- MOTOCULTOR 2014 par GARDIAN666 - 2605 lectures
Du 15 au 17 août 2014 à Saint-Nolff (Bretagne)





Pour beaucoup de personnes ne se retrouvant plus dans ce qu'offre le Hellfest depuis disons 3-4 ans, le Motocultor est devenu lui en quelques années un très bon 'substitut' de l'événement clissonais. Bien sûr, il serait ridicule de ma part de comparer Hellfest et Motocultor, les 2 n'évoluent pas dans la même catégorie de festivals.

Chacun a ses qualités et défauts, et en un sens, je les trouve complémentaires. Le Motocultor, c'est l'assurance de vivre un festival à taille humaine (5000 personnes par jour), avec parking et camping à proximité.

Malgré cette proximité, l'entrée sur le camping le jeudi a été assez mal gérée à mon sens, puisque il fallait en moyenne attendre 2/3 heures pour pouvoir s'installer. La raison ? Une fouille plutôt minutieuse des effets personnels (tentes et sacs) de chaque festivalier, pour rechercher toute trace de verre (interdit), tandis que maillets et couteaux ne sont pas non plus les bienvenus.
Fouiller ainsi chaque personne prend du temps, mais quand en plus il n y a qu'UNE seule file, ça va très lentement...
Nous apprendrons plus tard qu'un contrôle de sécurité a été effectué à 15h sur le site, heure à laquelle l'accès au camping devait ouvrir...

Bref, une fois le bracelet récupéré et la fouille passée, on a enfin la possibilité de s'installer sur le camping en question qui paraît tout juste de taille à accueillir tout le monde.

Vendredi 15 août :

C'est sous un ciel nuageux et chargé que The Great Old Ones lance pile à l'heure (13h) ce Motocultor 2014. Leur lovecraftian post-black metal racé et passionnant est servi par un son de qualité, qui permet de distinguer clairement les différentes facettes du combo bordelais, notamment les riches plans de guitares (il y a en effet 3 guitaristes au sein du groupe, qui se répartissent les riffs et des 'harmonies' sombres et glaciales).

40 grosses minutes sont allouées au groupe qui compte 2 'chanteurs' (les 2 sont aussi guitaristes), les compositions tournent globalement entre les 7 et 10 minutes, mais j'ai trouvé le concert très agréable à suivre, même en open air leurs ambiances très marquées ressortent parfaitement. Un groupe que je reverrai avec plaisir un jour en salle.





Au Motocultor, les concerts s'enchaînent avec généralement 5 minutes grand maximum de battements (des fois c'est tout juste 1 minute) ; à peine remis de cette bonne entrée au son d'un metal extrême atmosphérique, que débarque un groupe plus « rock'n'roll » et direct, Temple of Baal.

Les parisiens auteurs d'un bon 4ème album « Verses of Fire », viennent délivrer un black/death metal sans fioritures. Malheureusement, la voix de Amduscias est tout simplement inaudible sur les 2 premiers titres, au contraire des backings vocaux assurés par le bassiste et le 2ème guitariste.

De quoi bien gâcher l'entame d'un concert qui a été pour moi très efficace et brutal (avec quelques passages plus lents pour varier les plaisirs) mais la sauce n'a pas complètement prise ; j'ai trouvé les vocaux d'Amduscias pas aussi percutants et tranchants que sur album. Je demande quand même à les revoir là aussi en salle pour avoir un meilleur avis.




14h30, le ciel menaçant finit par craquer et c'est parti pour quasiment 1 heure non-stop de pluie assez forte. Suffisant pour faire fuir les 3 quarts des festivaliers qui cherchent un moyen comme un autre de s'abriter. Les concerts ne s'arrêtent pas pour autant, les bretons de Huata sont en effet là pour envoyer leur stoner/doom à tendance occulte. Public plus éparse mais attentif, la lourdeur de leur musique prend bien aux tripes, perso' je n'accroche que moyennement aux lignes de chant, un peu ennuyeuses et plates sur la longueur. Tous comme les 2 concerts précédents si l'occasion m'est donnée de les voir en salle, je reverrai peut être mon jugement.

Si Huata a subi le 'déluge', les intempéries s'arrêtent au moment où T.A.N.K va monter sur scène. Devant la Dave Mustage c'est un véritable champ de boue qui attend les festivaliers. Pas grave, ces derniers sont ultra motivés pour accueillir T.A.N.K, acclamés comme des rois. Malheureusement, à peine 1 minute que le set est lancé, voilà que c'est le son qui saute, purement et simplement.

Une nouvelle galère à gérer pour l'orga', l'absence de musique est palliée par Raphael Pener qui s'en sort admirablement pour faire patienter un public très compréhensif et qui se prête au jeu des échanges vocaux avec le chanteur. Super esprit des 2 côtés. Le concert reprend 15 minutes plus tard, il se voit donc amputé d'un bon tiers, obligeant le groupe a enchaîné rapidement 5 titres de death mélodique moderne bourrés d'énergie. Je ne suis pas fan de la musique pratiquée par T.A.N.K, l'alternance voix claire/extrême est bien faite sans être à mon goût. Toutefois, je trouve que ce groupe sait parfaitement tenir une scène et déployer une envie de s'éclater contagieuse. Malgré des conditions très délicates, je dis bravo messieurs pour avoir fait le job.



