- HELMET par SEB ON FIRE - 2017 lectures
Le 10 novembre 2014, La Flèche d'Or, Paris.



Décembre 2010. Mars 2012. Novembre 2014. Voici les dates des trois dernières venues d'HELMET en France. Trois fois en quatre ans, on peut dire que les fans, dont je fais partie, sont gâtés. Après les 20 ans de «Meantime », c'est au tour de « Betty » de fêter ses deux décennies avec le public parisien. Initialement prévue en octobre, la date avait été repoussée au 10 novembre suite au décès du père de Page Hamilton qui avait choisi, après un break et un deuil de quelques jours, de continuer sa tournée. Seulement le 10 novembre l y'avait embouteillage de dates puisque outre HELMET, Machine Head et Kraftwerk se produisaient eux aussi dans la capitale, quelque kilomètres plus loin. Au vu du concert de ce soir, on se dit qu'on a fait le bon choix en passant la soirée à la Flèche d'Or. Une fois de plus, c'est devenu une habitude, HELMET a mis tout le monde à genoux. Sans forcer et avec le sourire.



Pas de première partie mais deux sets d'HELMET enchaînés. Le premier sera constitué de l'intégralité de « Betty » joué, cette fois, dans l'ordre. Ensuite, après un petit break sur scène, la bande à Paige enchaînera avec une quinzaine de titres puisés dans leurs autres albums. Au final ce sera 29 morceaux qui seront joués pour une durée total de pratiquement deux heures. Sans temps morts ni ennui. Classe. HELMET arrive sur scène à la cool et envoie les première notes de « Wilma's Rainbow ». Et là scotché. Le son est parfait. Vraiment. Parfait. Pour la première fois depuis longtemps, je peux enfin écouter un concert sans protection dans les oreilles. Et ça fait vraiment du bien. Clair, puissant mais jamais trop fort ni saturé de partout, tous les instruments sont présents, audibles sans qu'aucun ne prenne le pas sur l'autre. Et les morceaux sont joués à la perfection. A la note prés. Dans le temps, dans le tempo, mes les quelques passages noisiy sortis de la guitare d'Hamilton sont d'une clarté à toute épreuve. Pas de doute, avec Dan Beeman à la guitare, Dave Case à la base et Kyle Stevenson à la batterie, Page Hamilton a trouvé un line-up de champion. Le groupe est impressionnant de maîtrise et de justesse.




Tous les classiques de « Betty » comme « Milquetoast », « Bisucuit for Smut » ou « Wilma's Rainbow » retrouve une nouvelle jeunesse sur scène. Le groupe assure sans chichis, on est simplement face à quatre mecs qui jouent de la musique. Pas de fond de scène, pas de décors, pas d'éclairages particuliers ou de canons à confettis. Et pourtant la scène dégouline de classe, d'élégance et du charisme naturel d'un Paige Hamilton exilé sur le côté gauche, comme pour laisser la lumière à Beamon et Case. Outre le caractère intemporel et classique des morceaux, ce qui frappe c'est l'homogénéité du set et la cohésion du groupe. La section rythmique est carrée, réglée au poil de cul et tout est en place au millimètre près. Et puis quel son de basse. Incroyable. Kyle Stevenson est un monstre à la batterie, sa frappe aussi puissante que précise ne laisse pas de place aux doutes, il ne place pas une note à côté et n'a pas besoin de masquer quoique ce soit avec des roulements. Un métronome. Une fois les dernières notes de « Sam Hell » jouées, Page Hamilton s'adresse enfin au public et semble réellement ému quand il parle de son père. C'est, ce soir, la dernière date de la tournée « Betty » et le groupe est un peu à la coule, boit des coups sur scène et Hamilton plaisante avec le public dans une ambiance bon enfant. Les musiciens se prennent dans les bras et semblent vraiment content de s'être trouvés pour jouer ensemble dans ce groupe de légende.




Retour à la musique avec « Role Model » « So Long » et « Unsung » puissants. Des titres qu'on connait tous par cœur aujourd'hui. D'ailleurs la salle est en grande partie composé de quarantenaires et de trentenaires qui ont découvert le groupe dans leur adolescence. Même les titres plus récents et, ne nous mentons pas, moins emblématiques passent tout seuls lorsqu'ils sont interprétés de la sorte. Autre surprise quand Hamilton annonce que la première face d' « Afterstate » sera jouée en entier, comme ça, tranquillement. Soit les cinq premiers morceaux de l'album. Enfin, le groupe quitte la scène après une heure trente de show mais on sait qu'ils vont revenir puisque « In The Meantime » et « Welcome To Algiers » n'ont pas été joué. Sans surprise, mais avec toujours le sourire, ils reviennent pour un rappel en deux partie avec « Welcome To Algiers » et Rude puis « In The Meantime » et « Just Another Victim » a.k.a le riff le plus cool de la planète. Pratiquement deux heure après la première mesure de « Wilma's Rainbow » HELMET quitte la scène. Enfin, façon de parler car Hamilton reçoit les fans pour discuter, serrer des pognes, signer divers goodies et prendre des photos. Grand concert. Grand groupe. Grand monsieur.


SETLIST :

Betty :
- Wilma's Rainbow
- I Know
- Biscuits For Smut
- Milquetoast
- Tic
- Rollo
- Street Crab
- Clean
- Vaccination
- Beautiful Love
- Speechlless
- The Silver Hawaiian
- Overrated
- Sam Hell
-----------------------
- Role Model
- So Long
- Birth Defect
- High Visibility
- Unsung
- Pure
- Renovation
- Exactly What You Wanted
- Like I Care
- Driving Nowhere
- Rude
- Welcome To Algiers
- Just Another Victim
- In The Meantime



Auteur
Commentaire
djabtrash
Membre enregistré
Posté le: 13/11/2014 à 13h06 - (932)
"Pas de fond de scène, pas de décors, pas d'éclairages particuliers ou de canons à confettis"

:)

Kamel
Membre enregistré
Posté le: 21/11/2014 à 12h02 - (971)
Mais un set qui m'aura filé la banane!
Du bonheur nom di diou!



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