- PHELLFEST par PHENIX - 2513 lectures
Les 21, 22 et 23 Juin à Clisson



DAY I

Un événement que beaucoup attendent avec impatience, malgré les annonces qui ont défrayé la chronique à coups de "l'affiche est nulle, j'y vais pas". Ce jeudi 20 juin, après un "long périple" depuis le Nord de la France où nous avons bravé tempêtes et marées, nous arrivons sur le site du Hellfest qui est déjà fortement rempli. Apparemment le camping est même déjà bien plein depuis 8h00 du matin selon les dires d'un ami que je croise. Juste après la mission "trouver une place et poser les tentes", qui s'effectuera donc officiellement entre le Red Camp et le White Camp, la seconde mission se résumera à "repérage des petits changements du site, retrait du pass et en mode on se relaxe un peu de la route au Metal Corner".




Le Metal Corner a changé, mais où est la grande tente blanche ? Plus possible de se poser à l'abri de la pluie. Je pense que cette initiative vient d'une plainte survenue l'an dernier qui fait qu'à partir de minuit, plus de "bruit" sur le Metal Corner. Ils ont sûrement vu cette tente blanche comme un repli stratégique des festivaliers bruyant et que le Hellfest devait éviter suite à cette plainte pour ne pas envenimer les choses. C'est bien dommage quand même.

Le temps de manger un petit quelque chose en entendant les Nantais de ELLIPSE balancer leur metalcore. Ce n'est pas mauvais d'ailleurs. C'est l'occasion de tailler une bavette avec les copains devant un "château gonflable" qui en fait n'en est pas un.




C'est juste un tremplin où pour 5 euros, on peut sauter deux fois... hum... perplexe, j'observe et prends quelques photos de cabrioles "artistiques" de nos chers metalleux, qui ont toujours une âme d'enfant... En parlant d'âme d'enfant, il y en a un qui a oublié ses fringues. Non, vous n'aurez pas la photo !




La journée se profile tranquillement. Mais le soir, l'ambiance est plus calme qu'à l'habitude au Metal Corner. C'est vraiment le dawa que ce soit pour boire ou manger. Pas le temps de trop traîner et de faire la bringue toute la nuit, demain levé tôt et au taquet !

Après une première nuit très calme... Je déconne ! Je reprends donc, après une première nuit déjà très bruyante entre les gens qui gueulent "apéro !" ou ceux qui chantent des pseudos chansons paillardes traitant GOJIRA, merci les bouchons d'oreilles !

Premier jour, levé tôt, histoire de se prendre un café tranquille, voire deux. Je me dirige vers la Temple pour le premier shoot de cette longue journée, à savoir THE GREAT OLD ONES. Pour commencer cette journée, on n'a pas à se plaindre, les Français ont un set efficace tout en puissance. Même si le côté black metal n'est pas ma came, j'accroche bien, c'est très atmosphérique, des passages tout en douceur face à d'autres plus pesants. C'est parfait pour commencer ce premier jour, le public est levé tôt et la Temple est tout de même bien remplie, ce qui a de quoi ravir THE GREAT OLD ONES qui le rendent bien. une motivation exemplaire sur scène, c'est rageur, ça jongle pas mal entre les rythmes calmes avant de renvoyer le bousin. J'adhère !




Pas le temps de se reposer sur ses lauriers, une bière avec madame et je trace à la Warzone pour me prendre une dose de Hardcore qui poutre sévère avec les VERA CRUZ. Warzone, petite scène, intimiste, mais dévastatrice, comme dirait mon collègue et ami Nicolas Ernult, c'est la guerre ici ! Et les VERA CRUZ ont encore bouffé du lion par douzaine au p'tit dèj'. Un show survitaminé, malgré le fait que je trouve pas mal de passages quelques peu répétitifs, c'est un groupe que j'apprécie beaucoup pour la force et l'énergie qu'ils diffusent sur scène et ils en ont à revendre !




Ils ne tiennent pas en place : une batterie percutante, le bassiste qui s'éclate sur scène et se défoule à 400% sur sa basse, la fait tourner, c'est une claque visuellement parlant. De bonnes grosses saccades de guitares et un chanteur très communicatif avec le public, qui d'ailleurs n'aura aucun mal à faire le premier Braveheart de la journée et a motiver les troupes, juché sur les barrières du pit photo avec les vigiles en soutient. VERA CRUZ où l'art de retourner une scène avec une facilité déconcertante !




Je partirai du set des VERA CRUZ à l'avance, pause physiologique oblige ! Un petit tour de site, un aller-retour vite fait dans l'espace presse, quasi-vide à cette heure et je me dirige vers la Temple pour STILLE VOLK, plus attiré par la curiosité qu'autre chose, il faut le reconnaître. C'est très particulier, c'est du Pagan Folk quoi, ça passe ou ça casse, j'aime ce que j'entends mais sans en être fan du tout. Après l'aspect instrument traditionnel sur scène fait toujours son effet, surtout qu'ici c'est utilisé à bon escient. Mais à mes yeux, il n'y a rien de metal dans ce que je vois et entends sur la scène de la Temple. Bon en tout cas, c'est cool pour eux, il y a beaucoup de fans de Pagan et l'ambiance est bien là.




Une petite pause s'impose : balade, bière, on voit les copains, on se raconte et partage nos premières impressions depuis notre arrivée la veille. Le temps n'est pas des plus radieux, il ne pleut pas encore mais ça ne va pas tarder je pense. Je recroise le bro', bien au taquet depuis ce matin où l'on avait shooté THE GREAT OLD ONES et VERA CRUZ ensemble. Il court mon petit lapin, le petit lapin est un bourrin !

