28 mai 2006

El Worm pour WORMFOOD

Ce n'est pas évident de parler de sa propre prestation. Quand je monte sur scène avec Wormfood, je suis en pilotage automatique et ne garde généralement que très peu de souvenirs de ce qui s'y est passé. Cela étant dit, je ne pense pas me tromper en affirmant que nous étions tous immensément fiers de jouer à la Loco ; d'autant plus que trois d'entre nous ont eu le privilège d'en reprendre une bonne ration avec Carnival in Coal sur la grande scène ; mais c'est une autre histoire, que notre docte confrère Arno Strobl viendra vous conter par lui-même…

Je crois que nous étions tout à fait détendus dans les moments qui ont précédé ce concert. Il n'y a pas de mystère, c'est évidemment parce que nous avons été pris en charge par une organisation impeccable que nous avons pu aborder ce marathon en toute quiétude… Après avoir balancé pour WF et CinC -dans les temps, fait suffisamment rare pour être souligné-, nous avons laissé Fred et Romain donner une interview filmée aux gars des Acteurs de l'Ombre (tout en essayant de les déconcentrer un maximum en faisant des gestes innomables hors champ, bien entendu). J'ai ensuite allègrement déambulé dans la Loco bien remplie, discuté avec nos « habitués », rencontré ceux qui venaient nous voir pour la première fois, découvert des gens absolument charmants dans les autres groupes à l'affiche, fumé clope sur clope, acheté un t-shirt de SUP… et mangé quelques pommes (c'est le meilleur moyen d'éviter le scorbut).

A 15h35, nous avons donc commencé notre set dans la Petite Loco. Je mentirais en disant que je n'aurais pas préféré jouer sur la grande scène ; cependant, le côté industriel du cadre, la pénombre de backroom, et les éclairages minimalistes à la « Irréversible » collent plutôt bien à notre style tordu. Autre avantage des petites salles : la proximité avec le public, d'autant plus appréciable que les gens étaient nombreux et réceptifs. Habitués à nous faire amputer notre set (on est trop gourmands, que voulez-vous), nous avions concoté cette fois-ci une setlist très réfléchie, au timing redoutable, pour ne pas nous retrouver dans l'embarras :

1) Death equals to Nothing : frapper un grand coup glauque d'entrée de jeu en parlant de la mort et ce qui s'ensuit. Venir habillé en prêtre pour l'occasion. Après tout, c'est dimanche.
2) TEGBM : enlever le col romain qui commence à m'étrangler, et détendre l'atmosphère avec un titre plus ouvertement délirant et baroque.
3) Miroir de Chair : remettre une dose de théâtralité et de lourdeur, avec ce morceau sur les monstres de foire.
4) Bum Fight : une pincée de hardcore, et des riffs pesants, sur fond de misère urbaine.
5) Vieux Pédophile : évidemment, le morceau le plus malsain et hystérique, que tout le monde semble attendre avec impatience… On a le public qu'on mérite.

Ce n'est pas à moi de dire si notre prestation était bonne ou pas, mais de mon point de vue, nous avons pris beaucoup de plaisir sur scène, et le public a joué le jeu avec enthousiasme. Bien sûr, il y a eu deux-trois petits soucis techniques, mais cela n'a pas perturbé plus que ça le concert : « c'est du direct, ce sont des choses qui arrivent. »

Alors, une fois de plus, un grand merci à tous, des organisateurs au public, en passant par les groupes… Et à l'année prochaine pour le VS Fest #3, bien sûr !

