[phpBB Debug] PHP Warning: in file /flex/storage/vs-webzine.fr/site/www/NEWS.php on line 139: mysql_num_rows() expects parameter 1 to be resource, boolean given Courage fuyons!
DARK FUNERAL (Black Metal - Suède), MARDUK (Black Metal - Su
Courage fuyons! DARKFUNERAL (Black Metal - Suède), MARDUK (Black Metal - Suède) et son propre label Blooddawn Productions, viennent de mettre fin à leur collaboration avec Regain Records qui connaît actuellement de gros soucis financiers. MARDUK avait quitté Osmose Productions il y a 11 ans après la sortie de "Panzer Division Marduk". Clap de fin pour Regain Records ?
L'avenir nous le dira.
Pour rappel le label suédois compte toujours dans son roster des groupes comme GORGOROTH, DISMEMBER, ENTHRONED, THYRFING, NECROPHOBIC. Quant à MARDUK, ils devraient annoncer un partenariat avec un nouveau label prochainement. Est-ce le début de la fin pour Regain?
En tout cas ça sent le sapin... (Wasted)
DISMEMBER > retour chez NB
ENTHRONED > SOM
MARDUK > Indie Recordings
DARK FUNERAL > Century Media
THYRFING > Spinefarm ou Napalm
GORGOROTH > SOM
NECROPHOBIC et TRIDENT > Napalm
seasonofmist Membre enregistré
Posté le: 15/09/2011 à 00h57 - (370124)
Gorgoroth chez Season ; aucune chance!
wasted Membre enregistré
Posté le: 15/09/2011 à 01h09 - (370125)
Cela reste tout de même assez surprenant pour un label de ce genre avec quelques "gros groupes" dont les sorties sont kronikées partout. J'aimerais bien savoir de quoi il en retourne exactement.
V.R.S. Membre enregistré
Posté le: 15/09/2011 à 01h14 - (370126)
Gorgoroth chez SOTM? surtout pas ! vu la gueule du dernier album !
V.R.S. Membre enregistré
Posté le: 15/09/2011 à 01h15 - (370127)
Oups SOM bien sur^^
Saenko Membre enregistré
Posté le: 15/09/2011 à 05h17 - (370130)
SOM mange à tout à les râteliers.. Si il y a de l'argent à se faire... Le dernier Gorgo' peux bien finir chez eux. Le mauvais gout est à la mode donc bon..
Saenko Membre enregistré
Posté le: 15/09/2011 à 05h18 - (370131)
Le dernier album et donc les futurs Gorgo'* Putain y'a pas d'option d’édition dans les comms (je suis pas autiste, mais un peu saoul).
Blodhorn Membre enregistré
Posté le: 15/09/2011 à 06h52 - (370133)
et ce sont les suédois qui quittent le navire en preums... tss
tibo75 Membre enregistré
Posté le: 15/09/2011 à 08h48 - (370145)
Indie recordings, ils ne signent pas que des Norvégiens?
TvS Invité IP:82.243.103.133
Posté le: 15/09/2011 à 09h02 - (370148)
un label qui me manquera pas. Et si c'est pour passer chez SoM, c'est un coup pour rien.
grozeil Membre enregistré
Posté le: 15/09/2011 à 09h07 - (370149)
J'étais persuadé que Regain était le bébé des gars de Marduk...?
Enfin, bref, je les verrai bien retourner chez Osmose, ce serait cool.
Vick Invité IP:82.225.48.117<
Posté le: 15/09/2011 à 09h10 - (370151)
Comment peut-on se réjouir de la fin d'un label aussi important ! C'est triste désolant et pathétique !!!!
Les ignorants comme Tvs viendront pleurer ensuite lorsqu'il n'y aura plus de groupes ! L'autoproduction a ses limites, internet a aussi ses limites ... Sans gros labels, plus de tournées, plus de groupes !
ytjtyj Invité IP:84.14.244.226<
Posté le: 15/09/2011 à 09h45 - (370160)
et on peut savoir quels sont ses prbs à ce label?
pj666 Membre enregistré
Posté le: 15/09/2011 à 10h38 - (370171)
Il paraît que les gens ont plus ou moins arrêté d'acheter des disques, il paraît...
pastiche 51 Invité IP:173.224.217.16
Posté le: 15/09/2011 à 10h51 - (370172)
@seasonofmist : pourquoi? vous avez peur de vous retrouver avec encore un album visionnaire comme le Morbid Angel?
Dantes Invité IP:129.242.210.46
Posté le: 15/09/2011 à 10h56 - (370173)
C'est plutot Gorgo qui devrait se tourner sur Indie...
Youpimatin Membre enregistré
Posté le: 15/09/2011 à 11h16 - (370182)
Le téléchargement tue la musique, les labels et les artistes. Achetez des disques, bordel !!
Payday Invité IP:92.142.141.187
Posté le: 15/09/2011 à 11h26 - (370183)
Les groupes qui font le même album tous les 2/3 ans tuent autant la musique hein, et ils sont légion dans le métal...
AnusFraicheurpas... Invité IP:213.229.72.62<
Posté le: 15/09/2011 à 11h28 - (370184)
Perso, le téléchargement me permet de faire un tri et d'éviter les déceptions.
refer Invité IP:84.14.244.226<
Posté le: 15/09/2011 à 11h30 - (370185)
Idem ici
Goatzeal Membre enregistré
Posté le: 15/09/2011 à 11h31 - (370186)
j'aime bien lire vos conneries...
ArmenianGoat Invité IP:213.229.72.62<
Posté le: 15/09/2011 à 11h34 - (370187)
Les labels récoltent ce qu'ils ont semé pendant des années; à force de se faire refourguer de la merde à des prix prohibitifs, les gens ont pris conscience qu'ils se faisaient prendre pour des jambons et qu'ils pouvaient maintenant grace au net, choisir ce qu'ils veulent acheter (ou pas) et à des prix bien plus raisonnables et attractifs. Par exemple, j'ai commandé le Nader Sadek neuf sur Priceminister à un tarif moins cher que sur SOM.
Si ça peut forcer les label à faire dans le qualitatif, c'est une bonne chose.
Nekromantik Membre enregistré
Posté le: 15/09/2011 à 11h50 - (370193)
Moi je vois bien season allonger la thune pour un Marduk ou un Dark fu!
Necrophobic chez Napalm??? LOL
momo Invité IP:90.15.141.191<
Posté le: 15/09/2011 à 11h52 - (370194)
Armenian Goat.. ce que tu dis n'est pas juste .
Les labels ont peut être mal anticipé les choses , mais ce ne sont pas eux qui sont responsables des prix exorbitant des cds.
Pour preuve, ils vendent leur cd au même prix à leur distributeur. En général autour de 6,50e HT.
Ensuite le distributeur s'occupe de vendre le cd au magasin . C'est plutôt ces derniers qui gonflent les prix !
De plus même quand tu achète un cd sur amazon, les 6,50 reviennent au label qui à sortit le cd .
Bref ...
Gorgoroth chez Indie ça m'étonnerait aussi vu qu'ils étaient en conflit lors de l'affaire Gorgoroth ghaal+ king et Gorgoroth infernus. Les premiers étant affilié à Indie (le cd de Ov hell était sortait chez Indie).
C'est simple, Regain arrête ses activités car plus de pognions ...
Donc tous les groupes sans exceptions vont devoir trouver un label .
Regain qui arrête c'est quand même vraiment chaud ... ils ont sortit Demigod de Behemoth en europe + des tas de truc qui ont extrêmement bien marché ...
helvete666 Membre enregistré
Posté le: 15/09/2011 à 11h54 - (370195)
Et ça va se passer comment au niveau des licences dans ce cas là, pour tout leurs albums sortis?
Quelqu'un sait comment ça marche dans ces cas là?
yoyo Invité IP:92.155.139.100
Posté le: 15/09/2011 à 11h56 - (370196)
A ArmenianGoat : Voila le type même de con qui enrichi des one stop américaines dont la plupart sont basées aux Bahamas, iles Caiman, qui bousille totalement le marché de la vente des disques depuis 10 ans et qui en ont strictement rien a foutre que des labels qui te font vibrer se cassent la gueule. Continue a enrichir des multinationales qui te chie à la gueule et en plus ramasse ton blé, du con ! Pour info ces enculés ne paye même pas la TVA française ! un comble et Corusko a laissé pissé tout ça pour le fric engendré ! Merde
brioche Invité IP:173.224.217.16
Posté le: 15/09/2011 à 12h33 - (370202)
C'est mignon toutes ces bonnes âmes qui font la charité quand ils achètent un disque (car c'est ce qu'il ressort de votre discours, vous donnez l'impression de faire les grands seigneurs à donner la pièce au sdf qui tape la manche à la sortie de la boulangerie). Je regarde d'abord mon porte-monnaie et si je trouve un disque sur le net à 8€ neuf plutôt qu'à 15, j'hésite pas.
L'industrie du disque est juste un secteur qui refuse l'évolution et préfère pleurer sur la gloire passée plutôt que s'adapter.
mattvarg Membre enregistré
Posté le: 15/09/2011 à 12h46 - (370205)
C EST LA FAUTE A LA GRAISSE TOUS CA....;-)
wasted Membre enregistré
Posté le: 15/09/2011 à 12h59 - (370206)
Pour s'adapter il aurait fallu que tout le monde joue le jeu, avec ce qui se passe en ce moment autour des sites d'écoutes en ligne, on peut voir que ce n'est pas le cas.
nocturnus1977 Membre enregistré
Posté le: 15/09/2011 à 13h09 - (370207)
à la graisse et aux graics...