Le site se remplit pas mal, le merch "HELLFEST" est déjà pris d'assaut, comme l'année dernière. Je fais une croix sur la nouvelle veste Hellfest que j'affectionne particulièrement. Un shoot m'attend et ce n'est pas le moment de traîner plus d'une heure à un stand de merch, surtout que le prochain groupe est VEKTOR sur la Main Stage 2, donc le temps "photo" est plus délicat à gérer que sur les autres scènes.





Les joies des Main Stages : l'attente... Encore heureux que les collègues sympas sont là et que l'on peut blablater et se marrer, sinon ce serait triste. Et l'accueil (Laurie, Camille et Mister à la casquette dont j'ai oublié son prénom XD) est toujours nickel par contre, gros big up à eux.

Les scènes des Main Stages sont plus basses cette année, c'est plaisant, surtout pour le shoot. Place désormais au thrash metal américain de VEKTOR. Leur musique est foutrement pas mal, VEKTOR possède deux guitaristes hors pair, un talent certain qui te mitraille les oreilles à coups de riffs dévastateurs. Au niveau du chant, j'ai beaucoup de mal à accrocher, même si parfois le timbre me fait légèrement penser à du DEATH. Leurs morceaux sont bien bourrins avec des phases à la batterie qui sont bien pesantes et des soli vraiment exquis.




Le jeu à la basse est très lourd, un peu trop même, car le son n'est pas des plus exceptionnels, les guitares sont trop couvertes par les basses et donc pas assez mises en valeur face au potentiel énorme qui se devrait de nous offrir sur scène. Le son de VEKTOR mais ça manque de mouvement sur scène hélas, ils sont un peu trop tendu du string les Ricains... dommage.




...oh un mort ! Déjà, à cette heure ? Prouesse technique pour pas marcher dessus et je me faufile dans la foule. Ayant quelque peu traîné à VEKTOR, je me hâte de rejoindre l'Altar pour voir HOODED MENACE.




Je n'aurais pas dû tant me hâter pour HOODED MENACE. Les Finlandais sont tout sauf motivés sur scène, on a carrément l'impression qu'ils se font chier par moments... Certes c'est du doom death, mais un peu plus d'entrain sur scène n'aurait pas été de refus. Surtout que musicalement ça vaut le détour quand même ! Des ambiances bien lourdes et c'est sombre à souhait ! Mais ça ne passe pas, ça manque trop de dynamisme sur scène et ça casse un peu tout ça. HOODED MENACE est un groupe que j'apprécierais bien plus sur platine qu'en live. Car dans ces conditions, la sauce ne monte pas et on se lasse très vite !




S'en suivra HEATEN et son thrash metal avec un petit côté speed bien plaisant. Le chant n'est pas si mauvais, mais je n'accroche pas du tout au timbre des voix claires qui parfois semblent sonner faux. En dehors de ça, HEATEN fait preuve d'une grande volonté sur scène, ça bouge bien. De la double pédale à foison, nourrie de soli de guitares bien torchés dans le genre "court mais efficace". La musique de HEATEN vaut franchement le détour, le seul hic à mes yeux, se trouvera dans ces phases mélodiques au chant qui ne passent pas du tout et un son vraiment trop fort, au point que l'on entendait les enceintes cracher.









Je squatterai un peu les Main Stages pour attendre mon tour dans le pit photo pour SAXON. La tension est palpable, ils sont très attendus. Après une brève pluie, le soleil pointe à nouveau le bout de son nez, le public se réchauffe un peu et l'ambiance explosera dès le premier morceau ! Et quelle présence sur scène ! Avec SAXON, nul besoin d'artifice visuel, la scène et les lumières sont très "sobres", ils se limitent à leur talent et on en prend plein les mirettes et les esgourdes. Le son est excellent sauf pour la batterie où l'on peine parfois à bien entendre certains passages, mais rien de bien gênant pour autant. Les SAXON sont venus et ont retourné la Main Stage 1 avec brio !




Je squatterai un peu les Main Stage pour attendre mon tour dans le pit photo pour SAXON. La tension est palpable, ils sont très attendus. Après une brève pluie, le soleil pointe à nouveau le bout de son nez, le public se réchauffe un peu et l'ambiance explosera dès le premier morceau ! Et quelle présence sur scène ! Avec SAXON, nul besoin d'artifice visuel, la scène et les lumières sont très « sobres », ils se limitent à leur talent et on en prend plein les mirettes et les esgourdes. Le son est excellent sauf pour la batterie où l'on peine parfois à bien entendre certain passage, mais rien de bien gênant pour autant. Les SAXON sont venus et ont retourné la Main Stage 1 avec brio !






Je passe en mode "pause", en me baladant un peu sur le site. Je passerai par l'Altar pour voir et écouter un peu EVOKEN, rien de bien transcendant. C'est lourd, il y a de bonnes ambiances mais c'est répétitif. Je ne traînerai pas et préférerai me poser un peu avant de rejoindre à nouveau la Main Stage 1 pour EUROPE.





