Sébastien Regnier (Cosmic Wanderer) - ECLECTIKA par DUNGORPAT - 1885 lectures
Le deuxième volet de la trilogie initiée par "The Last Blue Bird" est dans les bacs depuis quelques mois, il est donc temps de discuter avec son géniteur de "Dazzling Dawn" qui, comme toutes les réalisations d'ECLECTIKA, a été réalisé à la maison, avec passion, patience et abnégation.


VS : Salut Seb ! En faisant quelques recherches pour cette interview, j’ai réalisé qu’il y a trois ans presque jours pour jours que la première interview du groupe a été mise en ligne sur VS…
Que s'est-il passé pendant ce laps de temps pour ECLECTIKA?
Seb : Salut ! Tout d'abord il y a eu la promotion du premier album « The Last Blue Bird », puis je me suis remis au travail de composition pour donner naissance à son successeur. L'enregistrement s'est fait en parallèle avec une évolution constante dans la construction des nouveaux morceaux. Puis se fût au tour du mixage qui m'a pris énormément de temps. Je voulais quelque chose d'abouti malgré mes maigres moyens, donc j'ai vraiment pinaillé sur chaque son. Enfin j'ai masterisé l'album et fait faire le pressage. « Dazzling Dawn », le deuxième album du groupe est né. En parallèle j'ai conçu le Merchandising (T-shirts pour « The Last Blue Bird » et « Dazzling Dawn »). Ça fait plusieurs mois que la promotion du nouvel album bât son plein. J'ai arrêté il n'y a pas longtemps et j'ai réalisé des Digifiles en édition limitée avec un artwork unique dessiné à la bombe de peinture. Là je vais entamer la composition du troisième album. Un nouveau cycle commence.


Le deuxième album, « Dazzling Dawn », est sorti en début d’année. Le résultat répond-il à tes attentes ?
C'est dur de répondre à cette question car je n'ai pas forcément le recul nécessaire du fait qu'on crée la musique qu'on aime. J'apprécie beaucoup cet album et il est bien ancré dans sa période de composition et l'état d'esprit dans lequel j'étais plongé. Bien sûr j'aurais souhaité avoir un meilleur son, mais je n'ai aucun regret car j'ai été aussi loin que me le permettait mon Home Studio.


Je sais que tu es un perfectionniste ; es-tu parvenu à corriger les défauts du premier album, que ce soit en terme de production (mixage, mastering, etc.) ou de composition?
Disons que j'ai souhaité avoir une production différente de celle de « The Last Blue Bird ». Un peu moins étouffée et plus agressive. Le rendu correspond à mes attentes mais je trouve que j'ai perdu en clarté dans les parties Black Metal. Dans tous les cas, la production brute et agressive correspond bien à la noirceur de ce nouvel album. Je pense que comme la composition, la production joue un rôle important dans la couleur d'un album. Pour le troisième album je compte encore créer une production personnalisée. J'aime beaucoup le côté artisanal de la musique et les grosses super-productions perdent un peu de cette fraîcheur.
Effectivement je suis perfectionniste. C'est un gros défaut car je vais passer deux trois jours à améliorer un passage qui ne s'entendra pas au final. Ou je peux très bien passer un temps considérable sur une petite partie pour au final tout jeter à la poubelle. C'est une grosse perte de temps en définitive. Mais dans ma tête je ne peux pas laisser passer le moindre défaut, même non perceptible, ce qui au final rend l'interprétation et les enchaînements lourds et aseptisés, sans le groove propre à la spontanéité des premières prises.


J’ai l’impression qu’il y a une séparation encore plus nette entre les morceaux Metal et les morceaux Ambiant, était-ce voulu ?
Pas vraiment. Ça s'est fait plutôt naturellement. Les morceaux ont étés créés les uns après les autres suivant l'humeur du moment. Le plus dur a été de trouver un ordre pertinent sur le CD pour créer un fil conducteur et créer une harmonie entre les morceaux. Je me rends compte que c'est le principal aspect de notre musique qui peut déstabiliser l'auditeur. Elle s'adresse avant tout aux personnes qui aiment écouter une multitude de musiques différentes et qui peuvent passer d'un style à l'autre sans sourciller. Mais pour en revenir à la question, je souhaite tout de même séparer les styles pour essayer de créer une dynamique entre les morceaux.


