Misery Index.
Groupe adulé, renommé et réputé.
10 ans de carrière, et un statut de groupe incontournable sur la scène Death/Grind. 4 albums et 4 tueries.

A l'occasion de la sortie de leur petit dernier, l'excellent 'Heirs to Thievery', l'opportunité d'interviewer Jason, membre fondateur et ancien Dying Fetus, était trop belle...
Petit instant privilégié avec un Jason ultra sympathique et plutôt bavard ...

Hello Jason ! Merci beaucoup de prendre un peu de temps pour répondre à mes questions. J’espère que tu vas bien ! Vous êtes en pleine tournée au Etats-Unis actuellement, avec 31 concerts en un mois...
(NdJU : Interview envoyée au groupe courant mai...) Comment se passe cette tournée ? Etes-vous satisfaits, pas trop crevés ? Ce n'est pas trop fatigant de monter sur scène tous les soirs durant un mois, sans jour de repos ?

Salut ! Oui, ça va super ! Nous venons juste de terminer notre tournée avec Dying Fetus, c'était super, ce fut vraiment explosif, et très plaisant de partir en tournée ainsi avec nos camarades du Maryland. En fait quand tu joues chaque jour, ce n'est pas si difficile au final, car tu arrives peu à peu à entrer dans une sorte de routine, et tant que tu es en bonne santé, tu t'immerges, ça devient presque comme une seconde nature, tu fonctionnes un peu dans une sorte de mode ''auto-pilote'. Nous faisons cela depuis de nombreuses années maintenant, et tant que tu arrives à t'équilibrer, ça roule tranquillement.

Je suppose que vous jouez quelques titres de 'Heirs To Thievery' chaque soir... Est-ce que ces nouveaux titres sont bien accueillis par le public ?
Comment réagissent les fans à vos prestations, et notamment vis-à-vis des nouveaux titres ? Et toi, quels sont les titres que tu préfères jouer ?
En fait, sur notre tournée nous ne jouions qu'une demi-heure, et donc nous ne jouions qu'un seul nouveau titre, 'Heirs To Thievery'. Mais maintenant que l'album est sorti et dispo partout, nous allons jouer 3 ou 4 nouveaux titres à chaque concert, et j'espère que lorsque nous ferons notre tournée européenne en tête d'affiche en novembre, nous en jouerons encore plus...
J'ai vraiment hâte de jouer les chansons "The Carrion Call," "The Spectator" et "You Lose" en live ! Les gens ont plutôt l'air d'apprécier nos prestations globalement, et quand nous jouions de nouvelles chansons, manifestement il y avait pas mal de monde qui connaissait déjà les paroles, et ça c'est super cool à voir ! Que des bonnes choses à venir donc !

Et à propos de vos tournées et de vos concerts en général : est-ce que l’affluence est souvent au rendez-vous ?
En France, particulièrement avec les concerts de Metal Extrême, nous sommes confrontés à un problème récurrent : il y a de plus en plus de concerts qui attirent de moins en moins de monde, indépendamment de la qualité des groupes. Est-ce que ce type de problème touche également le Metal Extrême aux USA ?
Au Etats-Unis, ça varie beaucoup d'une ville à l'autre en fait, et ça dépend beaucoup du type de tournée ou si la tête d'affiche est un gros groupe. Nous avons effectué de nombreuses tournées, et, dans un pays comme les Etats-Unis, il y a chaque mois beaucoup de concerts. Avec la situation économique actuelle qui n'est pas vraiment terrible chez nous, il y a beaucoup de personnes qui doivent faire des choix, et il se peut qu'ils soient contraints d'assister à moins de concerts chaque mois. Mais, en prenant en compte ces facteurs, je veux quand même insister sur le fait qu'on a une superbe scène vraiment solide ici, et pour nos concerts, l'affluence est en général bien au rendez-vous dans les grandes villes.