Jus de cadavre Membre enregistré
Posté le: 15/09/2011 à 13h10 - (370208)
Bah de mon coté, c'est pareil que brioche. Je regarde mon larfeuille aussi... Mieux vaut encore acheter des cd (même si c'est sur amazon etc...) ou tout télécharger ?
Après je si je peux acheter le cd directement aux groupes, je le fais sans hésiter ! Mais même certains petits groupes (qui se plaigne surement des mauvaise vente en plus) ne répondent pas toujours à tes mails ou demandes pour leur albums... c'est très con...
Enfin bref, je pense que TOUT le monde à sa part de responsabilité dans le merdier du disque aujourd'hui...
Morsay Invité IP:173.224.217.16
Posté le: 15/09/2011 à 13h12 - (370209)
C'est de la faute des racistes et de Sarkozy si je peux pas sortir mon dvd.
GG Invité IP:90.37.236.172<
Posté le: 15/09/2011 à 13h17 - (370211)
Pourquoi pas Marduk et Dark Funeral chez Metal Blade Records (qui regroupe des pointures comme Behemoth, Cannibal Corpse....)
Fadadeath Invité IP:93.17.64.92
Posté le: 15/09/2011 à 13h18 - (370212)
Ceux qui disent que le téléchargement tue l'industrie du disque, les labels etc.. on ne vous entend pas brailler contre le marché du disque d'occasion, comment ca se fait ? Ya un sérieux manque à gagner là aussi..
Foutrix Invité IP:173.208.197.22
Posté le: 15/09/2011 à 13h19 - (370213)
Pour les plateformes de streaming, on ne peut que blâmer les maisons de disques qui ne veulent pas voir leur catalogue diffuser de cette manière. Qui a dit Century Media?
AnusFraicheur Membre enregistré
Posté le: 15/09/2011 à 13h27 - (370214)
Qui déconne avec mon pseudo? AnusFraicheurpas... et ArmenianGoat qui se partage la même IP. Enfin bref...
Personne ne se pose la question de savoir comment était géré le label avant de pointer du doigt le téléchargement illégal, ou les achats sur internet aux grands méchants capitalistes? Ce serait intéressant à savoir et éviterait les dénonciations faciles.
Sinon, oui, je télécharge car si je devais tout acheter, je serai ruiné et cela permet de se forger un avis. J'achète ce qui me plait vraiment le plus souvent au meilleur tarif pour ma bourse.
Wesh Momo Invité IP:89.159.13.34
Posté le: 15/09/2011 à 13h50 - (370217)
Faut peut être se renseigner un peu avant...
C'est le distributeur qui prend la plus grosse part.
Et pour le marché de l'occas, c'est pas pris en compte car déjà vendu une fois à la base, après le devenir de l'objet...
Dittohead Invité IP:90.32.144.58
Posté le: 15/09/2011 à 14h25 - (370219)
En tout cas ce n'est surement pas en sortant un album comme celui que Gorgoroth vient de réenregistré qu'ils vont sauver leurs miches.
yaka fokon Invité IP:83.115.51.111<
Posté le: 15/09/2011 à 14h55 - (370223)
vla les coming out en série sur ce fil de discussion !! xD
"moi je télécharge, oui et alors ?"
Void Membre enregistré
Posté le: 15/09/2011 à 15h15 - (370225)
Et sinon je me demandais... quand vous allez chez le boulanger, vous goûter le pain avant de l'acheter ? Non parce que des fois il est dégueulasse quand même....
Quand vous allez chez Castorama vous déposez une pêche dans les toilettes pour voir s'ils sont confortables ?
J'aimerais bien voir la gueule que vous tireriez si à la fin du mois votre patron vous dirait "désolé, j'ai pas de blé pour vos salaires, toute la production de XXXXX (voitures/tv/logiciel/etc etc... bref peu importe, le fruit de VOTRE TRAVAIL) a été téléchargé illégalement.....
Autant je suis bien d'accord sur le fait que beaucoup de (gros) labels ont profité du système, autant c'est hallucinant tous ces gens qui considèrent que tout télécharger c'est "normal". D'ailleur, c'est même pas le téléchargement que je condamne, c'est cette mentalité du "tout m'est dû gratuitement et TOUT DE SUITE". Il n'y a plus AUCUN respect pour le travail de quique ce soit...
discodrama Invité IP:86.74.232.125<
Posté le: 15/09/2011 à 15h22 - (370227)
Je retiens les propos de Payday.
L'uniformisation, la baisse de qualité ont certainement fait plus de tort à cette musique que le téléchargement. C'est facile de dénoncer ce principe du piratage quant la musique ne progresse plus et ressasse les mêmes schémas. Rien que visuellement, les bacs de disques aux pochettes photoshopées font de plus en plus peine à voir.
Le consommateur n'est pas que con, il a aussi des oreilles et limite la casse en écoutant avant d'acheter. Alors oui, ça diminue les volumes de vente, mais QUI aime se faire rempoter le bambou à chaque passage à la Fnuc ? 15 à 20 la daube, au bout d'un moment on serre les miches et on se méfie.
Combien de temps un album actuel tourne t'il sur une platine, comparé aux albums sortis il y a 20 ou 30 ans ?
Outre les écoutes sur youtube, je télécharge un truc de temps en temps, vraiment à très très petite dose et c'est toujours pour réaliser combien la musique actuelle est devenue daubique !
Par contre si je choppe un truc excellent pour moi ça signifie un achat direct, mais c'est systématiquement une vieillerie et je l'achète en occase. Bref : la musique actuelle me désole. Les circuits/magasins habituels ? je m'en détourne : achat d'occase et renoncement quasi total à la production actuelle. Une exception cette année : Ghost.
J'ai bien rincé les labels quand la musique était de meilleure qualité et que j'avais du blé. Maintenant, ceinture !
De toute façon il y a une forme d'écrêmage qui a régulièrement lieu et nous sommes à nouveau en plein dedans. Sincèrement désolé pour ce label qui meurt, ces magazines qui coulent... mais ça me rappelle par exemple la fin des 80's et la saturation de groupes US qui a mené à leur disparition quasi intégrale.
Pourquoi ? parce que scène merdique => extinction naturelle.
Alors il naîtra forcément quelque chose de ce passage au tamis. Un peu moins de n'importe quoi de la part des labels, une recherche du qualitatif au lieu du quantitatif, de nouveaux styles à défricher, que sais-je ?
En attendant le consommateur n'est certainement pas le premier responsable de cet effondrement. Quand on construit son château avec des chips crevettes, c'est normal qu'il finisse par se casser la gueule. :-P
trgrt Invité IP:84.14.244.226<
Posté le: 15/09/2011 à 15h23 - (370228)
Void, je pense pas avoir lu (ou alors j'ai pas tout lu ) que quelqu'un disait qu'il téléchargait tout .
J'ai moi même dit que je téléchargais de temps en temps pour avoir une idée ou pour chopper des démos...
ça m'empeche pas d'avoir environ 1200 items tout formats confondus et je pense pas être un voleur en ayant quelques MP3s sur un disque dur...
Vu que sur la quantité de ce que proposent les labels à l'heure actuelle , faut bien faire le tri...
vulvus Invité IP:173.236.27.154
Posté le: 15/09/2011 à 15h25 - (370229)
@void : quand t'achètes un livre, tu ne lis pas le résumé? quand tu vas voir un film ou achète un dvd, tu ne lis pas le synopsis? quand t'as une bagnole, tu ne l'essayes pas?
j'aimerai bien voir ta gueule si tu ne pouvais avoir un aperçu ou essayer ce que tu achètes.
BillUrzague Membre enregistré
Posté le: 15/09/2011 à 15h27 - (370230)
Ce qui est fabuleux chez les fromages qui puent, c'est que tout part en débat avant même qu'on sache de quoi il retourne. Et là, on ne sait toujours pas de quoi il retourne.
Bref, ma modeste contribution de fromage qui pue à ce énième débat sur les skeuds et le téléchargement : putain qu'est-ce qu'on était peinards avec le minitel :-P
trhrt Invité IP:84.14.244.226<
Posté le: 15/09/2011 à 15h29 - (370232)
Ben en même temps , un label qui coule , par les temps qui courent ya de FORTES chances que ce soit des mauvaises ventes de leur produits
Void Membre enregistré
Posté le: 15/09/2011 à 15h30 - (370233)
@vulvus : Non, pas tjs. Et si je l'essaie c'est légalement. Je vole pas la voiture ni le bouquin pour voir si j'apprécie avant d'acheter.
Si j'ai pas essayé, que j'ai acheté et que j'aime pas (c'est déjà arrivé), je prends sur moi et je revends ou je donne à qqun qui aime/aimerait. C'est pas bien compliqué.
@trgrt : mon message ne visait personne en particulier. Encore une fois, j'ai pas dit que j'achète tous les disques qui sortent les yeux fermés. Comme tout le monde, j'essaie de m'assurer que je vais aimer. Mais j'essaie de le faire légalement.
yoyo Invité IP:92.155.139.100
Posté le: 15/09/2011 à 16h13 - (370237)
Internet et fabuleux ! Mais aussi malheureusement un fléau anti progrès ! Je vous rappel que le progrès par définition et le moyen d'améliorer le quotidien de l'homme. Le progrès aujourd'hui c'est la destruction au quotidien de milliers d'emplois au profit de quelques personnes qui tire les ficelles de la malfaisance financière et cela vous concerne TOUS, enfin tous les salariés. Imaginer un instant que votre job est piraté a tout va et qu'effectivement demain votre patron vous licencie car plus de taf. Les mécanos dans les garages sont déjà entrain de souffrir du piratage de tout les organes mécaniques de vos bagnoles, ces histoires là ne sont pas encore très répandu comme le problème de la musique mais il ne faut pas oublier que le piratage, la copie a toujours engendrée des désastres au niveau des salariés, donc vous les consommateurs avertis.
