis Cornardeau, guitariste de Warattah et 2e guitariste de Plug-in en live, de venir faire la démonstration de son incroyable talent, afin de retranscrire sur album, les peignées guitaristiques que l'on se met sur scène . Du bonheur car Denis est sans aucun doute un des plus brillants guitaristes avec lesquels j'ai pu jouer (et j'y inclus Ron Thal et Shawn Lane). Ce mec est juste un killer.

6/ Texas instrument : Ce morceau nous est lui aussi venu tout seul lors d'une séance de boulot commune. Personnellement, je crois que j'aime autant ses leads que les rythmiques, qui sont à mon avis les meilleures que j'ai jamais enregistrées. Elles sont là encore l'exemple ne notre obsession pour le rythme. Je crois que le break central en est la démonstration parfaite. En rentrant chez moi le soir ou on a composé et maquetté le morceau, je me disais que son climat général me rappelait quelqu'un. Au bout de 2 heures d'obsession, j'ai enfin réalisait qu'il me rappelait mon héros : Andy Timmons. Ayant été jusque là assez veinard au jeu des invités, je me suis alors dis : « Pourquoi pas ? ». J'ai alors tenté ma chance et ai laissé un mail via le site d'Andy en disant : « Je suis Fanalo, tu es mon héros, est ce que tu veux jouer sur mon album ? ». Le lendemain, j'avais un mail ou il me répondait « carrément ! ». J'ai fait des bons de 2 mètres pendant une heure après quoi je me suis remis au boulot. J'ai alors concocté une partie d'accompagnement pour son solo en essayant d'imaginer ce que j'aimerai qu'il joue. Le jour où on a reçu son solo, mis à part le son qui m'a déchiré, j'ai été aux anges en constatant que j'avais juste réussi parfaitement mon coup. Il nous a fait le solo de mes rêves sur plus de 2 minutes. Le plus drôle c'est qu'en attendant son solo, j'en avais maquetté un, et certaines de nos parties respectives se ressemblaient vachement !!! pour conclure le truc, nous avons choisi le titre au double sens qui évoque bien sur nos héros texans (Andy bien sûr, mais aussi Stevie Ray Vaughan, King's X, et le très regretté Dimebag Darrel) mais aussi le passé informatique de Mobo (qui se souvient du TI-99, de la TI-57, hein ? Hein ? Qui ?)

7/ B.O.B : Ce morceau est le dernier que l'on est réalisé. Il n'a pas de sens particulier si ce n'est de vouloir ajouter quelques choses de différents des autres morceaux : tempo plus lent, plus lourds, ambiance plus prog…Néanmoins il fonctionne plutôt bien, et complète bien l'album. Au départ, Mobo avait appelé la démo BIB en référence au « Back in Black » d'AD/DC, auquel le tempo lui faisait penser. Puis on l'a rebaptisé B.O.B. Pour moi, ça a un double sens : Bob étant le surnom de mon père, mais aussi car c'est les initiales de « Buckethead Or Bullshits ? », je vous laisse deviner pourquoi.

8/ Ron to the hills: Mon morceau honteusement Shred. Ayant toujours détesté bosser des plans et des gammes seul au métronome, je me suis toujours amuse à composer des morceaux ''challenges'' pour me forcer à progresser et essayer de trouver mes propres combines. Ce morceau est donc truffé de pentas 3 notes par cordes, de sweeping et autres string skipping. J'espère quand même avoir réussi à rendre tout cela musical. Par contre, après tout ce tricotage, j'ai trouvé pour les solos un bon gros riff bien basique et efficace. Pour s'amuser dessus, on a invité notre pote Ron Thal, et pour que la fête soit plus folle, mon meilleur ami et vieux compagnon de route, Jean Fontanille. Mais comme cela ne suffisait pas, on organisé un petit concours pour permettre à un inconnu de jouer parmi nos invités. On a donc mis un mp3 de la rythmique sur le net, et on a reçu plus de 80 solos venant du monde entier. On a écouté le tout et on en a choisi finalement 2, car Mobo et moi avions chacun nos favoris. C'est donc le Corse Jean-Do Leonelli, et un Danois Fat Mr Crab qui ferment le morceau. Le titre quand à lui est encore une fois un double clin d'œil à Ron, mais aussi à notre admiration commune pour un groupe qu'il est inutile de présenter...

9/ Sevilla : Le morceau prog du disque. Ce morceau, peut être un peu trop ambitieux a certains moment ne date pas d'hier. Il contient à mon avis quelques erreurs de jeunesse, d'où son côté un peu fourre tout. On y trouve des riffs purement métal, des mélodies hispaniques, des ambiances electro en tapping, des plans à la Steve Stevens, des breaks à la Dream Theater, des grooves Salsa à la Freak kitchen et même un solo de notre père à tous, instrumentaux français : Patrick Rondat ! Mais il y a vraiment des trucs dont je suis très fier, dont le refrain qui est un des trucs les plus beaux (à mon gout bien sur !) que j'ai jamais composé. Toute la partie finale du morceau m'apporte aussi beaucoup de satisfaction, et je pense que ce morceau prendra encore davantage vie sur scène.


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