Toujours aussi grand, toujours aussi bon, toujours aussi cliché, mais revoir EUROPE sur scène reste un grand plaisir. C'est leur second passage au HELLFEST et ils ont mis les bouchées double, on les sent plus motivés que jamais. Joey au chant est intenable, souriant, jouant sans cesse avec le public tout en faisant tourner son pied de micro dans tous les sens, je soupçonne une formation majorette. 50 minutes de set qui vont passer très vite, il fait chaud devant la Main Stage. Quand on voit le public entassé sur les crash barrières et la foule se tenant jusqu'au stand de boissons (derrière la régie), EUROPE doit avoir une belle vue.





Les fans ne manquent pas, ça chante en choeur et on aura droit aux incontournables, dont "The final countdown" qui a le don de rameuter soudainement tout le monde aux alentours de la scène pour combler les trous existant au sein du public. Une fois de plus, je trouve le son très fort (ou alors je vieillis, allez savoir). Ca ne tape pas encore dans l'excès comme j'ai déjà pu le constater sur les éditions précédentes mais ça reste tout de même un poil trop fort.




Soit je suis déjà crevé soit je viens de croiser des vaches, un Stormtrooper, Cendrillon et les Teletubbies... non, je ne rêve pas. La preuve en image :




Je me prépare psychologiquement à me prendre une branlée avec les TESTAMENT et ça ne manquera pas ! Une bonne grosse vague de brutalité vient s'abattre sur le site. TESTAMENT semble encore vouloir fracasser des crânes. Du thrash dans toute sa grandeur à coups de riffs énormes, une basse explosive, une overdose de guitares tranchantes et de batterie bien bourrine, sans compter un leader qui en impose et pas qu'un peu. Ils ont tous la bougeotte sur scène et cette complicité avec le public est vraiment très plaisante à voir. TESTAMENT le groupe à voir et à revoir et ce, sans modération.








Le prochain enchaînement me surprendra un peu puisqu'il s'agira de TWISTED SISTER, KREATOR et WHITESNAKE. Voir KREATOR entre deux groupes de hard rock c'est étrange. Ou alors c'était de peur que le public ne s'endorme ?

En tout cas à l'arrivée des TWISTED SISTER sur scène, le public du HELLFEST est bel et bien réveillé. Je ne suis pas un grand fan de leur musique, mais il faut avouer que sur scène, ils savent foutre l'ambiance. Ici ça marche à merveille, le site se tasse sur lui-même une fois de plus. Ambiance flashy (cf la couleur de leurs instruments), beaucoup de communication dont deux trois vannes au passage et un set concocté aux petits oignons avec leurs incontournables. Ils se permettront même un passage a capella avec le public avant de repartir de plus belle pour balancer leur bon vieux hard rock. C'est kitch mais c'est classe.







Le changement se voudra brutal avec KREATOR pour ce qui est LA référence du thrash metal Allemand. Et il n'y a honnêtement pas grand-chose à dire, les voir fera toujours l'effet d'une grosse claque. Le bousin est envoyé et ils n'y vont pas de main morte, apparemment toujours aussi heureux de jouer au HELLFEST (ce n'est pas leur première édition). Je finirai leur set en tendant l'oreille histoire de grignoter un petit quelque chose quand même, que madame m'a apporté en sortant du pit photo, si ce n'est pas adorable ça !







Au vu de la queue qu'il y a au niveau du pit photo pour WHITESNAKE, je ne serai pas dans la 3ème (3 vagues pour trois titres max). Je quitte donc mon poste pour me balader tranquillement sur le site en écoutant succinctement WHITESNAKE au loin avant de repartir sur l'Altar pour CEREMONIAL OATH.

Venu initialement sous le coup de la curiosité, j'ai été plus qu'agréablement surpris par le combo suédois avec son death metal bien brutal et efficace. Des guitares qui saccadent à merveille, de bons gros breaks avant de relancer une rythmique plus "enjouée", c'est vraiment bien foutu. On sent une grande complicité entre chaque musicien, mais sur scène ils restent statiques et timides, lâchez-vous les mecs ! Cette timidité, fort apparente, va venir hélas dénaturer leur show, surtout sur l'aspect jeu de scène. Le son est bon, très en puissance et une fois de plus, bien trop fort, les tech'os sont sourds je pense. ^^




A quand la téléportation ?! Ces aller-retours de scène en scène... Aujourd'hui ça va, mais j'appréhende déjà l'état de mes petits mollets pour la journée de dimanche. Retour donc sur la Main Stage pour HELLOWEEN, je ne reconnais personne, la musique si, mais je bugge sur les visages. Je suis content de les voir, mais je m'attendais à plus, je ne sais pas pourquoi, l'aura de leur musique peut-être... Je fais le tour du site pour regarder s'il n'y a pas d'instructions notées pour les pit photo... Ah si ! J'ai bien fait... Pas de photos pour DEF LEPPARD sauf sous contrat... pfff... Je pars bouder dans mon coin comme un enfant que l'on a puni.




Je regarderai donc DEF LEPPARD en me mangeant un truc tranquillement, car je sais qu'après, j'irai voir SIX FEET UNDER pour ce qui sera le dernier groupe à shooter et voir ce soir. Les DEF LEPPARD sont en forme, je peste quand je vois leur scène de ne pouvoir leur voler un ou deux clichés, car niveaux lights c'était vraiment très beau à voir. La fatigue commence à se faire sentir, mais je résiste et trouverai encore la force de gueuler comme un putois sur "Let's get rocked".

