- PMFF V - JOURNéE 3 par PAPY CYRIL - SKAY -VASSAGO (PHOTOS) - 1740 lectures
le 13 janvier 2013 - Le Divan du Monde - Paris



Dimanche 13 janvier 2013 :

Skay :La journée du dimanche s'annonce assez variée, contrairement aux deux précédentes journées, plus à thème. Et comme Phil a prévu que 3 jours de concerts, c'est rude et fatigant, il a eu la bonne idée de placer SHOWTIME en ouverture du dimanche. Le groupe est idéal pour évacuer les vapeurs d'alcool de la veille grâce à une recette simple : des hymnes du metal et du headbang. Mené par Butcho, également vocaliste de WATCHA et entouré d'excellents zicos, le principe de SHOWTIME est simple : des reprises des groupes de heavy des années 80. Que des tubes donc pendant 45 minutes. Au menu des hymnes, on a eu droit, entre autre, "Bark At the Moon" d'OZZY, "The Trooper" de MAIDEN, du HELLOWEEN, du ACCEPT, du SAXON. Un "Fighting the World" repris en chœur par les quelques Manowarriors présents dans la salle faisant également le fameux Sign of the Hammer pendant l'intro. Une strip-teaseuse au look et aux tatouages burlesques vient se déhancher sur "Girls Girls Girls" de MÖTLEY CRÜE, et toute l'assistance a écrasé sa larmichette sur l'intro d'"Heaven & Hell" et sur "Stand Up & Shout", de DIO. Il faut dire que le quintet est impressionnant de maîtrise, et malgré quelques soucis techniques sur une des guitares, tous assurent et les morceaux, pourtant pas tous simples, sont parfaitement exécutés. Le plus impressionnant restant Butcho, impeccable dans son chant, qu'il soit très aigu ou plus agressif. Sa palette vocale est vraiment complète, et ça aide grandement au succès du groupe. Inutile de dire que la faible assistance s'est laissée prendre au jeu en chantant à tue-tête et headbangant comment des sauvages. Parfait pour commencer la journée en somme.

Papy : La journée commence encore plus tôt que celle du samedi et après un voyage dans un train plein de manifestants bien pensants, je rate SHOWTIME à regrets, j'ai déjà vu ce groupe de reprises sur scène, mené par Butcho et ça assure bien.

J'arrive donc le dimanche, et je me fais remettre le bracelet du jour (d'un fort beau rose) par madame Skay elle-même (non Skay n'est pas une fille mais il a une conjointe) !



Papy : J'arrive au cours du set de SHOEILAGER. C'est le premier set du groupe à Paris. J'ai bien apprécié le dernier album de ce quatuor qui propose un heavy metal teinté de thrash qui passe très bien sur scène. J'entre dans la salle pendant que le groupe joue « Indomptable ». « Dio » est bien évidemment et comme son nom l'indique, dédié à feu Ronnie James. Fred, le chanteur nous présente « Gladiateur » en ces termes : « C'est notre 1er morceau qui date de 12 ans maintenant. Raph était vachement plus maigre ! », sur ce titre avec un passage à la MAIDEN, Fred fait chanter le public. On reste dans les explications et les bons mots avant « Plein Gaz » « On est tous des motards ! » (leur batteur actuel s'est d'ailleurs blessé à moto et c'est le batteur originel, Lars, qui le remplace pour ce concert) ou « SHOEILAGER, c'est Shoei pour les casques et Lager pour la bière mais là on que de l'eau ! ». On a passer un bon moment avec ce groupe, sa musique old school et ses textes en français. « Allez chercher du merch, ils ne branlent rien depuis tout à l'heure » avant la conclusion sur « Sombre pacte ».

Skay : SHOEILAGER monte sur scène avec un hard rock de copain assez classique, malgré quelques incursions dans le heavy et le thrash. Le but du groupe est de partager sa vie avec ses fans avec des thèmes simples : colère, moto, filles, alcool, metal. Accueilli par ses fans, c'est rapidement toute la salle qui suit le groupe. Il faut dire qu'ils ont de l'énergie à revendre. Motivés et souriants, ils envoient leurs riffs un peu vieillots au public. Les morceaux sont taillés pour la scène, même si à mon goût certains durent un peu trop longtemps. En tout cas, en début de journée, c'est parfait pour se chauffer.

