Sean Beasley - DYING FETUS par ..::JU::.. - 2907 lectures
Interview DYING FETUS (Sean Beasley) - Lundi 12 Octobre 2009


Merci de nous consacrer un peu de temps pour répondre à ces quelques questions. Vous êtes en pleine tournée européenne actuellement, donc, déjà, comment ça va ? Pas trop crevé ?
Sean : Ça va super, merci. C'est notre deuxième semaine de tournée, et c'est vrai que nous enchaînons beaucoup de concerts, mais nous faisons surtout notre job, et c'est vraiment ce que nous aimons, donc oui, ça va, on n'est pas trop crevés. Donc, on est bien prêts, chaque soir, pour la guerre (rires).


Vous avez joué il y a 5 jours à Paris ; comment c’était ?
Sean : Ouaip, on était à Paris, et c'était bien sympa ! Plein de metalheads avaient fait le déplacement, c'était cool.
Et vous aimez venir jouer en France ?
Sean : Oui oui, vraiment ; on vient régulièrement, et c'est cool ! On était venu y'a, un truc comme deux ans, au Hellfest, et c'était vraiment sympa.
D'ailleurs, il me semble vous êtes de nouveau présent à l'affiche du prochain Hellfest ?
Sean : En 2010, oui, c'est cool. Ça va être super, j'aime bien ce festival.


Bon, inévitablement, nous allons parler un peu de ‘Descend into Depravity’ : Objectivement, quel est ton ressenti vis-à-vis de ce sixième album de Dying Fetus ? Globalement satisfait ? Quelques déceptions ? Aucun regret ?
Sean : Oh non non, on est vraiment satisfait de cet album ! En plus, on a sans doute le meilleur son qu'on n'ait jamais eu. On a été enregistrer l'album aux « Wright Way Studios », et c'est Steve Wright qui s'est occupé de la production, avec Drew Lamond, et ils ont fait un bon boulot. Je trouve que le son sur cet album sonne beaucoup plus naturel que sur les précédents, et tout en étant en même temps puissant, et on est vraiment content de ça, on est vraiment content du résultat final.


Personnellement je trouve que cet album est vraiment réussi et abouti ; Quel état votre état d’esprit avant de composer cet album ? Quels étaient vos attentes, et vos souhaits en termes de composition ?
Sean : En fait, un peu comme tout le monde, on voulait vraiment composer le plus de tueries possibles, on voulait que tous nos titres soient des bombes, mais sans qu'il y ait trop de Mosh Part, sans que ça soit ni trop lourd, ni trop brutal, avec juste le bon dosage. Et on voulait que tous les titres aient tout ça à la fois, sans trop en faire, et soient tous vraiment réussis et aboutis... Mais bon, on sait très bien que c'est impossible d'atteindre ce type de perfection, donc on a simplement essayé de faire comme on le sentait, un peu comme d'habitude, on a vraiment conservé ce qu'on trouvait de mieux, et au final on est super content du résultat.

Certaines mélodies, certains leads sont franchement réussi, et travaillés, comme sur le solo de ''Shepherd's commandement', qui est quand même légèrement différent des ''leads' habituels de Dying Fetus ...
Sean : Oui, mais là c'est un peu différent, parce que on avait envie d'essayer quelque chose d'un peu différent, mais tout en gardant ces riffs catchy, un peu typiques ; ça fait un peu partie de notre style, du style ''Dying Fetus'. En fait, on savait que tant qu'on conservait ce truc qui fait partie de notre identité, tant qu'on suivait cette ligne directrice, on pouvait essayer d'autres choses ; mais sans trop s'en éloigner cependant. Donc on a essayé quelques trucs, quelques riffs, et bon, les riffs sur cette chanson, on trouvait qu'ils s'intégraient bien avec le reste du morceau, donc on les a finalement gardés ...

Et en terme d'innovation musicale, vous n'avez jamais eu envie de vous adjoindre les services d'une chanteuse lyrique, de chœurs ou de claviers ?
Sean : Hein, quoi ? (rires) Non, franchement je ne pense pas qu'on en ait besoin. C'est vrai que certains groupes le font, mais, la plupart du temps, à trop vouloir ajouter des choses, ou trop vouloir jouer plus vite, ou ce genre de truc, après on ne comprend plus vraiment ce qu'il se passe... Donc nous, en se contente du format ''classique' ; guitare, basse, batterie, et on trouve que notre style se suffit à lui-même.