Dernier groupe de la soirée, et pas des moindres : SIX FEET UNDER, j'avoue être bien crevé de la journée qui, l'air de rien fut aussi plaisante qu'usante. Mais je ne pouvais retourner au camping sans jeter un oeil aux SIX FEET UNDER. Direction l'Altar ! On se faufile dans la masse... qui m'a pincé les fesses ?! Non mais ! Vous l'aurez compris, c'est une Altar pleine à craquer qui m'attend. Les lumières ne m'aident pas du tout au shoot, la fatigue et l'état de mon dos non plus. Je fais au mieux pour tenir debout et rester concentré tout en me prenant des biffles, car SIX FEET UNDER en met plein la vue !







Ce sera la dernière dose de metal (petit clin d'oeil aux copains qui se reconnaîtront) de la soirée, mission "retourner au camping", très calme... bon OK, ce n'est toujours pas vrai, je me dis que demain le taux de sang dans l'alcool... d'alcool dans le sang pardon, de nos festivaliers aura bien grimpé et que la nuit sera peut-être moins agitée. Toujours est-il que cette première journée fut excellente et qu'on n'a pas vu le temps passer. Mes muscles si, d'ailleurs je m'en découvre encore de nouveaux. XD Bonne nuit et à demain !



DAY II

Ce deuxième jour commencera par deux bons cafés et surtout par T.A.N.K. sur l'Altar. Ils sont prêts à réveiller le public de si bon matin et ils vont le faire avec brio. Raph', agissant en véritable chauffeur de scène, n'aura aucun mal à motiver le public. Le son est assez bon, voir meilleur qu'hier sur cette même scène. T.A.N.K. semblait attendu, car l'Altar est bien remplie malgré cette heure matinale et les premières traces de gueule de bois que certains doivent déjà ressentir. Un jeu carré sur toutes les coutures, chaque compère se donne à fond, bouge comme il faut en exploitant bien la scène, les gaillards font mouche. Une fois de plus je tirerai mon chapeau aux T.A.N.K. qui jusqu'alors m'ont toujours tous agréablement surpris sur live, que ce soit par leur présence ou leur jeu de scène. A voir sans hésiter !








Le second groupe de la journée, c'est madame qui me l'a fait découvrir et j'étais on ne peut plus curieux de voir ce que SURTR donnait sur scène. Deuxième groupe de la journée et encore des Français, mais ici pas de melodic death core à la T.A.N.K., SURTR donne dans le doom stoner.

Ce registre n'est pas vraiment ma spécialité du fait que je ne l'affectionne pas plus que ça, mais quand c'est bien foutu, ça passe comme une lettre à la poste. Je n'accroche pas au chant, ça manque d'un petit quelque chose qui permettrait de faire exploser leur musique et lui donner plus de grandeur. Par contre, musicalement, le trio fait son effet et offre de très bon passages, pas de technique débordante, leur musique se base plus sur de l'atmosphérique si je peux me permettre ce mot. C'est lourd, ça pèse au ventre et surtout leur musique marque les esprits. Le seul bémol restera sur le chant qui manque un peu de justesse et de coffre. SURTR restera tout de même un groupe que j'aimerais revoir en live.







C'est un peu le bordel dans le planning de la Valley aujourd'hui, dans le sens où tout a été décalé pour y faire jouer REGARDE LES HOMMES TOMBER suite à l'annulation de MASTER OF REALITY. Je rectifie correctement mon planning et vais d'un pas ferme vers la Main Stage 1 pour une dose de post grunge avec les terribles AUDREY HORNE.




C'est toujours aussi bon de les voir sur scène. Les ayant vus l'année dernière au MOTOCULTOR FEST et ayant pris une première claque, je suis prêt à m'en prendre une seconde. Et ça n'y manquera pas ! AUDREY HORNE frôle la perfection sur scène : des zikos motivés, souriants, carrés à souhait et un chanteur avec une patate démentielle et une présence colossale. Ils ne joueront que 30 minutes qui vont passer que trop vite. Je n'aurais pas été contre une demi-heure de plus à les voir sur scène livrer leur post grunge avec une énergie aussi débordante que communicative. Ce fut court, mais ce fut vraiment bon.




Je me remets un instant de mes émotions et je file donc à l'Altar pour MONSTROSITY. C'est brutal, c'est tranchant et ça envoie le pâté. Le chant semble être vraiment intéressant, je dis bien "semble" car la balance n'est pas exceptionnelle et on peine à percevoir correctement le chant. Visuellement ce n'est pas super non plus hélas, très sombre, beaucoup de fumigènes sur scène. Par moment on ne voit pas grand-chose. Seules mes oreilles me guideront durant ces quelques lignes sur la musique de MONSTROSITY, qui savent envoyer la sauce à coups de riffs bien violent.




C'est la cohue devant les Main Stages et pour cause ! Le prochain groupe n'est autre que COAL CHAMBER. Attendu ? Bien plus que ça ! Et l'effet est garanti, un son qui me marquera par son excellence, rien de débordant en basse, comme c'est l'habitude en Main Stage. Et sur scène COAL CHAMBER c'est wahouuuu. Un côté froid de la part du chanteur qui pourtant ne manque pas de communiquer avec le public et fait pas mal d'aller-retours d'un coin de scène à l'autre. Efficace, net et sans bavure, un set à la COAL CHAMBER. La bassiste semble parfois en dehors du lot ou la tête ailleurs, mais son jeu n'en est pas amoindri. Niveau guitare, une présence énorme. Sans compter Dez qui impressionne toujours autant.










