- HELLFEST 2012 - A New Level par STéPHANE - 2187 lectures
15, 16 & 17/06/2012 à Clisson



Vendredi 15 juin :

Le temps est comme d'habitude nuageux quand j'arrive sur les terres du Hellfest 2012, pour ma quatrième année consécutive. Ce nouveau site est effectivement plus grand que le précédent au niveau superficie générale, mais ce n'est pas pour autant que les scènes bénéficient de plus d'espace. Les Mainstages et les tentes proposent la même capacité au niveau du public que les années précédentes.
Arrivé sur le site vers 11h, j'inaugure la tente Valley en allant voir le set des Américains de DOOMRIDERS, que je ne connaissais pas. Et qui m'ont plutôt séduit avec leur Heavy Rock teinté de Sludge.
J'enchaîne avec les Franciliens de BUKOWSKI sur la Mainstage. Qui se sont concentrés sur les morceaux les plus heavy de leurs deux excellents albums, seul ce tube en puissance qu'est « The midnight son » a calmé un petit peu le jeu. Malgré un son capricieux (ça manquait un peu de guitare), le public leur a réservé un bel accueil.
Dans l'après-midi j'assiste au premier concert en France de LIZZY BORDEN. Qui ne restera pas vraiment dans les mémoires. Est-ce indispensable de proposer des solos de basse et de guitare pendant un concert de 40 minutes?! Oui je sais, pendant ce temps Lizzy s'amusait à asperger du faux sang sur le visage des premiers rangs... D'autant que la musique de LIZZY BORDEN (un Heavy Metal traditionnel très typé années 80) n'a jamais été particulièrement transcendante, tout juste j'apprécierai ce bon vieux « American Metal » final. Reste le show, où nous avons eu droit à des danseuses peu vêtues venues se dandiner et cracher du feu (les Nympherno en l'occurrence, qui étaient présentes à différents endroits pendant tout le Fest) pour qu'ensuite Lizzy (qui nous aura fait un joli défilé de masques) se la joue vampire sur l'une d'elles, lui morde le cou et lui suce le sang. Un concert fun mais assez vain.



Le set de MOLLY HATCHET un petit peu plus tard dans l'après-midi ne marquera pas non plus les esprits. Le guitariste Dave Hlubek est le seul membre originel encore dans les rangs de la formation. Malheureusement l'interprétation des morceaux est globalement poussive, avec notamment de longues parties instrumentales, et Bobby Ingram à la guitare est le seul musicien à vraiment assurer comme il faut. Seuls « Fall of the peacemakers » et ce grand classique de « Flirtin' with disaster » sauveront un peu les meubles.
Heureusement s'ensuivit une énorme claque dans la tente Valley avec THE ATOMIC BITCHWAX, qui nous a asséné une leçon de Stoner Rock psyché en 40 minutes! Ce groupe a tout : le son, les compos, le groove, un tueur à chaque instrument. Premier grand moment du Fest pour ma part, et assurément un grand groupe.
Autre concert attendu à la Valley : celui d'ORANGE GOBLIN. Qui fit aussi bien, sinon mieux, que leur passage au Hellfest 2009. Son impressionnant, public surchauffé et setlist survitaminée (avec de nombreux extraits de leur très bon dernier album). Après c'est sûr qu'on est toujours dans un registre de morceaux up-tempo, qui peut paraître un peu linéaire à la longue. Mais il n'empêche que ça reste du grand Heavy Rock de tradition. Et la tente The Valley (anciennement Terrorizer), complètement bondée pour l'occasion, montre comme les années précédentes ses limites de capacité...



