- IMPERIAL STATE ELECTRIC + DREGEN par PAPY CYRIL - 1392 lectures
le 4 décembre 2013 à la Boule Noire - Paris



Depuis le split d'HELLACOPTERS je me suis consolé avec le nouveau groupe de Nicke Andersson, IMPERIAL STATE ELECTRIC, alors l'annonce de leur première date dans la capitale m'a fait l'effet d'un cadeau de Noël avant Noël... surtout que cette date est commune avec DREGEN ! Donc un concert qui fleure bon le HELLACOPTERS justement !

On savait d'avance le timing serré la Boule Noire devant être libérée pour 22h30, les portes ouvrent un peu avant 19h30 et DREGEN et son groupe vont lancer le concert pour 20h00... le timing sera à peu près tenu...



Si j'ai suivi de très, très près la carrière d'ISE, je n'ai pas encore écouté le premier album solo éponyme de DREGEN... donc ce sera un show en mode découverte pour moi ! Le néo chauve (victime d'un stress il a perdu ses cheveux en une nuit... mais ils repoussent paraît-il) est entouré de Hux Nettermalm à la batterie, Martin Tronsson – basse et de l'étalon italien Michel Santunione à la guitare. Le concert démarre sur une bande façon radio en mode recherche... qui termine sur un « You want the best, so you got the best, the hotest band in the world... ».. le premier morceau « Division of me » est mid tempo pêchu. « Sur « Just like that », objet d'un single, Dregen nous fait taper des mains. Apparemment il y a des problèmes techniques... Dregen n'a pas de retour sur scène, ce qui ne l'empêche toutefois pas de s'éclater de nous faire des sauts de cabri ou de nous faire un duck walk digne d'Angus sur le très zeppelinien « Bad Situation ». Avec son pouce et son index, il nous improvise une télécommande à applaudissements avec son pouce et son index et ça marche très bien sur « Star War » de BACKYARD BABIES qui rencontre un très gros succès auprès du public de la Boule Noire... sur « Gig Pig », un mid tempo lourd, Dregen sollicite des réactions et les obtient facilement ! On change un peu la donne pour « Flat Tyre » avec un Michel à la guitare acoustique juché sur un tabouret, un Martin aux maracas et un Dregen qui va chanter et jouer de la bouteille !!! Le morceau deviendra sur la fin à la fois électrique et instrumental... « Pink Hearse » qui suit est un morceau lent et psychédélique qui permet à Dregen de nous faire un numéro de danse puis sur la fin de présenter le groupe. « Blank Canvas », mid et dynamique aurait bien pu coûter un amende de 610 euros à Dregen car il le joue la clope au bec ! On reste dans le dynamique avec « Refuse » tandis que « 6:10 » est une chanson plus ou moins dansante avec un côté reggae interprété par un Dregen torse nu. Une nouvelle reprise de BACKYARD BABIES, « Minus Celsius », va mettre à nouveau le feu. Puis la courte heure du show s'achève sur « Mojo's Gone ». Bon au final c'est vraiment pas mal même si les plus grosses réactions auront eu lieu sur les titres de BACKYARD BABIES et que 2 ou 3 titres un peu plus bizarres passent moins bien sur scène.



Setlist : « Division of me », « Just like that », « One man army », « Bad Situation », « Star War », « Gig Pig », « Flat Tyre », « Pink Hearse », « Blank Canvas », « Refuse », « 6:10 », « Minus Celsius »,« Mojo's Gone ».