Adn pour HACRIDE

C'était la première fois que nous jouions a la Loco, autant dire que nous étions pressés d'arriver après 4 heures de route et presque autant de temps pour nous repérer dans Paris. Après s'être miraculeusement garés près de la salle, nous découvrons alors le lieu mythique. Je crois qu'aucun d'entre nous ne connaissait, mais nous n'avions pas le temps de faire le tour du propriétaire ; une bière, un sandwich et il était temps de faire le sound-check.
La balance s'est bien passée, bon retour, apparemment bon son, bonne lumière, donc comme on dit chez nous : « il n'y plus qu'à… »
Nous n'avons pas le temps de stresser, les balances finissent à 14h30 et il faut envoyer le set à 15h00. L'ouverture d'un festival de cette envergure, dans une salle comme celle-ci, avec 400 à 500 personnes assurées, n'est jamais facile.
Nous n'avons que 30 min pour faire nos preuves, sans erreur, avec énergie.
L'heure arrive, nous montons sur scène en attendant la mise en route du sample de départ ; notre premier morceau « Protect » est lancé, nous savons qu'il faut tout donner pour que l'accroche soit directe.
Le public est à bloc, il faut croire que tout le monde était chaud avant de rentrer. Dès le milieu du morceau le slam commence !
C'est toujours très important de voir qu'un public réagit à votre musique, c'est réconfortant et ça nous permet de nous lâcher un peu plus.
C'est ce que nous faisons en envoyant un « TYPO » plus rapide qu'à la normale, mais le public réagit unanimement dès l'entrée de « The daily round ». La fosse se déchaîne, chante le refrain, slam, il faut croire que la compilation « revolution calling » s'est bien diffusée puisque ce morceau est un inédit !
Malgré quelques petites erreurs de mise en place sur « This place » dues en partie à la chaleur insoutenable, nous concluons sur un nouveau morceau : « Cycle ».
La chaleur est telle que la sueur me fait perdre mon médiator dès l'intro mais j'essaye de rattraper le coup, tout cela sous les regards hilares de Ben et Sam.
Le morceau est bien accueilli, et la dernière partie qui est notre petit feu d'artifice à nous, est appuyée par un son imposant et des lumières puissantes (en tout cas c'est ce que nous sentons sur scène !!!).
Nous finissons en remerciant le public qui s'est bien dépouillé pour un groupe d'ouverture.
Donc au final un concert mémorable, avec une orga d'enfer (super bien accueillis !), et très bonne relation entre groupes. J'en profite pour remercier tous les lecteurs de VS d'être venus nous soutenir ainsi que l'ensemble des groupes du festival, et un grand merci à toute l'Orga, et j'espère à très bientôt sur Paris.

PITBULLS IN THE NURSERY

A peine arrivé, c'est déjà parti pour les balances malgré le nombre important de groupes (ce qui est très appréciable). Le long couloir de la Loco, encore enfumé de la veille, laisse présager un gros rendez-vous. Tout se déroule très bien, avec une organisation et des techniciens très efficaces aux manettes. La salle est vide mais ça donne déjà envie. Tout s'enchaîne alors très vite et le petit stress d'avant concert commence à se faire sentir au sein du groupe.

Après 2 titres de Hacride, il est temps d'aller se chauffer dans les loges au micro-climat équatorial. Puis, pendant Wormfood c'est l'effervescence sur scène pour mettre en place ampli, batterie, etc.... Enfin, l'heure de la "bataille" arrive. Le sample d'intro débute et le public commence à se chauffer. Une dernière poignée de mains entre nous et c'est la grande marche vers la scène encore plongée dans l'obscurité. A notre entrée sur scène, le public nous accueille avec une chaleur déconcertante. Le sample se termine et là, c'est parti pour 40 min de pur bonheur pour nous... Le son sur scène est bon, même très bon. Jerry a quelques galères techniques au niveau de la batterie mais le set est assuré.

Dans l'ensemble, ce fut un bon concert pour nous et une très bonne soirée. L'ambiance était au rendez vous.

Le set fut trop court évidemment ;), avec un tel public dans cette salle ça l'est toujours. Vivement le prochain !

