Andreas et Nicolas - ANDREAS & NICOLAS par PAMALACH 77 - 2999 lectures
Depuis le temps qu'on en entendait parler...le voila donc ce "Super Chanson" de Andréas & Nicolas. Curieux de nature, VS à été re taper la discute avec les deux Zozos histoire de les écouter nous parler de foot, de chats, de pain et de narcolepsie.


Salut les A&N. "Super chansons" est enfin sorti, quelles sont les premières réactions que vous avez enregistrées à la sortie du disque ?
ANDREAS : Salut tu vas bien ? Concernant les réactions, pas mal de gens trouvent que les énigmes de Singe Facteur sont trop dures et qu'il est difficile de collectionner tous les canards du niveau 7 à cause des ours zombies.

NICOLAS : Salut franchement ! On a pas encore eu de réactions sur l'album en lui-même car les gens sont encore trop occupés à jouer à Singe Facteur pour l'écouter !


Comment est né ce projet ?
ANDREAS : Tout ça est né un peu par hasard. J'ai rencontré Nicolas lors d'un concert que je donnais avec Era Nova en 2005 et on a commencé à parler de football. On s'est donné rendez-vous sur un terrain et on a marqué des buts. Logiquement nous avons commencé à composer des chansons.

NICOLAS : C'est la stricte vérité. Le plus souvent on chantait des conneries pendant les trajets en bagnole pour aller jouer. Mais l'apogée de la composition c'était lors des soirées PES (jeu vidéo de football), on jouait pendant des heures d'affilée et souvent on entrait en transe et on écrivait des choses intrigantes, voire idiotes.


L'univers d’A&N est un peu déglingo mais pour moi c'est surtout un retour vers l'enfance et ses plaisirs innocents. Vivez-vous ce projet comme une expérience qui aurait un petit goût de nostalgie ?
ANDREAS : (Andréas part caresser un chien imaginaire qui passait par là.)

NICOLAS : Excuse le, c'est pas super poli, mais c'est pas tous les jours qu'un chien imaginaire passe comme ça devant toi, il faut le comprendre ! Oui, tu as raison, on pourrait considérer ce projet comme une expérience qui aurait un petit goût de nostalgie, mais pour moi c'est surtout un retour vers l'enfance et ses plaisirs innocents !


D'où puisez-vous l'inspiration pour en arriver à avoir des thématiques aussi étranges ?
ANDREAS : C'est une très bonne question. Eh bien…

NICOLAS : Eh bien… On s'inspire un peu de tout et de rien. Surtout de rien d'ailleurs j'ai remarqué ! Mais pour moi c'est surtout un retour vers l'enfance et ses plaisirs innocents (NDLR : Ah ben pas mal celle-là !)!


Avez-vous une affection particulière pour les plombiers pour avoir choisi les Bro de "Super Mario" pour orner votre pochette ?
ANDREAS : Personnellement ça m'énerve qu'on nous dise ça. Les personnages de la pochette ne ressemblent pas du tout à Mario et Luigi. Est-ce que Luigi est noir ? Non. Est-ce que Mario a les cheveux longs ? Non plus.

NICOLAS : J'ai beaucoup d'admiration pour cette profession qu'est la plomberie, car je serais bien incapable d'en faire moi-même ! Eux ils sont dans les tuyaux, nous c'est les tubes ! (putain quelle classe.)


Quand j'étais gamin, les chansons qu'on chantait avec mes camarades étaient soient très grossières soit rigolotes. Est-ce que le but ultime de A&N ne serait-il pas d'arriver à ce que les gamins des cours d'école chantent vos chansons parce qu'ils trouvent ça marrant ?
ANDREAS : Les enfants aiment beaucoup chanter « Je collectionne des canards (vivants) » parce que le refrain est très facile à retenir et parce que les « coin coin » les font marrer. Mais ils ne perçoivent pas le côté absurde de la chanson. Y'a une double lecture. Ce n'est pas vrai pour toutes les chansons. Prenons la super chanson « Montrez-moi vos Miches Madame ». On peut y entendre le mot « pipe ». L'enfant pensera naïvement à la pipe de Papy (et tant mieux !) tandis que l'adolescent ou l'adulte y verra plus justement l'acte sexuel. Par contre lorsqu'on dit « salope » ou « pouffiasse »...

NICOLAS : C'est clair ! J'aimerais bien que nos chansons soient chantées dans les cours d'école, mais pas seulement ! Dans les maisons de retraites aussi, les stades de football, les manifestations politiques, les salles d'attente de dentistes…


J'imagine que vous concevez les lives de manière différente de celle vos groupes "électrique". Est-ce que vous êtes animés d'un état d'esprit particulier quand vous êtes tous les deux qui influe sur vos prestations ?
ANDREAS : En fait on travaille comme un groupe de rock normal. Ainsi nous répétons avant les concerts, on revoit les tempos des chansons, on change certaines harmonies vocales, on trouve de nouvelles idées de conneries à faire sur scène, etc. Et puis une fois sur scène on trouve des nouveaux trucs souvent.

