Aaaaah le looooong weeeeeeek-eeeeeend-transaaaaate bien paisiiiiiiible. Que la douceur du soleil et le chant des oiseaux... [État d’esprit en rentrant dans l’obscurité du Divan du Monde]
TTTTTRRRRAAAABBBBBDDDDDDDRRRTTTTTTAAAAAATombée en plein milieux du set d’
EXHUMED je change de l’univers en millième de seconde. Le gros death bodybuildé à la manière du gouverneur de Californie. J’assume – une fois de plus je connaissais que dalle de la discographie. Mais ça ne m’a pas empêché d’apprécier le set. Par contre il faut avouer qu’il était bordelique. Ça partait dans tous les sens entre les titres qui démarrent comme il faut et les solos qui partent en vrille à la fin. Il y avait trois musiciens en front de la scène et on avait l’impression qui chacun était pour soi. La panne sur le matériel du guitariste principal n’a pas arrangé les choses. C’est là qu’on a eu ce « superbe » solo de la batterie qui durait qui durait qui durait…. M’enfin bref. Une fois revenu le guitariste a essayé de réanimer la foule un peu assommée mais un peu tôt à mon avis.
Le fait que les trois (deux guitaristes et le bassiste) chantent m’a beaucoup plu, le rendu final était pas mal du tout. Bien que je n’étais pas du tout convaincue pour la qualité du son.
En tout cas le point positif est que tout cela m’a donnée envi d’acheter le CD pour écouter « au calme ». Sauf qu’il n’y avait rien au stand de merch…
ATHEIST occupe les planches quelques temps après, presque sans balances (ou bien j’étais trop occuper à bavarder). Je ne savais pas à quoi ressemble le chanteur avant hier soir. Et ben… Atheist est vraiment à part dans ce sens là. En comparant avec le groupe précédent de gros chevelus en t-shirts, là c’est version glam-death en puissance. Mais on s’en fout – de toute façon ils sont inclassables.
Ils ont décidé de démarrer fort avec « Unquestionable Presence » en entrée. L’effet immédiat garantie ! (bien que joué en mode un peu crispé). Les compos d’Atheist sont d’une beauté en live tout de même ! Le son est bon et permet de distinguer toutes les subtilités (ou presque) des morceaux. Ne connaissant quasiment pas le petit dernier, je rate rien des vieilleries qu’ils ressortent : Unquestionable Presence, An Incarnation's Dream, Retribution, Piece of Time,….
Je ne sais pas. A mon avis si on n’a pas accouché ces compositions par soi-même soit on s’applique bien pour tout bien exécuter mais dans ce cas on est en mode robo, soit on y rajoute du filling mais niveau technique ça part en live. Donc là c’était mi-figue, mi raisin. J’avais toujours cette impression de me retrouver devant un groupe de reprise bien fait mais toujours pas ça.
Les nouveaux morceaux m’ont laissé totalement indifférente par contre. Dès bons morceaux certes mais incomparable aux folies proposées sur les premières « vrais » albums. Je vais quand même écouter plus attentivement le nouveau. Mais j’avais l’impression hier de faire le deuil de mon groupe-fétiche. Et oui je n’ai pas peur de le dire car j’ai sacrifié un concert qui me faisait baver tout autant sans moindre hésitation. Et en y réfléchissant il n’y a aucun autre groupe qui pouvait me faire rater ce live d’Atheist, vraiment aucun.
Je ne regrette rien. J’ai vu Atheist. Ce n’était pas le nirvana total mais toujours bien au-dessus de tout ce que je pouvais espérer d’un quelconque live. Par contre comme déjà dit précédemment – c’était très (trooop) court. Une heure à peine ! Même pas de rappel ! Ils ont quand même trouvé le temps de descendre voir les fans. Mais bon, une tite dernière vieillerie aurait permis de terminer en beauté cette soirée.
Quoi que je raconte des bêtises – la soirée était tout de même de toute beauté en se terminant dans le bar avoisinant en compagnie des deatheux d’exception (voir légendaires en quelques sorte). Non pas Atheist, ni même les ricains de la première partie. La death-légion de VS – version actuelle et d’autrefois (ça maaaaaaaaaanque

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