DEVIN TOWNSEND - Z² (InsideOut) - 14/11/2014 @ 07h42
Pamalach :
Je sais pas si vous vous souvenez, mais lorsque Devin Townsend avait sorti le premier "Ziltoid", il n'était visiblement pas dans la période la plus fleur bleue de sa vie. Peu de temps auparavant, le bougre sortait d'une tournée avec STRAPPING YOUNG LAD qui l'avait visiblement éreinté et laissé avec un profond sentiment de lassitude par rapport au music Business. Au fond du trou (et visiblement aux portes de la dépression nerveuse, Devin semblait en avoir plein les bottes.
Personne n'aurait alors pensé que le canadien reviendrait aussi vite avec un nouveau projet. Complètement cintré dans son concept et dans sa musique, le premier "Ziltoid" apparaissait certes comme une sorte de récréation pour Devin, mais aussi (et peut être surtout) comme un défouloir catharsis et métaphorique où le musicien livrait de manière éparse ses sentiments personnels et sa vision toujours plus acide et cynique du music Business. Nous étions alors en 2007.
Plus de sept ans plus tard, Devin semble s'être apaisé et le nombre impressionnant de disques qu'il a pu fournir depuis montre que sa créativité est toujours aussi fourmillante... même si il est depuis quelques années plus abonné au "très bon" et un peu moins au "génial" (soyons pas trop vache, certains restent accrochés au lamentable toute leur vie). Du coup, on ne peut pas nier que lorsque comme Devin tu as sorti autant de merveilles, ton public reste toujours exigeant. Cela amène parfois des désillusions... mais aussi, et quand c'est à la hauteur, de vraies bonnes et agréables surprises.
"Devin Townsend Project - Z²" est donc le nouveau double album du génie Canadien DEVIN TOWNSEND. La galette est constitué d'un "Sky Blue" (du DEVIN TOWNSEND PROJECT) et de ZILTOID "Dark Matters". On va donc logiquement séparer les deux skeuds pour plus de clarté, les deux n'ayant en plus pas grand rapport au niveau du concept de base.

"Sky Blue" : Sixième album du DEVIN TOWNSEND PROJECT, "Sky Blue" ne surprendra pas outre mesure les aficionados de DTP. Après le CASUALITIES OF COOL paru un peu plus tôt dans l'année, on ne peut qu'être étonné de voir "Sky Blue" apparaitre sur ce nouvel album, ce dernier DTP semblant avoir été "parachuté" sur ce double comme tant d'autres chansons récentes de TOWNSEND. Le débit de composition actuel du bonhomme est tel que ce n'est pas forcément évident de digérer toutes ses livraisons, beaucoup nécessitant par dessus le marché des écoutes nombreuses et attentives. Affichant le visage le plus "Pop" de l'artiste, "Sky Blue" pioche a de nombreuses reprises parmi les références les plus évanescentes du musicien, "Ocean Machine", "Terria" et "Epicloud". Parfois à travers un solo, une rythmique ou une orchestration, TOWNSEND multiplie les clins d’œils au fur et à mesure qu'il progresse dans les contrées toujours plus alambiquées de la douceur musicale, comme s'il voulait rassurer l'auditeur en lui demandant de lui faire confiance sur ce "nouveau" chemin.
Encore une fois épaulé par Anneke Van Giersbergen et ses home boys du précédent album, Townsend nous entraîne donc dans un voyage musical mélodique et raffiné où les chansons ne tardent pas s'imprimer très rapidement dans les neurones de celui qui les écoute ("Rejoice" fonctionne à ce niveau là à une vitesse fulgurante). Franchement, c'est pas forcément ce visage que je préfère au musicien, mais j'ai été très étonné de voir à quel point je rentrais vite dans les chansons. A la fois noyé dans une production faisant la belle part au clavier et à des guitares langoureuses (le son est véritablement crémeux comme un vieux clacos), l'alchimie mélancolique prend d'une belle manière et fait des merveilles sur des morceaux comme "Rejoice" ou "Universal Flame". Je regrette un peu que la machine ne s'emballe pas plus, mais cela serait faire un procès "stylistique" à l'album et cela ne serait vraiment pas honnête et justifié. "Sky Blue" est inspiré et respire la passion et la musicalité, chacun des zicos présents sur le disque semblant tout à fait à sa place dans cet enchevêtrement mielleux et raffiné.
"Sky Blue" continue donc dans une certaine logique par rapport aux précédentes sorties, DTP restant du coup une formation habile et "efficace" pour servir la cause mélodique du père Townsend.