Depuis les débuts du groupe, vous avez toujours régulièrement tourné, que ça soit dans votre pays natal, mais aussi un peu partout en Europe et dans le monde.
Que représentent les concerts pour toi, est-ce vraiment important de jouer en live ? Préfères-tu la quiétude des studios, ou la sueur des planches ?
J'imagine que durant toutes ces expériences scéniques, il a dû vous arriver quelques mésaventures ; quel est ton pire souvenir ou ta pire expérience au niveau des concerts, avec Misery Index ?
Franchement, on adore vraiment jouer live, c'est à mon sens l'expression naturelle et première de la musique Metal. C'est très dur de réussir à capter en studio cette énergie, bien que je trouve qu'on y arrive plutôt bien la plupart du temps. Mais les concerts, la scène, c'est notre vrai lieu de prédilection, et nous préférons cela au studio, qui correspond généralement à un mois de stress consacré à triturer nos instruments...
Mon pire souvenir de concert est, je pense, quand nous avons joué en Ukraine en 2007 : nous sommes arrivés sur place pour jouer après un trajet de 14h, passé sur des routes à se faire arrêter 11 fois par les flics, juste pour leur filer des pots-de-vins. L'endroit était blindé et bien chaud, mais tout le système de sonorisation était pourri. Quand on a commencé à vouloir jouer, on s'est faits électrocuter, et quand on a cherché à arranger le truc, on a retrouvé le type en charge de la sono complètement bourré et étalé par terre derrière la console de mixage ! Et finalement c'est le type qui s'occupe de notre merchandising qui s'est occupé de gérer le son pour nous...

Bon, donc votre 4ème album 'Heirs To Thievery' est sorti il y a 2/3 mois, tu as donc un peu de recul maintenant : es-tu satisfait de cet opus ? Quels étaient vos souhaits pour ce nouvel album ?
J'ai comme l'impression que vous avez sensiblement accentué le côté agressif et ''in your face' de cet album, comparativement aux précédents, mais tout en conservant cet incroyable groove propre au groupe. Etait-ce votre souhait d'enregistrer un album plus brutal et plus direct ?
On est vraiment satisfaits, plus qu'habituellement. Nous souhaitions que cet album soit celui qui représenterait le meilleur de ce qu'on peut composer, et ce fut vraiment un processus de recherche et d'affinage de nos diverses influences, tout en recherchant un son correspondant exactement à celui que nous souhaitions. Nous connaissions nos capacités en termes d'énergie et de puissance musicale, mais là nous voulions montrer un peu plus nos capacités à composer des titres de qualité.
Ce qui nous a nécessité d'écrire, puis de tester les chansons, et ensuite d'en réécrire un certain nombre un peu plus tard, dans les mois qui ont précédé l'enregistrement. Nous avons fait une démo de l'album complet dans un ''home' studio, avant d'entrer réellement en studio, et ainsi nous étions vraiment préparés et concentrés cette fois-ci. Si sur certains aspects cela a abouti à un côté plus ''brutal', c'est une bonne chose, et je sais qu'il y a quelques chansons qui font aussi partie de nos titres les plus Death-metal, donc il y en a pour tous les goûts on dirait.

Je me suis toujours demandé, pour un groupe de la stature de Misery Index, comment se passe tout le processus préalable à la sortie d’un album, en termes d’organisation, de planning et de budget ...
Comment avez-vous travaillé pour préparer 'Heirs To Thievery', et notamment avec Relapse : est-ce qu'ils vous ont donné une sorte de planning à suivre, avec une date prévue de sortie de l'album ? Avez-vous eu tout le temps que vous souhaitiez pour imaginer, écrire et composer votre album ? Comment se déroule le financement des frais d'enregistrements et de studio ?
Hum, bien en fait c'est assez flexible, ça dépend vraiment. En général nous avons un certain nombre de dates de sorties proposées par Relapse chaque année, et il s'agit de dates de sorties qui sont en général assez favorables à la sortie d'un album de Misery Index car le label n'a pas d'autres gros projets à ces dates-là.
Donc, nous choisissons une des dates proposées pour la sortie de notre album, et nous travaillons ensuite en fonction de cette date, en nous établissant notre propre planning et en nous imposant une date limite pour l'enregistrement qui nous laisse un délai suffisant. Puis nous bookons le studio toujours en fonction de la date de sortie prévue, toujours en essayant d'estimer le laps de temps qui nous sera nécessaire pour enregistrer. Après, nous nous débrouillons pour travailler et répéter ensemble, régulièrement, en fonction des contraintes de chacun.
Concernant le budget, c'est le label qui traite directement avec le studio en fait.

