Ne pas voter, c'est-à-dire ne pas croire en la politique telle qu'elle existe actuellement ne fait pas de vous quelqu'un d'apolitique...
Sinon moi c'est plus Rousseau, Soral que je lis, l'héroic-fantasy j'ai arrêté depuis mes 14 ans.

Ah et Michel Onfray, vous avez pas le droit les mecs, c'est quand même le type qui "fait de la philo" sur la masturbation de ses élèves en cours, un libertaire stupide, digne héritier de 68 et de la pensée gauchiste qui a voulu supprimer toute morale au nom de la jouissance individuelle (pas étonnant que les soixante-huitards se rallient avec les USA, cf Kouchner et Val).
En plus, il s'est déclaré sioniste et a appelé les services secrets à s'occuper de Dieudonné avant les européennes...un grand libertaire en ce qui concerne l'onanisme, mais pour la véritable liberté - la liberté d'opinion - c'est pas trop ça.

@ 3.14 : je n'ai lu que peu de Onfray (le bouquin "Cynismes"), et je l'ai entendu une fois à la radio.
Au contraire il me parait savoir s'extraire des considérations politiques. En tout cas je le ressens pas du tout de la même façon que toi, rien de ce que tu mentionnes à propos de lui ne m'a sauté aux yeux.

Et bien moi j'ai lu son antimanuel de philosophie (qu'on m'avait offert) et j'ai écouté récemment une conférence qu'il a fait sur la religion chrétienne (en gros, la bible a été écrite par un fou qui avait des visions -> la religion c'est de la merde) et dans les deux cas j'ai eu l'impression d'une pensée libertaire bêtasse et utile au Système.
Utile parce que ne traitant pas de sujets sérieux, politiques et parce qu'attaquant une cible facile, la religion n'ayant plus aucun pouvoir en France. Et qui est même peut-être un facteur freinant le consumérisme ambiant (par sa morale : détachement du matériel, fidélité au couple, mépris de l'enrichissement) qui est l'idéologie dominante de notre époque (même le métal de consumérise avec le mèchecore).
Or un "philosophe" qui ne gêne pas l'idéologie de l'époque ne dis en général pas grand-chose, et ça a été vrai de tous temps, Spinoza, Socrate et Rousseau ont par exemple été beaucoup attaqué à leur époque.
Note que je ne critique pas Onfray en lui même, mais toute cette idéologie libertaire qui essaie de nous faire croire que consommer et jouir (ce qui revient le plus souvent à servir les intérêts économiques d'une minorité) peut nous rendre heureux, et que tout ce qui est un frein à cette jouissance est rétrograde, obsolète.
Se prétendre philosophe et ne pas faire cette critique (qui n'a été faite par aucun mouvement politique, et surtout pas à l'extrême-gauche) nécessaire, ça me fait doucement marrer.