- LAMB OF GOD + SYLOSIS par CHOKO - 1971 lectures
Le 18 Août 2013 au Bataclan à Paris



Le Dimanche 18 août se termine en apothéose au Bataclan avec la venue tant attendue de LAMB OF GOD qui vient à Paris pour la première fois depuis la sortie de « Resolution » (qui a tout de même presque deux ans). Malgré les soucis que les Américains ont dû gérer, ils ont repris intensément le chemin de la route et viennent clôturer cette tournée européenne dans notre chère capitale. Contrairement au Trabendo en 2009, pas de groupe français en première partie, mais bien la venue des Anglais de SYLOSIS. A peine arrivé près du Bataclan, on aperçoit une file d'attente plus impressionnante qu'à l'accoutumée. On sent beaucoup d'excitation dans la foule assez jeune, mais également beaucoup d'impatience. D'ailleurs, dès l'ouverture des portes, tous se tassent dans un Bataclan résolument bouillant, suffocant et compact.



L'arrivée des mecs de Reading ne calme pas l'atmosphère dans la salle, au contraire, les premières notes de « Fear The World » suffisent à faire mouche. Le désormais quatuor assène ses titres puissants et fédérateurs au public, ce qui suffit à former un premier circle-pit dès le deuxième morceau. Malgré une évidente envie d'en découdre dans la fosse, on peut regretter le manque de mouvement de la part des Britanniques. Carrée de bout en bout, la bande de Josh Middleton bénéficie d'un son assez clair et juste, ce qui contraste à la lumière assez sombre pendant la prestation.




SYLOSIS a bien profité de l'occasion pour montrer au public parisien l'étendue de sa musique tantôt thrash, tantôt progressif, en faisant un melting pot de ses trois albums. Même si on aurait pu s'attendre à ce que les Anglais se lâchent un peu plus scéniquement, ils sont su faire patienter le public acquis à la cause de LAMB OF GOD.




Le temps des balances, d'un coup d'air frais et en avant pour un concert où réside beaucoup d'excitation. Plongé dans un noir total où le public scande le nom de LAMB OF GOD de manière effrayante, Chris Adler introduit ses camarades derrière ses fûts sur l'excellent « Desolation ». Randy Blythe est déjà bondissant, alternant coca-eau-bière, le frontman ne sait plus où donner de la tête et ne semble pas surpris d'entendre le public gueuler plus fort que toute l'installation sonore. De son côté, Mark Morton –qui ne s'est pas rasé depuis 2004- affiche une profonde sérénité dans ses gestes et est à proprement parler ahurissant avec son instrument.





LAMB OF GOD assure également côté setlist en enchaînant « Walk With Me In Hell », « Set to Fail » ou « Ruin », avant de lancer l'hymne « Now You've Got Something to Die For » dédicacé à leurs potes de GOJIRA. Randy fait également le show en lançant quelques phrases en français et se montre particulièrement communicatif (et un peu saoul). Beaucoup d'assurance et de charisme chez ce bonhomme, mais surtout une voix impressionnante. Rugissant impeccablement durant sa prestation, il n'a pas déçu, même si sa voix a été un peu mise en retrait par l'ingénieur son.



Après seulement une légère pause avec « The Passing » laissant introduire « In Your Words » tiré de « Wrath », LAMB OF GOD revient annihiler la fosse qui se lance dans des Braveheart ou des Circle-Pit sans que personne n'ait rien demandé. Alors qu'il surplombe la scène sur sa batterie, Chris Adler garde une régularité pachydermique et reste un grand artisan de la violence employée ce soir.




Même si LAMB OF GOD a assuré sa prestation avec beaucoup de spontanéité et de professionnalisme, on reste un peu sur notre faim après les désormais classiques « Redneck » et « Black Label ». On espérait que le groupe joue un peu plus longtemps qu'une heure et quart, quoi de plus normal quand on est en tête d'affiche ? Au final, LAMB OF GOD n'a joué que trois morceaux issus de son dernier album, difficile avec une discographie aussi étendue de faire une setlist qui convienne à tout le monde.




En tout cas, on peut rester sur le sentiment que LAMB OF GOD est une grosse machine de scène, rassurée par l'esprit communicatif du sympathique Randy Blythe. L'excitation autour de cette date n'était pas anodine, les Américains continuent de recevoir les louanges et avec un concert pareil, c'est difficile de faire autrement.

Merci à VS Greg et Karine de Roadrunner.


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