Cette semaine, Iron Maiden a annoncé ses plans scéniques pour 2016. L'occasion de présenter un petit top 5 de ces titres jamais joués en live (à notre connaissance) par la Vierge de Fer.

Voici déjà une liste non-exhaustive et pêle-mêle de morceaux d'Iron Maiden qui n'ont pas pris vie en concerts :

Deja-Vu, Flash of the Blade, Back in the Village, Quest for Fire, Sun and Steel, Invaders, Gangland, Prodigal Son, Run Silent Run Deep, Fates Warning, Fear is the Key, The Fugitive, Chains of Misery, The Apparition, Judas be my Guide, Weekend Warrior, 2 A.M., The Unbeliever, Judgement of Heaven, Look for the Truth, Como Estais Amigos, The Thin Line Between Love and Hate, Montségur, Gates of Tomorrow, Age of Innoncence, Face in the Sand, New Frontier, Mother of Mercy, The Man Who Would Be King, Starblind, Isle of Avalon, The Alchemist.

Le top 5 (plutôt 7 en réalité) en question est le suivant :

5. Mother Russia ou Nomad

Le final épique et intriguant de « No Prayer for the Dying » n'était pas joué durant le No Prayer for the Road Tour (octobre 1990 – avril 1991) et c'est bien dommage car il est à mon goût l'un des meilleurs titres de l'album. Il n'a par la suite jamais été intégré aux setlists du groupe.

Quant à « Nomad », l'une des compositions fleuves de Brave New World, dont la longue partie instrumentale a de troublantes (et assumées) ressemblances avec le 'Life's Shadow' de Beckett (1974), elle aurait peut être pu être intégrée au Brave New World Tour ; cependant lors de cette tournée, Iron Maiden jouait déjà 'The Clansman', 'Sign of the Cross' et 'Dream of Mirrors' comme chansons avoisinant ou dépassant les 10 minutes.



4. Childhood's End

Pendant le Fear of the Dark Tour, Maiden jouait à peine la moitié de « Fear of the Dark » (5 titres sur 12), malheureusement 'Childhoo's End' n'était pas inclus dans la sélection. Outre sa ligne de basse marquante, je suis particulièrement fan de la (longue) partie centrale instrumentale de cette composition avec ses leads mélodiques répétés qui restent pour toujours en tête. Cette piste contient de nombreuses caractéristiques du groupe : le jeu léché de McBrain, les intonations appuyées de Bruce sur le refrain, l'accélération presque soudaine qui lance le 'break' instrumental, etc.



3. The Duellists

Lors du mythique World Slavery Tour qui emmena Iron Maiden sur 4 continents, les titres extraits de « Powerslave » représentaient un tiers du set. Il y avait les 4 pièces les plus connues de l'album (et régulièrement interprétées lors des tournées suivantes) et l'instrumental 'Losfer Words (Big 'Orra)'. Le grand absent des setlists avait pour nom 'The Duellists' et il est bien regrettable que Maiden ne l'ait jamais joué en live. C'est une chanson brillante dans sa structure et puissante émotionnellement. Écrite par Steve Harris, elle est basée sur le film du même nom de Ridley Scott, réalisé
en 1977, lui-même inspiré d'une nouvelle de Joseph Conrad datant de 1907.
Pendant que j'ai le nez dans « Powerslave », je n'aurais pas non plus été contre entendre un jour 'Flash of the Blade' et 'Back in the Village'...



2. The Prophecy ou Only the Good Die Young

J'ai un peu de mal à départager ces 2 titres un peu sous estimés, tous les deux issus de « Seventh Son of a Seventh Son ». 'The Prophecy' est une pièce assez théâtrale, principalement la prestation de Bruce, son final acoustique est somptueux (et fait écho à une introduction non moins sublime). Ce n'est pas la compo la plus 'évidente' de Maiden, elle est certainement en deçà des 'Infinite Dreams' et autre 'Seventh Son of a Seventh Son' mais ça ne m'aurait pas dérangé de l'entendre au moins une fois à la place de disons...'Can I Play With Madness ?'.

De même pour 'Only the Good Die Young', chanson dynamique au refrain mémorable qui aurait pu avoir sa place avant le rappel. Et ses lignes de basse didiou ! Steve Harris est particulièrement impressionnant sur ce morceau.



1. Alexander the Great

Début 1986, Steve Harris est totalement absorbé par la vie d'Alexandre le Grand ; il lui a fallu un peu moins de 2 semaines pour entièrement composer cette pièce maîtresse et épique de « Somewhere in Time ». Elle était assurément la grande absente du Somewhere on Tour et n'a jamais eu par la suite la possibilité d'être intégrée aux setlists de Maiden.

Steve Harris avait, il me semble, expliqué que cette composition était trop complexe à restituer sur scène. Elle fait pourtant partie des meilleurs morceaux du groupe, je dirais même qu'elle fait l'unanimité chez les fans de Maiden, on parle d'un véritable bijou musical, le genre de titre qui vaut à lui seul l'achat de l'album. Impossible de se lasser de ses 8'30 :



Bonus :

The Loneliness of the Long Distance Runner

Autre pépite haletante issue de « Somewhere in Time », 'The Loneliness of the Long Distance Runner' a eu droit à une seule interprétation live dans toute la carrière d'Iron Maiden. C'était lors du lancement de la tournée, le 10 septembre 1986 à Belgrade. Dès la 2ème date, le groupe a estimé qu'elle s'intégrait mal à la setlist et décide d'avancer 'Sea of Madness', originellement joué en milieu de concert. Numériquement, c'est 'Where Eagles Dare' et surtout 'Phantom of the Opera' qui remplacèrent celle qui est restée le coup d'un soir.



Et vous, quels titres d'Iron Maiden jamais joués en live auriez vous souhaité entendre ?