Jour 4: Samedi, Rouyn-Noranda publication le : 06/07/2015
Nous sommes loin de tout, perdus dans la forêt profonde, à plus de 7 heures de route de Montréal. On nous assure toutefois que la date sera mémorable : Rouyin est présenté comme la capitale métal du Québec. Prétention que nous désirons au plus vite vérifier.
Dans cette ville au charme sauvage, sans tipis ni danses de la pluie, les bikers rutilants côtoient en harmonie les pick-ups démesurés, devant les yeux paisibles des habitants sirotant doucement leurs bières sur les terrasses des bars du petit centre ville. Le soleil rayonne, et nous arrivons à la salle de concert donnant sur un immense lac dont nous arpentons hâtivement les contours. On nous avait également vantés les mérites de l'orga locale : l'équipe qui nous accueille d'abord pour un calumet de la paix confirme ces éloges, coordonnée par Geneviève, beauté locale au large sourire enchanteur, personnifiant l'esprit du jour. Hollow nous rejoint plus tard avec le backline et nous préparons la salle.
Quand le concert commence, la foule semble nous attendre de pied ferme : nous sommes servis par du headbanging canadien dont le tourniquet ne s'arrêtera qu'en de rares occasions. Conclusion: prétention largement confirmée.
Après le concert, nous allons tous chez Geneviève qui nous ouvre son manoir pour finir la soirée. Ce fut la première réelle opportunité de faire connaissance avec les gars de Hollow, au cours d'une longue nuit où nous échangeons une multitude de jurons et références culturelles. L'accent québécois se révéla à nous dans toute sa splendeur magique, rythmé de tabarnak, crriissssss, calisse. Clou de la soirée : imitation spectaculaire du bruit de la sirène par notre hôte. Sans aucun doute, les canadiens ont bien des talents. Au lendemain matin, c'est le cœur lourd que nous devons quitter Rouyin et Geneviève. Tel cendrillon, Saint Vincent arrive adroitement à réduire les infinies distances en laissant ses bottes cloutées qui lui seront soigneusement restituées par notre hôte deux jours plus tard.
publication le : 06/07/2015

Nous sommes loin de tout, perdus dans la forêt profonde, à plus de 7 heures de route de Montréal. On nous assure toutefois que la date sera mémorable : Rouyin est présenté comme la capitale métal du Québec. Prétention que nous désirons au plus vite vérifier.Dans cette ville au charme sauvage, sans tipis ni danses de la pluie, les bikers rutilants côtoient en harmonie les pick-ups démesurés, devant les yeux paisibles des habitants sirotant doucement leurs bières sur les terrasses des bars du petit centre ville. Le soleil rayonne, et nous arrivons à la salle de concert donnant sur un immense lac dont nous arpentons hâtivement les contours. On nous avait également vantés les mérites de l'orga locale : l'équipe qui nous accueille d'abord pour un calumet de la paix confirme ces éloges, coordonnée par Geneviève, beauté locale au large sourire enchanteur, personnifiant l'esprit du jour. Hollow nous rejoint plus tard avec le backline et nous préparons la salle.
Quand le concert commence, la foule semble nous attendre de pied ferme : nous sommes servis par du headbanging canadien dont le tourniquet ne s'arrêtera qu'en de rares occasions. Conclusion: prétention largement confirmée.
Après le concert, nous allons tous chez Geneviève qui nous ouvre son manoir pour finir la soirée. Ce fut la première réelle opportunité de faire connaissance avec les gars de Hollow, au cours d'une longue nuit où nous échangeons une multitude de jurons et références culturelles. L'accent québécois se révéla à nous dans toute sa splendeur magique, rythmé de tabarnak, crriissssss, calisse. Clou de la soirée : imitation spectaculaire du bruit de la sirène par notre hôte. Sans aucun doute, les canadiens ont bien des talents. Au lendemain matin, c'est le cœur lourd que nous devons quitter Rouyin et Geneviève. Tel cendrillon, Saint Vincent arrive adroitement à réduire les infinies distances en laissant ses bottes cloutées qui lui seront soigneusement restituées par notre hôte deux jours plus tard.