BillUrzague Membre enregistré
Posté le: 15/09/2011 à 16h22 - (370238)
Bon, plus sérieusement, ce débat sur les ventes de disques et les labels est un coup à se claquer la tête contre les murs, et tout simplement parce quil est..... COMPLEXE !
Beaucoup d'arguments avancés ici sont vrais, il n'y a pas UNE explication à la chose.
Je me permets de coller ici un article du Monde Diplomatique que j'ai trouvé fort intéressant, même si je n'approuve pas forcément quelques passages (ex : CD vieillissant par exemple, faut pas pousser, d'un autre côté, l'auteur parle de l'explosion des ventes de DVD et c'est exactement le même type de support :-/). Ceci dit, l'article dans sa globalité reste intéressant :
"
Pourquoi les ventes de disques baissent-elles ?
Si le marché du disque est en crise, c’est à cause du téléchargement illégal de musique sur Internet : cette antienne, martelée depuis des années par les majors et les pouvoirs publics, mérite pourtant un plus ample examen.
Par Laurent Chemla
Pour être un tant soit peu audibles lors du combat contre Hadopi (1), les opposants à la loi se sont retrouvés presque contraints de faire, à leur tour, des propositions pour « sauver » des artistes soi-disant spoliés par le « piratage » et les échanges pair-à-pair (P2P). Le risque, quand on fait de telles propositions (licence globale, « contribution créative »), c’est de justifier les mensonges des majors : si l’on cherche des solutions pour rémunérer les musiciens, c’est bien que le P2P leur fait perdre de l’argent...
Le bourrage de crâne des tenants de la répression (quels que soient leurs buts réels) a si bien fonctionné qu’il a définitivement ancré dans l’imaginaire collectif l’idée que l’échange d’œuvres numériques impliquait un manque à gagner pour les artistes, qu’il faudrait combler d’une manière ou d’une autre.
Or, à ce jour, les études réellement indépendantes des majors (Industry Canada, UFC-Que choisir, gouvernement néerlandais, Organisation de coopération et de développement économiques [OCDE], Adami...) s’orientent toutes vers la même réponse : s’il y a un impact du P2P sur les ventes de disques, il est minime, voire légèrement… positif. En tout état de cause, aucune étude sérieuse n’a établi de relation de cause à effet entre le P2P et la crise du disque.
Personne ne nie la réalité de cette crise. Les ventes de diques compacts (CD) ont culminé à plus de 150 millions d’unités en 2002 pour chuter à près de 90 millions en 2006. Mais affirmer, comme le font les gouvernements, le Syndicat national de l’édition phonographique (SNEP) ou l’International Federation of Phonographic Industry (IFPI), que cette chute des ventes est à attribuer au seul partage de fichiers est au mieux une grande exagération, au pis un mensonge pur et simple.
Le marché du DVD, à l’inverse, est florissant. Les ventes ont augmenté de 11 % durant les trois premiers trimestres de 2009, et celles des disques Blu-Ray de 156 % — on pourrait à loisir étudier le jeu vidéo, lui aussi aisément copiable et largement piraté, dont le chiffre d’affaires a augmenté de 22 % en 2008 par rapport à 2007, qui était déjà une année exceptionnelle. Or le DVD est soumis à la même pression que le CD : son format est numérique — et donc aisément copiable —, l’« offre » pirate est très large et va jusqu’à devancer les sorties officielles, et la généralisation du haut débit permet de partager un film complet en moins d’une heure. Selon le réalisateur Luc Besson, il y aurait pas moins de 500 000 films piratés chaque jour en France. Pourtant, on n’a jamais vendu autant de DVD. Comment expliquer ce phénomène ?
Pour répondre de façon sérieuse, il faudrait que nos gouvernants, au lieu de n’écouter que les artistes manipulés par leurs éditeurs, veuillent bien diligenter des études dignes de ce nom, car le sujet est complexe. Tout au plus peut-on proposer quelques pistes qui semblent largement aussi réalistes que celle du P2P.
D’abord et avant tout, il faut rappeler l’évidence : le budget culturel des ménages n’est pas extensible à l’infini. Avec l’essor des consoles de jeux, l’augmentation des ventes de DVD, les lecteurs MP3, les records d’entrées au cinéma, les appareils photo numériques, les forfaits de téléphonie mobile pour toute la famille, le prix des abonnements à Internet, il n’est guère surprenant qu’un rééquilibrage se fasse au détriment d’une industrie musicale qui n’a pas su se renouveler.
Pendant que l’industrie du cinéma inventait les cartes d’abonnement, les multiplexes, le home cinéma, la vidéo à la demande (video on demand, VOD) et la haute définition, celle du disque s’est repliée sur un CD vieillissant, des taxes toujours plus injustes sur les matériels, et une offre légale dégradée et très limitée (impossible par exemple d’acheter, sur iTunes, ACDC ou les Beatles). Certes, l’invention du CD a poussé toute une génération à renouveler sa discothèque « vinyle » ; mais, une fois celle-ci reconstituée, est-il étonnant que les ventes diminuent alors que l’offre elle-même diminuait en parallèle ?
Le rapport 2008 du département des études, de la prospective et des statistiques (DEPS) du ministère de la culture (2) est à ce titre éclairant : le nombre d’albums produits en France par les quatre grandes majors était de 2 672 en 2001 et de 1 245 en 2006. L’offre a donc été divisée par deux en cinq ans. Et l’on attribue la chute des ventes au seul P2P ? Surprenant...
Pourtant, selon la même étude, la proportion des 11-65 ans ayant acheté au moins un disque au cours des douze derniers mois est stable (en moyenne 77 %). Et les concerts voient leur fréquentation augmenter régulièrement. Visiblement, les Français ne se sont pas totalement détournés de la musique payante, mais force est de constater qu’ils en achètent moins qu’avant. Pourquoi ?
Le prix moyen observé du DVD était, en 2004, de 15 euros. Quatre ans plus tard, le prix moyen d’un CD était de… 14,40 euros (3). Le nombre d’artistes et de techniciens impliqués dans la création d’un film est pourtant en général bien supérieur à celui que nécessite la sortie d’un album de musique. Est-ce à dire que les acteurs sont moins bien rémunérés que les musiciens ? On n’ose le croire.
Il existe une façon simple de comparer ces deux objets : il est coutumier que la musique d’un film soit commercialisée sous forme de CD alors même que le film dont elle est tirée est disponible en DVD. A tout seigneur, tout honneur : prenons l’exemple de Luc Besson (grand défenseur d’Hadopi). Chez Amazon, le premier prix pour le DVD du Grand Bleu est de 13,99 euros. Le premier prix pour le CD de la bande originale est de 6,68 euros. Un prix particulièrement peu élevé puisque le téléchargement de cet album coûte, lui... 9,99 euros !
Un bon exemple donc, tant il est rare de trouver des albums à un prix aussi bas. Cependant, si le compositeur Eric Serra à lui seul représente la moitié du prix du DVD, comment sont rémunérés les producteurs, réalisateurs, acteurs et techniciens qui ont participé au film ? A lui seul, le musicien aurait coûté autant qu’eux tous ? Difficile à croire. Si l’industrie du cinéma a su adapter ses tarifs à un public très large, celle de la musique est restée coincée à une époque faste où elle ne subissait pas la concurrence de tous les autres spectacles. Comment s’étonner dans ces conditions que les ventes de DVD soient au beau fixe tandis que celles des CD sont en chute libre ?
Mais alors, que faire pour sauver la musique et les musiciens ? Avant toute chose, il est une autre idée reçue qu’il faudrait démolir : non, la crise du disque (quelles qu’en soient les raisons) ne menace pas la diversité musicale. Non seulement la musique a toujours existé et existera toujours, qu’elle soit ou non rémunérée, mais l’essor des musiques libres (Dogmazic, Jamendo...) prouve que les problèmes de l’industrie du disque n’affectent en rien la créativité.
Il faut en effet bien séparer deux choses : un circuit de distribution en crise d’un côté, et des auteurs de l’autre. S’il est de bonne guerre pour les majors d’avoir su mettre de leur côté les artistes en les dressant contre leur public, ce n’est pas une raison pour tomber dans le même piège : les artistes ne sont pas responsables, sinon par leur silence, des dérives d’une profession qui n’a pas su s’adapter. Ils en sont les victimes, tout comme leur public.
Laurent Chemla.
"
canibool Membre enregistré
Posté le: 15/09/2011 à 16h31 - (370240)
alors là c'est n'imp on dirait d'acord un mercato des groupes de black... ensuite, marronier du "le téléchargement c'est mal", on a eu un "c'était mieux avant, aujourd'hui y'a que de la merde" et enfin un sujet de philo sur le sens du progrès. ahahahah!!! c'est juste un label qui s'est planté, y'en a souvent... ça n'a pas du être bien géré probablement puis c'est tout.
canibool Membre enregistré
Posté le: 15/09/2011 à 16h43 - (370241)
@BillUrzague: en effet, très bon article
DARK RABBIT Membre enregistré
Posté le: 15/09/2011 à 16h48 - (370242)
Oui c'est pertinent mais encore une fois comme tu l'as dit BillUrzague la situation est plus complexe. Encore une fois, cet article ne parle que des majors or je suis d'accord que ces dernières se sont gavés au changement de formats dans les années 80 et 90 et croyant que cela allait durer ad vitam aeternam.