Etant donnée votre renommée et votre popularité, est-ce que vous ressentez, ou avez ressenti, une forme de pression ou de tension au moment de composer l’album ?
Ou bien est-ce que l'expérience et l'habitude vous aident à faire abstraction de tout cela ?
Sean : Oh, non, pas trop ; tu sais, de toutes façon, c'est un ressenti que tous les groupes ont, je pense ; qu'il s'agisse de gros groupes très connus, ou de groupes plus petits, il y a toujours une forme de pression, et une envie de faire au mieux et d'essayer de sortir le meilleur album possible. Mais bon, là, on était entre nous, on a fait abstraction de tout ça, on ne s'est pas trop posé de questions, on a bossé sur la composition de l'album sans trop penser à tout ça, et ... ça roule comme ça...


Depuis quelques années, on assiste à l’émergence d’un nouveau ‘genre’ de DeathMetal, appelé ‘Deathcore’,
avec plein de nouveaux groupes utilisant des Breaks bien lourds, des slamming riffs, des growls profonds et un attrait certain pour la brutalité.
Mais ce sont des choses que Dying Fetus pratique depuis des années...
Que penses-tu de l'émergence de ce nouveau style, et de cet incroyable engouement qui en découle ?

Sean : Je trouve ça plutôt cool qu'il y ait tant de nouveaux groupes qui apparaissent, et qu'il y ait autant de personnes qui ne connaissent pas forcément Dying Fetus, mais qui aiment tous ces nouveaux groupes. Et qui pourront peut-être aussi ensuite écouter ce qu'on fait... Mais après tout, nous n'avons rien inventé, c'est finalement assez répandu et normal de mélanger le DeathMetal et les influences HardCore, inclure des Breaks, des slamming parts, tout ça. Tant que ça sonne bien, c'est le principal.

Et est-ce que toi personnellement tu écoutes ce type de groupe ?
Sean : Oh, heu ... non pas vraiment en fait. C'est pas trop mon truc... (rires)

Et ne crois-tu pas que cette tendance va s'estomper dans peu de temps, un peu comme toutes les modes finalement ?
Sean : Hum, probablement. Mais tu sais, tous les 5 ou 6 ans de nouveaux groupes, de nouveaux styles ''apparaissent', et comme d'habitude, une bonne partie d'entre eux vont continuer à exister un bon bout de temps, et d'autres vont rapidement disparaître, que ça soit le style à la mode ou les groupes. C'est quelque chose de relativement naturel finalement, donc je pense qu'un équilibre se met naturellement en place au final.


D’un point de vue line-up, à part Jason Netherton, tu es le premier membre de Dying Fetus à être resté sur 3 albums consécutifs.
Comment as-tu fait ? Il y a un truc, ou c'est juste une histoire de bonnes relations entre toi et John ?
Sean : (rires) Oui, c'est vrai qu'on s'entend bien John et moi ; après, oui, c'est vrai que c'est particulier l'histoire du line-up de DF, mais tu sais, s'il y a eu autant de changement, c'est aussi pour diverses raisons, pas forcément liées à des problèmes de relations. Tout un tas de paramètres entrent en jeu, l'argent, les contraintes liées aux tournées, l'éloignement, c'est pas facile non plus de garder un job régulier quand tu dois partir en tournée régulièrement, sans parler des divergences musicales. Le dernier changement en date, c'est Mike (NdJu : Mike Kimball, ancien guitariste du groupe) ; quand Mike a quitté le groupe, il n'y a pas eu de problèmes particulier, mais c'est juste qu'il a fait un choix, il a préféré garder un boulot régulier et stable, et ça se respecte. Mais non la plupart du temps ce ne sont pas des problèmes d'ententes ou de relations.

Oui, je comprends ; mais vu de l'extérieur, pour les gens qui ne connaissent pas le groupe, on constate juste qu'il y a eu vraiment beaucoup de changement de line-up, et notamment les batteurs ...
Sean : oui, pas uniquement mais oui, c'est sûr je comprends. Mais il y a vraiment un tas de raisons particulières en fait. Avec notre précédent batteur, ce n'était pas non plus évident, car Duane habitait à l'autre bout du pays, donc forcément ce n'était pas pratique pour les concerts, les répétitions, il fallait prendre l'avion, enfin bref tu vois, au final il valait mieux quelqu'un de plus proche. Mais c'est jamais facile tout ça... Mais avec notre actuel batteur (ndJu : Trey Williams), nous n'avons pas ce problème, c'est super comme ça.

