@ HRM: +1000.

J'y étais et c'est un superbe souvenir! C'est ce que j'en retiens.

Et puis, c'est du live, ils bougent sur scène. Voir des musicos qui jouent carré mais qui ne sont pas dans le concert, qui ne bougent pas, qu'est-ce que c'est chiant!!! Je préfère de loin un groupe qui fait des pains et qui donne vie à ses morceaux à un groupe statique qui donne envie de se barrer!

Et puis, pour ceux qui veulent du carré, il vous reste les albums studio... ahh non, c'est vrai, vous crachez aussi dessus. Ben alors, changez de passion.

arretons de bruler nos idoles, que lars n'est plus au top maintenant, c'est pas vraiment une nouvelle, et depuis vingt ans la vitesse d'execution et d'exigence en batterie a été multiplié par 10.

il en reste qu'avec metallica, c'est un peu le gamin qui est en nous qui parle, c'est plus quelque chose qui vient du coeur que de la pure analyse.

quand metallica a sorti master of puppets, ça a mis absolument tout le monde d'accord.

la musique c'est pas seulement de la technicité, de la virtuosité ou de la pignole

c'est du feeling et une communion entre gens qui kiffe le même truc. Un truc tribal, émotionnel qui te monte vraiment à la tête à un moment donné

à qui ça n'est pas arrivé de rentrer dans un pogo pour botter des culs en étant submergé par une énergie à moitié mystique, le riff qui te fait péter un boulard et te fais devenir dingue? ou de mater ton voisin que tu connais même pas headbanguer avec le gros smile, ou te faire la courte echelle pour la rampe à slam.

c'est le genre de moment précieux

70% des mecs qui écoutent du metal en font plus ou moins en tant que gratteux du dimanche, batteur de mjc ou chanteur de salle de bain. On le fait tous un peu, mais on prend un malin plaisir à rabaisser les autres pour donner un peu de contenance, un peu de substance, à son existence. C'est typiquement ce qui fait qu'on peut apprécier le côté putassier des emissions de télé réalité où le spectateur se sent supérieur, quand on lui offre du freak ou des cakes imbuvables à clouer au mur. De combler son manque de réussite personnelle par la raillerie sur ceux sont dans les feux de la rampe et d'essayer de sabrer leur réussite.

Metallica n'a rien à prouver, le chemin est dejà fait.