Clement pour OUTCAST

Réveil difficile que celui du Dimanche 28 Mai ! Après 6 heures de sommeil et le corps tout courbaturé suite a notre concert de la veille à Troyes, nous reprenons la route pour les balances de ce fameux VS Fest 2. Après quelques difficultés à se garer, nous arrivons pile poil à 13h00 pour balancer. Comme toujours, le timing est réglé au poil de fesse chez VS prod, nous nous dépêchons donc de nous installer et de faire notre petite demi-heure de balances. On perd un peu de temps avec les habituels problèmes techniques mais on a fait le principal, il faut maintenant attendre l'heure fatidique. Les gens rentrent. Le stress monte. Nous jouons en quatrième aujourd'hui, et surtout nous jouons entre PITN et Benighted (sur la grande scène, eux). Je sais que ça va être dur, et ça se confirme à l'écoute des premières notes du show des PITN, tout simplement monstrueux ! On redescend et commencer à nous préparer pour le concert. Un court line-check et c'est à nous. Je m'attendais à voir les gens descendre timidement dans la petite Loco, mais non, ils arrivent en masse et sont prêts à mettre le feux ! On commence enfin à jouer et on sent que le public suit, il ne nous lâchera d'ailleurs pas jusqu'à la fin de notre set (seconde surprise !), ça pogote, ça gueule, l'accueil est chaleureux ! Il est pas si mou que ça finalement ce public parisien !! Et on est bien content de voir que ceux qui nous supportent depuis longtemps sont présents. Le set passe plutôt bien, mis à part un bon gros pain sur un nouveau morceau et un pétage de corde en règle, on est plutôt content de notre prestation et le public a bien réagi. Voilà donc ce fest déjà terminé pour nous, mais le meilleur reste à venir : la crème de l'underground français, ni plus ni moins.
Bilan de la soirée : de l'adrénaline, de la sueur, et surtout un bon décrassage d'oreille, le tout concocté avec succès par la redoutable équipe de VS prod, vivement l'année prochaine !!!


Setlist Outcast:
- Evolution
- Feelings Transgression
- Allegiance
- Delirium Tremens
- Autonomy in Progress
- Denial of Elapsed Time
- The Supreme Descendance
- Hysteria

Olivier pour BENIGHTED

Après près de 1000km depuis la veille où nous jouions à Nice pour le Tomawok Fest, et avec à peu près trois heures de sommeil dans les pattes pour tout le monde, on arrive dans Paris vers 12h ! A peine passé le panneau de la ville, notre camion rend l'âme ! Après 3 heures entre le dépannage, Damien de VS qui a pu venir chercher le matériel avec un van, les véhicules de location à trouver un dimanche… nous voici enfin arrivés à la Loco, où le dernier d'entre nous entre à peine 5 minutes avant notre heure de balance.

C'est donc avec une hargne débordante qu'on attaque le set de ce soir, et au vu de l'accueil que nous réserve le public quand on monte sur scène, on se dit que le jeu en valait largement la chandelle ! On attaque avec Bestial Breeding, et on constate très vite que le pit est en feu, les pogos commencent, les premiers slammers montent nous rejoindre sur scène, et on oublie bien vite tous nos emmerdes de la journée pour donner tout ce qui nous reste d'énergie sur scène. Les titres s'enchaînent et le public parisien ne relâche pas ses efforts, on prend vraiment un pied monumental à enchaîner les titres de Identisick et Insane Cephalic Production. Plusieurs d'entre nous finiront dans le public au cours du set, et avec le dernier morceau Suffer The Children des cultissimes Napalm Death, on atteint le grand final avec la scène envahie par le public, un braveheart organisé sur la scène, et Julien qui finit le morceau porté par les métalleux pendant plus d'une minute avant de redescendre pour saluer et remercier chaudement le public de Paris qui s'est déplacé en masse et en forme !!! On a passé un super Fest, encore merci à l'orga, aux groupes excellents qui ont joué ce soir et à tout le public qui a ravagé la Loco !!! Stay Brutal !

Set-list :

Bestial Breeding
Identisick
Mourning Affliction
Collapse
Insane Cephalic Production
Nemesis
Running Man (Raised Fist cover)
The Twins
Foetus
Iscarioth
Suffer the Children (Napalm Death cover)