Je ferai un petit crochet très rapide par la Valley pour le psychedelic doom de UNCLE ACID AND THE DEADBEATS. Des guitares très prenantes, avec des touches stoner par-ci par-là, mais rien qui ne me met la puce à l'oreille. Je continuerai mon petit tour en passant par la Temple où le set des Allemands de EQUILIBRIUM est déjà bien avancé. Leur musique est décrite comme du black metal pagan... A l'écoute, je qualifierais plus leur musique de techno black festif, c'est intéressant et ça sort des sentiers battus, le tout sans réellement trouver grâce à mes oreilles délicates. Disons que c'est marrant à écouter.




Les suivants ne seront autres que les Australiens de PARKWAY DRIVE. Une bonne dose de metalcore qui fait toujours super plais' à entendre. Sur scène, c'est rageur et percutant sans compter que ça fout un sacré bordel dans les moshparts ! Pig à la guitare n'arrête pas de grimacer en jouant, ça donne un petit côté comique à une musique qui pourtant ne s'y prête pas. Winston hurle à en vomir dans son micro et se donne à fond.







Se doit-on encore de présenter DOWN ? Au vu de l'abondance de public devant la Main Stage 1, il est clair que non. Mister Anselmo et ses compères sont plus qu'attendu. Merde ce guitariste me dit quelque chose, je l'ai vu l'année dernière mais impossible de me souvenir du nom du groupe sur le moment. Après avoir fouillé dans mes photos, il s'avérera que je l'avais vu l'année dernière au MOTOCULTOR FEST avec le groupe CROWBAR, il faut dire qu'avec sa grosse barbiche, il marque les esprits. La musique de DOWN bat son plein avec un Phil Anselmo, à son habitude, survitaminé sur scène ! Un frontman comme il s'en fait de plus en plus rare, menant le public du bout des doigts. Troisième fois que je les vois et je suis toujours aussi impressionné par ce que donne DOWN sur scène.










Je les attendais avec une impatience énorme et enfin je vais pouvoir apprécier ce que donne ACCEPT sur scène ! Je prends une gigantesque claque, ils sont tout sourires et font preuve d'une très grande complicité sur scène. Wolf à la guitare ne cesse de sourire et de prendre différentes expressions de visages pour amuser le public, sans omettre de nous mettre des riffs monstrueux pleins les esgourdes. Mark au chant, très à l'aise, tout aussi souriant se la joue très cool sur scène, ACCEPT fait preuve d'une aisance incroyable et nous livre une set list vraiment soignée. Phil Anselmo, qui aime se balader de scène en scène lors des fest, ne manquera pas de débarquer sur la scène d'ACCEPT pour une accolade avec Mark. L'ambiance ne fera que remonter d'un cran. Je devrai hélas quitter un peu à l'avance la Main Stage 1, car AMORPHIS joue au même moment sur l'Altar et je n'avais pas envie de rater ça non plus.










AMORPHIS ou l'art de mélanger des genres improbables dans des compositions de haute voltige. Les Finlandais vont me mettre une belle claque également. Au chant Tomi est très "calme" sur scène, il dégage pourtant une aura considérable. Dommage une fois de plus que l'Altar se transforme en bain de fumée nourri aux lumières violettes qui empêche de voir correctement ce qui se passe sur scène. Mais sur la musique d'AMORPHIS, je dois reconnaître que ça le fait bien. Tantôt heavy, death, avec des passages folk et d'autres plus catchy qui font très rock, on a véritable patchwork musical qui part dans tous les sens mais c'est tellement bien foutu que ce n'est en aucun cas dérangeant. Je ne regrette pas une seconde d'être parti un peu plus tôt de la Main Stage !




Next : PAPA ROACH, déjà vu il y a quelques années au HELLFEST également. Ils avaient mis une belle branlée au public. Qu'en sera-t-il cette année alors qu'ils défendent leur dernier né "The connection" sorti en octobre 2012 et qui a déçu bon nombre de fans du groupe. Dans l'ensemble je suis tout de même content de voir qu'ils ne joueront pas trop de morceaux de ce dernier. Après, PAPA ROACH reste PAPA ROACH, on aime ou on n'aime pas. Pour ma part c'est un groupe que j'apprécie beaucoup, malgré cette touche émo qui lui colle à la peau. Ils enchaîneront donc les classiques et tout de même deux-trois morceaux de "The connection". Rien de bien méchant et donc beaucoup de plaisir à les revoir sur scène malgré un petit bémol tout de même. Les ayant déjà vu, je trouve qu'ils ne se sont pas trop foulé, c'est toujours communicatif à souhait... mais de là à parler réellement d'un jeu de scène, je dirais : "ou pas" dans le sens où je ne vois aucune réelle différence avec ce que j'ai déjà pu voir d'eux au HELLFEST.







Le dos commençant fortement à se faire sentir, je me dois de me poser un peu, histoire de tenir le coup pour KISS et KORN. Un deuxième tour du merch, une petite bière, le temps de grailler un petit truc, voir que l'on ne pourra shooter aucun des 2 groupes. J'ai envie de hurler "WTF ?!" mais je n'en suis pas non plus réellement étonné. Je me dirigerai vers la Temple pour jeter un oeil vite fait à FINNTROLL.

La catégorie folk metal ce n'est vraiment pas mon truc, même si je reconnais que la musique de FINNTROLL est franchement bien foutue. En tout cas, ils sont fort bien accueillis et l'ambiance bat son plein sous la Temple. Je n'y traînerai vraiment pas longtemps histoire de faire une pause victuailles avant de m'enchaîner les sets de KISS et de KORN.




