- FALL OF SUMMER BY SKAY par SKAY - 2390 lectures
Fall of summer festival, 5 et 6 septembre 2014, Torcy (77)





Quand on t'annonce une affiche pareil à 30 bornes de Paris, tu n'hésites pas longtemps quand tu aimes le metal. Alors direction Torcy pour ce nouveau festival, qui réussit le tour de force de réunir le meilleur de la vieille garde, avec quelques jeunes groupes tout aussi talentueux.
Récit du dernier open air de la saison !


Vendredi 5 septembre 2014

Pas évident pour CRUXIFICTION d'être le groupe d'ouverture d'un nouveau festival. Surtout quand celui-ci ouvre avec un peu de retard. Le résultat est un public très épars au début, qui s'étoffera (trop) doucement au fur et à mesure du set. Et c'est dommage, car le black metal des Provinois vaut le coup d'œil. Avec ses passages mid-tempo ravageur, leur musique déverse sa haine de manière insidieuse. Les passages furieux incitent au headbang. Saroth (guitare) et Sapian(basse/chant) haranguent la foule, font preuve de présence, un peu au contraire du second guitariste, plus en retrait physiquement mais aussi visuellement, étant complètement encapuchonné. Pour la petite histoire, le batteur qui officie cet après-midi est le batteur de GOROD, et seulement une ou deux répétitions ont permis au groupe de se trouver. Chapeau bas à lui, car ça ne s'est clairement pas ressenti.



On reste sur la scène Sanctuary, mais on change d'ambiance, place au death metal old school. MERCYLESS sur scène, c'est un peu toujours pareil : un rouleau compresseur efficace et motivé. Quand en plus, le son est bon, on ne demande qu'un peu plus d'énergie dans la fosse, où le public est encore un peu trop timide et épars. Le groupe tient clairement sur les épaules de son guitariste/chanteur Max qui prend possession de la scène, occultant quelque peu ses comparses, pourtant bien présents à force headbang. Encore un peu excité à l'idée de découvrir les lieux, je garde MERCYLESS en fond sonore pour explorer le site.



Le terrain de foot à 5/basket a été réquisitionné pour faire à la fois bar et stand de restauration (on y reviendra). Le merch officiel et les jetons sont idéalement placés juste après l'entrée du site. D'ailleurs, petit coup de gueule à propos des jetons, est-ce qu'il est vraiment indispensable d'avoir une couleur différente pour la bouffe et les boissons ? Car à part pour faire des stats, c'est assez gênant pour le public, surtout qu'il n'y avait qu'un seul point d'achat, qui n'a quasiment pas désempli du week-end.
Un grand chapiteau abrite les stands des exposants, qui sont vraiment à l'aise, avec de l'espace et un bar pour attirer les festivaliers. Un metal market d'ailleurs assez bien garni, avec pas mal de stands de disques, plus ou moins intéressants, mais de quoi se faire bien conseiller et de faire des découvertes. Mention spéciale au stand proposant des disques sud-américains où il y avait moyen d'écouter les disques directement et de se trouver des petites pépites.


Si la scène Sanctuary repose sur le béton, ce n'est pas le cas de la scène Blackwater, qui elle est à même la plage, sur le sable. Deux possibilités donc : rester sur la plage, ou prendre possession de la colline verdoyante, et pour les plus chanceux/rapides/fainéants : se vautrer dans un des transats qui étaient proposés à côté du bar en haut de la colline. C'est ainsi que j'ai profité du concert d'AGRESSOR. Le son, très mauvais au début et évoluant en mieux, mais sans être extraordinaire, était assez fort qu'on soit au ras de la scène ou tout en haut de la colline. Le death/thrash des sudistes est efficace en live, mais vraiment handicapé par le son, oubliant un peu trop les guitares, ne gardant que la batterie et le chant. Dommage.