Ludo pour MALMONDE

Après une courte nuit (concert la veille à Grenoble) et plus de 6h de route, le groupe pénètre la capitale avec une certaine excitation. C'est la première fois que nous jouons à Paris, qui plus est dans une salle mythique.
Déchargement rapide sur le trottoir devant la Loco, il est plus de 17h30, c'est l'orgie, y'a du monde partout. Heureusement nous sommes vite pris en charge par l'équipe VS, très pro.
Quelques minutes plus tard, on découvre la scène de la petite loco, on dépose le matos où on peut, c'est assez exigu. La scène est petite, la salle biscornue, l'ambiance que ce lieu dégage est particulière.
Nous sommes tous un peu anxieux quant aux balances. Le timing est court, il n'y a que 2 retours devant et nous n'avons pas notre habituel ingé son… ça va être Rock'n'roll !
Mais on est tout de suite remis à l'heure dès les premiers check batterie. Le sonorisateur (Alex ?) connaît son boulot et il assure. En 10 minutes le son est fait. Les guitares sont énormes et ça déboite !
Le monde commence à arriver. On ne sait pas comment va être perçue la musique de MALMONDE au milieu de cette affiche somme toute assez « brutale ». Peu de gens doivent nous connaître. La salle n'est pas vraiment pleine. Difficile à juger, il y a des gens un peu de partout, à l'étage, sur les côtés également, beaucoup de photographes s'affairent…
Peu de place sur scène, ayant l'habitude de beaucoup bouger, on s'adapte. Le public est timide mais attentif, curieux peut-être pour certains, surpris pour d'autres probablement.
Beaucoup accrochent mais restent « réservés ». On aperçoit des gens qui chantent sur nos paroles, ça fait plaisir, notamment sur « En haut des murs ».
Pour la 2eme fois on exécute aussi notre reprise, ou plutôt adaptation, de « Killing in the name » de Rage Against The Machine. La sauce à l'air de prendre, bonne réaction de la fosse, comme la veille à Grenoble.
Le set se termine sur « Machine » un morceau connu visiblement et c'est l'heure de la révérence. Les gens partent rapidement pour voir le groupe qui enchaîne de suite sur la grande scène. Nous plions le matos et nous nous retrouvons sans temps mort à l'étage avec une interview filmée pour rockmetal.tv.
En bref, de très bonnes conditions et d'excellents souvenirs pour tout le monde ! Merci encore à toute l'équipe de VS, nous espérons revenir sur Paris très vite !
Seul regret tout de même, c'est de n'avoir pu découvrir les autres groupes de l'affiche.

Arno pour CARNIVAL IN COAL

Même si CinC n'était encore qu'un groupe de studio 1 mois et demi avant cette date parisienne, une chose est sûre : nous traînons tous depuis suffisamment longtemps dans le « milieu » pour savoir à quel point l'organisation d'un festival peut se révéler difficile et tourner en un clin d'œil au fiasco absolu. Pour cette raison, et avant de détailler nos impressions de la journée, je voudrais remercier au nom de CinC toutes les personnes qui se sont impliquées dans ce second VS Fest. Ce fut une réussite totale, et tout le monde a assuré « grave ».

Vu de notre place, maintenant, que dire ? Figurer au beau milieu d'une telle affiche est très gratifiant. Sans démagogie aucune, il n'y avait vraiment que du bon à la Loco ce dimanche-là. Pour différentes raisons, nous n'avons pas pu voir tous les groupes sur scène, et c'est probablement la seule frustration de la journée. On va être obligés de rejouer ensemble (ou de faire tourner l'affiche aux quatre coins du pays, hein ?)

Quant à l'accueil du public… waow ! Pendant 10 ans, nous sommes restés cloîtrés en studio sans jamais vraiment rencontrer les personnes qui achetaient nos disques, et sincèrement, on n'a pas vraiment vu le groupe « grandir ». Alors voir des gens dans la salle qui chantent les textes en même temps que moi, ou entendre une bonne partie du public crier « Fuck me I'm famous ! » sur le refrain de « Fuckable », c'est une sensation tout simplement inoubliable. Tout comme voir le public metal danser sur un morceau intégralement disco, prouvant du même coup qu'il ne se prend pas au sérieux et qu'il sait faire preuve d'une belle ouverture d'esprit. Merci de tout cœur. Merci aussi à tous ceux qui ont posté depuis sur le forum VS (et ailleurs) plein de choses encourageantes sur CinC, ainsi que des critiques constructives.

Nous avons longtemps hésité avant de nous décider à faire de la scène. Des journées comme le 28 mai nous confortent dans la certitude d'avoir fait le bon choix.

