- IRON MAIDEN + WITHIN TEMPTATION + DREAM THEATER par PAPY CYRIL ET NADèGE GOUTOULY - 4338 lectures
au Parc des Princes, Paris, le 25 juin 2005



Papy Cyril : Tout d'abord ce concert a été l'occasion d'une rencontre entre 2 rédacteurs de VS Dark Tranquillou et moi-même (Papy Cyril pour ceux qui ne suivent pas!).
Je dois avouer que si je connaissais bien évidemment les noms des groupes de première partie, je n'en connaissais pas la musique! En tout cas après plusieurs comptes et décompte, il me semble que c'était la 7ème fois que je voyais IRON MAIDEN en concert.



Dark Tranquillou m'a fait remarquer que le Parc semblait réservé à des personnes de petites tailles, et qu'il s'est usé les genoux sur le béton (nous étions dans les gradins sur une première rangé et DT dépasse le mètre 90).



WITHIN TEMPATION, nous a proposé un set agréable, la chanteuse m'a impressionné, car elle était vraiment en place, et son chant semblait couler. Par contre je n'ai pas vu l'intérêt d'avoir 2 guitaristes dans le groupe car il n'y pas de solos. Le groupe semble bien s'éclater, et même si le jeu de scène de la chanteuse tient un peu trop de la danseuse indienne (j'agite les bras), la prestation et les quelques mots en français m'ont rendu ce groupe sympathique. Leur musique est toutefois un peu gentille...



Après une longue intro, empruntée à la BOF d' « Orange mécanique » (me semble-t-il), les américains de DREAM THEATER débarquent. Je vais peut-être faire bondir les fans du groupe, mais après ce show, je crois vraiment que DREAM THEATER propose de la musique de salon ou de clinic, c'est hyper-technique, mais ça n'est pas fait pour le non-musicien que je suis, sauf à de rares passages qui bougeaient bien. James LaBrie, ne m'a pas impressionné (sauf à certains moments). J'ai tout de même bien apprécié que Mike Portnoy porte un maillot du PSG. Dark Tranquillou m'a dit que lui et le groupe avaient le mêmes initiales (DT, toujours pour ceux qui ne suivent pas!) mais que c'était là le seul point commun et qu'il s'était ennuyé.



Le Parc, bien rempli mais pas complet, était venu pour voir IRON MAIDEN, et nous avons un grand show du groupe, venu promouvoir « Early Days », et basé sur les 4 premiers albums (« Iron Maiden », « Killers », « The Number of the Beast » et « Piece of Mind » pour les incultes). « Ides of March » en bande d'intro et le groupe démarre sur « Murders in the Rue Morgue », ils enchaînent avec « Another life », « Prowler », Bruce est vêtu avec un uniforme et joue avec un drapeau aux couleurs de l'Union Jack sur « The trooper ». Bruce donne quelques explications (en français), sur « Remember Tomorrow », c'est le titre sur lequel il a passé son audition avec le groupe! Le groupe revient à « Piece of Mind » avec « Where eagles dare », puis passe par la case « the number of the beast » avec « run to hills » , suivent « Revelations », « Warthchild », « Die with your boots on ». Bruce explique que le morceau suivant est l'essence de IRON MAIDEN que ceux qui ne le comprennent pas peuvent « fuck off and die »... Il s'agit de « Phantom of the Opera », le fantôme a dû agir dans l'ombre d'ailleurs car Bruce s'est pris une belle gamelle pendant le morceau (sur un passage instrumental). Les flammes sont de sortie ainsi qu'un grand diable pour « the number of the beast », Janick craque est lance sa guitare sur le final de « Hallowed be thy name » et Eddie fait une première apparition sur « Iron Maiden » bien évidemment! Et c'est déjà l'heure des rappels... Bruce annonce tout d'abord un nouvel album et un retour du groupe l'année prochaine avec 2 soirs à Bercy (j'y serai très certainement!) puis le groupe attaque l'excellent « Running Free » (quel plaisir de réentendre ce titre sur scène), sur lequel Bruce fait chanter le public, présente les membres du groupe (Dave, Janick et Adrian étant « sur le guitare ») et fait semblant d'oublier Nicko (c'est vrai qu'il était bien caché par sa batterie...). Eddie (un autre!) marque son retour sur la scène pour « Drifter » (je panique car j'oublie durant quelques instant le titre du morceau) et le spectacle se termine par « Sanctuary ». On aurait voulu un titre supplémentaire ou deux mais c'est (déjà) fini. Il manquera toujours ___________ ou ___________ (écrire les titres qui vous manquent sur la ligne). En tout cas un super concert, juste un poil trop court, un coup de chapeau à Bruce qui ne parle qu'en Français (on lui pardonne très facilement les petites erreurs) et vivement l'année prochaine!



Nadège Goutouly Depuis le temps que les réservations étaient ouvertes, on aurait pu s'attendre à un Parc des Princes bondé pour la venue d'Iron Maiden. Que nenni ! Si les places sur pelouse étaient bien toutes parties, les gradins restaient relativement aérés. Etait-ce dû à la setlist annoncée quelques semaines auparavant, centrée sur les quatre premiers albums du groupe ? Ou au prix des tickets, de 45 à 70 € ? Toujours est-il que l'ambiance n'en a pas pour autant pâti. Within Temptation s'est produit dès 18h30 devant une arène très clairsemée, mais, bénéficiant d'un bon son, a su s'attirer les sympathies du public. Il faut dire que Sharon Den Adel avait pour la circonstance sérieusement raccourci ses jupes. Contrairement à Maiden, le groupe néerlandais avait axé sa setlist sur le dernier album, The Silent Force, et complété avec les titres phares de sa carrière, « Mother Earth », « Ice Queen » et « Deceiver Of Fools ». Puis c'est Dream Theater qui a chauffé le Parc, avec un show dynamique mais majoritairement brouillon au niveau du son. La voix de James Labrie était trop en avant et l'ensemble a longtemps manqué de cohésion avant de s'améliorer sur la fin. Chance que n'a pas eue la tête d'affiche. En presque deux heures de concert, Iron Maiden n'aura pas réussi à obtenir un son correct, puissant et clair. C'est à peine si l'on entendait Bruce Dickinson, qui semblait pourtant très en forme. On a même eu du mal à ne pas se demander si au moins un voire deux guitaristes ne faisaient pas simplement de la figuration. Déjà que les morceaux des quatre premiers albums ne sont pas assez sophistiqués pour nécessiter le jeu de 18 cordes (si seulement Powerslave avait été inclus !), le mix du concert n'a absolument pas permis de distinguer les différences entre Dave Murray, Adrian Smith et Janick Gers. Il était parfois difficile de reconnaître les chansons (sauf quand Bruce nous faisait l'amitié de les annoncer en Français) et d'une façon générale de supporter les sortes de va-et-vient du volume sonore, comme si le vent avait porté en bourrasques la musique plus ou moins loin de la scène. On gardera comme bons souvenirs les titres « Run To The Hills », « Revelations » et « Running Free » pour lesquels le public a participé avec beaucoup d'entrain. Rien à dire côté performance physique, le groupe britannique a littéralement pris possession de la scène dès la première minute de show. C'est un métier ! La bonne nouvelle pour ceux qui l'ont loupé ce 25 juin au Parc des Princes, c'est qu'Iron Maiden revient en 2006 pour deux concerts à Bercy, histoire de fêter la sortie de son nouvel album. Par


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