Trey est un bon batteur je trouve, il jouait dans Covenance d'ailleurs avant, c'est un signe qui ne trompe pas... Et toi aussi, tu jouais dans un autre groupe de Death, non ? C'est encore d'actualité ?
Sean : Ah oui, non non c'est fini tout ça ; je jouais dans Sadistic Torment au début des années 90, et aussi dans un autre groupe plus mélodique, Garden of Shadows, entre 1995 et 2000. Mais bon, c'était plus DeathMetal, plus OldSchool, et beaucoup moins brutal. Je suis mieux dans Dying Fetus, qui correspond vraiment à mes envies.


Sur ‘Descend Into Depravity’, pour la première fois tu as écris toutes les paroles, et tu as également composé deux titres.
Es-tu fier de ça, d'une part, et ensuite aurais-tu envie de t'impliquer plus dans le processus de composition à l'avenir ?
Sean : J'avais déjà un peu participé à la composition sur l'album précédent, mais là c'est vrai que j'ai écrit seul deux titres. En fait j'ai écrit le premier titre assez rapidement, c'est venu un peu comme ça. Et j'avais d'autres idées en tête, donc j'ai commencé à écrire un second titre, et voila. Après pour les paroles, c'est vrai que c'est la première fois que je m'en charge. En fait, j'ai d'abord eu envie d'ajouter les paroles sur la première chanson que j'ai composée ; et puis j'avais encore des choses à dire, donc j'ai mis ces idées dans les textes de la seconde, et ainsi de suite. Et au final, ça a plu au groupe, et ça marche bien comme ça.
A l'avenir, oui pourquoi pas j'aimerais bien m'impliquer encore plus, tant que ça marche bien, on verra mais rien n'est figé


Une question à propos de la pochette et du livret : je trouve que la cover est franchement sympa, atypique et un peu dans le style des jeux vidéos, mais tout en reflétant bien cette ‘descente dans la dépravation’.
Ça fait un peu penser à un truc comme Max Pain, ou Sin City
Sean : Ah c'est cool que tu aimes bien. En fait on a volontairement voulu changer un peu de style, pour trancher un peu avec les précédentes. Oui c'est vrai que ça s'inspire entre autre de l'univers ''Sin City' ; on a eu l'idée de cette cover notamment en regardant Sin City, avec cette envie de retrouver dans la pochette cette obscurité, la pluie, un fond sombre…

Qui a décidé de changer de style de pochette, et de thématique ? Qui a eu l'idée de cette cover, et qui l'a réalisée ?
Sean : A la base je crois que c'est moi qui ait eu l'idée d'avoir une thématique plus sombre, tant sur le fond que sur la forme. En fait, quand j'ai écrit les deux premier titres, les paroles, j'ai eu l'idée d'une photo associée aux paroles, dans un style ''Sin City', sombre et avec très peu de couleurs. Ensuite Orion (de Relapse) est parti de cette idée, et a proposé le livret et les pages du livret pour les autres titres. C'est Orion qui a supervisé et réalisé cette cover et le livret, à partir donc des paroles, et en se basant sur des vraies photos, mais retravaillées avec un logiciel graphique, et auxquelles on a juste ajouté un effet.

Ca change des précédentes pochettes, le style est différent, même si on retrouve plus ou moins les mêmes thèmes
Sean : Oui, c'est vraiment ce que nous souhaitions, changer de style, et s'orienter vraiment vers quelque chose de différent, et de plus sombre, mais plus intéressant aussi. On ne voulait pas avoir juste une simple pochette. En fait l'idée était surtout de garder ce style particulier, sombre, dans tout le livret, histoire d'avoir une trame principale. Ce n'est pas un concept à proprement parler, mais juste un thème, un ressenti décliné en 8 chansons. Et dans le livret, chaque chanson a une image, une photo plus ou moins personnalisée, et en concordance avec les paroles.


Vous êtes signés sur Relapse depuis 9 ans, et 4 albums ; je suppose que vous êtes plutôt satisfait de cette colaboration ?
Sean : Oui, on est vraiment super content de bosser avec Relapse, on est satisfait de tout ce qu'ils font, pour nous. D'ailleurs on vient de re-signer pour deux autres albums, c'est un signe. (rires)
Avez-vous déjà reçu quelques feedbacks sur ''Descend Into Depravity' ? En termes d'avis, de chroniques ...
Sean : Oui, on a lu déjà plusieurs avis ou chroniques, et ils sont majoritairement positifs. D'ailleurs, globalement ça doit même être les meilleurs retours qu'on ait jamais eu, il n'y a quasiment pas d'avis négatifs. Dans la presse, les magazines, webzines, et aussi beaucoup d'avis positifs sur Myspace.