"Dark Matters" : Raaaah putain je l'ai attendu celui là ! C'est clairement le globuleux caféinomane qui m'a pressé à acheter ce nouvel effort de Townsend ! Eh oui, sept ans après le premier opus, le voila le nouveau volet des aventures de Ziltoid, l'alien accro au café et aux apophtegmes hypnotiques. Si j'avais à l'époque vraiment aimé le premier essai, les premières écoutes de cette suite m'ont parue assez laborieuses et il a fallu toute la confiance que j'ai dans le talent du père Townsend pour persévérer dans "Dark Matters". Néanmoins, au fil des écoutes, et au fur et à mesure que je perçais les secrets de cette nouvelles histoire, la qualité du songwriting m'a sauté aux yeux, la cohérence m'est apparue totale et l'honnêteté de la démarche d'une sincérité rafraîchissante. Non de non... est ce que le deuxième opus serait mieux que le premier ? Oui, pour moi, c'est évident.
Pour bien apprécier cette galette, il faut faire fi de certaines considérations stylistiques appartenant au passé. Malgré quelques passages nerveux, on est loin des agressions sonores qu'étaient "By your command" ou "Ziltoidia Attaxx!!!". L'heure n'est pas non plus aux élans les plus pop de "Sky blue" car en dépit d'une ambiance générale propice aux orchestrations, chœurs et enchevêtrements harmoniques, il demeure quelques tempos rapides ("Ziltoid Goes home") quelques riffs bien lourds ("The march of the poozers") et quelques clins d’œils assumés (le riff de fin de "Wandering Eye"" fait penser à "Detox" de SYL). Largement moins violent et beaucoup plus lumineux que le premier "Ziltoid", "Z²" fait aussi une plus belle part à l'histoire et aux dialogues. On retrouve donc pour interpréter la voix de Captain Spectacular, le catcheur musicien Chris Jericho et pour incarner la nouvelle War Princess Mlle Dominique Lenore Persi de STOLEN BABIES. Si les nombreux éléments narratifs rebuteront certains mélomanes, il faut reconnaître que la plupart sont franchement marrants, Devin démontrant une fois encore que son humour et sa capacité à jouer la comédie sont de taille à faire rougir plus d'un comique en herbe.
Niveau musical, il faut plusieurs écoutes avant de percevoir tout le travail guitaristique et vocal fourni par Townsend. Riche en harmonies singulières, en riffs sophistiqués et arrangements raffinés, Devin donne une fois encore une belle leçon sonore en abordant par exemple d'une manière assez peu conventionnelle l'usage de la pédale Whammy. Habituellement hyper reconnaissable avec son "Wiiiiii" caractéristique, Devin l'intègre dans son riffing et donne ainsi une dimension spatiale aux sonorités de "Z²". Forcément très proche de l'opéra rock, on retrouve dans les rebondissements rythmiques des morceaux les bribes d'un QUEEN, l'audace d'un THE WHO. Le travail sur les chœurs et les voix est vraiment très impressionnant et en musicien humble, Devin Townsend se met en retrait à plusieurs reprises pour laisser la musicalité parler... sa voix étant pourtant toujours aussi bonne et expressive, la marque de fabrique d'un des chanteurs les plus doués de sa génération.
Je disais il y a quelques années à un camarade que j'aimais Devin Townsend quand je le retrouvais dans des projets "fous" où son talent explosait, que cela soit dans la violence de SYL, la théâtralité de Ziltoid, la musicalité d'OCEAN MACHINE ou la folie de PUNKY BREWSTER. Je sais que certains ne trouvent jamais Townsend meilleur que lorsqu'il compose du "Far Beyond Metal" et du "Life". Mais une fois encore, dès qu'il est libre et qu'on le suit dans son délire, on voit à quel point Devin reste un musicien brillant, un artiste aux portes du génie. A mon gout, "Z²" est parmi les meilleures sorties du bonhomme, rien de moins. Grandiloquent, épique et contrasté. Welcome Back Ziltoid.

