Moussor : il n'y a pas que les squatts qui sont éphémères - les autres lieux aussi. A partir de là, il n'y a pas non plus de raison qu'un squatt soit plus éphémère qu'un lieu plus officiel. C'est simplement l'esprit du lieu qui change. Un bail précaire est aussi le moyen de changer le statut d'un lieu et de le faire perdurer.
Pour ce qui est des dossiers - je ne sais pas desquels tu parles - mais beaucoup de lieux alternatifs mais officiels perdurent à coup de subvention, c'est à dire de soumission politique quelque soit son bord. La véritable liberté d'un artiste et du lieu qui peut les accueillir est justement de pouvoir se libérer de cette contrainte et de pouvoir vivre directement de son public. De ne plus devoir tirer un flyer avec le logo du Conseil bidule ou truc ou du Ministère machin.
La structure squatt permet ça, tout en faisant vivre des lieux quoi spont autrement abandonnés ou objets de spéculation.

Quant aux endroits moins génants - c'est vrai qu'il y a beaucoup de villages abandonnés dans la campagne française où l'on pourrait s'installer - ce sont ces conseils qui sont généralement prodigués par les maires les plus réacs. Je ne vois d'ailleurs pas pourquoi cette règle ne prévaudrait pas pour les endroits officiels dont le but est avant tout de se faire du fric sur le dos des artistes et des fans de musique.