Vous avez réalisé l’exploit de conserver le même line-up depuis 'Discordia'.
Est-ce que tu penses que cette stabilité joue un rôle dans votre processus de composition, dans votre cohésion musicale et dans la qualité des albums ?
Oui effectivement, cela fait plus de 5 ans que nous jouons ensemble, mais en fait Sparkly a quitté le groupe il y a quelques mois pour raisons personnelles ; mais je crois que nous serons capables d'aller de l'avant même sans lui. Comme l'illustre la plupart de nos compos, il n'était pas l'un des compositeurs principaux, donc nous serons bien toujours les mêmes d'un point de vue musical.
Concernant notre croissance et notre stabilité, je les attribuerai principalement à l'évolution et l'expérience des deux plus jeunes membres du groupe, le guitariste/chanteur Mark, et le batteur Adam. Ces 2 types constituent le noyau de compositeurs du groupe maintenant, et leur croissance et leur maturité acquises ces dernières années furent très plaisantes à observer tout en étant bénéfiques pour Misery Index ; et j'ai beaucoup apprécié la façon dont ils ont su compléter mes chansons par le passé.

Depuis ses débuts, Misery Index a testé et travaillé avec plusieurs producteurs différents pour enregistrer ses différents albums.
Après notamment avoir travaillé avec Eyal Levi et Kurt Ballou, vous avez fait appel pour 'Heirs To Thievery' à Steve Wright. Est-ce un vrai choix pour vous de changer à chaque album, est-ce lié à un besoin de changement pour le groupe ?
Bien que nous ayons vraiment aimé travailler avec Kurt Ballou, nous avons décidé de bosser cette fois-ci avec Steve car il est du coin. En fait nous étions vraiment fatigués de devoir nous taper plus de 1000 miles (NdJu : plus de 1600km), puis devoir aller dans une autre ville et dormir durant 1 mois à l'hôtel juste pour enregistrer l'album ... et nous avons décidé d'économiser ces frais supplémentaires et de les utiliser plutôt pour l'album, cela nous a permis de passer quelques jours de plus en studio ici, à Baltimore, et je pense qu'à l'avenir nous essaierons autant que possible de rester dans les parages pour enregistrer.

Album après album, Misery Index a développé une sorte de formule musicale personnelle, aboutissant à la création de votre propre style reconnaissable, une sorte de Death/Grind qui est aujourd’hui connu et reconnu dans le monde.
Mais comment faites-vous pour réussir à composer et trouver sans cesse de nouvelles idées et de nouveaux riffs, tout en préservant votre identité musicale ?
En fait tout le secret réside au niveau des riffs… En ce qui nous concerne, nous adorons les riffs et prenons beaucoup de soin à les travailler ; et aussi longtemps que nous prendrons soin des structures et de l'exécution de nos chansons, il y aura beaucoup de choses positives à faire si nos riffs demeurent consistants, originaux et catchy, et c'est notre but.
Si tu t'assieds et que tu joues de la guitare avec une certaine ouverture d'esprit, et assez critique, les riffs à la longue viennent tout seuls, du moins c'est comme ça que cela que ça a toujours fonctionné pour nous. Il faut toujours être très autocritique, et ne pas se contenter de riffs ordinaires que tout un chacun a en stock ... (comme l'a déjà dit un certain Lars Ulrich... !)

Depuis le très bon et talentueux 'Discordia', Misery Index a acquis une indéniable popularité.
Étant donnée cette célébrité, avez-vous ressenti une certaine forme de pression ou de tension avant de vous atteler à composer cet album ? Ou bien votre expérience vous permet-elle de faire abstraction de cela ?
C'est intéressant ce que tu dis concernant 'Discordia', même si nous aimons beaucoup certains riffs de cet album, nous ne sommes pas tous très indulgents avec cet opus. C'est un album qui représente un stade de développement pour le groupe, avec un contexte de changement de line-up, et bien qu'il y ait de bons titres, nous n'avions pas réalisé ni bénéficié d'une production et d'une performance musicale tel que nous l'aurions souhaité.
Concernant la ''célébrité', nous n'en sommes pas vraiment conscients et nous ne ressentons rien de particulier ni de différent ; même si nous bénéficions d'une certaine reconnaissance, je pense qu'on ne peut pas vraiment parler de célébrité pour Misery Index, car nous sommes toujours un groupe de Death Metal avec la modestie qui lui est associé. A propos de la pression, nous la ressentons un peu, c'est vrai, mais c'est plutôt amusant pour nous, car notre rôle finalement se résume à être simplement pleinement créatif, et à voir ensuite ce que ça donne... Nous aimons l'excitation liée à l'écriture d'un nouvel album, et c'est bien plus amusant que n'importe quoi d'autre. C'est plutôt la phase d'enregistrement qui est stressante.