PS : Comment noter caralho ? "Dark Matters" excellent mais "Sky Blue" en dessous. Du coup, "logiquement" ça loupe la sélection... mais non de non, ne loupez pas cet album. A noter pour terminer le joli "Cd box" agrémenté d'un superbe digipack dépliable, d'images délirantes de notre Ziltoid et des lyrics des deux albums. Un troisième disque, "Dark Matters Raw", permet de découvrir le disque sans les dialogues et autres interludes, ce qui plaira certainement davantage à ceux qui n'aiment pas les dialogues de la galette. Il pense à tout ce Devin...
Note : 16/20


ZeSnake :
Oui, assez trollé sur DEVIN, je délègue maintenant.
De toute façon, tout a été dit ou presque par DEVIN avec les 4 + 1 premiers volets de son PROJECT, à partir de là prolonger l’aventure ferait invariablement tendre le canadien vers ce qui a été son pain dur pendant quelques années : la redite. Ce dans quoi tombe allègrement. Hélas. Le projet d’un second ZILTOID était pourtant alléchant, promis depuis un certain temps, sachant que Ziltoid The Omniscient s’était révélé avec le temps. Mais l’hyperproductif canadien tondu à lunettes mélange tout et ce « Z au carré » est finalement un double disque qui comprend le 6ème album de DEVIN TOWNSEND PROJECT, Sky Blue, et le second album de ZILTOID, Dark Matters. Deux disques mis ensemble qui n’ont pourtant rien à voir (ne me sortez pas un refrain du genre « mais si Devin il a dit que c’est pour montrer les deux facettes de son âme, la dualité entre la méditation et la catharsis, t’as encore rien compris » vous savez bien que j’en ai rien à carrer), deux disques qu’il va falloir aborder séparément. Mais le résultat global est lui bien le même : est le moins bon album de DEVIN TOWNSEND depuis… ben, Ziltoid The Omniscient, tiens. Les disques plus « calmes » mis à part, DEVIN n’était pas loin du sans faute depuis quelques années, mais là patatras.

Commençons par Sky Blue qui, comme son nom l’indique, va être un album mignon tout plein qui regarde vers le ciel bleu en s’imaginant voguer à travers les nuages. Un nouvel album « positif » dans la lignée de Addicted et Epicloud. Affublé d’un constat simple : c’est la même chose que ces deux derniers, en moins bien. Des envolées épico-atmosphériques, des claviers, des chœurs, Anneke, DEVIN qui nous sort son chant clair le plus posé, 12 morceaux plus ou moins longs avec quelques changements d’ambiance, et emballez c’est pesé. DEVIN TOWNSEND est clairement retombé dans la redite alors que Addicted était assez coloré, et Epicloud variait son propos avec brio en mariant le Metal progressif Townsendien et les bidules « ambiants » à la Ghost. Une redite que l’on aurait pu tout à fait accepter sachant que DEVIN ne s’est pas renouvelé depuis un bon moment, si ce Sky Blue avait été de qualité… mais non. L’excellent "Fallout" (merci Anneke), "Sky Blue" (au splendide refrain) et le plus musclé "Silent Militia" tirent leur épingle du jeu, mais pour le reste ce n’est pas byzance. Des morceaux corrects aux menus défauts (le répétitif "Rejoice", le niais "A New Reign", le sans plus "Universal Flame", le trop long "Before We Die") alternent avec des pièces bien trop cotonneuses et rose bonbon assez indigestes ("Midnight Sun", "Warrior", l’interminable "Rain City", l’ambiant "Forever"). Le bilan reste acceptable, le talent de DEVIN est toujours là, l’atmosphère qui se dégage de l’ensemble reste fraîche et paisible, mais il n’en restera rien de plus qu’un album tout juste sympathique qui a essayé de refaire Epicloud, mais en plus linéaire et sans grande conviction, et surtout et pour insister, en moins bien. Je mets 13.5/20 à ce premier disque, juste correct.

