Jour 5: Dimanche, Ottawa publication le : 08/07/2015
Contraste saisissant avec Montréal, nous arrivons en fin de journée sous un déluge de pluie et de grêle à Ottawa. La salle, idéalement située dans le centre, nous permet de profiter de l'architecture au charme Britannique de la capitale Canadienne. Dans l'attente du concert à venir, nous déambulons à la recherche de nourriture et d'alcool. La femme à qui nous demandons des renseignements sur des makis nous parlent de la femme à sushis. Mais peu importe, hommes de grandes convictions, nous entrons d'un pas décidé à l'abris d'un restaurant Japonais pour nous abreuver en bières typiquement locales: Asahi et Tiger beer. Une fois en rupture de cette dernière, l'œil incisif du félin rappelle avec déception qu'il faudra amoindrir notre soif. Nous nous contentons au final des tickets boissons du soir dont Saint Vincent fait adroitement la collection depuis 2 jours, tout en ayant également réussi à s'inonder le gosier dès les premières lueurs de chaque matinée. Il est déjà 20h00 et nous nous préparons pas à pas, en haut de la salle, dans une ambiance ténébreuse, entourés de vieux murs craquelés et tapis grisés par les années. Les amis de Hollow se font maquiller comme tous les jours à l'aérographie par Bob, l'artiste de l'équipe. Forme de body-painting fortement ancrée dans l'identité du groupe, cette technique requiert environ 45 minutes par musicien. Bob nous fait part de son envie pour nous peinturlurer lors de la dernière date. Nous y pensons à deux fois - voir trois. Comme à l'accoutumée, Saint Vincent fait vibrer ses cordes en backstage en chantonnant ses références métal bien connues, Boris Vian, Jean-Roger Caussimon et William Sheller pendant que Cyriex et Eguil décochent en acoustique les refrains de « Die Weihe » et « A la mémoire de nos frères ». Il est 23h00, les chandeliers s'illuminent sous les fûts de Julien Helwinn, nous entrons sur scène et éjaculons notre haine.
publication le : 08/07/2015

Contraste saisissant avec Montréal, nous arrivons en fin de journée sous un déluge de pluie et de grêle à Ottawa. La salle, idéalement située dans le centre, nous permet de profiter de l'architecture au charme Britannique de la capitale Canadienne. Dans l'attente du concert à venir, nous déambulons à la recherche de nourriture et d'alcool. La femme à qui nous demandons des renseignements sur des makis nous parlent de la femme à sushis. Mais peu importe, hommes de grandes convictions, nous entrons d'un pas décidé à l'abris d'un restaurant Japonais pour nous abreuver en bières typiquement locales: Asahi et Tiger beer. Une fois en rupture de cette dernière, l'œil incisif du félin rappelle avec déception qu'il faudra amoindrir notre soif. Nous nous contentons au final des tickets boissons du soir dont Saint Vincent fait adroitement la collection depuis 2 jours, tout en ayant également réussi à s'inonder le gosier dès les premières lueurs de chaque matinée. Il est déjà 20h00 et nous nous préparons pas à pas, en haut de la salle, dans une ambiance ténébreuse, entourés de vieux murs craquelés et tapis grisés par les années. Les amis de Hollow se font maquiller comme tous les jours à l'aérographie par Bob, l'artiste de l'équipe. Forme de body-painting fortement ancrée dans l'identité du groupe, cette technique requiert environ 45 minutes par musicien. Bob nous fait part de son envie pour nous peinturlurer lors de la dernière date. Nous y pensons à deux fois - voir trois. Comme à l'accoutumée, Saint Vincent fait vibrer ses cordes en backstage en chantonnant ses références métal bien connues, Boris Vian, Jean-Roger Caussimon et William Sheller pendant que Cyriex et Eguil décochent en acoustique les refrains de « Die Weihe » et « A la mémoire de nos frères ». Il est 23h00, les chandeliers s'illuminent sous les fûts de Julien Helwinn, nous entrons sur scène et éjaculons notre haine.