C'est donc à la fois inquiet et curieux que je m'approche de la Sanctuary pour les suisses de BÖLZER. Si les conditions ne sont pas optimales pour ce genre de groupe (soleil, chaleur), le son est lui au rendez-vous. Le duo va prodiguer son black/death occulte pendant un peu moins de 40 minutes à une assistance toujours relativement peu fournie mais pour le coup attentive et captivée. Le son est, comme je le disais, très bon, ce qui permet d'apprécier pleinement les subtilités de la musique des Suisses. Le chanteur est réellement possédé et concentré, s'égosillant sur ses différents styles de chant, et attaquant sa guitare avec fureur. Forcément, avec un seul frontman, on se concentre vraiment sur lui, mais on n'oublie pas le batteur qui cogne comme un sourd ses rythmiques implacables. Hormis le soleil qui ne colle pas à l'ambiance du groupe, voilà un set en tout point excellent.



Changement total d'ambiance sur la scène avec les teutons d'EXUMER. Si je parle de changement d'ambiance, c'est à cause de la plage, bien sûr, mais surtout à cause du style, puisqu'on s'apprête à se prendre dans la tronche 40 minutes de thrash bien furieux. Le groupe est d'autant plus remonté que c'est leur première apparition en France, autant dire que c'est la blitzkrieg sur scène et devant la scène. Le chanteur, Mem, est particulièrement volubile et ne cache pas sa bonne humeur et son excitation de jouer ici au Fall of Summer. Les musiciens montrent également leur motivation, à l'exception du bassiste, puisque un masque de hockey (ou de Jason / Vendredi 13) lui barre le visage. Dans la fosse (ou le sable, c'est au choix), c'est également l'heure des premiers mosh-pits et autres circle-pits. Autant dire que le sable vole bas cet après-midi, et notamment sur les morceaux de l'album culte Possessed by Fire. EXUMER était un groupe que j'attendais particulièrement, et je n'ai pas été déçu. « Are you ready for some thraaaaash ?? »



Retour sur la Sanctuary, où je m'installe sur la bute pour voir le show de ROTTING CHRIST. N'étant pas amateur des grecs, je finis par discuter avec des copains tout le long du set. D'ailleurs, à aucun moment ce qui se passe sur scène ne m'a fait décrocher de ma discussion. Le public a en tout cas semblé apprécier.



Par contre, pour AURA NOIR, direction les premières loges. The Ugliest in the World est en forme et autant dire que ce sera la guerre sur scène comme dans la fosse pendant 45 minutes. Toute la discographie du groupe est passée en revue, des vieilleries cultes tel Black Thrash Attack ou Son of Hades aux titres récents et néanmoins excellents Abbadon ou Hades Rise. Le groupe est en meilleure forme qu'au Party.San, et forcément la prestation s'en ressent. Carl-Michael et Appolyon sont en voix, pour balancer les brulots du groupe à une assistance qui en redemande. L'ambiance est excellente, et le set passe comme papa dans maman ! Ouh !



Ce sera pause bouffe / merch pendant BORKNAGAR, le groupe ne m'intéressant pas. Par contre, le parterre sera bien garni pour les Norvégiens. Pour ma part, le sandwich ne flattera pas mes papilles, mais remplira son job : éponger les bières bues, et donc préparer le terrain pour les suivantes !


Retour sur la plage pour les légendaires VENOM. Si le line-up est aux 2 tiers récents, Cronos étant le seul membre d'origine, les morceaux sont les mêmes depuis plus de 30 ans. Et ça tombe bien, c'est comme d'habitude une set-list best-of qui nous attend ce soir. Les anglais démarrent sur les chapeaux de roue avec un Black Metal des familles. Le son est excellent ce soir, le groupe en pleine forme, notamment Cronos qui multiplie les poses épiques. Danté martyrise ses fûts et Rage assure les riffs et les solos. Avec une base « jeune » comme ça, on te sauve un groupe comme VENOM. Les titres classiques s'enchainent, Bloodlust, Hammerhead, Antechrist, Welcome to Hell… Tous y passent ! Cronos prend aussi un malin plaisir à discuter avec le public, critiquant au passage le Hellfest pour féliciter le public du Fall of summer ("You're louder than Hellfest !!"). Un peu plus d'une heure plus tard, et un final sur Fallen Angels / In League With Satan / Witching Hour, et le public peut aller se reposer après un concert énorme !