Le soleil commence très timidement à percer les nuages au moment de la venue du premier groupe étranger du Motocultor, les américains d'Havok. J'ai déjà eu pas mal de fois l'occasion de dire tout le bien que je pensais de ce groupe, via un live-report de leur concert à Nantes en décembre dernier et les chroniques de leurs 3 albums.

Le set de ce vendredi après-midi a encore renforcé mes sentiments à leurs égards, c'est l'un de mes combos chouchou du revival thrash. Le son est franchement bon et laisse distinguer la basse (primordiale sur « Under the Gun » par exemple), si le chanteur David Sanchez semble parfois se retenir sur les couplets, sa voix hargneuse est un gros plus au moment des refrains (« I Am the State », « Time is Up »). 45 minutes accrocheuses et détonantes qui ont constituées la première claque du festival.




Set-list Havok : Covering Fire - Point of No Return - Give Me Liberty...or Give Me Death - I Am the State - From the Cradle to the Grave - Under the Gun - D.O.A. - Unnatural Selection - Time Is Up

Ce qui est l'une des marques du Motocultor c'est d'avoir une affiche bien diversifiée ; du thrash d'Havok, nous passons à l'humour décapant du québécois Mononc' Serge, venu cette année en solo et acoustique (après un passage en 2010 avec les Anonymous).

Le bonhomme est donc seul avec sa guitare, si le début de son show m'a laissé une impression mitigée (des titres assez quelconques et pas hyper drôles), j'ai fini par être conquis par son humour particulier mais franchement fun. Les « Hitler Robert », « L'âge de bière » et autres « Fourrer » sont des bons moments de poilade, Mononc' s'éclate sur scène et montre à maintes reprises sa joie de revenir en Bretagne, sans oublier de lancer quelques piques à nous, ses cousins français.



Peu avant 18h, je viens à faire une petite pause et 'sacrifie' ainsi Dawn of Might, gagnant d'un des tremplins permettant à des petits groupes de se produire au Motocultor. Sans avoir vraiment vu le concert et sans en avoir beaucoup de souvenir, le death metal de ces bretons m'a semblé convaincant, porté par une bon chant guttural approprié aux compositions.
Ma pause s'étend avec le concert de Dagoba, groupe dont je ne suis pas vraiment friand musicalement. Ça devait être la 3ème fois que j'avais l'occasion de les voir et comme toujours, les marseillais savent mettre une putain d'ambiance et occupent adroitement la scène.

En y réfléchissant bien, j'aurais pu rester encore près d'une heure à glander, puisque sur la Supositor Stage ce sont les 2 rigolos d'Andreas et Nicolas qui suivent Dagoba. Ce groupe dont leur album « Singes du Futur » a eu droit à beaucoup de réactions diverses suite à sa chronique sur VS, a clairement un show carré et travaillé, où chaque mimique et geste est réalisé à un instant précis. Le duo est soutenu sur scène par un homme déguisé en singe géant derrière la batterie, sympa visuellement.

Pour ce qui est de la « musique », ce sont des titres à l'humour très bas du front et en dessous de la ceinture, certains sont pas mal (« Elle change la K7 dans la tête du chat », « Je déteste le sexe »), cela reste une minorité pour ma part, car j'ai trouvé ce concert dans son ensemble assez chiant, pas drôle et parfois un peu embarrassant.




Nous sommes en début de soirée, les têtes d'affiches du jour sont prêts à se succéder sur la grande scène, avec en premier lieu Ensiferum : le groupe de folk mélodique finlandais qui célébrera l'an prochain son 20ème anniversaire, se produit assez régulièrement en France et bénéficie toujours d'un bel accueil.

Ce sera le cas au Motocultor où durant la quasi intégralité du set, les devants (et un peu plus) de la Dave Mustage se sont transformés en bataille de boue géante, où chacun envoie son bout de terre humide d'un côté de la scène ou de l'autre. Je prête un peu moins attention à la prestation d'Ensiferum, qui en plus n'est pas servi par un son irréprochable, assez brouillon et un peu faiblard.

Le groupe a toutefois une belle panoplie de titres 'dansants' et entraînants (même si certains classiques n'ont pas été joués, faute de temps), un concert pas désagréable à suivre mais il manquait un petit quelque chose pour que la sauce prenne réellement.




Set-list Ensiferum : Symbols - In My Sword I Trust - One More Magic Potion - From Afar - Token of Time - Blood is the Price of Glory - Twilight Tavern - Burning Leaves - Iron - William Tell Overture Finale

Un petit événement s'est ensuite produit sur la Supositor Stage, le premier concert français des récemment reformés de Cancer ; le groupe de thrash/death anglais est de retour avec un brin de nostalgie puisque sa set-list est entièrement dédiée aux 2 premiers albums, « To the Gory End » (1990) et « Death Shall Rise » (1991). Le groupe se produit sous la forme d'un trio (sans Barry Savage) et semble assez à l'aise, sans faire preuve d'un 'énorme' charisme. Les titres défilent et si ce n'est pas un groupe que je trouve exceptionnel, ces 50 minutes de concert étaient plutôt plaisantes à suivre. Cancer est carré, en place et effectue un retour scénique réussi. Pas dit toutefois que ce groupe arrive à faire une tournée en tête d'affiche qui soit rentable.