Malheureusement, il n'y a pas que des majors (enfin plutôt heureusement :P)or je peux vous dire que les petits disquaires indépendants (si, si ça existe encore) luttent pour survivre. Alors oui, ils vendent des Cds un peu plus chers mais voilà eux ont de grosses charges au niveau immobilisation (des murs c'est pas donnés, il suffit de voir ce qui s'est passé sur Paris). Je ne dis pas que tout vient du téléchargement car la fin des disquaires est au moins autant dûe à l'implantation des chaînes genre Fnac ou Virgin puisque les disquaires généralistes ont commencé à mettre la clé sous la porte dans les années 80.
Et puis il y a les petits labels, et je peux comprendre Void car je ne crois pas qu'il gagne sa vie avec la musique. Son label, c'est sa passion et il est facile de comprendre que ça le fasse chier de se faire pirater car le fric qu'il aurait pu (peut-être) gagner permettra à son label de perdurer sans que cela devienne intenable sur un plan comptable. Ce n'est pas du bénéfice, c'est juste pour pouvoir perdurer.
Conclusion, pas de conclusion. Différents acteurs, différents problèmes, différentes solutions. Impossible de faire des généralités réductrices.
Bruit Invité IP:92.103.172.161
Posté le: 15/09/2011 à 16h49 - (370244)
Je pense que ce n'est pas le téléchargement qui soit responsable de cette prochaine fermeture de label, mais avant tout le choix bien plus grand sur le net.
Prenons l'exemple des distri/vpc comme adipocere.
Ya 15 ans, yavait un très gros paquet de metalleux qui passaient par la liste Adipocere. Aujourd'hui, à force d'avoir des commandes incomplètes et qui mettent 10 ans à arriver, beaucoup se sont tournés vers des miriades de distros/labels disponibles sur le net: Plastichead, Musicfearsatan, les boutiques web des labels, ect..
Alors forcément, Christian il pleure car il gagne moins de fric qu'avant. Et donc il dit que c'est la faute au téléchargement.
Ben non, c'est la faute à l'offre qui est plus diversifiée qu'avant.
Et le consommateur l'a bien pigé. Il compare, il choisi plus précisément et il va chercher ailleurs. Il découvre d'autres genres, d'autres groupes et hop, il ne passe plus par les réseaux habituels d'avant.
Par exemple, si je veux trouver un LP de Sunn, je passe pas par les sites de SOM, holyrec/EMP ou adipocere, je vais directos sur le site de southernlord ou sur le shop de Denovali. Moins cher, sérieux, parfois même plus rapide!
Youpimatin Membre enregistré
Posté le: 15/09/2011 à 16h54 - (370246)
@Void et BillUrzague, je plussoie
DARK RABBIT Membre enregistré
Posté le: 15/09/2011 à 16h58 - (370247)
Adipocere est un cas atypique puisque c'est aussi un vrai magasin et donc on en revient aux autres difficultés que j'ai évoquées (murs, stocks, employés, charges etc...)
Ivan Grozny Membre enregistré
Posté le: 15/09/2011 à 17h02 - (370249)
C'est en effet possible que ce ne soit qu'une histoire de mauvaise gestion tout simplement, le fric ça peut mal se gagner, mais mal se dépenser aussi.
@BillUrzague : de quand date cet article, il ne me semble plus trop d'actualité, vu la baisse des ventes des DVD et les difficultés (relatives) du Blu Ray.
@Bruit : là tu parles plutôt de concurrence au sein d'un même marché, c'est un peu différent. Car c'est le volume global d'achats qui a baissé, ce ne sont pas (que) des transferts de volume entre acteurs.
@DARK RABBIT : tu l'as dit, gros chiffre d'affaire en 2010 me concernant (pas dans l'industrie musicale), pas de vacances cet été sous le poids des charges, impôts, investissements... j'espère ne pas être un mauvais gestionnaire :-)
moule d'huitre Membre enregistré
Posté le: 15/09/2011 à 17h03 - (370250)
@void : Faut vraiment revoir tes arguments. Ils sont juste d'un niveau collège.
- Le téléchargement n'est pas du vol. Il suffit d'ouvrir un dictionnaire et de regarder la définition du mot "vol" pour s'en convaincre.
- Une bagette de pain, c'est quasi immuable, ça ne change jamais, tout comme les chiottes et des tas d'autres chose. Alors que les albums de musiques sont loin d'être tous identiques, excuse moi pour l'euphémisme.
- Il n'y a pas de stats officiel, mais au vu de mon entourage, je pense sans trop me tromper que ceux qui téléchargent le plus achètent aussi le plus. Et le terme "régulation" veux bien dire ce qu'il veut dire.
...
Et personnellement, mais la je comprend qu'on puisse gueuler, j'en aurais rien a foutre si tout s'écroulait du jour au lendemain. Si demain, il n'y avais plus de label, que la plupart des groupes arrêtaient de jouer, et que les distro fermerais, ce serait le cadet de mes soucis. Il y aura toujours des gens pour pratiquer leur art, soutiens du marché ou non.
BillUrzague Membre enregistré
Posté le: 15/09/2011 à 17h06 - (370251)
@Ivan : il est récent : publié le 1er avril 2011 (ça n'est pas une blague).
Perversifier Invité IP:83.114.148.135
Posté le: 15/09/2011 à 17h08 - (370252)
666% d'accord avec Void.
L'argument du "je télécharge pour me forger une idée avant d'acheter" n'est pas recevable.
Aujourd'hui, avec les moyens tels qu'internet, on peut lire des chroniques, des forums, discuter avec des gens, y a le bouche à oreille, des trailers audio ou vidéos, l'opportunité de voir les groupes sur scène, bref suffisamment de moyens pour se forger un avis sur un album avant de décider de l'acheter. Comment faisait-on avant ?
Les personnes qui disent qu'elles ne peuvent pas TOUT acheter. Soit. Alors vous ne devriez écouter QUE ce que vous achetez, et vous laissez tomber le reste. Comme on ne peut pas voir tous les films au ciné, manger dans tous les restos, se taper toutes les meufs, etc... Y a des choix à faire.
De plus, une question : quand vous téléchargez pour vous faire une idée, et que vous n'aimez pas : vous supprimez les mp3 de votre ordi ? Si oui, vous ne devriez quasiment jamais en avoir en stock, puisque si vous aimez, vous achetez, si vous n'aimez pas, vous supprimez. Or on sait tous que le plupart des gens collectionnent les mp3s, et c'est bel et bien du vol.
Tout travail mérite salaire. Un groupe et un label sortent un CD. Vous voulez l'écoutez ? OK : achetez le. Vous voulez pas l'acheter ? Bah vous l'écoutez pas. A aucun moment le CD n'est sensé être gratuit, que ça soit pour un test, une collection, ou quoi que ce soit.
BillUrzague Membre enregistré
Posté le: 15/09/2011 à 17h13 - (370255)
Au passage, je suis à court de café aujourd'hui.
Et pas d'aspirine non plus.
On est mal.
mattvarg Membre enregistré
Posté le: 15/09/2011 à 17h53 - (370261)
ENCORE UN COUP DE VARG VIKERNESS !!!
lordovzesky Invité IP:85.26.70.7
Posté le: 15/09/2011 à 18h15 - (370264)
Loin de moi l'idée de durer trop longtemps mais comme disait un membre de ce forum
Bon, plus sérieusement, ce débat sur les ventes de disques et les labels est un coup à se claquer la tête contre les murs, et tout simplement parce quil est..... COMPLEXE !
Beaucoup d'arguments avancés ici sont vrais, il n'y a pas UNE explication à la chose.
Je me permets de coller ici un article du Monde Diplomatique que j'ai trouvé fort intéressant, même si je n'approuve pas forcément quelques passages (ex : CD vieillissant par exemple, faut pas pousser, d'un autre côté, l'auteur parle de l'explosion des ventes de DVD et c'est exactement le même type de support :-/). Ceci dit, l'article dans sa globalité reste intéressant :
"
Pourquoi les ventes de disques baissent-elles ?
Si le marché du disque est en crise, c’est à cause du téléchargement illégal de musique sur Internet : cette antienne, martelée depuis des années par les majors et les pouvoirs publics, mérite pourtant un plus ample examen.
Par Laurent Chemla
Pour être un tant soit peu audibles lors du combat contre Hadopi (1), les opposants à la loi se sont retrouvés presque contraints de faire, à leur tour, des propositions pour « sauver » des artistes soi-disant spoliés par le « piratage » et les échanges pair-à-pair (P2P). Le risque, quand on fait de telles propositions (licence globale, « contribution créative »), c’est de justifier les mensonges des majors : si l’on cherche des solutions pour rémunérer les musiciens, c’est bien que le P2P leur fait perdre de l’argent...
Le bourrage de crâne des tenants de la répression (quels que soient leurs buts réels) a si bien fonctionné qu’il a définitivement ancré dans l’imaginaire collectif l’idée que l’échange d’œuvres numériques impliquait un manque à gagner pour les artistes, qu’il faudrait combler d’une manière ou d’une autre.
Or, à ce jour, les études réellement indépendantes des majors (Industry Canada, UFC-Que choisir, gouvernement néerlandais, Organisation de coopération et de développement économiques [OCDE], Adami...) s’orientent toutes vers la même réponse : s’il y a un impact du P2P sur les ventes de disques, il est minime, voire légèrement… positif. En tout état de cause, aucune étude sérieuse n’a établi de relation de cause à effet entre le P2P et la crise du disque.
Personne ne nie la réalité de cette crise. Les ventes de diques compacts (CD) ont culminé à plus de 150 millions d’unités en 2002 pour chuter à près de 90 millions en 2006. Mais affirmer, comme le font les gouvernements, le Syndicat national de l’édition phonographique (SNEP) ou l’International Federation of Phonographic Industry (IFPI), que cette chute des ventes est à attribuer au seul partage de fichiers est au mieux une grande exagération, au pis un mensonge pur et simple.
