sympathique, mais inutile.
Eyes of Eden (35 minutes) :
le nouveau groupe de Waldemar Sorychta, excellent producteur d’un paquet d’albums cultes de gothic metal, et guitariste du groupe de thrash non moins excellent, Grip Inc.
Il s’agit ici de gothic metal à voix féminine, sans grande originalité. Les riffs sont un peu en retrait, l’objectif étant de mettre en valeur la voix puissante de la gironde chanteuse blonde au visage d’ange. Voix puissante et juste, certes, mais un peu nasillarde (si je compare à Gwen Stefani, je me fais lyncher ?

J’ai noté deux autres éléments anecdotiques :
- la présence d’une bassiste brune rondouillarde au look gothique que j’ai pris au début pour une personne du staff, car elle a largement participé à l’installation du matériel avant le concert (du bizutage ?).
- un batteur qui tient sa baguette gauche comme un batteur de jazz, la paume vers le haut.
Paradise Lost (1h20) :
Les expérimentations électro-pop de PL m’avaient conduit à me désintéresser progressivement de ce groupe que j’avais adulé il y a une douzaine d’années. Heureusement, « In Requiem » est arrivé, avec ses morceaux aux riffs doom et gras, une lead guitar magistrale et un Nick Holmes qui a retrouvé de l’agressivité dans sa voix. Je ne suis apparemment pas le seul à avoir flashé sur cet album, car la plupart des morceaux joués ce soir à l’Elysée Montmartre ont été ovationnés comme des classiques qu’ils sont déjà (notamment « Ash & Debris » et « Never for the Damned »). Dommage que le groupe n’ait pas joué l’irrésistible « Beneath Black Skies »…
Je n’ai pas reconnu les morceaux de la période « expérimentale », et dans les vieux albums, PL à joué « Gothic » (sans la voix death), « The Last Time », « One Second », « Say Just Words », « Enchantment », et tiens, aucun morceau de « Icon ». 1h20, c’est un peu court au vu du répertoire du groupe ! Fallait-il ménager la voix de Nick Holmes ? Comme d’habitude, elle connaît quelques hésitations, mais tient globalement bien la route (c’est le début de la tournée ?).
La section rythmique est impeccable. Et Greg Mackintosh, contrairement au concert précédent au même endroit, n’a pas cessé de faire le clown : déhanchements comiques, grimaces, et même un sourire lumineux !!!

Vivement la suite…
