Des nouvelles du front
Pas de news de votre paire de rouflaquettes préférée depuis hier midi, normal, c'était journée morte en fait, pour peu que le hardcore à marcels ne soit pas votre came ou que vous ayiez moins de 60 ans. Heureusement, aujourd'hui, il y avait (et il y a encore) de quoi se faire sacrément saigner les tympans sous la Terrorizer Tent. Ca a commencé aux aurores (10h30 quoi, normal!) avec OMEGAMASSIF, "Mountain Doom" qu'ils disent, et c'est pas totalement usurpé, du post-machin instrumental de montagnard, sur-massif, façon Pelican avec une grosse paire de roubignolles. Chapiteau quasi vide au départ, mais qui se sera vite rempli, la preuve que les Teutons étaient pas venus uniquement pour écluser les bocks de la cuvée Hellfest (qui, il faut que ça soit dit, titre à 6,66°, ça s'invente pas, et est hautement recommandable). Ensuite, SOLACE, stoner psychédélisant aux plus que vénérables guitaristes à bandanas et barbes grisonantes, auront enfumé le chapiteau, fumée vite dissipée par le set hyper vénère de 16, leur stoner Helmeto-Unsanien en aura abassourdi plus d'un. Mention spéciale au hurleur, véritable archétype du taulard white trash de toutes les séries ricaines, qui, sans chaussures mais avec chemise de BG ouverte, déconnait vraiment pas. Poursuite des hostilités avec SAVIOURS, je sais pas si j'aurais autant apprécié sans savoir que les mecs jouaient du trve screamo dans Yaphet Kotto avant, mais leur branlette heavythrashisée est jouée avec suffisamment d'entrain pour bien passer. BLACKCOBRA ensuite, lourdissime, je t'apprends rien, mais de tous les échos live que j'avais pu en avoir, j'en attendais un peu plus. Bon, okay, j'avoue, y'avait pas les tubes de "Bestial" alors j'étais colère aussi. Ensuite, WEEDEATER, mais WEEDEATER, mais quelle tarte! De quoi débaucher le dernier des straight-edges! Des tarés de la trempe de l'allmighty Dixie, bassiste-chanteur de son état (et ex-Buzzoven, entre autres), y'en a pas des masses. Et les vrais reconnaissent les vrais, en témoignera la présence de Nick Oliveri, hilare durant tout leur set, sur le côté de la scène. Tout ça pour dire que WEEDEATER avait le son le plus épouvantablement gras du week-end, et que Dixie EST le sludge, passant son concert à foutre des coups de latte à son batteur, à faire le gland d'une manière sludgement classe, ce mec en a rien à battre, il est flingué pour la vie, et il s'en branle! Chapeau bas. Et puis enfin, pour terminer la terrifiante triplette du gras, RWAKE, c'était putain de bon, le binôme mixte de vocalistes était foutrement pas content et énergique, et leur post-blacko-sludge du Bayou était doté d'un son terrifiant. Gros retour du public, amplement mérité. Bon, c'est pas le tout, mais ce serait pas l'heure du sandwich à la raclette là? C'est qu'il va falloir emmagasiner quelques calories avant DILLINGERESCAPEPLAN! (Crown_Me)
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Pas de news de votre paire de rouflaquettes préférée depuis hier midi, normal, c'était journée morte en fait, pour peu que le hardcore à marcels ne soit pas votre came ou que vous ayiez moins de 60 ans. Heureusement, aujourd'hui, il y avait (et il y a encore) de quoi se faire sacrément saigner les tympans sous la Terrorizer Tent. Ca a commencé aux aurores (10h30 quoi, normal!) avec OMEGA MASSIF, "Mountain Doom" qu'ils disent, et c'est pas totalement usurpé, du post-machin instrumental de montagnard, sur-massif, façon Pelican avec une grosse paire de roubignolles. Chapiteau quasi vide au départ, mais qui se sera vite rempli, la preuve que les Teutons étaient pas venus uniquement pour écluser les bocks de la cuvée Hellfest (qui, il faut que ça soit dit, titre à 6,66°, ça s'invente pas, et est hautement recommandable). Ensuite, SOLACE, stoner psychédélisant aux plus que vénérables guitaristes à bandanas et barbes grisonantes, auront enfumé le chapiteau, fumée vite dissipée par le set hyper vénère de 16, leur stoner Helmeto-Unsanien en aura abassourdi plus d'un. Mention spéciale au hurleur, véritable archétype du taulard white trash de toutes les séries ricaines, qui, sans chaussures mais avec chemise de BG ouverte, déconnait vraiment pas. Poursuite des hostilités avec SAVIOURS, je sais pas si j'aurais autant apprécié sans savoir que les mecs jouaient du trve screamo dans Yaphet Kotto avant, mais leur branlette heavythrashisée est jouée avec suffisamment d'entrain pour bien passer. BLACK COBRA ensuite, lourdissime, je t'apprends rien, mais de tous les échos live que j'avais pu en avoir, j'en attendais un peu plus. Bon, okay, j'avoue, y'avait pas les tubes de "Bestial" alors j'étais colère aussi. Ensuite, WEEDEATER, mais WEEDEATER, mais quelle tarte! De quoi débaucher le dernier des straight-edges! Des tarés de la trempe de l'allmighty Dixie, bassiste-chanteur de son état (et ex-Buzzoven, entre autres), y'en a pas des masses. Et les vrais reconnaissent les vrais, en témoignera la présence de Nick Oliveri, hilare durant tout leur set, sur le côté de la scène. Tout ça pour dire que WEEDEATER avait le son le plus épouvantablement gras du week-end, et que Dixie EST le sludge, passant son concert à foutre des coups de latte à son batteur, à faire le gland d'une manière sludgement classe, ce mec en a rien à battre, il est flingué pour la vie, et il s'en branle! Chapeau bas. Et puis enfin, pour terminer la terrifiante triplette du gras, RWAKE, c'était putain de bon, le binôme mixte de vocalistes était foutrement pas content et énergique, et leur post-blacko-sludge du Bayou était doté d'un son terrifiant. Gros retour du public, amplement mérité. Bon, c'est pas le tout, mais ce serait pas l'heure du sandwich à la raclette là? C'est qu'il va falloir emmagasiner quelques calories avant DILLINGER ESCAPE PLAN! (Crown_Me)