Et quels sont pour toi les avis les plus importants, ou du moins les plus significatifs ou révélateurs en général ? Tu accordes plus d'importance aux sites communautaires, ou à la presse ?
Sean : Hum ... difficile à dire ; en fait c'est assez étrange parce que les magazines sont des avis de professionnels, tandis que les webzines, les blogs sont majoritairement tenus par des passionnés, des fans de Metal. Et c'est toujours assez particulier de se dire que tout le monde peut écrire une chronique, donner son avis, et que cela va être lu par tout un tas de personnes. Mais en général, que ça soit sur MySpace, ou sur les sites webs, ou les webzines, c'est pareil pour nous, se sont les fans de Metal, les metalheads qui donnent leur avis, et cela est important à nos yeux.
Mais le plus important au final pour nous ce sont les concerts ; c'est là qu'on voit vraiment si l'album plaît aux fans ou non.

George ''CorpseGrinder' Fisher passe près de nous, et crie « Liar !! » - ndJu : « Menteur !! » (Sean est plié de rire)


J’ai remarqué que sur la version ‘Digipack’, sur le cd figurent vos deux logos : l’actuel, en lettres capitales, et l’ancien, plus Old-School. Est-ce un signe, un clin d’œil ? ou bien êtes vous juste un peu nostalgiques ?
Sean : C'est surtout pour le fun qu'on a superposé ces deux logos en fait ; mais c'est vrai qu'on a remarqué que les kids écoutent de plus en plus de musique Brutal, et ils sont particulièrement friands de merchandising. Et ils se servent très souvent des fringues de groupes comme signe de reconnaissance, pour dire ''j'écoute tel ou tel groupe'. La plupart des groupes récents, tels que ceux dont on parlait tout à l'heure, ont des logos vraiment DeathMetal, assez typés et sont presque des signes de reconnaissances à eux seuls. Donc bon, il était temps qu'on sorte nos tee-shirts avec notre ancien logo, pour que les jeunes sachent qu'on joue aussi du DeathMetal ... (rires).



Vous donnez de nombreux concerts tous les ans, aux quatre coins du monde. Comment se passe la vie quotidienne en tournée ?
Vous faites de grosses fiesta tous les soirs, ou bien vous vous contentez d'une p'tite tisane avant d'aller faire dodo ?
Sean : Haha, ah non, surtout pas de tisane ! C'est vrai que ça nous arrive souvent de faire quelques soirées bien arrosées, à faire les cons toute la nuit. Mais souvent on se contente de boire quelques bières puis d'aller se reposer.

Durant votre tournée, vous enchaînez beaucoup de concert, avec très peu de jours de repos ; vous arrivez tout de même à faire la fiesta le soir, et à être en forme le lendemain ?
Sean : Ah, c'est grâce à la bière tout ça, ça nous permet d'être toujours en forme le lendemain... et puis de toutes façons quand on est bourré, on dort bien en général... (rires)


A quoi peuvent s’attendre les fans en terme de Set-List, à un concert de Dying Fetus ?
Sean : On essaye de toujours jouer quelques classiques, mais on est aussi là pour promouvoir le nouvel album. Donc c'est sûr qu'en 45min ce n'est pas facile. Ce soir par exemple on va jouer deux nouveaux morceaux du dernier album, et ensuite on essaye de caser en général une ou deux chansons des albums précédents, on change parfois, ça dépend.


Vous n’êtes pas vraiment vieux, mais vous avez déjà une certaine expérience de la scène
et depuis 10 ans, les habitudes ont beaucoup changé : le tape-trading et les CD-R ont été remplacés par le P2P, et Internet est devenu un outil incontournable. Quel est ton opinion sur ces nouveaux moyens de communication ? Est-ce que ces nouveaux médias, tels que MySpace ou YouTube, sont plutôt pour toi un vrai moyen de communication ou une contrainte nécessaire ?