Le marché du DVD, à l’inverse, est florissant. Les ventes ont augmenté de 11 % durant les trois premiers trimestres de 2009, et celles des disques Blu-Ray de 156 % — on pourrait à loisir étudier le jeu vidéo, lui aussi aisément copiable et largement piraté, dont le chiffre d’affaires a augmenté de 22 % en 2008 par rapport à 2007, qui était déjà une année exceptionnelle. Or le DVD est soumis à la même pression que le CD : son format est numérique — et donc aisément copiable —, l’« offre » pirate est très large et va jusqu’à devancer les sorties officielles, et la généralisation du haut débit permet de partager un film complet en moins d’une heure. Selon le réalisateur Luc Besson, il y aurait pas moins de 500 000 films piratés chaque jour en France. Pourtant, on n’a jamais vendu autant de DVD. Comment expliquer ce phénomène ?
Pour répondre de façon sérieuse, il faudrait que nos gouvernants, au lieu de n’écouter que les artistes manipulés par leurs éditeurs, veuillent bien diligenter des études dignes de ce nom, car le sujet est complexe. Tout au plus peut-on proposer quelques pistes qui semblent largement aussi réalistes que celle du P2P.
D’abord et avant tout, il faut rappeler l’évidence : le budget culturel des ménages n’est pas extensible à l’infini. Avec l’essor des consoles de jeux, l’augmentation des ventes de DVD, les lecteurs MP3, les records d’entrées au cinéma, les appareils photo numériques, les forfaits de téléphonie mobile pour toute la famille, le prix des abonnements à Internet, il n’est guère surprenant qu’un rééquilibrage se fasse au détriment d’une industrie musicale qui n’a pas su se renouveler.
Pendant que l’industrie du cinéma inventait les cartes d’abonnement, les multiplexes, le home cinéma, la vidéo à la demande (video on demand, VOD) et la haute définition, celle du disque s’est repliée sur un CD vieillissant, des taxes toujours plus injustes sur les matériels, et une offre légale dégradée et très limitée (impossible par exemple d’acheter, sur iTunes, ACDC ou les Beatles). Certes, l’invention du CD a poussé toute une génération à renouveler sa discothèque « vinyle » ; mais, une fois celle-ci reconstituée, est-il étonnant que les ventes diminuent alors que l’offre elle-même diminuait en parallèle ?
Le rapport 2008 du département des études, de la prospective et des statistiques (DEPS) du ministère de la culture (2) est à ce titre éclairant : le nombre d’albums produits en France par les quatre grandes majors était de 2 672 en 2001 et de 1 245 en 2006. L’offre a donc été divisée par deux en cinq ans. Et l’on attribue la chute des ventes au seul P2P ? Surprenant...
Pourtant, selon la même étude, la proportion des 11-65 ans ayant acheté au moins un disque au cours des douze derniers mois est stable (en moyenne 77 %). Et les concerts voient leur fréquentation augmenter régulièrement. Visiblement, les Français ne se sont pas totalement détournés de la musique payante, mais force est de constater qu’ils en achètent moins qu’avant. Pourquoi ?
Le prix moyen observé du DVD était, en 2004, de 15 euros. Quatre ans plus tard, le prix moyen d’un CD était de… 14,40 euros (3). Le nombre d’artistes et de techniciens impliqués dans la création d’un film est pourtant en général bien supérieur à celui que nécessite la sortie d’un album de musique. Est-ce à dire que les acteurs sont moins bien rémunérés que les musiciens ? On n’ose le croire.
Il existe une façon simple de comparer ces deux objets : il est coutumier que la musique d’un film soit commercialisée sous forme de CD alors même que le film dont elle est tirée est disponible en DVD. A tout seigneur, tout honneur : prenons l’exemple de Luc Besson (grand défenseur d’Hadopi). Chez Amazon, le premier prix pour le DVD du Grand Bleu est de 13,99 euros. Le premier prix pour le CD de la bande originale est de 6,68 euros. Un prix particulièrement peu élevé puisque le téléchargement de cet album coûte, lui... 9,99 euros !
Un bon exemple donc, tant il est rare de trouver des albums à un prix aussi bas. Cependant, si le compositeur Eric Serra à lui seul représente la moitié du prix du DVD, comment sont rémunérés les producteurs, réalisateurs, acteurs et techniciens qui ont participé au film ? A lui seul, le musicien aurait coûté autant qu’eux tous ? Difficile à croire. Si l’industrie du cinéma a su adapter ses tarifs à un public très large, celle de la musique est restée coincée à une époque faste où elle ne subissait pas la concurrence de tous les autres spectacles. Comment s’étonner dans ces conditions que les ventes de DVD soient au beau fixe tandis que celles des CD sont en chute libre ?
Mais alors, que faire pour sauver la musique et les musiciens ? Avant toute chose, il est une autre idée reçue qu’il faudrait démolir : non, la crise du disque (quelles qu’en soient les raisons) ne menace pas la diversité musicale. Non seulement la musique a toujours existé et existera toujours, qu’elle soit ou non rémunérée, mais l’essor des musiques libres (Dogmazic, Jamendo...) prouve que les problèmes de l’industrie du disque n’affectent en rien la créativité.
Il faut en effet bien séparer deux choses : un circuit de distribution en crise d’un côté, et des auteurs de l’autre. S’il est de bonne guerre pour les majors d’avoir su mettre de leur côté les artistes en les dressant contre leur public, ce n’est pas une raison pour tomber dans le même piège : les artistes ne sont pas responsables, sinon par leur silence, des dérives d’une profession qui n’a pas su s’adapter. Ils en sont les victimes, tout comme leur public.
Laurent Chemla.
et bien moi je préfère me référer à un autre avis un peut plus complet....
e retiens les propos de Payday.
L'uniformisation, la baisse de qualité ont certainement fait plus de tort à cette musique que le téléchargement. C'est facile de dénoncer ce principe du piratage quant la musique ne progresse plus et ressasse les mêmes schémas. Rien que visuellement, les bacs de disques aux pochettes photoshopées font de plus en plus peine à voir.
Le consommateur n'est pas que con, il a aussi des oreilles et limite la casse en écoutant avant d'acheter. Alors oui, ça diminue les volumes de vente, mais QUI aime se faire rempoter le bambou à chaque passage à la Fnuc ? 15 à 20 la daube, au bout d'un moment on serre les miches et on se méfie.
Combien de temps un album actuel tourne t'il sur une platine, comparé aux albums sortis il y a 20 ou 30 ans ?
Outre les écoutes sur youtube, je télécharge un truc de temps en temps, vraiment à très très petite dose et c'est toujours pour réaliser combien la musique actuelle est devenue daubique !
Par contre si je choppe un truc excellent pour moi ça signifie un achat direct, mais c'est systématiquement une vieillerie et je l'achète en occase. Bref : la musique actuelle me désole. Les circuits/magasins habituels ? je m'en détourne : achat d'occase et renoncement quasi total à la production actuelle. Une exception cette année : Ghost.
J'ai bien rincé les labels quand la musique était de meilleure qualité et que j'avais du blé. Maintenant, ceinture !
De toute façon il y a une forme d'écrêmage qui a régulièrement lieu et nous sommes à nouveau en plein dedans. Sincèrement désolé pour ce label qui meurt, ces magazines qui coulent... mais ça me rappelle par exemple la fin des 80's et la saturation de groupes US qui a mené à leur disparition quasi intégrale.
Pourquoi ? parce que scène merdique => extinction naturelle.
Alors il naîtra forcément quelque chose de ce passage au tamis. Un peu moins de n'importe quoi de la part des labels, une recherche du qualitatif au lieu du quantitatif, de nouveaux styles à défricher, que sais-je ?
En attendant le consommateur n'est certainement pas le premier responsable de cet effondrement. Quand on construit son château avec des chips crevettes, c'est normal qu'il finisse par se casser la gueule. :-P
Mais bon, c'est quand même pas ça qui nous rendra la congo, je dois bien l'avouer.....
Tetanos Membre enregistré
Posté le: 15/09/2011 à 18h36 - (370268)
Pour répondre rapidement a Void
Chez mon petit disquaire quand il existait encore j’écoutais avant d'acheter.
Ma boulangerie fait goûter régulièrement ses nouveau pain spéciaux.
Avant d'acheter une voiture tu peux l'essayer.
Le téléchargement c'est idem l'ambiance du disquaire en moins
Vu le nombre de merde que sortent les label pour les quelques bons albums au final je ne suis pas prêt de m'arrêter.
Slayergod Membre enregistré
Posté le: 15/09/2011 à 18h47 - (370269)
Et sinon écouter l'album sur une platefrome en streaming avant d'acheter c'est du vol aussi alors?
Franchement vu le nombre de disques qui sortent et le mauvais goût et le manque de discernement des chroniqueurs je préfère me faire mon avis de façon légale avant d'acheter (la plupart des albums sont en streaming maintenant)) donc je pense que le mp3 et le téléchargement est presque obsolète.
Youpimatin Membre enregistré
Posté le: 15/09/2011 à 18h49 - (370271)
Oui mais y aussi cette sale mentalité du "tout m'est dû rapidement et gratuitement" qui entre en ligne de compte...