On change donc totalement d’univers pour Dark Matters, nouveau volet des aventures de Ziltoid. L’histoire est ce qu’elle est (je vais pas m’étendre dessus hein) mais la présentation change par rapport à Ziltoid The Omnisicent : les passages narrés sont légion et pour le reste, place à la grandiloquence notamment appuyée par de nombreux chœurs et les écarts de voix de DEVIN. Musicalement, nous sommes la majeure partie du temps bien plus proches d’un Deconstruction (en moins déglingué, bien évidemment) qu’un Ziltoid The Omniscient qui nous proposait tout de même des pistes riches et variées comme "By Your Command" et "Solar Winds". Donc le constat sera sensiblement le même que pour Sky Blue : c’est pas byzance et c’est Ziltoid The Omniscient et Deconstruction en moins bien. Misère. La plupart des morceaux de Dark Matters sont blindés de longueurs qui font irrémédiablement baisser notre attention pour suivre les aventures de Ziltoid et les atermoiements musicaux de DEVIN, qui se perd souvent dans ses multitudes de chœurs et autres harmonies vocales sur fond d’une musique bien vide. "Z²", "From Sleep Awake", "Earth" ou encore le final archi-niais "Dimension Z" sont donc particulièrement ennuyeux, les morceaux plus narrés comme "Ziltoidian Empire" ou "Wandering Eye" ne relèvent pas l’ensemble, partant trop dans le blabla avec une histoire qui personnellement ne me fait pas vraiment sourire. A cause de son concept, Dark Matters se doit d’être considéré dans sa globalité et heureusement DEVIN parvient à certains moments à tirer son œuvre vers le haut. Le milieu de l’album devient alors plus convaincant grâce déjà à "War Princess" qui toutefois interminable est plus que relevé par les impressionnantes performances vocales de la chanteuse de STOLEN BABIES. Le single "Deathray" est accrocheur et efficace, et avec "March of the Poozers" DEVIN prouve qu’il a encore des capacités pour pondre du pur Circus-Metal bien entraînant. On retiendra encore le génial SYLesque "Ziltoid Goes Home", le "Poltergeist" de cet album, et le moment fort de l’histoire qu’est "Through the Wormhole" avec clou du spectacle l’intervention du fameux « Planet Smasher ». Mais comme pour Sky Blue, si le bilan est acceptable et un minimum sympathique, Dark Matters a franchement du mal à décoller, s’avère chiant et inintéressant à certains moments, plus accrocheur à d’autres, donc nous avons affaire à un disque hétérogène qui reprend certaines excentricités de la disco de DEVIN, mais toujours en moins bien. Je mets 12.5/20 à ce second disque plutôt décevant en fin de compte.