Setlist : « Espiègle », « Metal », « Hors la loi », « Indomptable », « Dio », « Gladiateur », « Plein Gaz », « Dans le Rang », « Sombre pacte ».



Skay : La suite, c'est THRASHBACK, qui comme son nom l'indique, fait du thrash. Formé sur les cendres encore chaudes de EVIL ONE, mais cette fois en trio, THRASHBACK est en fait le petit frère un peu débile d'EVIL ONE. Mais attention, je dis ça avec tendresse, parce que leur thrash old school, entre EXODUS et les vieux SODOM, en passant par EXCITER, est foutrement efficace. Des brûlots de 2-3 minutes balancées dans la tronche sans cérémonie, hormis le Gorg (basse) qui communique entre les morceaux. On sent un groupe qui se donne à fond, en témoigne l'essoufflement chronique du Gorg et de Speedos (batterie). L'humour est très présent entre les titres, en témoigne le Gorg qui propose de montrer sa bite, alors que ça joue sévère pendant. Au programme des réjouissances, beaucoup de titres de leur premier album pas encore sorti, une reprise d'EXCITER, une reprise de TANKARD ("Zombie Attack") et deux titres d'EVIL ONE. 45 minutes ultra speed, qui donnent envie d'aller les voir retourner le Klub le 10 mars prochain, et de vérifier sur album la qualité du groupe.

Papy :THRASHBACK est un nouveau venu sans être un nouveau venu... le groupe est né des cendres de EVIL ONE et joue sous forme de trio avec Freddy à la guitare, Le Gorg à la basse et le surhomme qu'est Speedos car il s'époumone tout en envoyant le bois à la batterie. Comme nous les a présentés Phil « EVIL ONE c'était du heavy thrash , THRASHBACK, c'est du thrash thrash ! ». Ce PMFF est leur première date ! Un album est prêt mais pas encore sorti au moment du concert (et probablement au moment où j'écris). C'est Le Gorg qui nous cause entre les morceaux et ça ajoute un gros côté fun au set sévère du groupe « Faut que vous bougiez un peu plus, on a l'impression que vous êtes endormis ». Le même Gorg qui est rapidement super essoufflé ou encore qui semble avoir oublié ses lunettes pour suivre la setlist (à sa décharge pour l'avoir vue après le set du groupe, ladite set list était écrite en pattes de mouche). Avant « Race extermination » « Y en a pas beaucoup qui dansent ! ». Le public scande « Le Gorg président ! » et Le Gorg la setlist à la main telle une feuille de discours « Je me présente aux prochaines élections » et « Je veux vous voir danser ! » avant « War dance » qui entraînera un énorme pogo. Le groupe va reprendre EXCITER, « un autre groupe avec un batteur chanteur » via « Pounding Metal » puis inviter Chris à la guitare pour rejouer deux titres d'EVIL ONE dont « Thrashback ».

setlist (incomplète et certainement buggée) : « Fire in the sky », « Possessed by thrash », « Feel for the down », « Race extermination », « War dance », « Unleash the beast », « Pounding metal », « Thrashback ».



Papy : Pour Phil certains groupes sont prêts à faire beaucoup, comme une reformation, c'est le cas de THE OUTBURST qui s'est reformé spécialement pour le festival auquel ils avaient déjà participé précédemment. Sky lance d'entrée de jeu « Nous, les années 80 on était tout petits mais ça a marqué nos riffs » ! le concert démarre avec « Hangover », et une Sarah qui nous fait de la danse orientale, sa marque de fabrique, une partie du morceau. Sky dédicace « Valentine » aux « 1073 groupies qu'on s'est tapé parce qu'on plus fort que MANOWAR ». Sibylle de WITCHES vient chanter sur « My Girl » pour un featuring bien énergique. Sarah va reprendre le « scream for me Paris » de Bruce Dickinson avant de demander à danser pour elle (« Danse for me »). Un second invité va venir, il s'agit du premier bassiste du groupe, Zoé, pour jouer « Drunk » sur laquelle le groupe demande et obtient un wall of death et « My lover Mister Jack » dédié aux fans de SLAYER. À la fin de la chanson Sarah va chercher une bouteille de Jack Daniels et fait boire ceux qui le souhaite puis boit elle-même et nous dit : « Je croyais qu'il y avait un peu plus d'amateurs de Jack... tant pis je vais tout boire ». Et c'est la fin du concert proprement dit de THE OUTBURST, les 3 morceaux suivants sont de ONE LAST SHOT le groupe de Sky, Sevh et Kmy qui sont alors rejoints par leurs acolytes de ce groupe-là que j'ai trouvé moins intéressant que THE OUTBURST. En même temps je connaissais et appréciais THE OUTBURST mais ne connaissais pas ONE LAST SHOT...