AnusFraicheur Membre enregistré
Posté le: 15/09/2011 à 19h10 - (370273)
Quand les cassettes se sont démocratisées, les labels criaient déjà au vol, et combien d'entre nous ont fait des découvertes gràce à ce moyen? C'est pas nouveau, certains flippent que l'on puisse réfléchir ou comparer avant d'acheter.
mattvarg Membre enregistré
Posté le: 15/09/2011 à 19h25 - (370274)
a quand un prochain album de darkthrone??? quelqu un a des news?? merci
mattvarg Membre enregistré
Posté le: 15/09/2011 à 19h48 - (370275)
a quand un prochain album de darkthrone??? quelqu un a des news?? merci
Perversifier Invité IP:82.241.78.108<
Posté le: 15/09/2011 à 20h01 - (370276)
Anusfraicheur :
Oui mais à l'époque des cassettes, il fallait acheter la cassette vierge, prendre le temps de la dupliquer, etc...(comme l'apparition du cd-r) Ca n'était pas instantané comme le download d'un mp3. Les cassettes copiées prenaient de la place, etc... On piratait donc moins.
Il y a une nuance entre goûter le pain, lire le synopsis d'un film, le résumé d'un bouquin, essayer une voiture, etc,... et télécharger un album.
Dans tous les exemples cités, on ne prend pas l'INTEGRALITE du produit pour se faire une idée, mais un ECHANTILLON. Quand vous téléchargez, ne me dites pas que vous ne prenez qu'un seul morceau ? C'est pourtant ce que vous devriez faire si on reste dans votre logique.
Je suis aussi un voleur... Je vole l'industrie du cinéma. Je télécharge énormément de divX de films et séries. Quand je vois l'argent brassé par le milieu, le cachet des acteurs, le budget des productions, je n'ai aucun scrupule à voler les films, je n'ôte pas le pain de la bouche des protagonistes ; le seul à qui je nuis vraiment est à la rigueur mon petit cinéma de quartier qui meurt.
Mais au moins, j'ai le mérite de le RECONNAITRE. Je ne me cache pas derrière des pseudos excuses de tester le produit avant de l'acheter. Quelle hypocrisie !
Je ne vole pas l'industrie du disque, car je soutiens les artistes et les labels qui font que la musique qui est ma passion puisse exister.
Question de morale personnelle.
Le streaming, justement cité, est légal lui. Vous ne volez pas. Alors pourquoi ne pas vous contenter d'écouter les titres sur les sites faits pour cela ? Le résultat est le même, sauf que vous ne volez personne.
Quelques soient vos excuses et raisons, le FAIT EST que lorsque vous avez sur votre disque dur un album que vous n'avez pas acheté, vous l'avez volé, quelle que soit la raison initiale de votre download. Et ça, vous ne pouvez PAS le contester, sinon vous êtes de mauvaise foi.
Le fait de dire "ouais mais je l'aurais pas acheté de toute façon parce que j'aime pas l'album" ne justifie rien, il j'autorise pas que vous n'avez pas à posséder une chose que vous n'avez pas acquise.
Signé : un mec qui acheté 20 CDs ce mois-ci (n'en a vraiment aimé que 3, en a trouvé 15 de "bof", et 2 de pourris, mais qui a compris que même pour tester, il faut payer).
nebulous Invité IP:2.6.35.3
Posté le: 15/09/2011 à 20h06 - (370277)
C'est curieux à constater mais il existe plus de Labels indépendants aujourd'hui qu'à la grande époque des ventes, tout comme il y a plus de productions de Métal sur le marché aujourd'hui que jamais il n'y a eu.
D'autre part, les média de masse sont beaucoup moins diversifiés dans l'offre musicale aujourd'hui et prennent beaucoup moins de risque qu'à l'époque bénie des ventes.
Pour moi la relation est simple : Mauvaise éducation musicale collective + musique de mauvaise qualité à profusion = perte du réflexe d'achat. Si on rajoute à ça une redistribution des dépenses de loisirs et une baisse du pouvoir d'achat, la part du téléchargement négatif n'est donc pas une cause.
Par contre internet est bien une concurrence insurmontable pour les magasins de disques.
Voici ma réflexion.
mattvarg Membre enregistré
Posté le: 15/09/2011 à 20h20 - (370280)
@Perversifier , moi je ne connaissais merrimack que de nom , jai "vole" of entropy and life denial :j ai adore :je l ai achete en version cd: donc ca fait de moi un voleur? ou un consomateur? et merrimack a perdu quelque chose dans l affaire?.....
Perversifier Invité IP:82.241.78.108<
Posté le: 15/09/2011 à 20h28 - (370281)
Si tu l'as acheté, tu n'es plus voleur, évidemment, mais la plupart des gens se contenteront de garder leur version MP3.
Pour tout t'avouer, il n'est pas rare que l'on reçoive des emails du genre "Hey les gars, j'ai téléchargé votre dernier album, il est génial, bravo !".
(sans aucun scrupule, bon c'est vrai qu'il est pas précisé si il l'a téléchargé légalement ou pas, mais j'ai ma petite idée).
Mettez vous à la place d'un petit groupe UG... Il est dur d'estimer combien de gens ont une version pirate chez eux par rapport aux versions légales. Mais je me dis que pour 1 CD vendu, il doit bien y avoir 10 albums téléchargés (peut-être 100 ? 1000 ?). Donc quand on vend 3000 albums, alors qu'on sait que peut-être 30 000 ou 300 000 personnes l'ont chez eux, ça fait pas forcément super plaisir.
@Nebulous :
tu oublies le phénomène inverse : un label UG sort un CD qui ne se vend qu'à 3000 ex au lieu de 30 000 avant. Le label est obligé de sortir 10 disques différents au lieu d'un pour avoir les mêmes revenus.
Par contre, je suis d'accord sur le fait que le marché est saturé de disques. De nos jours un CD est si peu cher à produire que n'importe qui peut le faire. Mais encore une fois, on est pas obligé de vouloir TOUT avoir. Chacun se fait sa discographie selon ses goûts.
AnusFraicheur Membre enregistré
Posté le: 15/09/2011 à 20h31 - (370282)
"un mec qui acheté 20 CDs ce mois-ci (n'en a vraiment aimé que 3, en a trouvé 15 de "bof", et 2 de pourris, mais qui a compris que même pour tester, il faut payer)."
Grand bien te fasse...
Moi, j'aime pas balancer mon fric par les fenêtres, j'ai suffisamment donné par le passé.
mattvarg Membre enregistré
Posté le: 15/09/2011 à 20h37 - (370284)
@ perversifier, dans un sens quand on est musicos je comprends aussi...
ouaih Invité IP:84.102.14.40
Posté le: 15/09/2011 à 20h53 - (370286)
ouahhh intéressant tout ce débat, beaucoup de vérités et de conneries.
alors pour ma part, tout ça est complexe pour expliquer ces baisses terrifiantes de ventes de disques mais quelques facteurs peuvent semblent ils être pris en compte.
en Vrac comme ça : Internet et la musique illégale gratuite détruit tout de générations en générations, certains peuvent nous raconter la messe, mais internet à tout "pervertie".
Moins en moins de gens achètent des Cd's et c'est "un marché" et une population qui vieillie et qui se renouvelle pas.
La distribution en magasin est devenu catastrophique d'années en années, moins d'espaces pour exposer des disques et plus de vendeurs "spécialisés" Metal et autres + plus points d'écoutes etc...complet désengagement des magasins pour susciter l'achat d'un disque (achat d'impulsion).
Les nouvelles technologies d'écoutes de musique numérique divers et variés.
Le prix du disque en France trop cher en magasins (tva 19.6 %) et les contraintes et les charges énormes(Urssaf, retraite complémentaire, Formation professionelle, Pôle emploi etc....) qui pésent sur les Sociétes Françaises que ce soient un label, un distributeur, un magasin)
La diversité de l'offre pour le loisir en tout genre et des jeunes gens certainement moins passionnés de musique (au sens général).
Bref bientôt on pourra trouver et acheter que des disques sur internet, avant la fin probable du support dans quelques années. Ouaih !
nappy Membre enregistré
Posté le: 15/09/2011 à 21h37 - (370289)
"un label UG sort un CD qui ne se vend qu'à 3000 ex au lieu de 30 000 avant". J'ai bien ri, merci
BillUrzague Membre enregistré
Posté le: 15/09/2011 à 21h53 - (370291)
Il y a deux interventions que j'ai bien aimées :
Discodrama : quand il parle d'écrémage. Oui c'est tout à fait possible qu'on vit cela de nouveau dans notre musique préférée. En fait, il y a des pics avec des nouveaux styles émergeants, une inspiration comme jamais. Suite à ces pics, une multitude de copieurs s'engouffrent dans la brèche jusqu'à saturation et ainsi de suite. Ce raisonnement pourra sembler grossier à certains qui ne trouvent leur épanouissement dans l'underground, mais désolé, si vous observez l'histoire du métal c'est ça. Des styles qui s'enchaînent, encore récemment illustrés dans le forum par Metalmaniax, excellent au passage.
Youpimatin : "tout m'est dû rapidement et gratuitement", même si je nuancerai ton propos en disant que ça toujours un peu existé, seuls les moyens ont changé. L'ordi connecté au net permet en deux clics d'avoir tout rapidement, nous à notre époque nous avions les cassettes. Si nous avions eu internet, j'imagine que ça aurait donné aussi. Mais tu as raison, cette mentalité est vraiment exacerbée aujourd'hui.
H77 Invité IP:81.57.13.236
Posté le: 15/09/2011 à 21h57 - (370292)
Comme beaucoup, je ne peux que constater et déplorer les effets massifs du téléchargement de masse. Certains acteurs tentent de résister (que ce soit des labels qui s'acharnent à survivre ou de simples acheteurs qui continuent à acheter leurs disques), mais le combat est clairement perdu d'avance à moyen terme.
hector Invité IP:90.53.125.233<
Posté le: 15/09/2011 à 21h58 - (370293)
bien fait,ils arreteront de niquer les artistes comme ca.