Set-list Cancer : Cancer Fucking Cancer / Witch Hunt - Death Shall Rise - Into the Acid - Die Die - Tasteless Incest - To the Gory End - Body Count - Burning Casket - Hung, Drawn and Quartered

On monte d'un cran dans le genre culte avec les suédois d'Entombed A.D. ; emmené par un enthousiaste Lars-Göran Petrov en grande forme vocale, ce concert est un vrai récital de death metal scandinave, où les titres tirés de « Back to the Front » se fondent à merveille parmi les classiques et anciens titres du groupe.

A mes oreilles, Entombed a bénéficié du meilleure son du vendredi, fort et clair, le fameux son buzzsaw des guitares étant plutôt bien reconstitué. Après la claque Entombed passée à toute vitesse, car avec peu de temps mort et passages en deçà, revenir à une musique plus légère et festive s'est avéré difficile pour ma part, car la suite s'est faite avec Trollfest.




Les déglingés venus exprès de Norvège (et ayant perdus quelques bagages en route, dont un kazoo) investissent de toute sa largeur la Supositor Stage, limite trop petite pour eux. Ils savent mettre l'ambiance, leur folk balkanique déluré et contagieux y étant pour beaucoup, de mon côté rien à faire, je n'entre pas dans ce concert.

Le son est très moyen, un chanteur/percussioniste quasiment inaudible au début (contrairement aux backings vocaux, même constat que Temple of Baal plus tôt), et puis de toute façon je n'aime pas son timbre de voix. Les multiples instruments folkloriques ont plus ou moins droit à un traitement sonore correct, bref les conditions ne sont pas idéales pour apprécier la musique de Trollfest. Le public est d'ailleurs un peu clairsemé et se lâche réellement lorsque le groupe reprend (à 2 reprises) le « Papayou » de Carlos.



00h00, il est temps d'aller acclamer la tête d'affiche de ce vendredi, les thrashers allemands de Kreator, plus de 30 ans d'activité au compteur et une constance pour venir nous rendre visite chaque année. Depuis 2012 et « Phantom Antichrist », le groupe propose le même show, certains diront (et à raison) que le groupe est en mode pilotage automatique depuis plusieurs mois (années ?), Petrozza ressortant les mêmes phrases/discours et nous servant un speech interminable avant les 2 ultimes titres.

Le groupe nous sert durant ce moment un petit bout du « Billie Jean » de Michael Jackson et du « Painkiller » de Judas Priest, Mile nous demandant qui nous préférons entre ces 2 artistes, pour ensuite nous dire qu'ils aiment ces 2 groupes. Super...à part ces passages chiants, les titres récents et les vieux classiques des 80's sont toujours aussi bonnards à se prendre en pleine tronche, le pied sur « Enemy of God » ou sur ce « Pleasure to Kill » démentiel. Pour ma part, les ayant vu 2 semaines plus tôt au Wacken avec tout l'attirail scénique et beaucoup de pyrotechnie, ce show limité visuellement, était sympa mais pas une grosse claque. Et j'ai trouvé le public assez mou et moyennement réceptif (du moins autour de moi).



Set-list Kreator : Mars Mantra - Phantom Antichrist - From Flood into Fire - Coma of Souls - (intro) - Endless Pain - Pleasure to Kill - Hordes of Chaos (A Necrologue for the Elite) - Phobia - Enemy of God - Civilization Collapse - Rappel : The Patriarch - Violent Revolution - Flag of Hate / Tormentor

La fatigue commence à sérieusement peser dans les jambes et les têtes, toutefois un groupe rare par chez nous s'apprête à dévaster la Supositor Stage ; ce sont en effet les ricains de Malevolent Creation qui ont surtout fait parler d'eux ces derniers temps pour des histoires de changements de line-up. Brett Hoffmann est pas dépourvu en charisme lui et son grand gabarit, les mecs maîtrisent la scène et envoient à tour de bras des brûlots de death metal old school. A cette heure un peu tardive et avec une condition physique pas top, je n'ai pas réussi à pleinement apprécier ce set, qui m'a semblé rébarbatif et manquant un peu de folie. Un groupe que j'aimerai bien recroiser en salle un de ces quatre, dans une bonne affiche de bourrins, si possible.

Toutes les photos du vendredi sont disponibles ICI

Samedi 16 août :

En ce 2ème jour, un soleil radieux illumine le site du Motocultor et ce jusqu'au milieu de l'après-midi. C'est également à pile 13h que les vannetais de Yugal investissent la Supositor Stage. Leur thrash pimenté d'un soupçon de death metal et de touches orientales est dès plus efficace pour démarrer la journée, les vocaux m'ont semblé de qualité, bref ça bastonne et réveille les derniers festivaliers aux yeux embrumés. Pas grand chose d'autre à dire, j'étais assez loin au moment du concert.

Changement assez net de style avec les Flying Donuts, l'un des (nombreux) représentants de la scène punk jouant ce samedi. Le trio envoie ses titres comme à l'usine, pas de temps mort pour une efficacité maximale. Punk mais pas complètement, la musique des Flying a aussi une bonne touche rock et parfois même pop, histoire d'aérer un peu les compositions et d'éviter la redondance. Ce courant n'étant pas ma tasse, je ne suis pas non plus à « fond » dans ce concert, donc ma 'critique' ne vaut pas grand chose sur cette prestation.

