- DVD METALLICA THROUGH THE NEVER + THE FOUR HORSEMEN par SKAY - 2709 lectures
31 janvier 2014 - Divan du Monde - Paris



Voilà une soirée originale pour clore ce mois de janvier. Le concert/ciné, je l'avais jamais fait, alors j'avoue que l'opportunité m'étant donnée, autant tester le concept. Et quand il s'agit d'une soirée sous le signe de METALLICA, je dis « chiche ». Compte rendu d'une soirée riche en émotions et en expériences.

J'arrive à l'heure au Divan du Monde que je savais complet pour l'occasion. Ce que je ne savais pas, c'est que l'ouverture était faite au compte-goutte, et qu'il me faudrait une bonne demi-heure de queue avant de rentrer dans le saint des saints. Hélas, c'est un peu trop parce que THE FOUR HORSEMEN n'a pas eu le tact de m'attendre. Ils étaient peut-être pas au courant. Bon, ça ira pour cette fois. Je loupe donc les premières minutes. Après vérification, je n'ai pas loupé grand-chose. C'est donc en plein dans un Master of Puppets déchainé que j'entre dans l'arène. Tout le monde n'est pas encore entré, mais le public déjà présent est chaud comme une baraque à frite et accompagne François en reprenant en chœur les paroles. Les classiques sont au rendez-vous, comme Master of Puppets, Seek and Destroy, mais surtout beaucoup de morceaux moins joué par METALLICA, et surtout pas dans le film. Au final, seul l'intro, MASTER… et Wherever I May Roam sont joué dans le film. Petite rareté jouée ce soir, pour le plus grand bonheur du public et la malice des FOUR HORSEMEN : Through the Never.

Parlons un peu du groupe. J'avais eu beaucoup de bons échos, sans jamais avoir pu juger par moi-même. Il faut avouer que le quatuor assure grave. François chante dans un timbre très proche de Hetfield, et assure parfaitement les lignes de chant. A la basse également il fait le boulot. Les deux guitaristes assurent les solos tour à tour, avec talent. Le batteur, par contre, n'assure pas comme son modèle : il joue bien (pan !). Blague à part, THE FOUR HORSEMEN est composé de musiciens de talents qui assurent musicalement mais aussi scéniquement. Ca bouge dans tous les sens, saute, court, tout en maitrisant les instruments. François communique avec le public de manière un peu franchouillarde, mais sait s'arrêter et enchainer les morceaux rapidement pour ne pas non plus faire retomber la pression. Seul bémol au moment du rappel, puisque le guitariste a voulu changer de guitare, mais a du faire face à un problème technique. Le souci, c'est qu'il a persévéré pendant 10/15 minutes, essayant de faire marcher sa nouvelle gratte, et surtout laissant ses camarades meubler comme ils pouvaient. Au bout d'un moment, les trois autres zicos sont partis dans une impro groovy, certes réussie, mais dispensable. Surtout quand ledit guitariste abandonne finalement pour prendre sa première guitare avouant son échec. Anecdote qui a finalement pesé sur la fin du concert.

Set-list THE FOUR HORSEMEN :
The Ecstasy of Gold
The Four Horsemen
Master of Puppets
Leper Messiah
Wherever I May Roam
Disposable Heroes
My Friend of Misery
Harvester of Sorrow
Through the Never
No Remorse
Fade to Black

Encore:
Seek & Destroy



Après donc plus d'une heure de reprise et de chant en chœur avec un public chauffé à blanc, et une remise de prix expédiée (bravo à la demoiselle qui a gagnée la guitare), place au film.

Un écran blanc descend sur l'avant de la scène, le public se concentre, et le film commence. Ayant des goûts cinématographiques limitées, je ne commenterais pas le film, on en a déjà brillamment parlé à sa sortie sur deux billets :
Le compte-rendu de l'avant-première
La chronique du film
Premier bémol, le son est assourdissant, et pas très bon. La salle, parfaitement équipée pour sonoriser des groupes, ne l'est pas autant pour un film. Résultat, ça grésille et sature souvent, forçant par moment à mettre les bouchons (un comble). Deuxième bémol, le public. Et là, gros coup de gueule. A part quelques exceptions, le public était sagement en train de regarder le film. Sauf qu'il est composé à 80% de live, et qui plus est de live de METALLICA. Alors pourquoi le public ne chantait pas en chœur les hymnes qui passaient sur l'écran ? Pourquoi venir subir 1h30 de film debout, avec une qualité d'image moyenne, une qualité de son mauvaise, un film qu'on peut aussi bien voir peinard dans son salon avec bobonne qui sert les plateaux repas. Alors que Through the Never ne brille pas par son scénario, il brille par contre par la mise en scène du concert et la set-list. On aurait pu au moins tous chanter en chœur. Ca aurait eu de la gueule. Mais non. D'ailleurs, une partie du public est parti après le concert des FOUR HORSEMEN, j'avoue qu'ils ont eu raison. Quel gâchis.

Pour conclure en quelques mots : THE FOUR HORSEMEN, ça assure grave, des musiciens excellents et une bonne ambiance garantie. Le DVD film/live en condition concert, c'est un échec, avec un public amorphe et finalement peut-être trop fan, en tout cas trop sage.


Auteur
Commentaire
Xena
IP:90.46.182.206
Invité
Posté le: 08/02/2014 à 09h24 - (704)
"avec bobonne qui sert les plateaux repas" ?!

Cette remarque d'homme des cavernes était tout à fait dispensable! Merci de penser aux lectrices de VS lorsque vous écrivez vos articles.

Marla
IP:176.58.90.190
Invité
Posté le: 08/02/2014 à 12h55 - (705)
Bobonne, elle t'emmerde et elle t'enfonce son plateau repas là où le soleil ne brille jamais!!!

Skay
Membre enregistré
Posté le: 08/02/2014 à 17h44 - (706)
Me faire corriger par Xena, graouh !
Je vous rassure mesdames, je m'occupe du plateau repas à d'autres moments. Merci en tout cas d'avoir lu le report.



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