Avez-vous déjà reçu des retours ou lu des chroniques de magazines à propos de 'Heirs To Thievery' ?
Est-ce que tous ces retours, ces avis extérieurs (webzine, magazine, mais également les avis de votre entourage) ont une sorte d'influence sur vous, en terme de composition, de motivation, d'idées ...?
Oui, on a déjà lu pas mal de chroniques ; et la plupart des retours semblent être assez positifs, d'après ce que j'ai entendu. Il y a quelques critiques négatives, mais ces avis semblent être quelque peu réfractaires au style de Misery Index ; mais bon, je suis sûr qu'il y a des gens qui n'aimeront pas notre nouvel enregistrement, ce qui est normal car on ne peut pas plaire à tout le monde.
Ensuite, quelques soient ces opinions, le plus important pour nous est que nous soyons toujours aussi contents du travail accomplis, tous ces avis sont quelque chose auquel nous ne prêtons pas vraiment attention.

Quelques membres du groupe jouent (ou ont joué) dans un autre putain de bon groupe, Criminal Element.
Est-ce qu'à ton avis, ce projet musical leur permet notamment d'exprimer et de mettre en musique des idées (riffs, paroles, etc) qui n'ont pas leur place dans Misery Index ? Que représente ce groupe parallèle pour eux ?
Yeah, Mark et Adam sont deux membres à part entière de ce groupe, mais il s'agit avant tout du groupe du chanteur, Vince ; ce qui est amusant c'est qu'ils écrivent et enregistrent à côté de nous, dans le Maryland.
Je pense que Criminal Element est avant tout, pour Mark et Adam, l'occasion de s'amuser et de passer du bon temps, rien d'autre...

Depuis 2 ou 3 ans, nous assistons à une émergence particulière pour un nouveau style de Death Metal, appelé ‘Deathcore’, en témoignent de nombreux jeunes groupes utilisant tous les mêmes gimmicks.
Il me semble que ce style est particulièrement populaire aux States ; donc que penses-tu de cet incroyable engouement pour tous ces nouveaux groupes, et pour ce style à la mode ? Et toi, d'abord, est-ce que tu écoutes du Deathcore ?
C'est vrai qu'ici c'est un style très populaire, mais dont le public se limite à une foule composée de très jeune kids, sûrement accrocs aux tendances et modes actuelles ; mais cependant, je trouve qu'il y a certains groupes évoluant dans ce style qui sont vraiment doués et qui demeurent sincères vis-à-vis de ce qu'ils jouent.
Bon, c'est vrai que ce n'est pas un style qui m'intéresse beaucoup, car autant j'aime bien les bons gros breakdowns et les Mosh parts, autant je préfère quand il y a plus de variations dans les chansons ; et je n'apprécie pas trop que les chansons se limitent à une succession de 12 Mosh Parts identiques. Quoi qu'il en soit, peut-être que ce style permettra à plus de personnes de se mettre au Metal sur le long terme...

L’année dernière, vous avez célébré vos 10 ans de carrière avec le groupe. Et Misery Index est tout de même devenu en l’espace de peu de temps l’un des groupes de Death Grind les plus populaires dans le monde du Metal Extrême.
Quel est ton sentiment par rapport à tout ça ? Comment considères-tu tout ce chemin parcouru, et tout le travail accompli ? Comment analyses-tu votre évolution musicale depuis 'Overthrow' ?
Merci pour le commentaire sur notre statut ! Je n'avais jamais trop imaginé le groupe à ce niveau de popularité, mais peut-être suis-je trop modeste. Je suis assez humble et reconnaissant, et notre parcours a été formidable, nous avons pu traverser le monde, et rencontrer tant de monde. Et je pense que seul Frodo Baggins (NdJU : Frodon Sacquet, le personnage principal du Seigneur des Anneaux) pourrait avoir plus d'histoires et d'anecdotes à raconter.
J'ai le sentiment que nous nous sommes principalement attelés et concentrés à essayer de nous amuser et de prendre le plus de plaisir possible, et chaque ère musicale du groupe représente plus ou moins nos influences musicales et nos écoutes du moment ; mais je trouve que ces 3 dernières années nous avons été plus sérieux et concentrés qu'auparavant. Peut-être que finalement nous ne faisons que commencer à être vraiment nous-mêmes... ?!