Ils sont de retour au HELLFEST et c'est un peu la folie devant les Main Stages. Dès la première note, je jubile de pouvoir assister enfin à un show de KISS. J'avais hélas raté leurs précédents passages au HELLFEST. Une heure trente de folie va s'abattre sur la Main Stage, le son est très bon et les gaillards ont toujours de l'énergie à revendre, sans compter les effets scéniques pour nous en mettre plein la vue. Entre les "explosions" pyrotechniques sur scène, les effets spéciaux en temps réel sur l'écran géant en fond de scène, la batterie qui s'élève jusqu'à presque toucher les light... décidément c'est vraiment impressionnant à voir. Rien n'est laissé au hasard dans un set efficace, où certains se plaindront peut-être de ne pas avoir eu les classiques de classiques. Pour ma part, je vis ça comme un grand moment.

Des effets, des effets et des effets, c'est kitch à souhait par moment, mais bordel c'est KISS quoi ! Le ciel sera parsemé un instant de paillettes que des canons auront expulsé à pleine puissance, relevant toute la beauté du site du HELLFEST par cette belle lune qui nous surplombe, je regarde ça les yeux écarquillés, comme un grand gamin.

Étonnement, une fois le milieu de set dépassé, ça va se vider énormément. Beaucoup de gens migrent vers les autres scènes. En même temps, il y a IMMORTAL qui commence son set à la Temple et CULT OF LUNA à la Valley, ce qui n'est donc au final pas très étonnant au vu de quelques effets redondants que KISS offre sur scène. Leur set se terminera en un feu d'artifice assez impressionnant, histoire de marquer les esprits un dernier coup avant de quitter la scène et laisser place à KORN sur la Main Stage 2.


KORN était très attendu également, avec la question principale : allaient-ils annuler ou pas, comme il y a quelques années ? Je m'attendais au pire, mais au final ils sont bien là et tous là, puisque Head est de retour sur scène. C'est un Jonathan Davis transformé que je vois sur scène. Il pète le feu et a perdu un peu (beaucoup) de cette froideur qu'il pouvait avoir sur scène, tout sourire, ne tenant pas en place. Je ne regrette pas "d'avoir pris le risque" d'attendre KORN cette année. Niveau set list c'est énorme, ils joueront principalement leurs morceaux phares, toutes époques confondues et ce pour notre plus grand plaisir.

Le temps d'un dernier petit café avant de repartir au camping, qui semble loin, mais loin ! Fondu dans la masse, traînant des pieds, les jambes lourdes, retour au camping pour une dernière nuit avant ce qui sera le dernier jour de fest.



DAY III

NB : Suite à un malencontreux accident de mémoire SD, j'ai perdu mes photos de ERYN NON DAE, HAEMORRHAGE, SVART CROWN et une grosse partie de KRISIUN. Donc par avance, désolé pour le manque "d'illustration" de ces groupes.

Premier groupe de la journée : ERYN NON DAE à la Valley. Ce qui de base devait être mon bon départ de cette dernière journée, s'avéra moins bien que je ne me l'avais imaginé. En effet, il y a trop de chant, on entend que ça, on peine à ressentir le reste, les guitares sont trop faibles et la batterie idem. Le chant est bon, les phases hurlées sont pas mal, même si je trouve que le chanteur en fait un peu trop. Par conséquent, ça casse un peu tout l'ensemble et je ne prends pas autant de plaisir que je m'y attendais.

Hors de question que cette dernière journée commence sur un chouïa d'insatisfaction, je vais donc de ce pas à l'Altar pour voir les HAEMORRHAGE. Déjà vu au Neurotic Death Fest il y a peu, j'avais été conquis par leur set et leur jeu de scène. Aujourd'hui rien ne changera, ça restera une claque autant musicale que visuelle. Lugubrious au chant toujours autant barbouillé de sang et aussi joueur sur scène sous fond de grind gore à fond les manettes. 30 minutes, c'est très pauvre pour un set d', nous devrons nous en suffire et profiter au max' de cet excellent groupe sur scène.

S'en suivront les SVART CROWN qui ne cessent de faire parler d'eux depuis la sortie de leur dernier opus. Comme pour HAEMORRHAGE, la dernière fois que je les avais vus sur scène c'était au Neurotic Death Fest, où ils avaient d'ailleurs eu quelques soucis techniques. Et c'est à croire qu'ils sont abonnés aux aléas techniques puisqu'au 3ème morceau, on sentira de très grosses fluctuations de balance entre le chant qui monte face au reste qui baisse considérablement. Sans oublier un petit problème de contact sur la guitare ou la pédale, mais qui sera très vite réglé. Rien de cela viendra diminuer le set des SVART CROWN qui, à leur grande habitude, savent mettre le feu. Le son se ré-équilibre correctement, le public est plus que motivé, JB le mène par le bout du doigt. Quand il veut chauffer une scène, il le fait sans difficulté aucune. Je suis en tout cas très content de voir les SVART CROWN et ce dans de meilleures conditions techniques que lors de leur passage au Neurotic Death fest.

Puisque je suis sur place et que ma prochaine destination sera la Warzone, j'en profite pour jeter un oeil au set des KRISIUN. Toujours aussi glacial sur scène. Vraiment rien qui, pour une fois, ne me tapera vraiment dans l'oeil même si j'apprécie beaucoup leur musique.