Skay : La spécialité du PMFF, c'est la reformation de groupes séparés depuis plus ou moins longtemps. C'est donc comme ça qu'on retrouve THE OUTBURST sur la scène du Divan du Monde. Si Phil ne tarit pas d'éloges sur le groupe avant qu'ils montent sur scène, le public n'a pas l'air très convaincu et boude un peu le set du groupe. Pourtant, sur scène, le groupe est porté par Sarah, également chanteuse d'Arkan, qui est complètement survoltée. Elle se déhanche, saute, harangue le public et assure son chant. A la fin du set, elle jettera même des t-shirts au public. Les autres musiciens sont très concentrés, mais à part Sky qui occupe la scène, les 2 autres musiciens sont plus statiques. Ca changera avec le changement de bassiste en cours de concert. Si l'ambiance se réchauffe un peu pendant le concert, elle ne monte pas au point de réussir le wall of death demandé par Sarah ou de vider la bouteille de Jack offerte par le groupe ( ?!?). En fin de set, seuls Sky et Sevh restent sur scène, rejoints par leur nouveau groupe, ONE LAST SHOT, pour présenter deux titres. Ils évoluent maintenant dans du gros heavy rock sentant le désert, la sueur, mais malheureusement, le son sur scène maquait de puissance et la musique de réelle originalité. Maintenant, 2 titres, c'est assez court pour se faire une idée.



setlist : « Hangover », « This Is Who We Are », « Valentine », « My Girl », « Dance for me », « Drunk », « My lover mister Jack », ONE LAST SHOT : « Brawler », « Skateboard song », « Prophesick ».



Skay : Je loupe SCHERZO pour cause de dîner. Je reviens juste à temps pour voir le dernier titre avec Jérôme Daulin, de retour après 2 ans de disparition. Tout le monde s'attendait plus ou moins à cette réapparition lors de ce festival, mais le public, le groupe, l'orga ne boudent aucunement leur plaisir et leur soulagement. Et constate également que le monsieur a gardé sa voix et assure toujours autant au chant. Une vraie séquence émotion !

Papy : SCHERZO je ne connaissais pas du tout pourtant il s'agit aussi d'une reforamtion exclusive pour le festival. Le groupe pratique un hard rock entre mélodique et FM avec des textes tantôt en français, tantôt en anglais. Le chanteur d'origine du groupe est Jérôme Daulin (qui faisait partie du distributeur Underclass) et qui avait subitement disparu il y a quelques années, il est remplacé ici par Gilles de Troy... Musicalement je n'ai pas plus accroché que ça mais un guest va beaucoup changer la donne. On notera aussi derrière les fûts Laurent Bendahan qui avait dépanné ADX l'année dernière. Gilles fait chanter un fan sur « Vestiges amers ». Puis sur « Gardien du désert », c'est avec grand plaisir qu'on accueille le guest, Jérôme Daulin himself, j'avais eu de ses nouvelles il y a peu de temps mais là de le voir en chair et os ça fait vraiment plaisir, il va également partager le chant sur « Cauchemar »... Je pense que je relaisserai sa chance à ce groupe même si je n'ai été qu'à demi convaincu... Là, une certaine charge émotionnelle a pris le pas sur la musique.

setlist : « I surrender », « Dans les yeux de l'enfance », « Mante religieuse », « Vestige amers », « Seepless nights », « Dealer », « Le Gardien du désert », « Cauchemar ».