Mike pour KRONOS
19h ! C'est seulement vers 19h que notre vanne s'est difficilement garé, capitale oblige, près de l'enceinte de la Locomotive. Une arrivée ultra speed dû à un concert donné la veille en Suisse. C'est donc en vitesse que nous avons été contraints de nous approprier les lieux. Et je dois dire que nous n'avons pas été déçu : La Locomotive ça déchire ! Très jolie salle, surtout la grande, dommage que nous aillons du nous contenter de la petite pour cette fois…
19h30, le matos déchargé, un verre de coca dans le bide et nous voilà déjà sur scène pour camper notre back-line. La petite Loco est sympa malgré son espace réduit. Bon petit club underground avec une fosse proche de nous. Nous aimons ce genre d'endroit qui sente bon la sueur, où le public se prend les décibels et l'énergie du groupe direct en pleine poire ! Petite balance rapidos voire même à l'arrache complet il faut bien l'avouer, d'autant plus que c'était la grande première pour notre nouvel ingé-son. Dur dur dans ces conditions donc de faire un son correct. Ce sera indéniablement notre grande déception pour cette soirée. Tant pis, nous ferons mieux la prochaine fois ! Niveau set, démarrage difficile également… Pas échauffé, speedé et pas mal stressé aussi...

Mais petit à petit, la machine se met en marche et nous sommes plus à l'aise. Le public a semblé globalement apprécier notre set et au final nous sommes sortis plutôt heureux de ce concert même si nous aurions bien sur préféré être plus zen à la base. Finalement, nous tenons à remercier toute l'orga et les personnes qui sont venus nous supporter ! Nous tacherons de revenir pour notre prochain album avec un meilleur son cette fois-ci, promis !

Ludo pour SUP

le 28 mai 2006, 17h00: Nous revenons d'un festival qui a eu lieu à Grenoble le samedi 27 mai 2006, essayant de fuir une chaleur étouffante, nous espèrions trouver un peu de fraîcheur en remontant vers le nord, cela ne fut pas le cas, passons....
Grâce à une bonne organisation , nous avons reussi à pénétrer la foule entre deux prestations pour rapidement déposer notre matos à la Loco. Après avoir salué quelques personnes, nous montons notre backline (non commun) vers 20h10, nous avons donc 45 min pour nous préparer, c'était un peu juste pour nous étant donné la nouvelle configuration de S.U.P sur scène (vidéo, lights au sol etc..). Etant le groupe le moins "brutal" de la soirée, nous fûmes surpris de voir que la majeure partie des gens présents soit restée attentive à notre nouvelle set list. Le soundcheck ayant lieu lors des trois/quatre premières chansons, cela fut un peu la "course" pour notre équipe technique, tout le monde s'en est bien sorti et les gens qui apprecient S.U.P ont , je pense , passé un agréable moment tout comme nous. Je tiens encore à remercier l'organisation (ce qui n'est pas une chose évidente avec autant de groupes sur la même affiche), je pense bien sûr à Damien et Roberto pour leur sang froid et leur gentillesse, un bon souvenir pour tous ..........
Ludovic Loez pour Spherical unit provided le 12 juin 2006.
SET LIST S.U.P:
ANOMALY
PAIN INJECTION
FROM BLOOD OF CHRYSALIS
INSECT DRUG
THE ULY TOHAS
HYBRID STATE
TWINS
THE DEFORMED ARMY
APPREHENSION
DELIVERANCE
LABIMENTE
THE OLD MIRROR (SUPURATION)
THE CUBE (SUPURATION)
TOTAL TIME:59MIN45SEC APPROX.

Johann pour KAIZEN

Après un concert bien sympathique avec les adorables Trepalium la veille à Bois d'Arcy, c'est à une heure inhabituelle pour nous que nous émergeons de notre sommeil et réunissons nos affaires pour la Loco. C'est le genre de dates importantes pour le groupe car il y aura du monde ce soir. Heureusement tout le monde dans le groupe est impatient d'en découdre et supporte très bien la fatigue du show de la veille. C'est donc vers 11h30 que nous débarquons à la Loco avec tout notre matos pour faire nos balances avec notre ingé-son Sonolive (qui sonorise aussi nos amis rambolitains de Pitbulls in the nursery).