Direction donc la Warzone et au pas de course, afin de ne pas rater une miette du set offert par LE BAL DES ENRAGES. Première galère : l'entrée du pit photo a été inversée, ce qui me contraint à faire le tour de la plèbe amassée devant la scène pour en atteindre enfin l'accès (merci madame qui m'a plus qu'ouvert la voie). Je peux enfin voir LE BAL DES ENRAGES. Car honte à moi, c'est une première !




Hum... comment dire ? C'est tout simplement excellent ! Une ambiance explosive devant la Warzone pour une véritable "tournante scénique" avec tous les compères de cette belle et grande famille. À mes yeux, il est impossible de ne pas trouver son compte dans leur set, il y a de tout pour tout le monde : "Réveille le Punk" des SVINKELS, "The beautiful people" de MARILYN MANSON, "Feuer frei" de RAMMSTEIN, "Enter sandman" de METALLICA ou encore "Refuse/Resist" de SEPULTURA et "Killing in the name" de RAGE AGAINST THE MACHINE. La biffle est de mise et ils n'y vont pas avec le dos de la cuillère. Des mises en scène excellentes, on a le plaisir de voir des gueules qu'on appréciera toujours comme Reuno de LOFOFORA, Stef Buriez de LOUDBLAST... En soit, j'ai hâte de les revoir, car ils auront vraiment retourné la Warzone et ce, avec une facilité déconcertante ! Bravo à la Familia.







Et si on allait voir des Suédois qui nous balancent du stoner heavy rock ? Apparemment j'ai un gros problème de timing, je n'aurai le temps de faire que 4 à 5 photos des GRAVEYARD avant d'être "sorti" du pit photo. Pas de concession chez nos amis Suédois, dis donc ! Toujours est-il que je suis déçu de leur set, il n'y a rien de transcendant, c'est mou et sans aucun punch sur scène. C'est stoner certes, mais il y a des limites. Je ne m'éterniserai pas dans la Valley et filerai donc vers la Main Stage 1 pour me préparer pour DANKO JONES.




Place donc à DANKO JONES pour une petite dose de punk'n'roll Canadien. Ils ne sont pas tout jeunes, enfin surtout le chanteur dont le groupe porte le nom et qui sévit depuis les 90's. Et pourtant je trouve que ce n'est pas un groupe dont on parle tant que ça. Par contre, le Danko, pour ce qui est de parler, il a la langue bien pendue, un peu trop d'ailleurs. Les morceaux sont efficaces et très sympathiques à l'écoute mais celui-ci se perd trop dans des discours à rallonge qui ne font rien à part ramollir l'ambiance et le public, qui à force se lasse. Pour ma part ça me gavera un peu, j'aime la communication sur scène, mais dans certaines limites. Trop c'est trop, je vais aller grailler un petit truc.







Beaucoup se plaignaient de ne pas avoir assez de groupe Français sur l'affiche (J'en fais partie) et pourtant cette journée en offre quand même à revendre avec LE BAL DES ENRAGES, GOJIRA dans la soirée et ici MASS HYSTERIA ! Inutile de dire qu'ils sont plus que motivés à retourner le site du HELLFEST. Je les ai ratés lors de leur précédente prestation ici-même, hors de question de passer à côté de celle-ci. Mouss, à sa grande habitude, est survolté et ses compères ne sont pas en reste. Ne pouvant pas s'empêcher de "cracher son venin" sur la banalisation et surtout l'absurdité de ce que représente la culture dans nos médias actuels, Mouss frappera fort sous les hurlements approbateurs du public. Au passage merci "Le petit journal" de faire croire via leur reportage du HELLFEST que MASS HYSTERIA les soutenait alors que c'était totalement l'inverse... Un grand moment sur scène et à la TV... Merci le coupage au montage !!! Toujours est-il que MASS HYSTERIA est venu et a bien foutu le bordel à coup de textes ravageurs et de riffs qui arrachent.







Enchaînement sur les Main Stages avec maintenant mister Jason Newsted et son groupe NEWSTED, histoire d'être original (Je sais, je suis vilain). 12 ans après son "départ" de METALLICA, il vient refouler la scène à grands coups de heavy metal. Hélas pas de photo ici, trop de file d'attente devant la Main Stage 1 pour du shoot. J'adore Jason Newsted, ou devrais-je dire, j'adorais Jason Newsted, car ici rien ne vient me taper à la gueule autant que j'aurais voulu. Il s'est ramolli ou quoi ?! Clairement c'est presque du METALLICA mais sans les pains de Lars Ulrich à la batterie (Rohhh je suis méchant !!!). Rien de novateur à mes oreilles, rien qui vient me foutre la gnaque ou l'envie de me plonger plus dans leur set. Bref... décevant. Le bon côté des choses, c'est que ça me permettra de faire une pause avant d'enchaîner sur .




Une bonne grosse dose de progressive thrash metal sur la Main Stage 2, rien de tel pour se réveiller du set précédent. Et ils sont en forme les VOIVOD ! C'est le genre de groupe qui te met la banane, car du début à la fin de leur set, ils sont souriants et très joueurs avec leur public. Le set va passer comme une lettre à la poste, on ne verra pas le temps passer. Entre le chanteur qui communique beaucoup avec le public (en français si je ne m'abuse), une complicité sur scène exemplaire, des riffs et des solis à t'arracher la tête, VOIVOD offre vraiment un show exceptionnel qui ne peut laisser indifférent. D'ailleurs, même Phil Anselmo et Jason Newsted ne le resteront pas, puisqu'ils débarqueront à tour de rôle sur scène. Phil Anselmo pour faire exploser encore plus l'ambiance et Jason Newsted pour un jam, la claque est de mise.