Toujours dans le même ordre d’idée, il me semble que les titres métal sont plus orientés black que sur « The Last Blue Bird », les guitares sont plus sèches, plus agressives, plus Black en somme ?
C'est vrai que l'orientation prise par les morceaux « Metal » se rapproche plus du Black. Il y a beaucoup de plans très typés que j'ai essayé d'étoffer avec une structure et une harmonisation plus complexe. Comme pour la mixité des titres ça s'est fait naturellement suivant le feeling au moment de la création. Quant au son des guitares, c'est clair qu'il est beaucoup plus agressif, à la limite du grésillement. Mais dans l'ensemble cette orientation Black Metal est propre à « Dazzling Dawn », je ne pense pas me diriger plus particulièrement vers ce style dans l'avenir.


A mon grand étonnement, ce sont les plages Ambiant qui m’ont le plus touché.
Il y a une évolution majeure de ce côté-là, on sent un gros travail de composition et de finition sur ces titres alors que sur le premier album, avec le recul, ils font plus office d' « accompagnement » des morceaux Metal ?
C'est complètement le but recherché, faire en sorte de créer un album homogène avec des styles totalement variés. Je travaille avec des logiciels plus performants, ce qui me permet de mieux exprimer et de faire ressentir les émotions que je souhaite faire partager. Les titres ambiant ne sont pas juste des sons de « preset » juxtaposés sans réelle structure. Tout est très travaillé et pensé pour créer des atmosphères bien spécifiques. Le but est également de confronter les émotions éthérées et oniriques des titres ambiant avec la rage et l'agressivité des titres Metal. Créer un melting-pot d'émotions avec des notes de musique.


A quand un disque entièrement ambiant ? Tu en as visiblement les moyens et tu es un grand amateur de BO de films, donc est-ce une voie que tu comptes explorer à l’avenir ?
Après le troisième album qui clôturera une sorte de trilogie visant le mélange des genres, je souhaite m'orienter vers des albums plus resserrés sur un style particulier tout en continuant d'explorer de multiples styles musicaux au fil des albums. J'ai beaucoup d'idées en la matière et bien évidemment un disque complètement ambiant en fait parti. Je n'essaie pas non plus de tout planifier sur le long terme. On verra ce que ça donne au fur et à mesure des productions.


Les morceaux metal ont eux aussi beaucoup évolué, avec une moins forte présence de tes influences Thrash et une meilleure intégration des éléments « lyriques »,
peut-être parce que le chant féminin est plus chanté que véritablement lyrique, justement. Était-ce le but recherché?
Il y a eu beaucoup de travail sur les chants en général. Concernant le chant féminin, j'ai complètement changé l'ossature de l'enregistrement et du mixage. Mais vu ta réaction peut-être que le mélange est plus homogène. Les parties de chant féminin sont également mieux intégrées aux compositions. Elles ne font plus partie du décor mais sont bien ancrés dans la musique. C'est bien évidemment le but recherché.


Y a-t-il une dimension personnelle dans les textes de tes chansons, ou ne sont-elles que le fruit de ton imagination ?
En fait les paroles sont un mélange, à l'instar de la musique, de plusieurs influences. Je fais énormément de recherches quotidiennes, je m'intéresse à beaucoup de choses. J'essaie ensuite de regrouper plusieurs thèmes et de créer une histoire, très romancée, à partir de toutes ces recherches. Les paroles ont une place très importante pour moi dans la réalisation d'un album. Je n'écris pas des paroles parce que c'est « obligatoire ». Comme la musique il y a une certaine dimension dans l'écriture et des émotions à partager à travers les mots. Je m'attache également à avoir un message à dire. Tout est très ouvert et chacun peut se faire une propre opinion. Je ne veux surtout pas être moralisateur ou imposer une idée, mais plutôt ouvrir les pensées, élargir l'éventail de notions et susciter des interrogations ou des réflexions. D'ailleurs quelques textes complémentaires aux paroles se trouvent dans le livret.