Prestation il va y avoir ensuite avec le groupe le plus nihiliste et homosexuel du festival, à savoir Cobra. Blague (presque) à part, je n'ai pas compté le nombre de conneries (parfois drôles, d'autres un peu lourdes) sorties par le groupe, c'était impressionnant, en même temps c'est l'esprit Cobra.

Musicalement, leur punk/hardcore fait le taf mais c'est surtout au niveau des paroles que réside l'intérêt de Cobra. Du 666ème degrés (« Fils du Cobra », « Le Glaive de Satan »), les gays et les drogués (pour le 'tube' « Pédés et drogués »), les dénonciateurs (« La Balance »), etc. Là encore, Cobra c'est pas vraiment mon truc en terme de musique, mais y a bien de quoi se marrer à leurs concerts. Et de se défouler aussi.




Survient un changement dans la programmation, quand on nous annonce qu'en raisons de soucis logistiques (expliqués plus tard), Carnival in Coal se produira à 17h45, non plus sur la grande scène, mais sur la Supositor Stage. Leur slot de 15h20 est alors occupé par le gagnant de l'Headbang Contest, Enemy of the Enemy. Je vais être franc, je ne garde aucun souvenir de ce concert ou de la musique pratiquée. Ça ne m'a pas vraiment marqué, donc difficile d'avoir une opinion. Next. C'est au tour de The Decline de déverser une nouvelle dose de punk/rock un peu folk ; comme pour les Flying je ne suis pas connaisseur et passionné du genre, mais je décidé de suivre avec plus d'attention ce concert. Et je dois dire avoir bien apprécié ce set plein de dynamisme, rock avec des touches mélodiques et un final au banjo sympa. Dommage que si peu de monde ait décidé de soutenir cette prestation, ça devait être le public le plus 'mou' et éparse des 3 jours. Pourtant, les musiciens débordent d'énergie, communiquent et sont souriants, mais ça n'a pas suffi à rameuter les foules.




Foule et metal ne sont pas (encore) au programme ensuite ; tout du moins pour le second c'est sûr, puisque peu avant 17h, un autre musicien vient se produire en solo avec sa guitare électro-acoustique. Il s'agit de l'américain Brother Dege, rendu populaire ces derniers mois avec son titre « Too old to Die Young », présent sur la BO du « Django Unchained » de Tarantino. En me plaçant dans les premiers rangs, le public est encore très dispersé 2 minutes avant que le concert commence ; finalement de nombreuses personnes finissent par arriver, et l'ambiance (voire la communion) est magnifique avec l'artiste, chaleureusement applaudi.

Sa musique folklorique et bluesy en fait danser plus d'un, et si certains passages sont un peu 'mollassons' et répétitifs (histoire d'un peu pinailler), ce set resplendissant et totalement dépaysant (avec un peu de soleil qui était parti se cacher derrière les nuages depuis 2 heures) est la preuve de la réussite de l'éclectisme de l'affiche du festival. Bravo à l'orga pour avoir programmé un artiste assez charismatique qui avec un instrument et son corps en a fait vibrer plus d'un.






J'ai presque perdu la sensation d'être en fest metal, mais du côté de la Supositor Stage, cette impression va (en parti) disparaître ; comme promis, Carnival in Coal est là, non sans avoir connu de multiples galères stressantes pour arriver à Saint-Nolff. Arno et sa bande (dont un Sam Santiago brillant derrière les fûts) viennent nous balancer leur metal complètement nawak et unique, où passages death metal côtoient sonorités pop, électro et d'autres courants musicaux éloignés du metool. C'est encore plein de fraîcheur, décalé et le public répond admirablement à cette séquence barrée mais hautement maîtrisée. Le son est d'ailleurs très correct, ça peut être un gros point noir pour le style pratiqué.

2 guests sont censés rejoindre le groupe pour la reprise du « Maniac » de Michael Sembello; un ne viendra pas et l'autre (Steph des Loudblast) monte sur scène au tout dernier moment, sans qu'Arno ne le voit. Une conclusion résumant l'esprit CiC, qui a délivré sans l'ombre d'un doute l'un des meilleurs concerts de la journée. Voilà un retour particulièrement réussi, même sans Axel Wursthorn.





Set-list Carnival in Coal : In Darkness Dwells Vice - Entrez le Carnaval - Got Raped - Yeah, Oystaz - She-Male Whoregasm - XXX Dog Petting - Maniac

Je reviens ensuite de plein pied dans un monde de poésie et délicatesse avec la tornade qui s'apprête à s'abattre sur et devant la Dave Mustage ; cette tornade a pour nom Benighted et va nous fracasser la gueule pendant 50 minutes. On peut ne pas du tout aimer la musique des stéphanois mais c'est toujours une boucherie monumentale en live. Aujourd'hui, le son est en plus à la hauteur (guitares parfaitement audibles) et pas trop brouillon, les titres sont vite reconnaissables, « Carnivore Sublime » représentant un peu plus de la moitié du set.