C'est parti pour une distribution de claques ! Après VOIVOD, place à GOJIRA sur la Main Stage 1 avant de s'enchaîner STONE SOUR, LORDI et VOLBEAT. Cette troisième journée va se clôturer en apothéose pour mes oreilles délicates.




Pour GOJIRA, l'accueil sera bien sûr énorme. Le public a déjà bien envahi le site et on affiche complet devant les Main Stages. Les Français sont survoltés et vont nous offrir une set list bien torchée qui passe par tous leurs albums sans oublier de continuer à défendre leur dernier né "L'enfant sauvage". Hélas le son n'est vraiment pas génial, une overdose de basse dans les oreilles. Cela gâche pas mal certains de leurs morceaux sans pour autant diminuer l'effet de véritable bombe scénique que donne GOJIRA en live. Joe ne manquera pas d'échanger quelques mots avec le public, le tout avec un stoïcisme incroyable. Mais qui fera toujours son effet, entre les passages où on le voit bourriner sa guitare, à nous mettre des patterns énormes en pleine tête avec un calme olympien et d'autres où on le voit se déchaîner et s'offrir quelques suées avec le public en devant de scène. GOJIRA aura toujours le même impact sur scène et sur son public, c'est grand et impressionnant.







La fatigue se fait fortement ressentir et mon dos me le rappelle sans cesse. Je m'accroche, il me reste trois groupes et pas des moindres avec maintenant Corey Taylor et sa clique pour STONE SOUR. Je ne les avais jamais vus en live et je restais très mitigé au vu des retours négatifs que j'avais entendus sur le chant de Corey et que j'avais moi-même remarqué au travers de quelques vidéos. Mais aujourd'hui, il est en très grande forme et son chant est plus que bon ! Par contre, sur scène, je ne reconnais pas ses compères. Je n'ai pas assidûment suivi l'actualité du groupe dernièrement et je ne percute pas ce que Hitman vient faire sur scène, car oui le gratteux c'est Hitman quoi ! Blague à part, STONE SOUR va gérer sa scène avec brio au travers de titres qui nous mettront une bonne patate. On n'aura pas le temps de s'ennuyer ! Le son est très correct, le public ravi, j'en sortirai avec un avis plus positif sur ce que peut donner STONE SOUR en conditions live.







Un groupe que je n'aurais raté pour rien au monde : LORDI. Je ne les avais jamais vus sur scène non plus et ça mérite largement le détour ! Les Finlandais envahissent la Main Stage 2 et nous plongent dans leur "Monsterical dream" pour une heure de set à nous couper le souffle : des effets pyrotechniques, la fameuse tenue de Mister Lordi avec les ailes qui s'ouvrent sur "Would you love a monsterman ?". Il y a également, en guise d'introduction des morceaux, ses petites frasques et ses échanges avec le public. C'est très particulier mais ça donne le sourire. LORDI en live, ça déboîte ! Et le final sera des plus explosifs, un peu à la manière de KISS avec tout qui pète sur scène, grandiose !







Dernier groupe de ce dernier jour : VOLBEAT qui me mettra une ultime claque ! Une scène magnifique avec des lumières vraiment géniales. Rob Caggiano, que j'avais déjà vu sur scène avec ANTHRAX, est toujours aussi souriant et s'en sort aisément dans son poste de "nouveau guitariste" au sein de VOLBEAT. Michael Poulsen au chant, centré sur la scène avec sa guitare, en impose plus que sévèrement. Une véritable aura émane de ce frontman impressionnant, au point qu'il s'avère parfois difficile d'en décrocher son regard. La balance est très bonne et le groupe va enchaîner son set avec aisance et prestance. Quelques reprises également : JONNHY CASH, QUEEN ou encore JUDAS PRIEST réclamé par le public et que Michael Poulsen jouera sans concession pour satisfaire la foule. Un set qui d'ailleurs, va passer bien vite hélas, malgré 19 morceaux joués, dont trois en rappel et un en hommage à Jeff Hanneman ("Raining blood" de SLAYER). VOLBEAT est un très grand groupe, ils viennent une fois de plus de le prouver.












Un énième HELLFEST et ce ne sera pas le dernier. Un grand merci à toute la team du festival qui se donne à fond pour nous offrir de beaux plateaux et nous accueillir comme des rois pendant trois voire cinq jours pour certains. Merci à tous les potos, photographes, rédacteurs avec qui j'ai pu partager ces moments. Merci à ma p'tite femme d'avoir veillé au grain et d'avoir pris soin de la petite chose fébrile que je suis. Gros merci à Roger Wessier et à sa gente dame Fabienne pour l'accréditation et l'accueil presse. Et enfin , merci au public, de plus en plus nombreux et grâce à qui ce genre d'événement vit et grandit ! Gros Big Up à tous et rendez-vous l'année prochaine.












L'intégralité des photos bientôt en ligne ICI


Auteur
Commentaire
big brother
Membre enregistré
Posté le: 19/07/2013 à 18h14 - (518)
Sympa ton report :) Les dernières photos sont des panoramiques ?

phenix
IP:82.228.191.175
Invité
Posté le: 19/07/2013 à 18h29 - (520)
merci beaucoup, non c'est juste shooté avec un 50mm fixe ;-)

ego
Membre enregistré
Posté le: 19/07/2013 à 19h23 - (521)
Superbes clichés, une constante chez Phenix !



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