Autant dire que DEVIN TOWNSEND recommence à tourner en rond. Productivité ne rime plus avec créativité, et les « pauses » dans la discographie du canadien (Casualties Of Cool cette année) ne lui permettent plus de pondre des albums de « Metal » plus intéressants que ce qu’il a déjà fait, enfin au moins pour ce parce que quoi qu’il pourra dire on pense bien que DEVIN va continuer à pondre des albums de ce genre… Mais en l’état, l’inspiration n’est franchement pas au rendez-vous du côté du Canada. L’effort est louable, on pourra tirer de ce double-disque de nouveaux morceaux pour agrémenter nos best-of perso mais en ce qui me concerne, ça s’arrêtera là pour ce qui est (sont) le(s) moins bon(s) opus de DEVIN TOWNSEND depuis 7 ans (voire 8 avec Synchestra, je n’aime pas forcément tout ce qu’il y a dans Ziltoid The Omniscient…). Un Sky Blue trop fleur bleue inférieur à Epicloud, un Dark Matters trop froid inférieur à Deconstruction (si vous voulez un disque mêlant Metal et narration SF marrante, je vous conseille plutôt l’excellent Alchemist Hans Blomberg de ADRIAN VAN DEN BROËCK), voilà le bilan assez moyen de ce « Z au carré ». (13.5+12.5)/2 = 13, sur 20.
Note : 13/20




Rédigé par : Pamalach & ZeSnake | 14.5/20 | Nb de lectures : 13940




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Commentaire
Jeje29
Membre enregistré
Posté le: 14/11/2014 à 08h31 - (114720)
J'ai zappé le CD 1. J'attendais surtout Dark Matters / Ziltoid 2 et... déception : pompeux, creux, plat.

Moulinexxx
Membre enregistré
Posté le: 14/11/2014 à 10h19 - (114729)
Agréablement surpris par ce double album dont je n'attendais pas grand chose. C'est inspiré et très travaillé, bref je suis en phase avec la kro et la note de Pamalach.



dimmu77
Membre enregistré
Posté le: 14/11/2014 à 10h53 - (114731)
Comme ZS je trouve "Sky blue"en dessous d'"Epicloud" et surtout du superbe "Addicted", un des meilleurs albums de Devin pour ma part. La recette est la même mais peu de surprises à part le magnifique "Fallout" ( à noter que sur la version promo c'est Devin qui chante les couplets au lieu d'Anneke, et je me demande encore quelle version je préfère tant les 2 sont bonnes ^^ ).

Pour "Dark matters" je l'ai peu écouté et je vais me pencher dessus via le 3em cd sans les dialogues pour mieux apprécier les compositions.

Mais cela ne m'empêchera pas d'aller au concert en mars :)

V.R.S.
Membre enregistré
Posté le: 14/11/2014 à 13h35 - (114740)
Très très bon pour ma part, je n'attendais pas mieux !



Felix
IP:80.12.35.9
Invité
Posté le: 14/11/2014 à 14h30 - (114743)
Pour moi, dark matters est le meilleur enregistrement du divin townsend depuis Physicist. ENFIN il compose à nouveau! Il n'est pas en pilotage automatique.

SlaytaniC
IP:83.195.134.163
Invité
Posté le: 14/11/2014 à 15h52 - (114748)
exellent mais sans surprises aucune pour ma part.
Dev fait du Dev et il va être temps ne ce ré-inventé... évolué sans nous trahir! un new SYL avec l'aura du 1ere ou du 2eme disque mais à la sauce 2015...j'en rêve!
100% ok avec la kro nique. bravo Pamalach!

Saku
IP:82.127.91.87
Invité
Posté le: 14/11/2014 à 16h50 - (114750)
Je suis un immense fan de Ziltoid (le meilleur pour moi au côté de Teria, Biomech, Addicted!) et quel déception...Epicloud m'avait soulé donc je n'attendais rien de Sky Blue. J'avais bizarrement adoré Addicted! mais ce que fait Devin est beaucoup trop pompeux, trop de choeur, trop d'effets...je ne peux pas supporter ce côté pop grandiloquente.