Papy : Depuis le samedi, j'attends beaucoup de la prestation de HÜRLEMENT, la prestation Alexis avec BLASPHEME m'a beaucoup plu (et aussi celle du Gorg avec THRASBACK). Le Heavy mélodique à l'ancienne du groupe est vraiment ma tasse de thé et le set du groupe est très énergique , avec un public qui participe. Après « Dernier Combat », le groupe prose un nouveau morceau du prochain album, « Terreur et Tourments », qui sera bientôt disponible, « Dogue de Brocéliande ». Alexis nous prévient, le prochain titre est « une petite bluette sympathique », ça sera « Moine Guerrier ». Décidément Laurent Bendahan est le sauveur des groupes, HÜRLEMENT répète avec lui lorsque leur batteur a mal au dos, du coup il est invité à jouer avec le groupe sur un autre extrait du prochain album. Il tiendra « L'instrument le plus important dans le groupe », la cow bell ! Et il fera aussi les chœurs sur cette chanson, « Brothers of the watch ». « Ordalie » sera suivi d'un 3ème extrait de ce futur album qu'on attend pour la fin du mois avec « Inquisition ». Le groupe sait d'où il vient et quelles sont ses influences, il conclut intelligemment avec 2 reprises de 2 groupes qui auront manqué (ce sont les propos de Phil après le set du groupe) aux différentes éditions du PMFF, 2 chansons qui sont le nom même des groupes : « Vulcain » et « Sortilège ». Bravo messieurs !

Skay : Après l'émotion, place à l'action avec HÜRLEMENT. Deuxième apparition du Gorg aujourd'hui, dans un registre heavy metal, limite true. Ceux qui ont suivi le groupe et écouté l'excellent "De Sang et d'Acier" savent que le groupe est rapidement devenu une valeur sûre du heavy hexagonal et tend à le faire savoir à l'assistance ce soir. Les classiques du premier album ("Ordalie", "Moine Guerrier") font mouche dans l'assistance. Alexis joue avec le public sur le tube "Mercenaire", qu'il fait durer, durer, jusqu'à ce que les cordes vocales du public lâchent. Mais le groupe est également venu défendre en avant-première son nouvel album, dont la sortie est imminente. Trois extraits sont joués, et autant dire que ce "Terreur et Tourments" est prometteur. Au rayon des guests, on a notamment droit à leur batteur de session qui remplace l'habituel lors de ses crises de mal de dos. Au programme, des solos de cow bell, dans la meilleure des ambiances ! L'énergie déployée par le groupe sur scène se transmet comme une traînée de poudre dans le public qui se décroche cervicale après cervicale au rythme des riffs et des galops de basses. Deux reprises des mythiques VULCAIN et SORTILEGE viennent clore le set pour une dernière participation du public. Un grand grand set !

Setlist : « Dernier Combat », « Dogue de Brocéliande », « Moine Guerrier », « Brothers of the watch », « Ordalie », « Inquisition », « Mercenaire », « Vulcain », « Sortilège ».



Skay : Pour STILL SQUARE, je laisse la parole à Papy, n'ayant pas du tout accroché au hard rock du groupe. Un peu de repos ne me fera pas de mal.

Papy : Va suivre un autre ancien qui ne va PAS jouer un concert unique ou son dernier concert, StillSQUARE est en pleine forme et nous propose son bon vieux hard rock des familles. On apprendra même que le groupe travaille sur de nouvelles compos, on peut espérer un nouvel album pour bientôt. Le groupe utilise des projections et chaque morceau est illustré, quand le préposé aux projections n'oublie de les changer ! Le gros du set est basé sur les titres de « Laissez-le rêver », le groupe jouera aussi un inédit, une des nouvelles compos, intitulé « Le Bourreau » un morceau bluesy mais lourd. « Fermez les yeux et essayez de vous remémorer un certain jour de 1985 » et StillSQUARE nous joue un medley de chansons de « Rock Star » (qui date de 1985 bien évidemment). Le groupe termine sur le morceau « Rock star », sur lequel Guy s'amuse à faire chanter le public en le divisant en 2 avec l'aide de Phil'Em All venu prêter main forte au micro. Après le set du groupe on souhaitera tous un joyeux anniversaire à Thierry l'un des deux guitaristes qui soufflait 50 bougies.

Setlist : « Passe ton chemin », « Condamné », « Manoir Hanté », « Crazy Trucker », « Laissez-les rêver », « Le Bourreau », medley (« Chasseur de primes », « la Bête », « les Cibles », « Destination Oubli »), « Rock Star ».