Ecris-tu les paroles directement en Anglais ?
Non, je commence toujours par faire une synthèse de mes idées en Français. Je construis un texte ou plutôt une ossature toujours en Français. Enfin quand j'ai une trame qui tiens la route et qui me convient, je passe à la traduction en Anglais. Ensuite j'adapte ce nouveau texte à la musique en découpant les phrases suivant les riffs et en l'enrichissant d'adjectifs et de compléments en fonction du débit de paroles. La structure couplets / refrains est déterminée initialement, mais peut-être également remaniée en fonction des phrases remodelées. C'est comme ça que je procède. Je ne pense pas que ce soit une bonne méthode mais elle fonctionne bien en fonction de mes capacités en Anglais. Le gros problème pour moi réside dans la traduction. Je trouve que le texte perd énormément en précision et en définition, chaque terme en Français étant mûrement choisi. C'est pour ça qu'après avoir traduit le texte j'essaie de l'étoffer en fonction des idées premières. De cette frustration de perdre l'essence des textes Français, j'ai ajouté plusieurs écrits en Français dans le livret pour coller au mieux aux idées initiales, voire même de compléter et de développer les sujets abordés. Les textes sont toujours écrits après avoir composé la musique, ce qui me permet une liberté supplémentaire au niveau des mélodies. En fait adapter des textes sur la musique n'est pas si difficile. Moins que l'inverse.


Le chant féminin sonne beaucoup mieux que sur le premier album, où il faisait encore un peu trop amateur, par contre c’est le chant masculin qui, cette fois est le point faible du disque.
Les morceaux sont beaucoup plus « riches », « fins », « produits » (je ne sais quel terme utiliser) et ce chant fait pâle figure à côté des arrangements. Pourquoi donc veux-tu conserver des voix claires ? Le growl, y a que ça de vrai !!!
Et bien tu vois, je me disais que s'il y avait un point où on avait vraiment beaucoup progressé c'est bien sur les chants masculins. Comme quoi rien n'est gagné ! On a passé énormément de temps, Aurélien et moi, à caler au mieux les chants et on a multiplié les séances d'enregistrements pour que nos chants soient en symbiose. Il y a trois pistes de chants masculins. Je fais la ligne principale et Aurélien vient l'étoffer avec des doublages, des parties complémentaires et des cris modulés. Il n'y a pas de growl dans cet album. Certainement que je les réintègrerai par la suite. Je ne sais pas encore.


Y a-t-il une raison pour qu’Ambiant et Metal ne se rencontrent que rarement, mis à part dans les intros ? Est-ce pour exprimer des émotions différentes ?
L'intégration du Metal dans l'Ambiant ou inversement est très complexe à réaliser. Je recherche avant tout une cohérence et une harmonie dans la musique tout en confrontant les émotions qu'elle peut susciter. Je pense qu'en fin de compte j'aime bien le côté « grand huit émotionnel » que procure notre musique. Des groupes comme DARKSPACE ont su bien intégrer parfaitement les deux styles, et leur musique est vraiment ingénieuse. Le seul petit reproche que j'aurais et qui est purement subjectif, c'est qu'il n'y a plus de dynamiques et de contrastes. J'essaye de conserver ça dans ECLECTIKA, d'où une distinction entre Ambiant et Metal. Mais tout ça est une affaire de goûts.