Même constat pour Dark Matter, horrible. Devin se parodie, et si Ziltoid était délirant, cet album s'inscrivait dans une énième introspection de la part du chauve, avec ses moments tristes et mélancolique. Ziltoid était un putain de voyage fort en émotion. Là c'est du gros n'importe quoi, tellement grotesque que ça en devient vulgaire par l'exubérance d'effets...il annihile toute l'ambiance qu'il avait su créer sur Ziltoid.

Bref Devin : reprend de la drogue, vire tes zikos, et recompose tranquillement TOUT SEUL.

Maxgrind
IP:83.195.80.148
Invité
Posté le: 15/11/2014 à 10h13 - (114761)
+1 Saku et Jeje29

J'attendais également (et surtout) la suite de Ziltoid..
Behhhh...
Pfiou... C'est loin d'être une sinécure... C'est d'un chiant, d'un ennui profond, c'est creux/plat :(


Yohm
IP:80.14.25.232
Invité
Posté le: 15/11/2014 à 12h53 - (114767)
"reprend de la drogue, vire tes zikos, et recompose tranquillement TOUT SEUL."

A encadrer dans le hall of fame des commentaires de VS

Yohm
IP:80.14.25.232
Invité
Posté le: 15/11/2014 à 12h59 - (114768)
@Zesnake: Assez trollé comme tu dis donc je dépose les armes (2 minutes) juste pour te signaler un truc suite à:

"Commençons par Sky Blue qui, comme son nom l’indique, va être un album mignon tout plein qui regarde vers le ciel bleu en s’imaginant voguer à travers les nuages."

Lis les paroles, tu vas vite te rendre compte que c'est un des albums les plus dépressifs que Townsend a écrit depuis un moment.

Enfin dépressif c'est pas vraiment le terme. Positif oui mais pas dans le sens "bisounours" certainement pas.

Je rajouterais toujours le plus sérieusement du monde que, lire les paroles peuvent complètement changer le sens d'un album parfois.

Peu être que je me trompe mais j'ai l'impression que plus personne ne lit aucun texte d'aucun groupe.

Alors dans le cas d'un Machin Head qui écrit toujours les mêmes textes depuis 20 ans, dans le cas de Townsend et de cet album en particulier, les textes sont géniaux.

TrAshLOLO
Membre enregistré
Posté le: 16/11/2014 à 11h42 - (114788)
De l'excellent et du moins bon pour ma part.

Dans l'ensemble, il faut creuser pour y adhérer, mais pas déçu pour autant.

L'ami canadien en a encore sous le capot, mais il évolue et c'est à nous de suivre, ou pas.

Moi je continu en tout cas !





DIMECHAG
Membre enregistré
Posté le: 17/11/2014 à 09h26 - (114803)
Le Sky Blue déboite. Pas pris autant de plaisir avec Devin depuis Accelerated evolution!

Zlag
IP:88.162.206.11
Invité
Posté le: 05/12/2014 à 08h50 - (115060)
Fan de Devin Townsend et de toute sa production depuis ses débuts avec Steve Vai, je dois dire une chose : sur ces deux albums, l'ami Devin commence sérieusement à se répéter, même si ça dévaste toujours autant. Ça me fait chier de l'admettre, mais il se repose un peu sur ses derniers acquis. Alors oui c'est toujours une musique de très, très grande qualité, mais ça devient redondant dans les mélodies, les refrains et surtout les arrangements et le son. Du coup, deux albums (ma préférence va légèrement vers Dark Matters) qui s'écoutent tout seul mais qui ne procurent pas non plus l'ultime frisson...


schrissse
Membre enregistré
Posté le: 06/12/2014 à 11h45 - (115077)
Pareil je suis un fan depuis City mais depuis Epicloud c'est très anecdotique. Cet album n'est pas nul mais c'est loin d'être transcendant. A aucun moment je me suis dis "puré ça déboite!" Faut dire qu'avec toutes les tueries qu'il a sorti l'inspiration peut effectivement finir par manquer.



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