Que ce soit Julien, Kevin, Olivier et les 2 'recrues' live (déjà bien intégrées), chacun est à fond et cerise sur le gâteau, pour la toute première fois sur scène, le père Niklas de Shining vient pousser la chansonnette sur « Spit », bouteille de Jack à la main et capuche sur la tête. La foule répond largement présente, circle-pits et bravehearts sont en nombre, ça n'est pas une surprise pour un set des Benighted qui à mon goût a délivré l'un des meilleurs concerts de ce samedi et du festival. Une claque, tout simplement.





Un peu sonné, je décide de ne pas me reposer sur mes lauriers pour aller voir les anglais de Benediction, qui mine de rien tournent rarement par chez nous. Ce que ne manquera pas de souligner Dave Hunt évoquant le fait qu'ils connaissent bien évidemment le Hellfest et à quel point c'est plaisant pour eux de découvrir un autre bon festival en France. Un peu à l'image d'un Cancer ou Malevolent Creation la veille, c'est un récital de death à tendance old school qui nous est servi ; si je n'avais que moyennement accroché à leur set au Hellfest 2012, ce show de Benediction au Motocultor est lui passé tout seul.

« Transcend the Rubicon » a beau être l'album le plus représenté, peu de titres issus des premiers albums sont joués. Pas très grave, les zicos sont super heureux d'être ici, le son est pas trop vilain et sert correctement ce bon concert de death metal.



Petite pause pour moi après ces avalanches sonores, j'entends un peu du concert de Tagada Jones qui a l'air encore de péter la forme, 20 ans après sa formation. De retour 50 minutes plus tard sur le site du festival, pour un peu de grindcore avec l'unique représentant du genre sur les 3 jours, les suisses de Mumakil.

Emmenés par un chanteur bien alcoolisé et 'insultant' ses musiciens qui avaient fait la set-list la veille sans le prévenir de changements effectués, les 4 lascars déversent un set grind comme on s'y attendait : violent, bas du front et intense. N'étant pas un spécialiste du genre, j'ai trouvé ce concert de Mumakil sympa mais pas excellent. A noter les multiples 'dédicaces' du chanteur à un peu tout le monde, les skins et les punks, ces potes homosexuels de Benighted, les hommes en bleu, ceux de la sécurité, etc.



Les têtes d'affiches du soir vont maintenant défiler, avec en premier lieu une française et le groupe le plus ancien de la journée, Les Sheriff. Ce groupe de punk/rock formé à Montpellier il y a 30 ans, a donné quelques concerts de reformation depuis plusieurs années et celui du Motocultor était le dernier prévu pour 2014. Autant dire que l'on assistait là à un petit événement. Je ne suis pas hyper familier avec la discographie du groupe, leurs titres sont de toute façon facilement mémorisables et reconnaissables en live. Une petite quinzaine de titres est jouée avec en final une reprise de Tagada Jones. Il me semble qu'il manquait plusieurs classiques à ce concert plaisant à suivre, les mecs ne sont plus tout jeunes, toutefois leur énergie scénique reste contagieuse et le public l'a parfaitement compris. Superbe ambiance pour un show pas metal mais qui avait amplement sa place au Motocultor.

D'un punk/rock enjoué on passe à du pur punk anglais avec une autre légende pour ce soir, GBH. Colin Abrahall et Colin "Jock" Blyth sont les 2 seuls rescapés du line-up originel et affichent toujours une belle forme. Malheureusement, une corde de guitare se casse en plein milieu de set, faisant retomber le soufflet pendant 5 bonnes minutes. Dommage car les titres et les classiques tirés de « City Baby Attacked by Rats » ou « City Babys Revenge » s'enchaînaient à un bon rythme.

Une petite galère comparée à ce qui nous est annoncé peu avant que la tête d'affiche du soir ne foule à nouveau les planches du Motocultor ; nous sommes effectivement informés que l'ensemble de l'attirail de Behemoth a été perdu par la compagnie aérienne censée acheminer leurs instruments, matos, tenues, décors de scène et autres artifices. Voilà qui promet un set « unique » des polonais, où seule la musique va primer, une musique d'ailleurs jouée sur des instruments prêtés par d'autres groupes. De beaux gestes en coulisse qu'il faut souligner.
On sent que les mecs de Behemoth sont un peu à cran, Nergal communique bien moins qu'à l'accoutumée, si il y a quelques interludes entre certains titres, tout semble jouer au plus vite. Pas vraiment de surprises concernant la set-list, il manquait quand même un « Slaves Shall Serve » pour compenser les titres mid-tempos. Heureusement que le traitement sonore effectué par leur ingé son -encore plus concentré que d'habitude- était bon (chant audible, batterie pas trop en avant), sinon c'était la loose (presque) totale.

Fin de journée oblige, il devient un peu difficile de tenir debout, reste cependant un concert pour ce samedi, celui attendu du 'sulfureux' Shining. Niklas et sa bande débarquent sur l'excellent « Förtvivlan, min arvedel », le son est précis et limpide, permettant de distinguer dans les meilleures conditions les multiples leads et harmonies de guitare. A dire vrai, je ne m'attendais pas à un concert aussi heavy et mélodique, les parties black metal étant même en infériorité. Niklas ne semble pas en faire des caisses à part nous insulter régulièrement. Petite surprise quand il nous demande d'acclamer « Jrulian » de Benighted, qui vient placer quelques vocaux sur le sublime « Låt oss ta allt från varandra », histoire de lui rendre la pareille, après l'apparition plus tôt dans la journée du suédois.