NICOLAS : Notre format (deux mecs sur scène) nous permet plus de souplesse qu'un groupe de rock de base à quatre. On peut jouer partout et s'adapter plus facilement aux lieux. C'est aussi plus pratique pour répéter, car moins de matos à transporter et moins de gens à appeler, ça permet d'éviter les plans genre « Salut Nico ! Répète lundi 14h, sois à l'heure ! … non en fait mardi 18h30…
Ah au fait faut que tu passes prendre Ludo à son boulot et dis lui de prendre la sono de Chris pour qu'on puisse bosser les chants ! A demain !... Bon en fait répète annulée car Stef est chez sa mère cette semaine… »


Quelles sont vos références en matière d'humour ?
ANDREAS : Je vais citer uniquement Les Inconnus car je parlais tout à l'heure de double lecture et là c'est exactement ça. Je rigolais à fond en les regardant quand j'avais 6 ans et je rigole de la même manière maintenant mais pas sur les mêmes choses (heureusement sinon je serais idiot !...).

NICOLAS : Les Inconnus, Coluche, Les Simpson, Kad & Olivier, François Pérusse.


Comment s'est passé le processus de composition ?
ANDREAS : Y'a pas vraiment de processus, on fait les chansons sans le faire exprès. Parfois c'est chiant car on sature nos téléphones qui nous servent d'enregistreur, à force d'enregistrer chaque idée.

NICOLAS : Oui c'est vraiment arrivé par erreur. On s'est jamais dit « tiens on va composer » sauf quand on avait déjà une idée qu'on voulait creuser.


Vous aimez beaucoup manier la dérision et tout ce qui tourne autour de la rigolade. Le metal est-il un style qui vous fait rire parfois ?
ANDREAS : (Andréas retourne caresser le chien imaginaire.)

NICOLAS : Attends voir… Et si il n'y avait en fait aucun chien imaginaire, et que c'était juste une façon de se barrer sans répondre aux questions ?... Putain je commence à douter. Sinon yes, parfois ça me fait marrer. Surtout dans le métal extrême. Je pense que le plus gros fou rire que j'ai eu en écoutant un album c'était sur « Scum » de NAPALM DEATH. J'avais les paroles sous les yeux et j'essayais de suivre en écoutant, c'était n'importe quoi, le mec arrivait à chanter huit lignes en deux secondes. Sinon j'ai pas mal rigolé aussi en écoutant MORTICIAN, je me suis d'ailleurs très longtemps demandé si c'était du premier ou second degré. Y'a des clips d'IMMORTAL qui sont pas mal fun aussi ! Et bien sûr MANOWAR, un groupe qui ne peut pas laisser indifférent ! Moi j'adore.


Imaginons un instant qu'un de vos morceaux se mette à cartonner. Est-ce que vous continueriez dans ce cas à concevoir ce projet comme un side project. D'ailleurs est-il un simple side project ?
ANDREAS : Non il s'agit d'un groupe à part entière, ça va faire bientôt 4 ans que ça existe et on a quand même écrit les deux tubes interplanétaires que sont « Boulangerie Pâtisserie » et « Je collectionne des canards (vivants) » !

NICOLAS : Yes !


Je sais que vous aimez tous les deux beaucoup le foot. Il y a d'ailleurs plusieurs chansons dans l'album qui traite de ce sujet. Qu'est-ce qui vous fascine autant dans ce sport ?
ANDREAS : C'est vrai qu'on s'intéresse beaucoup à ce sport et à son histoire. On connaît presque autant les joueurs récents que les joueurs des années 30. C'est le sport le plus populaire et les évènements majeurs comme la Coupe du Monde rassemblent aussi bien les accrocs comme nous que les gens qui s'y intéressent peu le reste de l'année. C'est cool !

NICOLAS : On a coutume de dire que c'est notre passion principale, devant la musique. C'est pas forcement faux. En tout cas sans passion commune pour le football, y'aurait pas de chansons, c'est certain ! Définir ce qui nous fascine dans ce sport c'est difficile, c'est un ensemble de plein de choses.
C'est le nombre de possibilités de phases jeu, le fait qu'un scénario n'est jamais écrit d'avance. Pas mal de gens s'arrêtent à la connerie de supporters ou au grand fric qui règne dans ce sport, ce que je peux comprendre, mais nous on préfère se focaliser sur le sport en lui-même, et comme le dit Andy, on s'intéresse au football depuis ses origines ou presque, même quand y'avait pas de fric ou de hooligans.


Le mot de la fin est pour vous.
ANDREAS : Merci à toi pour cette interview de grande qualité et bonjour aux habitués de VS !

NICOLAS : Faites attention apparemment au Mc Do ils ont remplacé le big mac par du carrelage. Ne le prenez pas ça nique les dents et c'est dégueu en plus. A bientôt !


Auteur
Commentaire
Arthy
IP:109.22.252.48
Invité
Posté le: 09/09/2013 à 23h54 - (838)
Super album, on se le passe en boucle avec ma copine. Ca met la patate! Continuez comme ça les gars et vivement un nouveau concert à Lyon !

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