. Invité IP:1.112.124.111<
Posté le: 15/09/2011 à 22h57 - (370297)
J'ecoute en streaming, si j'aime je chope le LP sinon je passe mon chemin, mais un LP sa passe pas dans un lecteur mp3 (je me vois mal faire un footing avec ma platine...) donc quand il n'y a pas de carte de telechargement legal avec le LP , je telecharge illegalement la version MP3 du LP que j'ai acheter...
Si je suis certains raisonement je suis un voleur?
comedian Membre enregistré
Posté le: 15/09/2011 à 23h01 - (370298)
@Pervermachin : Si tu préfères chier dans la cabane au fond du jardin et te laver à l'eau du puit, grand bien t'en fasse. Mais n'érige pas ton poujadisme en morale universelle stp. Le monde et les moeurs changent, il faut bien s'y adapter (tant bien que mal pour certains).
D'autre part, quand on fait de la musique comme ça semble être le cas pour toi, on devrait d'abord, me semblent-il, se réjouir d'être écouté, et éventuellement apprécié. Être acheté, c'est la cerise sur le gâteau.
yoyo Invité IP:90.34.77.45
Posté le: 15/09/2011 à 23h13 - (370299)
Dingue que le gars qui a fait l'analyse n'a même pas préciser que l'industrie du film n'existe que par des financements publiques ou mécène, que l'intégralité d'un film est pratiquement payé au complet avant même sa sortie bien souvent par des chaines de tv d'ailleurs ! Les entrées après c'est du bénef pour tout le monde et le dvd est un plus absolument pas primordiale pour cette industrie ! 60% de la créa musicale est indé et pratiquement pas subventionné ou si peu.
steackhache666 Membre enregistré
Posté le: 15/09/2011 à 23h30 - (370302)
C'est grâce au téléchargement illégal que j'achète autant de cd aujourd'hui (minimum une bonne dizaine par mois), car je ne prendrais pas le risque de dépenser mon maigre salaire dans des merdes. Et heureusement que je ne me fie pas seulement aux chroniques ou aux forums sinon je marcherais souvent en canard. Dans mon cas en tout cas je peux dire que le téléchargement illégal est un plus. Je ne me considère pas comme voleur pour autant même si je comprends le point de vue de chacun, chaque argument est recevable et peut peut être contrecarré de toute façon.
Perversifier Invité IP:82.241.78.108<
Posté le: 15/09/2011 à 23h47 - (370304)
"J'ecoute en streaming, si j'aime je chope le LP sinon je passe mon chemin, mais un LP sa passe pas dans un lecteur mp3 (je me vois mal faire un footing avec ma platine...) donc quand il n'y a pas de carte de telechargement legal avec le LP , je telecharge illegalement la version MP3 du LP que j'ai acheter...
Si je suis certains raisonement je suis un voleur?"
Tu as le droit de faire une copie à usage personnel à partir du moment où tu possèdes un original, il en a toujours été ainsi.
Ivan Grozny Membre enregistré
Posté le: 16/09/2011 à 00h23 - (370311)
@steakhache666, les autres et moi-même : Nous sommes en infraction, par définition, puisque c'est du téléchargement illégal. La question serait de savoir s'il y a déjà eu un jugement prononcé de quelqu'un ayant téléchargé illégalement mais aussi acheté de la musique sur support physique ou non.
@yoyo : Es-tu sûr de savoir de quoi tu parles à propos du cinéma ?
Un film est financé par des studio de production et différents acteurs comme des chaînes TV ou des banques certes, mais il n'est pas "payé", c'est de l'argent investi dont on attend un retour sur investissement. L'exploitation en salle de cinéma, puis la vente des DVD, puis la vente aux chaînes TV et les éventuels produits dérivés vont ensuite rentabiliser ou non le film. Un studio de cinéma peut se ruiner sur un seul film, comme le cas célèbre de la United Artists avec La Porte du Paradis de Michael Cimino.
@Perversifier : Faire une copie de sauvegarde et télécharger un disque que l'on possède, ce n'est pas du tout la même chose.
Exterminate Membre enregistré
Posté le: 16/09/2011 à 00h27 - (370312)
Ce qui me fait toujours rire dans ce genre de débats c'est les gens qui ont l'impression qu'avant Internet, on achetait aveuglément des CDs dont on ne connaissait pas le contenu. Mais vous oubliez un élément important: LA RADIO.
Il y avait des radios locales qui passaient plusieurs titres d'un même album, et ça permettait de se faire une idée. Il y avait aussi une autre chose incroyable: le bouche à oreille, et le fait qu'un pote nous fasse écouter un CD/une cassette. Et je ne parle même pas des magazines qui proposaient des CDs samplers.
Saenko Membre enregistré
Posté le: 16/09/2011 à 00h32 - (370314)
"D'autre part, quand on fait de la musique comme ça semble être le cas pour toi, on devrait d'abord, me semblent-il, se réjouir d'être écouté, et éventuellement apprécié. Être acheté, c'est la cerise sur le gâteau." Comedian a bien raison. Sans viser personne, la plupart des donneurs de leçons sont les + telechargeurs.
Saenko Membre enregistré
Posté le: 16/09/2011 à 00h37 - (370315)
Le téléchargement n'est pas une mauvaise chose dans un certains sens. Si certains n'ont pas de salaire (ou tres maigre) ils devraient arrêter leur passion musicale? Je plains également les collégiens / lycéens qui n'ont pas une thune aussi. Ils deviendraient metalleux lors de leur première paie? Oui on doit acheter des albums, mais le telechargement est complémentaire. Puis vu le nombre de merdes que vendent les labels. Si certains choix de production etaient moins merdiques, l'achat serait plus régulier aussi.
Perversifier Invité IP:82.241.78.108<
Posté le: 16/09/2011 à 01h43 - (370318)
"D'autre part, quand on fait de la musique comme ça semble être le cas pour toi, on devrait d'abord, me semblent-il, se réjouir d'être écouté, et éventuellement apprécié. Être acheté, c'est la cerise sur le gâteau."
C'que vous captez pas les mecs, et capterez jamais, c'est qu'un album ça s'enregistre pas par l'opération du Saint Esprit.
Pour être écouté, il faut pouvoir aller en studio. Si vous achetez pas les CDs, le groupe va recevoir des peanuts pour enregistrer son prochain album. Idem pour l'artwork, etc...
Le but d'un groupe étant également de faire la scène, si vous connaissez un peu le prix d'une tournée, vous vous rendrez compte que "être écouté" nécessite à la BASE de dépenser de l'argent, qui ne tombe pas du ciel.
Et pourquoi les musiciens devraient être des philanthropes ? Dépenser de l'argent de leur propre poche, pour vous, vous puissiez écouter les disques ? Et puis quoi encore ? Vous voulez pas qu'ils viennent faire des concerts dans votre salon à l'oeil non plus ?
comedian Membre enregistré
Posté le: 16/09/2011 à 09h04 - (370333)
Il y a beaucoup de naïveté dans ce que tu dis. Je n'ai pas envie d'écrire un pavé de 60 lignes alors j'en reviens au thème principal sur le téléchargement : je te garantie qu'avant l'avènement d'internet et du téléchargement 95% des groupes étaient dans les mêmes difficultés pour joindre les deux bouts et financer leur activité. La différence c'est qu'avant, si tu étais un petit groupe underground, tu vendais 150 Cds et 150 personnes te connaissaient. Aujourd'hui tu en vends 15 mais 1500 personnes te connaissent. Il y a donc un marché potentiel d'ouvert si tiens absolument à avoir un retour pécunier, mais qui n'est pas le CD proprement dit puisque ton public en possède déjà le contenu.
mattvarg Membre enregistré
Posté le: 16/09/2011 à 09h23 - (370338)
@ perversifier ,en parlant de concert si merrimack pouvait passer un peu dans le sud c est a dire aux alentours de marseille ce serais cool ;-))
Steakàchier Invité IP:173.208.197.22
Posté le: 16/09/2011 à 09h27 - (370340)
Eh, Perversifier! Quel est ton groupe que je le télécharge A FOND, histoire que tu n'es plus un rond pour faire de la zic (car apparement le metal n'est qu'une histoire de fric, à te lire). Le metal et l'underground n'a pas besoin d'un comptable comme toi.
Comedian : +1000 pour tes interventions plus que lucides!
Perversifier Invité IP:83.114.148.135
Posté le: 16/09/2011 à 09h29 - (370343)
Comedian : tu n'as pas tort. Attention, je ne suis pas un moralisateur disant "voler c'est mal". Je dis juste, arrêtez d'être hypocrites en prétendant que ça n'est pas du vol, et surtout ne vous plaignez pas des conséquences derrière. Après, chacun fait ce qu'il veut, on ne peut rien y faire.
Ce que je capte pas, c'est le fait que les gens n'assument pas qu'ils volent. Toutes les excuses et les prétextes sont bidons, à l'instar de Saenko : "Si certains n'ont pas de salaire (ou tres maigre) ils devraient arrêter leur passion musicale? Je plains également les collégiens / lycéens qui n'ont pas une thune aussi. Ils deviendraient metalleux lors de leur première paie?"
En gros, "je suis pauvre donc j'ai le droit de voler" ? C'est assez hallucinant.
Les passions coûtent cher. Toutes les passions. Elles exigent des sacrifices, de l'investissement.
Je pense que les gens n'ont pas conscience qu'ils volent, car le support est dématérialisé, et que l'on vole des copies, et non pas un objet. On a donc pas l'impression de déposséder quelqu'un. C'est pas comme voler un CD chez quelqu'un. Donc on parle plus d'un "manque à gagner". Qui nuit forcément au groupe et au label.