Toutes les photos du samedi sont disponibles ICI

Dimanche 17 août :


En ce dernier jour pas de problème avec la météo, ni la pluie ni le soleil sont au programme. Au moins, on peut profiter sans trop de gène des concerts programmés. Je suis de loin les 2 premiers de la journée, d'abord Anticorpse, groupe de black/death local qui se charge de réveiller les derniers festivaliers encore comateux. Puis Mobutu qui verse dans le Motörhead-like avec une belle réussite. Du rock'n'roll sans prise de tête d'une efficacité maximale, de quoi mettre en bonne condition avant Headcharger, groupe désormais bien établi dans le giron du heavy/rock moderne français. Les tempos sont contagieux, groovy, les mecs tiennent la scène et certains refrains rentrent dans les caboches. Toutefois je n'ai pas complètement accroché à ce que les caennais proposaient, il manquait peut être la petite étincelle pour vraiment emballer les choses.




Après ce concert correct, est arrivée ma découverte du festival, le groupe de power prog symphonique metal parisien Qantice. Ce sextet est emmené par le guitariste Tony Beaufils (membre du Naheulband, arborant une tenue blanche assez moulante et kitsch) et compte dans ses rangs une violoncelliste de haut standing, Yosh Otias qui aura régalé les esgourdes de plus d'un.

La musique assez complexe du groupe passe parfaitement le test live, avec un chanteur norvégien, Per Fredrik Åsly, bourré de talents, capable de superbes envolées vocales. A part à quelques moments, guitares, violon et clavier étaient toujours bien harmonisés (l'ensemble sonnait un peu confus et désordonné sur quelques courts passages). Les mélodies sont convaincantes, les rythmiques emballant et le public sans être en grand nombre a su à juste titre apprécier un groupe qui n'avait pas partie gagnée d'avance.



Un peu le contraire sur la Dave Mustage avec les japonais de Church of Misery qui bénéficient d'entrée d'un accueil hyper chaleureux. La contrée d'origine des musiciens n'y étant pas étrangère, ce n'est pas tous les jours qu'un festival metal français reçoit un combo asiatique. Et de cette qualité qui plus est. Car les Church of Misery envoient un doom/stoner prenant aux tripes pendant 50 minutes, sans lasser son audience.

Hypnotisés, nous sommes pris dans une sorte de transe, la musique du quatuor japonais est portée par une qualité sonore optimale, les basses ne sont pas trop fortes et chaque instrument (dont la voix) nous arrive de manière équilibrée. En parlant du chanteur, Hideki Fukasawa est un sacré numéro à lui seul, charismatique et souriant. La musique du groupe a beau être globalement lourde et lente, le trip est total et les quelques coups d'accélérateur glissés sont autant de jouissants instants. Assurément l'une des baffes de ce dimanche.




De l'Asie on passe à l'Amérique du Sud sur la Supositor Stage et les colombiens d'Inquisition. Enfin colombiens qui sont installés aux US depuis 1996 tout de même. Mais ce groupe a d'autres particularités, dont celle de se produire sur scène à 2 : Dagon à la guitare et à la voix de crapaud, et Incubus véritable métronome derrière ses fûts. Même de jour, leur black metal dégage vite une ambiance particulière, malsaine et pesante, les riffs lancinants sont doublés de blasts féroces, que des plans de gratte incisifs et haineux viennent rattraper de manière constante.

Les vocaux monotones de Dagon peuvent lasser, mais son timbre si particulier colle à merveille aux compositions. Zéro communication avec le public, ils quittent la scène comme des « voleurs », cependant les mecs vivent à fond leur set, il n y a qu'à voir comment Dagon headbangue comme un furieux et fait de nombreux aller-retour entre les 2 micros positionnés sur la scène. Et derrière son kit, Incubus se dépense à en laisser un bras. Le genre de prestation qui se démarque clairement du lot, même sans être un fana ultime de black metal et d'Inquisition, ce 'rituel' était intense à vivre.





Retour sur la Dave Mustage à une musique plus accessible et mélodique avec les franco-australiens de Koritni, qui compte dans leurs rangs depuis quelques temps un ancien membre de Trust (impossible de me souvenir son nom...) ; une excuse pour Lex et sa bande de jouer « Antisocial » en anglais. Un peu à l'image de Headcharger plus tôt, ce concert de hard rock était plaisant, porté par un très bon chanteur, ça ne m'a pas laissé une impression impérissable et marquante. Même constat avec Naïve, autre gagnant d'un tremplin Headbang Contest et pratiquant un metal porté sur les ambiances et les atmosphères, avec une dose de sonorités électroniques. Sur le papier, ça peut être intéressant, mais en salle dans une certaine obscurité...là en open air j'ai trouvé ça ennuyeux même si les 3 musiciens semblent posséder un joli bagage technique.

