PAT O’MAY - Behind The Pics (Keltia) - 17/04/2015 @ 07h45
Porté par le succès de Celtic Wings (2012), un album sur lequel il a rendu un hommage appuyé à certains de ses héros musicaux (Gary Moore, Phil Lynott, Alan Stivell…), Pat O’May nous revient avec un huitième opus studio placé sous le signe de l’éclectisme. Toujours entouré de musiciens très compétents, à savoir Jonathan Noyce (Archive, Gary Moore, Jethro Tull) à la basse, Christophe Rossini à la batterie, et James Wood à la guitare acoustique, aux claviers et aux backing vocals, le guitar-hero français d’origine irlandaise poursuit dans cette veine hard rock progressive qui lui sied si bien.

Enregistré en Bretagne au Tyanpark studio par Jannick Reichert, et masterisé dans les célèbres studios d'Abbey Road à Londres, Behind The Pics renferme son lot de compositions de qualité. Parmi celles-ci, on retiendra notamment l’introductif « On The Moor » et l’instrumental « Little Big Horn », sur lesquelles intervient le New Symphony Orchestra de Sofia. Incontestablement, l’apport d’éléments symphoniques confère à ces deux titres une profondeur et une richesse jusqu’à présent rarement égalée au sein du répertoire du guitariste.

« The Quest », « Break Out » et « Stand In The Light », trois des meilleurs morceaux de l’album, présentent quant à eux des influences progressives marquées et ne sont pas sans rappeler les travaux de Pendragon ou ceux de John Wesley, notamment s’agissant des parties vocales. Mais que les fans de la facette la plus hard rock de Pat O’May se rassurent, le groupe n’hésite pas à accélérer le tempo et à durcir le ton à plusieurs occasions, comme par exemple sur « We Can Dance », un titre au solo de guitare bien « satrianien ».

La cohérence du propos et le travail sur les atmosphères (la belle montée en puissance de « My Mate », le subtil « Michael’s Calling ») étant privilégiées par rapport aux acrobaties guitaristiques, la relative discrétion du jeu de six-cordes peut surprendre de prime abord. On réalise néanmoins après plusieurs écoutes que le travail sur les guitares est plus important qu’il n’y parait, d’autant plus que la grande majorité des parties de Pat O’May ont été enregistrées avec sa toute nouvelle Lâg signature Arcane Master Celtique, un beau jouet qui ferait le bonheur de nombreux gratteux.

En fin de compte, hormis quelques erreurs de parcours (« No Religion », « The Beast »), Behind The Pics s’avère être un disque bien pensé et conçu, intéressant à tous les niveaux.



http://patomay.com/ - 159 visite(s)


Rédigé par : up the irons | 13.5/20 | Nb de lectures : 9231




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