En début de soirée TURBONEGRO nous régale sur la Mainstage devant un large public de fans, avec un nouveau chanteur qui lui convient très bien (même s'il est un peu moins charismatique que Hank) et son Rock N' Roll jouissif au possible. Ils en profitent pour défendre fièrement leur nouvel album, « Sexual Harassment », avec pas moins de cinq titres joués. Et "The age of Pamparius" et "I got erection" sont évidemment de gros cartons. Ca fait du bien!
La présence de LYNYRD SKYNYRD dans un festival de Metal pouvait surprendre au départ, mais vu l'ouverture du Hellfest aux groupes de Classic Rock depuis 2009, cette venue est finalement cohérente. Et le fan de Rock sudiste que je suis ne va certainement pas s'en plaindre! LYNYRD donnera un concert best of avec que des vieux classiques, à l'exception de « Skynyrd nation » tiré du dernier album. Le public métalleux n'attendait bien sûr QUE « Free bird » et « Sweet home Alabama » (et « Simple man » aussi à la limite) parce que Guitar Hero, SingStar, The Devil's Rejects, les pubs télé, etc. Et de vieilles pépites comme « Down south jukin' », « What's your name », « Workin' for MCA », « Whiskey rock-a-roller » ou « The needle and the spoon » passent au-dessus de la tête de l'écrasante majorité du public. Le son est malheureusement moyen, l'ingé son devait sans doute être débordé par les neuf membres du groupe (avec trois guitaristes, un clavier et deux choristes). Raaah ce solo de « Free bird » (superbement interprété par l'immense Rickey Medlocke de BLACKFOOT, quelle classe ce monsieur!) qui aurait mérité d'être plus en avant... A noter aussi la présence de Johnny Colt (ex-THE BLACK CROWES) à la basse, qu'on a plaisir à revoir sur scène. Et puis de toute façon quel plaisir global de voir ce grand groupe de Rock en live!



MEGADETH a donné un bon concert, malgré un son capricieux (le vent, encore et toujours), le peu d'énergie scénique des musiciens et les éternelles limites vocales de Mustaine (au fait Dave, ça peut être bien aussi de chanter DEVANT le micro!). Faut dire que la setlist faisait très mal, avec notamment « In my darkest hour », « Foreclosure of a dream », « Sweating bullets », « Angry again » et ce bon vieux « Mechanix »! Gros accueil du public et un Mustaine aux anges devant un tel plébiscite.
Cette première journée se terminera en beauté avec un show magistral de KING DIAMOND, qui effectuait donc son grand retour sur scène (suite à de gros soucis de santé) avec sa seconde prestation de l'année après celle du Sweden Rock. Magnifiques décors, mise en scène forcément théâtrale, groupe impressionnant de maîtrise et setlist aux petits oignons (avec un « Come to the sabbath » de MERCYFUL FATE en bonus) ont fait le bonheur des fans. Et surtout la présence et la voix de Diamond, qui fut impérial. Quel chanteur! Malheureusement la pluie, le froid et la fatigue auront eu raison d'une certaine partie du public, mais l'accueil n'en restera pas moins superbe, à la mesure du King!



Samedi 16 juin :

Commencer la journée avec du bon Sleaze Glam suédois, ça me va très bien. Et CRASHDÏET a bien assuré sur la Mainstage à 11h, avec principalement des morceaux de leur excellent dernier album en date, « Generation Wild ». Leur chanteur à l'impressionnante coupe iroquoise bleue possède une très bonne voix et une belle énergie!
Au niveau du temps, ça avait commencé hier soir mais là c'est officiel (étant donné qu'il a plu toute la nuit) : nous sommes désormais au Mudfest...
Après avoir assisté à la conférence de presse de STEEL PANTHER, qui ont fait leur show habituel (et à laquelle ils n'ont évidemment parlé de musique à aucun moment), je vais voir leur prestation que j'attendais impatiemment. Et ce concert de 40 minutes fut totalement jouissif. Les compos de SP sont excellentes (un bel hommage au Hard U.S. des 80s), et l'humour des musiciens entre les morceaux est absolument irrésistible. Un pur moment de fun, ponctué de « boobies » de filles peu farouches du public. Et LE tube « Community property » est définitivement un chef-d'oeuvre! STEEL PANTHER bénéficie d'ailleurs actuellement d'un certain buzz en France, puisqu'ils reviendront jouer chez nous, pour la troisième fois cette année, à Paris (Bataclan) le 30/10 prochain!



Ce fut ensuite le tour d'une leçon de Thrash old-school avec DEATH ANGEL. Qui nous a fait la surprise de jouer son premier album, « The Ultra-Violence », en intégralité pour fêter les 25 ans (et la récente réédition) de cet album culte. Et quelle putain de claque! Ces morceaux n'ont pas vieilli, le groupe est au top (les nouvelles recrues de la section rythmique ont apporté du sang neuf), avec une énergie et une niaque que certains anciens du Thrash peuvent leur envier (qui a dit MEGADETH?). Le public leur a d'ailleurs réservé un bel accueil, mérité, et que dire sinon qu'on a envie de revoir très vite cet immense groupe sur scène?!
Après ce set mémorable, j'ai réalisé une interview (qui m'a fait malheureusement rater SACRED REICH) avec l'éminemment sympathique Mark Osegueda, le chanteur de DA, que vous pourrez donc lire prochainement sur VS...