C’est encore toi qui t’es occupé de tout l’aspect artistique, en plus de la réalisation de l’album. Tu n’aimes pas déléguer ?
Tu sais exactement ce que tu veux et, plutôt que de perdre du temps à expliquer à un tiers et éventuellement recommencer le travail, tu préfères t'occuper de tout ?
J'essaie d'être le plus complet possible dans la création d'un album. Ça passe par les phases de composition, d'enregistrement, de réalisation de tous les artworks, …etc. Effectivement, comme tu le dis je n'aime pas trop déléguer. Mais c'est venu petit à petit. Initialement je recherchais des personnes pour m'épauler dans toutes ces tâches, mais je n'ai jamais trouvé quelqu'un d'assez motivé pour s'investir à fond. Donc j'ai été obligé de prendre tout en main par la force des choses. Il faut prendre aussi l'aspect financier en compte. Si je passe par des boîtes de créations visuelles, des studios d'enregistrement, etc… le coût sera bien trop important et les quelques ventes de CD n'arriveront jamais à combler le gouffre budgétaire dû aux investissements. Et puis, au fil du temps ECLECTIKA est devenu mon activité principale. J'ai vraiment une vision précise de ce que je veux faire, donc ça devient plus difficile de déléguer.


Tu es très attaché à la représentation visuelle de tes morceaux il me semble ; t’arrive-t-il de tomber sur une photo ou de penser à une illustration et d’écrire le morceau après ou la musique vient-elle toujours en premier?
La musique est toujours créée en premier. Quelquefois certaines illustrations influent sur les textes. Mais en règle général l'artwork des albums est réalisé en tout dernier. Il synthétise tout ce qui est évoqué dans les textes et dans la musique. J'attache beaucoup d'importance au visuel, pour moi il fait partie intégrante d'un album. C'est ce que je regrette un peu avec le MP3, il n'y a aucune illustration, texte ou de complément à la musique. Quelque part, on perd beaucoup le côté « artistique » greffé au son.


Le premier album était à forte prédominance de bleus, « Dazzling Dawn » est plutôt dans les oranges/rouges… Le petit oiseau bleu se rapproche du soleil ?
J'ai également l'impression que cet album, malgré une partie métal plus sèche et brutale, disons, est moins froid que « The Last Blue Bird »… Un lien avec ces teintes chaleureuses ?
Tu as complètement raison, les couleurs des albums sont liées à l'esprit de la musique. « The Last Blue Bird » était un peu plus froid et électronique. « Dazzling Dawn » lui est plus agressif et bouillant. Les teintes chaudes de ce dernier album reflètent aussi le contenu des paroles comme la résurrection, le Phénix, le feu. L'artwork reflète la tendance et l'orientation de la musique. Bref tout est lié.


As-tu déjà commencé à travailler sur le prochain album? Sera-t-il dans la même veine que les deux premiers ou comptes-tu explorer de nouveaux territoires?
Je sais que tu es devenu un gros fan de DYING FETUS ; le petit oiseau bleu plongera-t-il dans le Deathcore?
Je serais incapable de faire le millième de ce que réussit à faire DYING FETUS. Pour « Dazzling Dawn » j'avais pensé inclure un peu plus de Brutal et de Grind. Mais je pense que le mélange de tout ça n'aurait pas été judicieux. Je vais donc poursuivre dans la voie tracée par les deux premiers albums, à savoir une base orientée Black avec divers éléments ambiants, électroniques et pop. Je commence à travailler sur le 3ème album dès janvier 2011. Je ne me suis pas encore fixé de date de sortie. Tout ce que j'espère c'est d'avoir moins de galères que pour la réalisation de « Dazzling Dawn » qui s'est montrée difficile.


Tu as récemment sorti des nouvelles versions de l'album, sous forme de digifiles, avec des artworks différents de la version CD et, surtout, uniques pour chaque digifile.
Parles-nous un peu de ces nouvelles versions ? Qui a réalisé les nouveaux artworks ? J'ai vu sur la page spéciale du site du label consacrée à ces digifiles, qu'il y avait possibilité de personnaliser sa version de l'album?
C'est quelque chose qui me trottait dans la tête depuis un moment. Concevoir un produit avec un visuel unique pour chaque auditeur. Un ami m'a fourni des digifiles vierges (blancs) et j'ai eu l'idée de faire un artwork unique pour chaque exemplaire dessiné à la bombe de peinture. J'ai fait plusieurs tests et essais d'illustrations sur supports cartonnés. Quand la technique et le résultat escompté étaient au rendez-vous, je me suis lancé dans la réalisation. Le problème du carton, contrairement au papier glacé généralement utilisé, c'est qu'il boit la peinture. On est donc restreint au niveau des idées et on ne peut pas appliquer les méthodes qui fonctionnent sur papier. J'ai dû également attendre entre chaque couche pour éviter que le digifile ne gondole et éviter aussi les agglomérats de peinture. Au final la réalisation d'un Digifile prends quelques minutes ou heures cumulées, mais sur une période étalée sur plus de deux semaines. La personnalisation se fait sur les éléments : planètes, soleil, phénix, aigle, ville, nuages et montagnes. Elle se fait aussi et principalement sur les couleurs, les dimensions et les emplacements des différents éléments. Les digifiles sont visualisables et disponibles via ce lien : Asylum Ruins Records