Nous n'arrivons pas en terrain inconnu puisque nous avions déjà participé à une première édition -1 du VS-Fest avec la même organisation qui gére avec professionnalisme le festival. Nous prenons nos marques sur scène en réglant le concert, nous allons jouer sur la petite scène de la Loco que nous n'avions jamais vu. On est assez emballés de jouer à une bonne heure de passage bien que nous ne profiterons pas des lights de la grande salle qui permettent quand même de faire passer un show à une autre dimension. Bref on prend l'occase comme un bon moyen de faire un set bien métal, bien hargneux sur une scène qui a déjà vu passer Entombed. Après tout on n'est pas là pour faire les starlettes mais pour envoyer des parpaings dans les dents à tout le monde. Le son est vraiment bien équilibré et ça le fait. En revanche, la journée va s'avérer particulièrement longue puisque que nous jouons à 22h…On en profitera donc pour traîner avec les gars des autres groupes et refaire le monde du metal. Pour ma part, je tape majoritairement la discute avec les PITN (qu'on croise vraiment super souvent puisqu'on a dû joué 5 fois ensemble…), avec Wormfood et avec Guillaume le guitariste de Klone venu en renfort avec Hacride au merchandising. Pour ma part, je n'aime pas trop regarder les sets des autres groupes avant de jouer parce que c'est stressant, ça fatigue les oreilles mais j'ai quand même regardé quelques morceaux d' Hacride (pas mal du tout), PITN (le meilleur concert que j'ai vu d'eux), Carnival in Coal (sympathique), un peu d'Aborted (mais claqué après le concert…). C'est donc après 10h d'attente qu'on peut enfin se lâcher et balancer 50 minutes de set où on était bien enervés même si la taille de la scène nous empêchait un peu de bouger, de nous déplacer mais nous avons vraiment passé un super moment grâce au public fourni et à l'orga irréprochable.

Merci VS.

Bst pour ABORTED

Ce festival fut une date un peu particulière pour nous à cause de toutes les contraintes techniques dues à l'enregistrement du DVD qui sortira chez Listenable d'ici la fin de l'année normalement...
Un des aspects un peu chiant était que nous devions faire une balance vers 10 heures du matin pour jouer à peu près douze heures plus tard, mais au final, le stress aidant, tout s'est passé assez vite!
Au moment d'attaquer notre set, la pression est montée d'un cran, mais dès le départ nous avons donné tout ce que nous avions (enfin ce qu'il en restait après ce dur après-midi) et le public a plutôt bien réagi d'après ce que j'ai entendu. J'ai rarement l'occasion de voir bien distinctement ce qui se passe dans la fosse pendant un concert d'Aborted car je passe le plus clair de mon temps à headbanguer, mais l'impression que nous avons eue était positive!
Le son sur scène était assez conforme aux balances, ce qui nous a permis d'assurer un show correct, même si on n'est jamais satisfait à 100%, surtout en se sachant filmé et enregistré.
Alors évidement il y a eu cette incompréhension avec le personnel de sécurité de la Locomotive concernant les slameurs, et vous vous doutez bien que nous n'aurions pas invité les gens à monter sur scène en ayant donné une consigne anti stage diving... Un élément auquel nous n'avions pas pensé tant il nous parraissait évident que par défaut, la sécurité n'intervient pas si on ne la convoque pas. Nous espérons cependant que cela n'a pas gaché le plaisir de tous ceux qui étaient là pour s'éclater!

En tout cas nous tenons à remercier Damien, Roberto et tous les gens qui ont participé à l'organisation de ce concert, ainsi que tous les groupes présents pour l'ambiance conviviale qui régnait , et surtout, à tous ceux et celles qui ont fait le déplacement, en particulier ceux qui sont restés pour nous voir et qui ont mis le feu dans la fosse à cette heure tardive! Paris reste un des meilleurs endroits pour jouer du metal extrême et ce n'est pas par chauvinisme que je dis ça, mes confrères flamands en conviendront aussi!


SET LIST :

DEAD WRECKONING
METICULOUS INVAGINATION
GESTATED RABIDITY
THE HOLOCAUST INCARNATE
THE INERTIA
THE SAW AND THE CARNAGE DONE
SANGUINE VERSES
THREADING INTRO
THE GANGREENOUS EPITAPH
HECATOMB
THE SANCTIFICATION OF FORNICATION
CHARTED CARNAL EFFIGITY
A COLD LOGISTIC SLAUGHTER