Papy : Je n'ai pas trop suivi la carrière d'HEAVENLY et je crois que j'ai trouvé leur set un poil trop frime pour être sûr de vouloir vraiment me pencher sur ce qu'ils font même si techniquement ça tient vraiment la route... le chanteur avec son look de bogoss' et ses cris aigus... Il l'avoue lui-même après « Sign of the winner » « Ça va ? Je ne vous ai pas fait mal aux tympans ? », il nous expliquera ensuite que le queenesque « A better me » est son titre favori. Puis suite à ce titre « On va vous faire du vrai Heavy Metal, un truc de ouf ! » avec « Riding through Hell »... le show se terminera avec « Full Moon » avec la présence d'une stripteaseuse. Même si à titre personnel je n'ai pas été vraiment convaincu, il faut dire que le public a bien réagi à la presta d'HEAVENLY.

Skay : Pour HEAVENLY, comme beaucoup, je me suis placé idéalement, car on m'avait parlé d'une strip-teaseuse, la deuxième de la journée. Mon sens du devoir n'ayant pas d'égal, je me dois d'y assister pour vous le relater. Mais au lieu d'une donzelle peu vêtue, c'est plutôt un acteur porno italien torse nu, gominé et vêtu d'un jean taille basse et d'un menu gilet qui débarque entre les musiciens. Ouch, le choc est rude. Et ne sachant pas à quoi m'attendre, un déluge de note type speed metal à dragon à la RHAPSODY déferle sur le public. Personnellement, je suis totalement hermétique à ce genre, et encore plus au clavier utilisé, ancré dans les années 80, cheap à souhait. Pourtant, les réactions autour de moi, à savoir headbang, grands sourires et reprises des refrains me font penser que je suis un des rares dans l'assistance à ne pas connaître/aimer HEAVENLY. Bon, il faut avouer que sur scène, les musiciens assurent méchamment et que le chanteur, malgré son jean qui se baisse outrageusement quand il tourne le dos et se baisse pour prendre sa bouteille d'eau, maîtrise ses cordes vocales et rend une copie de très bonne facture, notamment dans les aigus. Mais je n'arrive pas du tout à rentrer dans le set, et j'ai failli louper la donzelle, peu à l'aise qui a laissé voir une paire de seins en fin de set. Je n'en ai pas beaucoup vu, mais seul mon sens du devoir m'a fait rester.

Setlist : « Carpe Diem », « Spill Blood on Fire », « Lost in your Eyes », « Sign of the winner », « A better me », « Riding through Hell », « Virus », « Full Moon ».



Skay : ADX est donc logiquement le dernier groupe à monter sur la scène du Divan du Monde. Après toute une journée à attendre leur tour, c'est quelque peu grammés que les vétérans montent sur scène. Si l'alcool se fait sentir entre les titres, et notamment chez le bassiste, quand les morceaux partent, c'est comme s'il n'avait aucune prise. Le groupe assure franchement, et leur prestation fait oublier la fatigue de trois jours de festival pour les plus courageux, 10 heures de concerts pour les autres. Malgré l'annonce d'un set spécial, on retrouve des classiques du groupe, comme "Caligula" reprise par tout le Divan du Monde. Le chanteur, Phil, communique beaucoup avec le public, en tout cas quand ce n'est pas son bassiste qui prend le micro pour raconter des conneries. Ca donne un set bon enfant, entre potes, où le groupe et le public s'amusent ensemble. On sent clairement que tout le monde s'éclate en cette fin de soirée. Après 45 minutes très chaudes, le groupe termine son set sur "Division Blindée", reprise à pleins poumons par un Divan du Monde quasiment cramé.