Le Thrash est à l'honneur en cette journée de samedi, et EXODUS nous a comme à son habitude bien explosé la tronche. Sans Gary Holt (occupé avec SLAYER) mais avec Rick Hunolt, l'autre guitariste originel, temporairement de retour. Un concert un peu moins ultime que celui du Hellfest 2010 (où ils avaient joué l'intégralité de « Bonded By Blood » faut dire!), mais néanmoins tuant et très brutal. Aaah c'est toujours un régal de voir ce poète de Rob Dukes gueuler juste avant le wall of death son fameux : « I want everyone over here to KILL everyone over there!! »...
SEBASTIAN BACH était très attendu pour son grand retour en France, 17 ans après le dernier passage de SKID ROW dans nos contrées (au Bol d'Or en 95). Et il jouera la carte de la sécurité en rassasiant les nostalgiques de SKID ROW en jouant six morceaux du premier SKIDS et deux de « Slave To The Grind », contre seulement deux titres solo. Evidemment le groupe qui l'accompagne n'est malheureusement pas SKID ROW (mention particulière quand même au monstrueux Bobby Jarzombek à la batterie), et son jeune guitariste Nick Sterling donne franchement l'impression de se faire chier (les soucis techniques des deux gratteux n'arrangeront rien)... Mais nous sommes là pour Sebastian, et le bougre a encore une voix remarquable, et possède toujours une énergie et un charisme exceptionnels. Il se met le public dans la poche en faisant l'effort de s'exprimer souvent en français (qu'il a appris au Canada) et « Youth gone wild » fut clairement un des plus gros cartons de la journée au niveau ambiance! A revoir vite, sur une date en tête d'affiche en salle.
Après son concert j'ai eu le plaisir d'interviewer cet énergumène de SEBASTIAN BACH, dont vous pourrez bientôt lire les propos sur VS...



MACHINE HEAD a donné dans la soirée un sacré bon concert, un peu moins définitif qu'au Hellfest 2009, parce que leur dernier album (dont ils ont joué quatre morceaux) est moins exceptionnel que « The Blackening ». Mais le groupe est au sommet de son art sur scène (particulièrement Robb Flynn, qui n'a jamais été aussi à l'aise à tous les niveaux), et le public -le plus massif de tout le Fest- leur a réservé un accueil phénoménal!
Je suis un grand fan de GUNS N' ROSES mais là c'était pas possible... Les vieux classiques qui ne sonnent pas, les morceaux de « Chinese Democracy » qui passent très mal l'épreuve du live, des longueurs interminables (solos en tous genres) et surtout un Axl à la voix faiblarde (il manque cruellement de souffle) ont eu raison de ma patience au bout de 50 minutes de show, où j'ai décidé que j'en avais assez vu de cette mascarade. Erreur stratégique, j'aurais mieux fait finalement d'aller revoir THE DEVIL'S BLOOD à la Valley, qui m'avait bien transcendé en 2010.
Direction la tente Warzone, en attendant le concert de reformation de REFUSED. Et quelle bonne idée j'ai eu là, oh la grosse claque! Groupe déchaîné, public survolté, son quasi parfait, light-show de malade, plus évidemment une setlist culte : un des grands moments de ce Hellfest 2012!



Dimanche 17 juin :