Enfin, se reposer, c'est un grand mot, puisque IMPALED NAZARENE investit la Sanctuary stage. Le repos se fera donc à coup de riffs acérés et d'assauts nuclear metal dans ta tronche ! Surtout que les finlandais sont en forme, et le son leur fait hommage. Un peu moins d'une heure plus tard, le public est ravi, mais ramasse ses membres arrachés et compte ses blessés. Personnellement, j'ai suivi le concert en observateur à l'écart.



La fatigue continuant, j'ai également loupé une grosse partie de CARCASS, loupant des nouvelles critiques sur le Hellfest, décidément, c'est à la mode ce week-end. Avant d'aller se coucher, un dernier petit concert : celui de VAMPIRE. Les suédois bénéficient d'une certaine reconnaissance après la sortie de leur premier album en début d'année. Pratiquant un death metal thrashy et surtout occulte, le quatuor évolue sous des lights uniquement rouge, donnant une atmosphère poisseuse et sombre. Le son est assez crade, mais un peu à l'image du groupe. Le concert est très court, environ 35 minutes contre les 50 garanties, mais intense, peu de temps morts coupant les titres. Le groupe semble assez pressé d'en finir avec son set. Pourtant les courageux restés pour eux sont encore nombreux, malgré l'heure tardive (2h du matin).



Après ce bon concert, direction le plumard car la journée de demain commence tôt, et termine surtout très tard.



Samedi 6 septembre 2014

Après une nuit très courte, retour sur la base de loisir de Torcy. J'avoue que les yeux piquent fortement en arrivant pendant le set de CAN OF WORMS. Heureusement, les basques vont vite me les ouvrir à force riffs thrash ! Elevés au thrash ricain, le quatuor a également quelques influences death metal dans leur besace pour pimenter leur déjà excellent thrash metal. En résulte un mélange explosif, rentre dedans et brutal. Malheureusement, la nuit fut courte pour beaucoup de festivaliers, et les courageux présents ce matin sont assez peu nombreux. Et les absents auront loupé un titre ayant pour thème « le tank qui écrase les cranes au début de Terminator », et donc auront eu tort !



Et ils auront du mal à être plus nombreux pour VORKREIST. Armés d'un bon son, les franciliens sont motivés pour en découdre en ce début d'après-midi, et malgré un soleil dans la gueule, le black/death du groupe fait mouche. Le temps ne laisse pas les atmosphères du groupe s'installer, mais Saint Vincent et A.K sont en première lige pour monter au maigre public leur détermination. Les quatre albums du groupe sont passés en revue, et pendant quarante, il nous faut subir les assauts répétés du combo. On sent une pointe de frustration de la part des musiciens de jouer en plein cagnard et devant un parterre aussi peu fourni, mais les personnes présentes donnent de la voix pour soutenir le groupe.



La suite va se passer d'un œil distrait. En effet le classicisme de DEN SAAKALDTE aura du mal à me passionner. Et CODE est un peu trop avant-gardiste, malgré un excellent chanteur. Enfin DEBAUCHERY, malgré du sang de partout et des mannequins ensanglantés et armés, ça reste les AC/DC du death metal, soit un death mid-tempo où tous les morceaux se ressemblent.



