au Glas'Art, Paris, dimanche 3 juillet

Avouons-le tout de suite, je suis venu à ce concert non pas pour voir PARAGON mais pour voir DORNFALL dont j'ai bien apprécié l'album éponyme.
Quatre groupes, c'est donc une affiche fournie pour cette escale parisienne des Allemands. EVIL ONE lance les hostilités, c'est un quintet avec une fille au chant clair et aérien et un batteur-growler, leur musique est basée sur les contrastes entre parties mélodiques et parties énervées (avec parfois quelques blasts). Le set est très sympa et donne envie d'en savoir plus sur ce groupe. Le groupe quitte d'ailleurs la scène à regret mais avec 4 groupes, impossible de dépasser le temps imparti.

Le show de FRANTIC est à mon avis le point noir de la soirée, le groupe ayant voulu jouer plus fort que MANOWAR, le set a été très pénible. Malgré les bouchons dans les oreilles, j'ai dû reculer pour que le niveau sonore devient tolérable. J'ai également trouvé les déguisements (djellaba et keffieh sur le visage façon terroriste) que le groupe portaient, pour leur premier titre intitulé « Taliban », de très mauvais goût. Musicalement FRANTIC propose un Thrash lent et agressif.

DORNFALL après une intro nous a envoyé « Nirnaeth Arnoediad ». Le chanteur Steph assure bien (comme tout le reste du groupe d'ailleurs) et a beaucoup de charisme, comme sur le disque, il change aisément de registre. Le groupe nous proposera plusieurs inédits (dont « le précieux trésor ») et des titres de sont album (« La Voix des Mages », « Ephémère », et « Jack »). Malgré la complexité de leur metal atmosphérique tout est bien en place. Dommage que le set est été si court à mon goût.

Je n'attendais rien de spécial du show de PARAGON avec son metal tout ce qu'il y a de plus à l'allemande. Et bien, sur scène c'est super efficace! Le concert commence et s'arrête dans la seconde à cause d'un problème technique de l'un des guitaristes. Problème heureusement vite réglé.
Bien que je n'ai pas écouté « « the dark legacy » (le seul album que j'ai du groupe), je me suis immédiatement souvenu du premier titre « the legacy ». L'avantage avec le style pratiqué c'est qu'il repose essentiellement sur l'efficacité et donc en concert ça le fait bien. Le bassiste et les guitaristes participent aux choeurs suivis par le public. Le seul le solo de guitare était inutile. Voici quelques uns des titres joués : « traitor », « revenge », « impaler », « breaking glass », « master of the seas » et en dernier rappel « into the black ». Au final une soirée très sympa dans un lieu tout aussi sympa.