L'atelier, Luxembourg

La soirée s'annonce sous les meilleurs auspices puis qu'intitulée "an evening with Machine Head".

Robb Flynn confirmera plus tard que les shows de 45 minutes en festival lui ont donné envie d'allonger la sauce pour ses concerts: ici pas de première partie et au moins 2 heures de metal dans la tronche.

Le leader et sa bande retrouvent du coup un Atelier remplit de trentenaires (venus autant de France, de Belgique que d'Allemagne) après leur dernier passage moins de deux ans plus tôt. Les américains se pointent pile à l'heure du rendez-vous: 20h30, sur une scène ou trône l'énorme batterie de l'ambidextre Dave McClain, surélevée comme jamais.

Flynn entre tout de suite en interaction avec son public, le premier mot prononcé (hurlé) sera "Luxembourrrgggg!!! "

Bref, une intro laisse la place à Imperium, le morceau qui ouvrait l'album de 2004, Through the ashes of empires. Dès le second morceau, le californien réclame un circle pit qu'il obtient, les titres s'enchaînent et la discographie est représentée en totalité, avec notamment trois chansons de chaque album à partir du Supercharger de 2001.

A mi-chemin, Flynn, dont la voix est aussi bonne en concert que sur album, revient seul mais avec deux grattes autour des épaules (une acoustique et une électrique), et après avoir remercié le public d'être venu écouter de la musique en live au lieu d'être allé dans un club, enchaîne avec Darkness Within, où il s'essaiera, une fois rejoint par ses acolytes, à des gestes de lover maladroit mais qui n'entacheront pas pour autant son aura, bien renforcée sur certains morceaux par le bon jeu de lumières mis en place.

La chanson sera prolongée par un public aux anges entonnant la mélodie jusqu'à l'utiliser pour faire revenir le groupe sur scène.

McClain en profite pour placer son solo avant que le groupe n'enchaîne sur le bien nommé Bulldozer. Les slams se multiplient avec Davidian, le seul morceau joué du premier album avant que Flynn ne commande un wall of death obligé.



Après le deuxième rappel, le leader revient une nouvelle fois accompagné de ses deux grattes et entame Descend the shades of empires.



Après avoir affirmé que la soirée est en passe de battre le record du plus long concert de Machine Head, Robb annonce qu'il est temps de jouer une compo qu'ils n'ont plus sorti des cartons (tout du moins en Europe) depuis une bonne décennie, et c'est partit pour Supercharger.

Les épaules se font lourdes dans l'assistance, le groupe transpire depuis plus de deux heures lorsque vient le moment du dernier rappel, et de l'énorme Halo.




Il est 23h quand les lumières se rallument, le groupe a clairement prit son pied à envoyer la sauce, et le public en a pris plein la face, pour ce qui semble avoir été l'un des meilleurs concert du groupe toutes compétitions confondues.