Sean : Hum... C'est vrai que les mentalités ont beaucoup évolué. Pour les nouveaux groupes, ce type de sites, et Internet en général, sont vraiment des outils super, c'est pratique et facile pour se faire connaître, faire parler de soit et diffuser les premières compos.
En revanche, il a y un truc que je déteste vraiment sur ces sites comme MySpace, c'est la qualité du son, compressé, qui ne reflète absolument pas la réalité, et qui n'a vraiment rien à voir avec la qualité du son sur le cd et la chaîne hifi.
C'est vrai que c'est très pratique, pour se faire une idée. Mais je déteste écouter de la musique sur ces sites. C'est symbolique, mais cette dématérialisation de la musique est certes très pratique pour être échangée, mais ne rend pas hommage au temps passé à la composition de la musique. Avec le temps passé en studio, à travailler sur la qualité du son, les réglages, les détails, les multiples sessions d'enregistrement et de mastering, c'est presque rageant pour un musicien de voir tout ce travail réduit à une compression approximative.


Comme beaucoup de monde, vous semblez un peu désabusés par l’évolution de la société, et par toute cette mascarade politique à laquelle on assiste quotidiennement dans le monde.
Est-ce que le fait de jouer une musique extrême peut s'apparenter pour toi à une forme d'exutoire ?
Sean : Oui, complètement ! Et tout particulièrement le live : donner des concerts, mais aussi assister à des concerts. Oui c'est vraiment une forme d'exutoire, ça permet de se défouler, et c'est en tout cas quelque chose dont j'ai vraiment besoin, et qui m'apporte beaucoup.
Et est-ce aussi une façon pour toi de rejeter tout ceci, ou alors de faire passer un message ?
Sean : Oui et non : Notre message consiste en fait à dire ce qu'on pense, ce en quoi on croit, et surtout de dire aux gens qu'il faut qu'ils pensent par eux-mêmes au lieu de prier. Quand les gens croient en quelqu'un d'autre, comment peuvent-ils croire en eux ? On vit dans un monde, dans une société vraiment ... étrange... où les gens sont extrêmement influençables. Nos chansons, nos paroles sont le reflet de ce qu'on pense, c'est peut être un peu une forme de rejet, mais on n'a pas vraiment de message à faire passer, hormis celui de dire de penser par vous-même.
Mais bon, de toutes façons, nos opinions et nos idées se retrouvent dans toutes nos paroles, depuis les premiers albums ; il suffit de lire les paroles pour savoir ce qu'on pense vraiment, après chacun est libre d'être d'accord ou pas, mais on n'a pas vocation à leur dire ce qu'ils doivent penser... Tout ça, les paroles des chansons, nos opinions, se sont nos choix, et nous les exprimons, mais nous ne voulons pas non plus les imposer, chacun est libre d'y adhérer ou non.

Georges Fisher repasse près de nous, et crie ''This guy is a liar !!'
(Rires généraux)


Une question stupide, mais essentielle pour le fan que je suis : quel est ton album préféré de Dying Fetus ?
Sean : Le dernier…! Sérieusement, depuis que je joue dans le groupe, j'ai participé à 3 albums, et c'est vraiment celui que je préfère, je le trouve plus abouti, plus travaillé. C'est aussi celui sur lequel je me suis le plus impliqué, ça joue peut être. J'aime aussi les précédents albums de Dying Fetus, mais vraiment, celui que je préfère c'est le dernier.

Ecoutes-tu également les anciens albums de Dying Fetus ?
Sean : Hum, oui, parfois... Mais tu sais, nous jouons en concert pas mal de titres des anciens albums, et même si je les aime vraiment, tu sais après les avoir joués plusieurs fois pendant 2 ou 3 semaines, je n'ai pas forcément envie de réécouter l'album après à la maison... (rires)


On a déjà du te poser la question, mais connais-tu et / ou apprécies-tu des groupes français ?
Sean : Oui, j'aime bien KRONOS, un groupe de chez vous. On s'était croisés il me semble sur un festival en Suisse, au DeathFest Open Air je crois (ndJu : en 2008, mais c'était en Allemagne). C'est là que j'ai entendu KRONOS pour la première fois, et depuis, j'ai réécouté, et j'aime bien ce qu'ils jouent !


Merci beaucoup Sean pour le temps accordé à faire cette interview. Ce fut vraiment un plaisir pour moi ! Je te laisse le mot de la fin, n’hésites pas si tu veux dire quelque choses aux lecteurs de VS ...
Sean : Merci à toi pour les questions, c'était cool ! Merci pour le soutien. N'hésitez pas à venir nous voir en concert, c'est là qu'on s'amuse le plus, vous verrez ! (rires)
Et à tout à l'heure dans le pit !!

(Merci à Eric – Ozirith pour les photos)


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