En ce dimanche matin, où la fatigue accumulée commence sérieusement à se faire sentir, je cherche à me réveiller avec les Français de YEAR OF NO LIGHT. Mais ce son avec un buzz/larsen constant rend leur postcore vite insupportable à mes oreilles.
Je fais un petit tour devant la Mainstage pour apprécier quelques morceaux des dames de GIRLSCHOOL, qui nous proposent leur bon vieux Heavy Rock Motörheadien sympathique mais pas transcendant non plus.
J'aime beaucoup les Danois de D.A.D., donc je me réjouissais de les voir pour la première fois sur scène. Et ils ont logiquement enjoué la Mainstage en ce début d'après-midi, avec la bonne humeur communicative du chanteur-guitariste, et avec ce bassiste qui joue sur des basses deux cordes au design très fun. Ils nous ont interprété des morceaux de leur excellent dernier album, ainsi qu'une vieille pépite (« Jihad » de « No Fuel Left For The Pilgrims ») et leurs hits « Bad craziness » et « Sleeping my day away ». Rafraîchissant, surtout sous un soleil de plomb!
Concernant la prestation de BLACK LABEL SOCIETY, je pourrais dire exactement la même chose que sur celle de l'année dernière : les morceaux tuent pour la plupart, mais la voix de plus en plus nasillarde de Zakk Wylde me rebute, et son sempiternel solo (5 minutes qui en paraissent 10) est toujours aussi dispensable (de la branlette sans aucun feeling, qui aurait pu être remplacée par un morceau de plus)...



ACID KING a envouté la tente Valley avec son Doom Stoner. Le côté psyché de leur musique étant même plus efficace quand on accuse la fatigue des trois jours, on se laisse encore plus porter. Et on est moins regardant sur le jeu de guitare linéaire et pas toujours très carré de la chanteuse...
Passons maintenant à LA grosse claque du Fest pour moi : le concert de RIVAL SONS. J'attendais ce moment, car j'aime beaucoup leurs deux albums (du Hard Rock 70s pour ceux qui ne connaissent pas) mais je m'attendais pas à ça!... Ils arrivent à transcender en live des morceaux déjà très bons en studio. Et ces Américains ont TOUT : le talent, le charisme, le son. Ils ont vraiment tout pour être un futur grand. Et « accessoirement » Jay Buchanan est de loin le meilleur chanteur que j'ai entendu sur ces trois jours! Quelle voix de malade, parfait mélange entre Janis Joplin, Robert Plant et Chris Robinson (des BLACK CROWES)! Attendons leur troisième album (qui sort en septembre) pour avoir la confirmation de cet énorme espoir...
J'enchaîne avec BLUE ÖYSTER CULT. Groupe culte s'il en est, mais qui fait désormais partie de ces vieux groupes (des années 70 ou 80) qui vivent clairement sur leur glorieux passé (leur dernier effort studio datant de 2001). Il ne reste que deux membres originaux sur les cinq, à savoir Eric Bloom et Buck Dharma (les deux chanteurs-guitaristes). Alors certes la setlist est forcément mortelle, avec notamment l'exhumation de ce vieux joyau « Then came the last days of may » (du premier album de BÖC), mais certaines chansons tirent un peu en longueur (avec solos de guitare à l'appui) et les trois musiciens qui accompagnent Bloom et Dharma n'ont pas autant de classe que les deux sus-cités, particulièrement ce batteur à la finesse d'un éléphant dans un magasin de porcelaine... Résultat : l'interprétation de certains standards est un peu molle (« Cities on flame », « Godzilla » et le comble sur « (Don't fear) the reaper »). Un bon moment quand même.
D'ailleurs une petite remarque aux ingés qui s'occupent du son en façade des Mainstages : on ne mixe pas un groupe de Classic Rock comme LYNYRD SKYNYRD ou BLUE ÖYSTER CULT comme un groupe de Metal, avec notamment la batterie bien en avant. Ca demande un peu plus de finesse et de nuances...