Ces concerts moyens (à mon goût) sont effacés par la venue des ricains d'Obituary, groupe de death metal floridien qu'il n'est plus utile de présenter. John Tardy 'vomit' toujours les mots, le son rend justice à ces compos de death old school, 2 nouveaux titres sont joués et ne font pas tâche au sein de la set-list. Petit regret pour ma part, le groupe mettait souvent un peu de temps entre 2 morceaux ce qui à tendance à couper le dynamisme du concert. Les gars sont ravis de l'accueil et joueront tout de même une grosse douzaine de titres, « Slowly we Rot » et « The End Complete » étant les albums les plus représentés.




Après cette bonne leçon made in US, il est temps de se prendre une autre leçon death (thrash) metal avec nos français de Loudblast, revenus en grande forme avec le très bon « Burial Ground ». Buriez harangue la foule, déterminé en frontman au top. Le son n'est pas extra, il ne pourrit pas non plus complètement les morceaux joués. Un bon gros braveheart des familles est demandé en fin de concert, l'orga avait lancée l'idée il y a quelques semaines de réaliser le plus gros du fest durant les Louds.

Je ne sais pas s'il était plus imposant que celui de Dagoba (qui avait plus de monde), mais il était assez conséquent. Enfin bref, pour en revenir au concert, la quatuor a envoyé un set solide où les morceaux tirés des 2 derniers albums ne dépareillent pas à côté des 'classiques' des 90's. Pas le concert ultime du jour, en tout cas en salle comme en open air on passe toujours un bon moment avec Loudblast.




Set-list Loudblast : A Bloody Oath - The Bitter Seed - The Abstract God - Taste Me - Emptiness Crushes My Soul - From Dried Bones - Never Endin' Blast - Flesh - The Horror Within - Cross the Threshold - My Last Journey

20h passé, les têtes d'affiches de ce dernier jour arrivent, à commencer par les allemands d'In Extremo, adeptes d'un folk/medieval metal (chanté en allemand) qui en fera danser plus d'un. On reconnaît bien la patte martiale propre au metal allemand, 'contrebalancée' par la présence de 2 cornemuses, une vielle à roue, une harpe et d'autres instruments folkloriques (chalemie) qui apportent mélodies et envolées musicales joyeuses. Le chant rugueux en allemand ne pose problème, j'ai trouvé le son particulièrement bon et fort (sans que cela soit un gêne), les instruments à vent ou cordes étaient totalement audibles. Le groupe remerciait régulièrement les festivaliers qui leur rendaient la pareille, comme quoi In Extremo est aussi bien apprécié par chez nous.

L'heure de la « rigolade » est passée, le moment est venu de (re)plonger dans un univers sombre et tortueux avec les autrichiens de Belphegor. Une entrée sur scène qui se fait désirer et surtout un son catastrophique qui ne s'améliorera que très peu, voilà comment démarre le concert. Les morceaux sont à peu près identifiables (c'est plus simple encore quand Helmuth les annonce), mais la batterie sonne comme un kit de grind, les riffs et leads ressortent difficilement de ce brouhaha sonore.

Par dessus ça, la voix d'Helmuth est franchement pas excitante, ultra linéaire et poussive, je crains qu'il ne récupérera jamais de son infection due à la fièvre typhoïde. En live, je préfère les titres de « Blood Magick Necromance » à ceux du dernier album, trouvant notamment le titre 'Conjuring the Dead' peu convaincant. Au final, voilà un concert en demi-teinte gâché par un son pas bon du tout. Enfin même si les conditions sonores avaient été meilleures, cela n'aurait pas arrangé la prestation 'vocale' du père Helmuth.




Set-list Belphegor : In Blood : Devour This Sanctity - Angeli Mortis De Profundis - Impaled Upon the Tongue of Sathan - Gasmask Terror - Conjuring The Dead - Lucifer Incestus - In Death - Justine: Soaked in Blood - Belphegor : Hell's Ambassador  - Bondage Goat Zombie

Avant que le concert suivant sur la Dave Mustage ne démarre, une nouvelle annonce tombe : Six Feet Under a son van de foutu en Allemagne et est à 13h de Saint-Nolff...un coup dur pour l'orga qui aura réussi à trouver une solution de remplacement en appelant en urgence les angevins d'Arcania. Avant cela, c'est à Epica d'investir la scène principale. Toujours emmené par Simone Simons, qui arrive en dernière et s'éclipse régulièrement lors de passages instrumentaux, le groupe a un show visuel millimétré, il est appréciable d'avoir un jeu de lumières aussi bien utilisé. Pour ce qui est de la musique, leur metal symphonique avec quelques passages death metal, est hyper carré, cependant le groupe a recours à énormément de bandes, pour les orchestrations et les multiples pistes vocales qui soutiennent Simone. Du coup le concert perd en spontanéité... J'aime bien les vocalises de Simone, le chant façon opéra ne me rebutant pas, donc ce show n'était pas une torture auditive comme il a pu l'être pour certains.