Ce qui est bien avec le Fall of Summer, c'est l'éclectisme de l'affiche. Il y a du death, du black, et même du rap français, avec ASSASSIN. Justement ils commencent. Hein quoi ? ! Aïe ! Ouille ! Ca y est, je me suis repris une branlée thrash ! Bon, vous l'avez compris, les ASSASSIN de cet après-midi, c'est les teutons, les cultissimes des années 80 qui ont splitté en 1989 avant de renaitre de leurs cendres en 2002. Et malgré le temps qui passe, ils ont encore une sacré forme. Le bassiste notamment, qui tient la scène avec le chanteur. Une prestation intense, malgré quelques temps morts entre les titres. Et surtout un groupe surpris et heureux de voir du monde devant eux. A tel point que le refrain du titre Baka se transforme en Trou du Cul, et repris par toute l'assistance !



SALEM, malgré son statut culte, mixe dans un espèce de pot pourri death, thrash, black et même doom, pour un résultat un brin daté. Mais allongé dans l'herbe, c'était bien sympa. Et merci au groupe pour avoir balancé tous ces stickers. ARTILLERY sera anecdotique pour ma part, étant plutôt hermétique au thrash mélodique des Danois. Mais le public nombreux donne un bon écho au groupe.

AHAB m'intéresse beaucoup plus. J'avoue que profiter de leur nautic funeral doom avec en fond un lac d'où pourrait sortir à tout moment une créature paléolithique est foutrement intéressant. Malheureusement, ce que je soupçonnais après leur concert du Party.San se confirme : AHAB en pleine journée, c'est chiant. Les morceaux des deux premiers albums passent mieux l'exercice, avec leur profondeur et leur lourdeur. Par contre les deux titres joués du dernier album, The Giant, avec leurs passages plus éthérés et leur chant clair ont clairement du mal à retranscrire l'atmosphère contemplative de l'album. Reste plus qu'à les voir en salle pour se faire un avis définitif. Cela étant, il semble que beaucoup ne soient pas de mon avis cet après-midi, puisque le public présent est étonnement nombreux.



J'ai malheureusement vu CANCER que d'un œil. Mais celui-ci s'est pris une bonne dose de death metal vieille école bien velu. La peste soient les copains. Les anglais ont mis en tout cas une sacré ambiance devant la Sanctuary stage.

Et pour le coup, les copains, ils pouvaient aller se faire voir pour PENTAGRAM, hors de question que je loupe ça. Et pourtant, ça commence super mal, puisque les problèmes de son entendus en fin de set sur AHAB se confirment dès le début des Américains. Et Bobby Liebling a beau se démener sur scène, la guitare de Victor Griffin craque et sature de manière totalement insupportable. Alors qu'après une demi-heure où on se dit que c'est foutu et que le concert est gâché, les dieux du metal sont de retour et le son s'améliore franchement. Ouf ! Le son est maintenant puissant, la guitare de Griffin chante littéralement sous ses doigts magiques et cette vieille sorcière de Bobby est enfin audible. La set-list, comme d'habitude fortement orienté vieilleries, réserve quelques surprise, comme l'excellent Call The Man du dernier album. Le reste, c'est du über classique : Pentagram, 20 Buck Spin, Be Forwarned, Relentless, All Your Sins et j'en passe…



On reste dans le mystique, mais cette fois c'est moins démonstratif avec ASCENSION. Les Allemands bénéficient de la nuit tombante en montant sur scène, ce qui forcément joue en la faveur des ambiances distillées par le groupe. Le son n'est pas idéal, le groupe joue derrière un nuage de fumée constante. L'attraction est forcément le chanteur, complètement possédé par la musique et ses paroles. Il est aussi hypnotisant que son costume est intriguant. Le seul point faible est qu'il disparait longtemps entre les titres. En tout cas, ASCENSION a fait honneur à sa réputation et à sa musique, avec un set intense et sombre.



De nouveau, et comme si on n'avait pas assez mal aux joues et aux cervicales, encore une louche de thrash allemand avec les cultissimes SODOM. Trop rares en France, les teutons vont donner au public une véritable leçon de thrash à grand coup de classiques tels que Agent Orange, Blasphemer, M-16, The Saw is The Law. Le son est énorme, et forcément Tom Angelripper et Bernemann en profitent pour nous cisailler les cages à miel. Le headbang est de rigueur et sur la plage le sable vole bas. Le set est surpuissant, passe à 200 à l'heure et écrase de nombreuses cervicales qui avaient survécu jusque là. Un putain de concert, comme on dit par chez moi !