MEDEF Invité IP:173.224.217.16
Posté le: 16/09/2011 à 09h52 - (370350)
@perversifier : ouais, salauds de pauvres, ils t'enlèvent le pain de la bouche!
ça pose en tout cas le problème de l'accession à la culture (qui selon moi, devrait être bien plus généralisée et pas seulement qu'à ceux qui ont un gros lardfeuille). Question, Perversifier : si un lycéen ou autre plébéien sans le sou grave un cd qu'il a emprunté à sa médiathèque, tu vas lui faire la peau et envoyer un commando suicide faire sauter la dite médiathèque pour avoir mis en partage un skeud? autre question : n'as-tu jamais fait de tape-trading, ne serait-ce que des compilations pour les potes ou si déjà à 14 ans, tu achetais 20 disques par mois?
Perversifier Invité IP:82.121.129.26<
Posté le: 16/09/2011 à 10h22 - (370358)
Encore une fois : je m'en fous de si tu télécharges ou pas. Je pleurniche pas parce que tu m'ôtes le pain de la bouche.
Je dis juste "assumez", au lieu de vous chercher des excuses. C'est l'hypocrisie que je condamne.
Je n'ai pas dit que je n'avais aucun album téléchargé chez moi, j'en ai quelques uns. Je suis juste assez honnête pour reconnaître que je les ai volés, et que ça ne m'est pas forcément dû, que c'est pas forcément normal.
Sinon, le discours cliché de gauchiste, très peu pour moi. "Mettons tout en commun, mes frères, partageons tout, même notre propriété intellectuelle et artistique, surtout à ces pauvres petits étudiants qui ne peuvent pas s'acheter de CDs, mais ont un PC et un disque dur de 10 Tera." On a connu pire comme "misère"...
Perversifier Invité IP:82.121.129.26<
Posté le: 16/09/2011 à 10h30 - (370359)
Bref, je clos le sujet ici pour ma part. C'est un problème insoluble. Si vous vous réjouissez que Regain risque de mettre la clé sous la porte, pas moi.
pj666 Membre enregistré
Posté le: 16/09/2011 à 11h03 - (370362)
Merci Perversifier pour l'intelligence de tes posts.
Et ça ne me réjouit pas non plus de voir des labels se casser la gueule, je trouve ça triste.
BillUrzague Membre enregistré
Posté le: 16/09/2011 à 13h38 - (370399)
@comedian :
"D'autre part, quand on fait de la musique comme ça semble être le cas pour toi, on devrait d'abord, me semblent-il, se réjouir d'être écouté, et éventuellement apprécié. Être acheté, c'est la cerise sur le gâteau. "
Y'a juste un truc qui me laisse perplexe dans ce que tu dis-là. Si tu ne te bases pas sur le nombre de ventes de disques ou de diffusion à la radio (bon courage avec l'undergroud), comment tu fais pour savoir si t'es écouté et donc ainsi te réjouir ?
Dans le cas du légal, tu regardes le nombre de connexions myspace ou facebook ? c'est fiable ça ??
Dans le cas de l'illégal, tu fais le tour des chaumières pour voir si ton album est présent sur les disques durs des gens ou sur leur baladeur mp3 ?
Tu fais surveiller les flux de données par un spécialiste qui peut reconstituer les paquets pour voir si mis bout à bout, ça correspondrait pas à un .zip contenant ton album ?
Comment tu fais ?
comedian Membre enregistré
Posté le: 16/09/2011 à 17h36 - (370429)
Ce n'est pas quantifiable de manière précise, mais tu peux observer la quantité, la variété et la provenance des retours que tu reçois (les musiciens ne sont quand même pas dans une tour d'ivoire...), le nombre de blogs qui mettent ton disque en DL, le nombre de seeders /leechers sur les torrents... Il s'agit plus de mesurer une tendance que de quantifier au millième près.
+ A partir du moment ou on considère qu'on acquiert de la musique, en la téléchargeant ou en achetant un CD, c'est que le but est de l'écouter au moins une fois, non ? A moins que certains téléchargent parce qu'ils ont une maladie qui les oblige à le faire compulsivement comme d'autres achètent des CDs pour faire fuir les oiseaux qui squattent le pommier du jardin...
DARK RABBIT Membre enregistré
Posté le: 16/09/2011 à 19h02 - (370447)
J'en connais qui télécharge des GO et des GO d'albums qui finissent par dormir sur le disque dur car ils n'ont tout simplement pas le temps d'écouter tous ces merveilleux fichers.
cubituspostérie... Invité IP:81.51.81.130
Posté le: 16/09/2011 à 19h17 - (370451)
comedian : dis moi, quand les groupes ont réussi à quantifier grosso modo tous les blogspots, les torrents, les lècheurs etc, qu'ils savent que leurs ventes ont baissé mais les écoutes ont augmenté, que leurs labels les ont lâchés parce qu'ils vendaient plus assez, que les groupes n'ont plus assez de thunes pour payer du studio pour enregistrer décemment, qu'ils ne peuvent plus espérer rembourser avec les ventes de CDs, qu'ils arrivent plus à tourner parce qu'ils n'ont plus de chiffres de ventes pour conforter des assos frileuses... ces groupes là, qu'est-ce que tu crois qu'ils se disent ?
On parle pas des groupes comme Metallica, mais justement, un groupe comme Merrimack, qui doit vendre dans les 3 000, qui ne va plus vendre que 2000, etc etc. avec ce raisonnement, ils vont autofinancer leur groupe combien de temps ? Leur récompense c'est que plus de monde ECOUTE leur musique, mais sans rétribution derrière ?
lolo Invité IP:90.53.125.233<
Posté le: 16/09/2011 à 20h01 - (370458)
cubituspost;ca c est clair
comedian Membre enregistré
Posté le: 16/09/2011 à 20h02 - (370459)
réponse 1 : oui.
réponse 2 : il y a d'autres moyens de faire des rentrées d'argents pour un groupe. Le CD est devenu du merchandising, il faut donc se plier à cette nouvelle donne. Il n'a de toute façon jamais été la source de revenus principale de l'énoooooooorme majorité des groupes de musique tous styles confondus.
cubitusposterieur Invité IP:81.51.81.130
Posté le: 16/09/2011 à 21h01 - (370464)
ouais mais c'est l'indicateur principal, non ?
quant aux autres sources de rentrées d'argent, stp dis moi lesquelles ?
Tshirts : ok, mais faut quand même faire du live pour en vendre, ou alors avoir des designs super aguicheurs, et vendre sur internet.
vendre des mp3s : okay, je reprends ton chiffre qq part au dessus : "1500 personnes" contre 150 qui avaient acheté le cd. partons pour une autoprod, 150 qui ont acheté le CD, on est à 1500 euros avec un cd vendu à 10 euros en moyenne (ou à 3 euros lol !). Sur les 1500 qui ont écouté, on va mettre un pourcentage à 10% de personnes qui achèteraient légalement l'album digital, on retombe à 150 personnes, avec un coût moyen d'album digital à 5 euros de revenu (une fois la marge des hébergeurs prise), ben on est à la moitié du postulat de départ.
je vois guère d'autres revenus, mais je suis pas au fait de tout, donc hésite pas à compléter, ça m'intéresse !!
- Invité IP:82.241.78.108<
Posté le: 16/09/2011 à 21h56 - (370470)
C'est simple, il n'y a aucune autre source revenus pour les groupes.
Les CDs vendus servent à pouvoir payer la prod suivante, et le merch sert à tenter de financer à peu près les concerts. Bénéfice pour un groupe UG = 0. Bénéfice pour un label = pas grand chose (il a des salaires à payer, de la promo, des locaux à louer, du stock qui coûte cher, etc...).
Tous ceux qui pensent le contraire n'ont aucun sens des réalités.
Et encore, même si les groupes ne faisaient pas de bénéfs, mais arrivaient au moins à rentabiliser leurs albums, ça serait déjà bien.
Les groupes veulent vendre des CDs pour donner envie à leur label de se défoncer pour eux, c'est tout. Pas pour devenir riche, c'est utopique.
N'oubliez pas que les labels sont un peu les "employeurs" des groupes, si ces derniers ne rapportent rien, voire même si ils leur font perdre du fric, c'est "au revoir".
fred Invité IP:109.217.218.79
Posté le: 17/09/2011 à 01h41 - (370493)
Exterminate: La radio la radio.... Hier c'était de la bonne radio en effet mais aujourdhui ont peu entendre 36 fois le même morceau sur une chaine radio FM sans une seule fois dans la journée entendre annoncer le nom du titre qui passe! Bref on entend de la musique a la radio mais on ne sais le nom du titre ni du groupe.La radio ne rend pas service aux musiciens...Ce type de radio ne risque pas de les aider lol...
Exterminate Membre enregistré
Posté le: 17/09/2011 à 15h50 - (370564)
@fred: c'est précisément ce que je dis... Avant il y avait de bonnes radios. On se débrouillait bien sans Internet.
@Perversifier: +1. C'est terrible de devoir expliquer aux gens que produire de la musique à un coût. D'ailleurs j'ai l'impression que les musiciens ont plus conscience de l'impact du téléchargement, et assument plus leur acte que les autres (ce qui ne veut pas dire que les non-musiciens ne sont pas conscients.)
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L'avenir nous le dira.
Pour rappel le label suédois compte toujours dans son roster des groupes comme GORGOROTH, DISMEMBER, ENTHRONED, THYRFING, NECROPHOBIC. Quant à MARDUK, ils devraient annoncer un partenariat avec un nouveau label prochainement. Est-ce le début de la fin pour Regain?
En tout cas ça sent le sapin... (Wasted)