Je rate PENTAGRAM pour pouvoir bien me placer pour MÖTLEY CRÜE, un de mes groupes préférés que j'ai hâte de revoir après leur passage ici en 2009. Et quelle erreur je fis là! J'aurais mieux fait d'aller voir les papys du Doom à la Valley... Car lorsque MÖTLEY arrive sur scène sur « Wild side », on comprend qu'il y a un gros souci... Le son! On entend à peine la guitare de Mick Mars (noyée en plus dans un son sur-saturé) et le volume général est très faible... Et ce sera comme ça pendant tout le concert (j'ai même changé d'endroit pour en avoir le coeur net, étant légèrement excentré sur la droite, j'ai fini par me placer pile au milieu : same shit...). Quand vous pouvez discuter normalement avec votre voisin, sans particulièrement hausser la voix, alors que vous êtes à 30 mètres de la scène, c'est qu'il y a un souci, non?! D'autant que le son de TRIVIUM sur l'autre Mainstage juste avant était trois fois plus fort!... Tout ça m'a clairement gâché ce concert du CRÜE. Concernant leur prestation en elle-même, Vince Neil chante toujours autant comme une patate (d'ailleurs je riais intérieurement d'être forcément le seul sur le site à arborer un t-shirt de MÖTLEY période John Corabi). Deux jolies choristes-danseuses étaient là pour suppléer Daffy Duck sur certains morceaux, et la setlist contenait quelques réjouissances en dehors des hits habituels (« Too fast for love », et « Smokin' in the boys room » accouplée à l'intro de « Rock and roll » de GARY GLITTER). Malheureusement nous n'avons pas eu « Piece of your action » et le solo de batterie/rollercoaster de Tommy Lee, festival oblige. Auxquels ont eu droit les spectateurs de leur concert au Zénith de Paris le lendemain. Un concert apparemment d'anthologie, diamétralement opposé à celui-là! Comme quoi certains groupes sont plus à voir en salle qu'en festival...
Je ne remercie donc définitivement pas l'ingé qui a saboté le concert du CRÜE au Hellfest 2012, c'était le pire son que j'ai entendu sur une Mainstage de tout le Fest!...



SLASH viendra réveiller le public juste après. Avec quatre reprises de GUNS, une de VELVET REVOLVER et sept titres solo. Myles Kennedy assure le steak comme d'hab, même si je regrette un peu que sa voix soit si nasillarde et dénuée d'agressivité. Le groupe qui accompagne SLASH est excellent, et Slash lui-même est en forme. Un bon concert (de seulement une heure), bien meilleur que celui d'Axl et son orchestre la veille...
Et nous terminerons ce Hellfest 2012 par une autre grosse déception : OZZY OSBOURNE & FRIENDS. Le concert d'OZZY (qui remplace donc BLACK SABBATH originellement prévu) débute et la pluie s'abat d'un seul coup sur Clisson. Ozzy nous ressort une première partie de show solo semblable à celui de l'an dernier, sauf que quelque chose coince : sa voix. Malgré toute sa bonne volonté, Ozzy a la voix éraillée et lutte vraiment pour la pousser un tant soit peu. Il nous avoue au bout du deuxième morceau qu'il est « malade et qu'il fait de son mieux », avant de briser sa tasse par terre de rage. Et le reste du concert sera plus une torture qu'autre chose... D'autant que la pluie redouble d'intensité, accompagnée d'un vent glacial. Rien ne pourra sauver les meubles, y compris ses « friends » (Geezer Butler, Zakk Wylde et Slash) venus aider le Ozzman à reprendre du SABBATH ou du OZZY en solo. Et le show sera écourté d'une bonne demi-heure, afin d'arrêter le carnage et de préserver Osbourne (qui annulera d'ailleurs son concert suivant en Allemagne).
Une fin de Fest en forme de pétard mouillé malheureusement.



Cette édition 2012 du Hellfest fut dans l'ensemble une belle réussite. Et avec une moyenne de 37 000 personnes par jour, le Hellfest fait même mieux que les Eurockéennes et Rock En Seine! Le site s'est agrandi, mais a heureusement gardé une dimension humaine. Le « bosquet » est une bonne idée, il permet de se mettre un peu à l'ombre dans la journée. La déco n'a jamais aussi été belle. Les bars et stands de bouffe sont bien répartis sur le site.
Je regrette juste que l'agrandissement du site n'ait pas profité à la capacité des différentes scènes. Les deux Mainstages mériteraient un peu plus de place à mon avis. C'était difficile de circuler dans leurs alentours le samedi soir, particulièrement pendant le concert de MACHINE HEAD où c'était archi bondé. Pareil pour cette satanée tente The Valley (ex-Terrorizer), qui est toujours trop petite (elle a encore saturé à plusieurs reprises pendant ces trois jours) et dont la scène est trop basse (merci de penser à ceux qui ne font pas forcément 1m80).
Mais sinon l'adjonction de deux scènes supplémentaires est une très bonne idée. Elle permet de proposer encore plus de groupes, d'être encore plus éclectique et pointu dans la programmation. Car plus que jamais il y en a vraiment pour TOUS les goûts au Hellfest, et ça c'est bien!
A l'année prochaine...


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