Pour la fin de la journée, la fatigue aura raison de ma motivation, surtout que c'était la 122312e fois que je voyais ENSLAVED. Comme d'habitude, les Norvégiens tiennent la baraque et font un excellent concert, mais sans réelle surprise (on a droit à la Marseillaise lancée par Grutle). WATAIN, quand à eux, ont encore fait un concert en demi teinte, handicapés par un son assez moyen. Le show est là, mais j'ai vraiment eu du mal à rentrer dans le set. 3 fois en 9 mois, faut croire que c'est un peu trop pour moi. J'ai aussi eu le sentiment que le groupe étant en pilote automatique. Pourtant, à les voir déambuler tout sourire pendant la journée sur le site, ils semblaient en forme, comme quoi… Et enfin BÖMBERS, éh bien c'est du MOTÖRHEAD en plus rapide joué par Abbath, qui ressemble à s'y méprendre à une version jeune de Lemmy. Les titres étant joués plus rapidement, ça donne un intérêt au set (en plus de la curiosité). Idéal pour terminer le festival dans la bonne humeur.




En tout cas, après 2 jours et 28 groupes, c'est complètement vannés mais heureux qu'on rentre dans nos pénates. Le bilan de cette première édition est largement positif. Le cadre est excellent, avec ses variations qui cassent la routine et permettent de profiter des concerts dans différentes configurations. Les buttes permettent de lézarder devant les groupes qui passionnent moins, et la plage donne un point de vue original pour un concert. Et la vue du lac en fond de la Blackwater stage donne un cachet aux concerts. Le son était globalement bon, sauf quelques exceptions, bravo aux ingés sons. Points positifs également, les 3 bars qui permettent de diffuser le flux des soiffa… des festivaliers et on est servi assez rapidement. La tente du merch est nickel, assez grande avec un choix intéressant.
Au rang des critiques (et donc des améliorations possibles), je retiens le manque de lumière, notamment dans la zone des toilettes, qui deviennent un parcours du combattant en pleine nuit. Les jetons, on en a parlé, assez peu pratique pour les festivaliers. Enfin, le reproche du pourri gâté : les journées sont un poil trop rempli, notamment le samedi : 15h de concerts, ça use les rangers.
Ces critiques sont très loin d'occulter les excellents concerts et moments partagés par un public de passionnés. Nous sommes loin d'autres festivals français où la beuverie, les déguisements et la parade sont les priorités. Vivement l'année prochaine !



Une poignée de main virile aux copains croisés, à Pamalach, compagnon d'infortune. A Koalita, comme d'habitude. A Aris3Again pour les photos.
Et niktamèr les moustiques !


Auteur
Commentaire
Fred / INHUMATE
Membre enregistré
Posté le: 02/10/2014 à 21h08 - (889)
Pourquoi Cronos en veut-il au Hellfest ? Ca c'est pas bien passé quand ils ont joué là-bas ?

Skay
Membre enregistré
Posté le: 03/10/2014 à 10h49 - (891)
Aucune idée, mais Carcass a aussi critiqué le Hellfest, notamment sur l'accueil.
Pour avoir assisté au concert de Venom au Hellfest, l'ambiance était assez froide à cause du son ultra moisi qu'ils avaient. Peut-être un début d'explication.

SpiriT
Membre enregistré
Posté le: 06/10/2014 à 18h12 - (893)
pour l'accueil "backstage" je ne sais pas, en revanche le public avait été particulièrement froid c'est le moins qu'on puisse dire (en même temps je n'avais pas du tout été convaincu moi même).
Ca s'était d'ailleurs partiellement vidé en cours de route...

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