Dans le groupe, vous êtes tous plus ou moins impliqués et acteurs dans l’univers du Metal Extrême depuis presque 15 ans.
En ce qui te concerne, quelle est ta motivation première, personnelle, qui te pousse à continuer inlassablement à jouer du Death/Grind ? Est-ce une façon de rejeter toutes les absurdités et aberrations produites chaque jour par notre société moderne, ou de passer un message ?
Je crois que dans un sens nous préférons penser que nous sommes influencés par les évènements de la vraie vie : le quotidien, et toutes les crises et tous les challenges de notre existence sont notre première source de motivation, et bien entendu la politique et ses travers tombent dans ce spectre.
Mais c'est vraiment seulement une partie de notre motivation. Nous aimons fouiller et creuser dans les entrailles de la condition humaine, et essayons de disséquer et de remettre en question les pouvoirs dominants, l'ordre et les injustices qui règnent sur le genre humain.
Nous voulons et aimons surtout chanter et hurler sur des thèmes qui nous passionnent et qui ont une vraie consistance et une signification, et nous trouvons notre inspiration au travers de notre réelle réalité sociale actuelle. En dehors de cela, notre implication et notre motivation résultent tous également du fait que nous aimons avant tout jouer ce type de musique !

Je suppose que ce n’est pas toujours évident de concilier votre vie personnelle, votre vie professionnelle et votre passion musicale, et particulièrement lorsque vous partez en tournée pour plusieurs semaines dans différents pays.
Comment fais-tu, ainsi que les autres membres du groupe, pour gérer tout cela ? Avez-vous trouvé une sorte d'équilibre entre ces différentes facettes de votre vie ?
Nous avons tous des jobs qui nous permettent d'aller et venir quand nous voulons, la plupart d'entre nous bossent ou gravitent autour du monde de la musique et de la scène locale. Nous sommes dans un équilibre très précaire, et c'est un style de vie très trépidant ; nous sommes nomades la plupart de l'année, sortes de troubadours des temps modernes, et en définitive nous vivons juste au jour le jour...

Maintenant que 'Heirs To Thievery' est sorti, j’espère sincèrement que vous allez venir nous rendre visite en Europe... Avez-vous d’ores et déjà planifié quelques concerts en Europe ? Et en France ?
Avez-vous une idée de groupes potentiels qui pourraient partager l'affiche avec vous ? Et... pourquoi pas Dying Fetus, comme sur votre tournée au US...?
Oui, nous avons planifié une tournée en Europe en novembre, je crois que ça sera avec les Suédois de Grave, mais cela reste à confirmer. Nous avons le même tourneur que Dying Fetus, donc si ces derniers s'alignent, je ne vois pas pourquoi nous ne pourrions pas tourner ensemble, ça pourrait être mortel !

Jason, je te remercie vraiment beaucoup pour le temps que tu as consacré à répondre à mes questions.
Je suis vraiment fan de ce que vous faites, et ce fut un honneur et un plaisir de pouvoir t'interviewer. Je te laisse la parole, tu peux nous raconter ce que tu veux, ta meilleure ou pire expérience sexuelle, ou bien nous filer ta recette préférée de cocktail. Merci encore et à bientôt en France ?!
Héhé, merci à toi, tout le plaisir fut pour moi ! Alors, pour te répondre franchement, ma meilleure expérience sexuelle fut dans un cockpit d'avion, nous avons fait un truc à 3 avec une nana et les pilotes, alors qu'ils étaient en train de faire atterrir l'avion ! C'était terrible !! Sinon, je suis plutôt fan de Bourbon ''On Ice', donc je serais incapable de te donner une recette de cocktail... Nous n'avons pas de concert prévu pour l'instant, à part l'Obscene Extreme Festival en République Tchèque. Mais on se verra sûrement en novembre !



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