Pas de Six Feet sur la Supositor Stage, perso ce groupe ne m'intéresse pas du tout, l'orga ayant dégoté Arcania à la place est plutôt bien vu, avoir du thrash (moderne) avant Testament, c'est très cohérent. D'ailleurs le chanteur/guitariste n'arrêtera pas de le dire, ils « ouvrent » pour Testament, c'est un honneur pour eux, ils s'en foutent si on les insulte, leur journée est trop belle pour être gâchée. Arcania dont l'album « Dreams Are Dead » a bien été apprécié sur VS envoie une prestation intense mais courte, pas évident de préparer un set de 50 minutes le jour même, alors qu'il n'était pas en tournée. J'avoue avoir suivi le concert à 'distance', attendant impatiemment la tête d'affiche de ce Motocultor 2014, la légende américaine Testament.

Comme Arcania a fini plus tôt, l'attente a paru encore plus longue, d'autant que Chuck et le reste du groupe sont montés sur scène avec un peu de retard. Que je leur pardonnerai pour avoir fini en beauté le festival : son vraiment bon depuis le milieu du public (pas dans la fosse, ni au fond), très bonne set-list, à laquelle il manquait quand même de nombreuses tueries (ce n'est pas en une petite heure de jeu que Testament aura fait le tour de sa discographie).

Chuck Billy a toujours du coffre et régale les cages à miel sur les « The New Order », « Over the Wall » et autre « Into the Pit ». Et puis cette section rythmique de malade, combinant Steve DiGiorgio et Gene Hoglan, difficile d'avoir mieux actuellement. Comme le son est aux oignons, je peux profiter pleinement de leurs jeux, des riffs de Peterson mais surtout des soli à tomber par terre que dégaine Skolnick. Quel monstre celui-là alors ! L'ambiance est belle, c'est là la dernière occasion de se faire mal aux cervicales et de dépenser le peu d'énergie qu'il nous reste.

A la fin d'un concert passé bien trop vite, de nombreux festivaliers réclament un ultime rappel pendant 5 bonnes minutes, mais ce sont bien les techniciens qui reviennent s'affairer sur scène. Sniff. Testament est loin d'avoir défailli à son statut d'headliner, dommage que son temps de jeu n'était pas plus conséquent. L'un des meilleurs concerts des 3 jours, assurément.

Set-list Testament : Rise Up - The Preacher - More Than Meets the Eye - Native Blood - Dark Roots of Earth - Into the Pit - The New Order - Practice What You Preach - Over the Wall - D.N.R. (Do Not Resuscitate) - 3 Days in Darkness

Toutes les photos du dimanche sont disponibles ICI

Voilà, ce Motocultor 2014 est fini, beaucoup de bons moments passés, de bons concerts vécus, comme pour mon report du Wacken, je finirai en listant les points positifs et négatifs du festival.

En positif :

Festival à taille humaine, camping et parking à proximité.
Une programmation éclectique et peu de groupes ont déçu.
Les toilettes (plutôt bien entretenues, pour celles que j'ai utilisé).
Peu ou même pas de retards pour les concerts, tout s'est bien enchaîné (à part quelques changements de R-O et l'annulation de Six Feet).




En négatif :

La répartition non indiquée des différents plats à la restauration, pas top.
Le système tickets pour boire et manger, vraiment pas fan (peut être que traiter directement avec l'argent présente des risques ?).
La Coreff c'est un peu comme la Becks en Allemagne, dommage qu'il n y ait pas plus de choix.

Pour ce qui est du son, malheureusement plusieurs facteurs peuvent jouer, comme le vent, un ingé son trop sûr de lui, un groupe qui fait ses balances à l'arrache, etc. (toutefois certaines enceintes déconnaient parfois, donc le matériel utilisé est aussi à remettre en cause).


Auteur
Commentaire
maiden
IP:194.153.110.6
Invité
Posté le: 04/09/2014 à 13h01 - (868)
Pourquoi des tickets bouffe/boisson ?
"Attendez, je dois avoir l'appoint en pièces de 50 cts."
"Vous avez la monnaie sur un billet de 100 ?"
"Moi je paye les frites et mon copain il paye les hot-dogs"
"Oups, j'ai fait tomber mes pièces par terre..."

webswordmaster
Membre enregistré
Posté le: 04/09/2014 à 20h28 - (869)
Merci VS de la part de T.A.N.K
Ce motocultor n'a pas été facile à gérer pour le groupe mais on est ravis de la compréhension du public. Superbe ambiance on s'est éclaté.



gardian666
Membre enregistré
Posté le: 04/09/2014 à 22h40 - (870)
@maiden : Certains festivals font sans les tickets et ça marche très bien.

Shawter
IP:92.158.6.174
Invité
Posté le: 05/09/2014 à 12h43 - (871)
Superbe live report, très complet !

VS-papy
Membre enregistré
Posté le: 07/09/2014 à 11h22 - (872)
c'est Vivi qui joue dans Koritni

Deadloz
IP:92.90.21.15
Invité
Posté le: 23/09/2014 à 14h51 - (887)
Je suis venu sur la journée du samedi. Il y avait une très bonne ambiance. Les groupes se sont enchaines sans véritable temps mort. Le son était globalement bon. L.organisation a su gérer les imprévus. J. Ai enfin vu carnival in coal en concert. J.ai pris une claque avec benighted. J.ai retrouve mes 15 ans sur les shérifs. Merci aux organisateurs et aux nombreux groupes qui sont venu jouer. Vivement 2015 petit bémol c.est moi, ou la bière était sans alcool, ? parce qu'en général après une dizaine de bières tu commences à chauffer....

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