Nous avions parlé lors de notre première interview de ton label, Asylum Ruins, que tu venais de monter. Où en es-tu trois ans plus tard? Cherches-tu toujours à le développer ?
Pour l'instant j'en suis toujours au même niveau. Vente par correspondance, dépôt-vente, trade, et production/promotion/distribution de ECLECTIKA. Il n'y a pas eu d'évolution depuis le début. J'en suis toujours au même point. Le marché de la musique en général est sinistré, et je vois fermer les uns après les autres beaucoup de mes contacts et les vendeurs avec qui je travaillais. Pour l'instant le choix le plus raisonnable financièrement est de ne pas investir. Ça fait mal au cœur car j'aimerais bien développer l'activité, mais nous sommes dans un secteur plutôt moribond.


Tu es un grand amateur de B.O. De films, et tu as d'ailleurs une émission sur Radio Dijon Campus (92.2 FM) qui leur était consacrée.
Quelles sont les dernières B.O. qui t'ont le plus marqué? Quelles sont tes 5 BO préférées de tous les temps de l'univers?
Concernant les dernières BO, je citerais celle de Valse Avec Bachir, sur laquelle Max Richter a fait un travail remarquable au niveau des ambiances et des sons utilisés. Tout est très travaillé et abouti.
Plutôt que de citer les Bandes Originales que je préfère, je vais évoquer les plus caractéristiques et les plus marquante pour moi. Tout d'abord celle de Massacre à la Tronçonneuse de 1974. Elle contribue énormément à l'ambiance poisseuse et si particulière du long métrage. Faite de sonorités diverses et variées, de sons stridents, de cris et hurlements, le tout baignant dans la réverbération et le délai, elle procure une sensation de mal-être mêlé a de la fascination. Je n'ai jamais rien entendu de comparable depuis et le résultat est encore plus malsain que ce que peut produire le pire groupe de Black dépressif actuel.
J'aime beaucoup les BO de Lost in Translation et Donnie Darko avec leur Pop mélancolique. La musique du film Mysterious Skin a été réalisée par Harold Budd et Robin Guthrie du groupe Cocteau Twins. Cette BO est vraiment envoûtante avec un maximum de réverbération et de profondeur sans aucune percussion. Pour finir je citerais les travaux de Gyorgi Ligeti et Wendy Carlos pour les films de Stanley Kubrick. Le résultat est très expérimental et pénétrant. Tout comme le style inimitable de Angelo Badalamenti dont chaque réalisation est si caractéristique de son compositeur.
Mais bon il y en a tellement ! Je pourrais en citer des dizaines et des dizaines. Pour se rendre compte de mes goûts, vous pouvez vous rendre sur le site de l'émission de radio que j'anime, Flea Pit


Merci à toi pour ces réponses ! Je te laisse le (les) mot(s) de la fin...
Merci beaucoup pour l'interview. Bonne continuation à VS qui pour moi est la référence des Webzine Français. Vos lecteurs peuvent se faire une idée de notre musique en allant sur notre site Internet et sur Deezer.

MySpace : http://www.myspace.com/thelastbluebird
Site Officiel : http://www.eclectika.fr
Albums en écoute sur Deezer : http://www.deezer.com/en/#music/result/all/eclectika


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