Bon autant le dire clairement je suis fan d'IMPERIAL STATE ELECTRIC, très fan même ! Le nouvel album vient tout juste de sortir et je suis bien content d'avoir pu en faire quelques écoutes avant leur concert, surtout que le groupe nous en jouera pas mal d'extraits et ce dès la première chanson avec « Emptiness into th void » (qui ouvre aussi « Reptile brain music »)... On va avoir directement le problème du concert (au moins pour moi, peut-être que l'endroit où je suis placé ou bien les bouchons que j'ai utilisés sont en cause) mais on n'entend pas le chant de Nicke ! On continue avec les morceau d'ouverture d'album avec « Uh Huh »... sur « Deja vu » Dolf, qui porte une magnifique moustache à la gauloise, vient partager le chant avec Nicke. Un Nicke Andersson qui nous dit qu'il est très content d'être à Paris avant de proposer un nouveau titre du dernier album avec « Underwhelmed » (le 2ème...) suivi d'un excellent « Deride & Conquer ». « Redemption's gone » nous offre un duel de solo en Nicke et Tobias inspiré de la fin de « Free Bird » de Lynyrd Skynyrd. ISE est le projet de Nicke à la base mais c'est vraiment un groupe... c'est d'ailleurs Dolf qui va nous présenter le titre suivant « C'est notre première fois à Paris mais nous avons 3 albums ! » et le groupe nous joue « Faustian Bargains » qui est le 3ème titre de « Reptile Brain music » vont-ils nous le faire dans l'ordre? Non ! Car ensuite ça sera « Stay the night » qui n'est pas le 4ème titre de l'album mais qui, comme sur l'album, est chanté par Tobias pour qui, comme Dolf nous l'indiquera après la chanson, vit la première soirée de sa vie à Paris. Nicke nous annonce « Nous allons vous jouer du rhythm and blues » et s'ensuit un jeu de « Yeah ! » entre Nicke et nous, le public, puis le groupe interprète « Leave it... » (« Leave it at home » ai-je cru comprendre) a priori une reprise, sur laquelle Nicke, Dolf et Tobias vont partager le chant. Après « Apologize » et « Can't seem to shake it off my mind », le survolté Tomas Eriksson lance à la batterie ensuite l'excellent « More than enough of your love », pas de chanteuses pour faire le chœurs comme sur la version studio mais un Dolf et un Tobias qui s'en charge pas mal. Le groupe va nous présenter plus tard, via le très disert Dolf, « Get off the voodoo train », un nouveau morceau du prochain album ! (le dernier étant sorti quelques jours avant le concert dont on parle!!!), « Some more boogie » comme ils nous disent ! On termine avec 2 titres de « Reptile Brain music » les excellent « Down in the Bunker » et « Reptile brain », sur lequel Dolf laisse sa basse à Tobias et se saisit du micro pour une presta survoltée.

Bon on ne pouvait pas vraiment en rester là. Nicke accompagné de ses gars remonte sur scène, il nous rappelle qu'il y a quelques années il avait monté un groupe avec un ami qui est là ce soir ! Et Dregen débarque sur scène avec sa gratte... les 5 gars vont nous jouer un « Throwing Stones » survolté, les 4 du front de scène finiront à genoux. Il faut bien dire qu'avec Dregen et Nicke sur la même scène on attendait du HELLACOPTERS et on aura un « Gotta get some action) Now ! » de feu qui transporte la Boule Noire !



Setlist : « Emptiness into th void », « Uh Huh », « Deja vu », « Underwhelmed », « Deride & Conquer », « Redemption's gone », « Faustian Bargains », « Stay the night », « Leave it at home », « Apologize », « Can't seem to shake it off my mind »,« More than enough of your love », « Lord Knows I know that it ain't right », « Get off the voodoo train », « Down in the Bunker », « Reptile brain » Rappel avec Dregen : « Throwing Stones », « Gotta get some action) Now ! »



Super soirée, un peu courte mais la salle a des impératifs horaires... on aurait bien pris un titre ou deux de HELLACOPTERS en plus...

Grand merci à Roger Wessier, Stuffy et Revlon. Grosses salutations à l'autre collectionneurs fous de ISE/HELLACOPTERS, avec qui j'ai bien discuté devant le stand de merch, je sais qu'on est au moins 2 en France !


Auteur
Commentaire
zozo
Membre enregistré
Posté le: 09/12/2013 à 13h06 - (647)
Putevierge, gros cas de conscience pour moi: BLACK SAB' jouait le même soir à Paris. Moralité, je suis allé voir les papys mais rien que pour ces reprises des HELLACOPTERS, je regrette d'avoir aussi raté ça... :(

VS-papy
Membre enregistré
Posté le: 09/12/2013 à 21h24 - (649)
Euh Zozo, Black Sabb' c'était le 2... là c'était le 4 (le mercredi)



Ajouter un commentaire

Pseudo :
Enregistrement Connexion







Proposez News | VS Story | F.A.Q. | Contact | Signaler un Bug | VS Recrute | Mentions Légales | VS-webzine.com

eXTReMe Tracker