Papy : ADX ne se sépare pas, on nous annonce même un nouvel album pour cette année... reste que quelques jours après ce concert, le départ de Klod sera annoncé... et moi j'aime bien Klod car en plus d'un bassiste c'est un showman ! Ce concert est censé être composé de titres plus rares demandés par les fans suite à un « enquête » sur facebook... au final j'ai quand même entendu une bonne part de classiques du groupe. ADX c'est toujours fun en concert et ça sera bien entendu de nouveau le cas. Après l'intro de l'album « Immortel », « Déesse du crime » entraînera un premier stage diving. Avant « Résistance » Phil se lance dans les remerciements et Klod surenchérit sur le mariage pour tous (en ce jour de manif contre le mariage pour tous) en nous disant que les Homos c'est bien... Suite au morceau un gars en casque à cornes apporte une corne à boire au même Klod... Phil nous explique « Il avait soif. Ça arrive... ».. Plus tard dans le concert le public chante l'intro de « Brocéliande » pendant que Dog nous organise une petite choré derrière ses fûts et durant le morceau Phil nous montre ses talents de danseur. « Le prochain morceau est un morceau, forcément ! » ça sera en l'ocurence « Les enfants de l'ombre » . Petit jen entre Phil et Bernard-Yves « Je lui demande un mi majeur » puis on aura droit à 3suprématie » avec Bady, l'ingé son du fest, aux choeurs. Klod nous fera aussi une roulade à la fin du morceau ce qui fera dire à Phil « c'est la la fin Klod ». Le public réclame « Tourmente et passion » et Phil en chante l'intro. Puis juste après il demande « Est-ce que les filles peuvent continuer CA-LI-GU? »... « Caligula » sera le dernier morceau de MON PMFF car je dois partir pour prendre le train... Encore une fois ADX aura était excellent (mais la prochaine fois il faut me jouer « Dernier Geste »!).

Setlist : « Déesse du Crime », « Prisonnier de la nuit », « Résistance », « La peur et L'oubli », « Brocéliande », « Les enfants de l'ombre », « Pachydermus », « Suprématie », « Notre-Dame de Paris », « Caligula », « De l'autre Côté », « Division Blindée ».



Papy : Voilà rideau pour moi, sur un festival qu'on sera tristes de ne pas retrouver l'année prochaine... qui m'a permis au fil des éditions de voir tout un tas de groupe que je rêvais de voir en concert. Sur cette édition j'aurais eu le plaisir de voir ou revoir des VSeur : Ben (de radio Metal), Tovarich Monceau, Ivana, Frank, l'autre Franck, Vassago (et la nouvelle chanteuse de son groupe), Skay et sa dame... Je remercie Phil de s'être fait plaisir avec ce festival, ils nous a fait plaisir aussi !

Skay : A la fin du concert, Phil'Em All monte sur scène pour une dernière intervention, la voix complètement cassée. Il essaie de remercier le public, interrompu par le bassiste d'ADX qui relance (avec succès) sans cesse "Division Blindée", suivi par le public. D'ailleurs, tous les chanteurs et membres des autres groupes ont rejoint ADX et Phil pour une version a capela du titre, complètement bordélique, mais jouissive. Dans ce joyeux bordel, l'équipe du Rock Fort Show offre le champagne aux survivants, et c'est dans une folle ambiance où les groupes se mélangent au public que se termine ce dernier Paris Metal France Festival. Phil'Em All a juste le temps d'annoncer la dernière bonne nouvelle : le festival s'est finalement avéré rentable, et augure une résurrection sous la forme de concerts éparpillés. A suivre donc. En tout cas, Phil aura prouvé que le metal français, qu'il soit extrême, progressif, heavy ou moderne n'est pas mort, et que les vieux, malgré les déambulateurs, pouvaient encore foutre leur pied au cul des jeunes. Et ça, ça fait du bien.

Merci à Vassago pour les photos !


Auteur
Commentaire
Monceau
Membre enregistré
Posté le: 01/02/2013 à 23h39 - (362)
et bien voila une bonne nouvelle ! contente qu'ils ont réussit à rentrer dans leurs frais! pour ma part ce fut un sacré événement - j'ai un faible pour les antiquités :)



Phil'em all
IP:212.234.218.194
Invité
Posté le: 05/02/2013 à 15h38 - (364)
MERCI pour ce compte rendu des 3 BELLES journées de ce dernier PMFF !
J'espère que vous aurez pris autant de plaisir que nous, nous en avans pris à préparer et à mener à bien cette GRANDE FETE du METAL FRANCAIS jamais organisée à Paris !

Tout c'est bien déroulé et nous sommes TRES heureux des différentes retours, aussi bien de la part des groupes que du public ou des bénévoles qui nous ont aidé...

Le Divan Du Monde est lui aussi TRES HEUREU d'avoir accueilli le PMFF durant ces 2 dernières années et nous incitent à recommencer :) :) :)

L'avenir nous dira si nous reverrons une résurrection du PMFF mais pour le moment cette question est bien loin d'aboutir :)

MERCI encore à VOUS TOUS !

Phil'Em All

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