- BLACK METAL IS RISING 7 par PRINCE DE LU - 3279 lectures
Cérémonie impie du 1er juillet MMXII au Glaz'Art (Paris)



L'été est déjà largement entamé en ce dimanche 1er juillet. Le Hellfest a eu lieu, lançant la période des festivals et annonçant une grosse dèche au niveau de nos salles obscures jusqu'à la rentrée. Qu'à cela ne tienne, les Acteurs de l'Ombre vont tout de même balancer les watts pour la 7ème édition du Black Metal is Rising. Et pour montrer qu'ils sont sévèrement burnés, ils font même leur festoche le jour de la finale de coupe d'Europe de bitchball. Si c'est pas de la rage, ça !



Coup du sort, ce dimanche est un des rares jours de beau temps du mois. Quelle joie de retrouver une vraie chaleur dans les transports en commun et d'assister aux étalages d'une exposition laitière qui n'est pas sans rappeler le salon de l'agriculture. Sauf que le beau temps, le black metalleux l'aime moins. C'est donc serrés en rangs d'oignon le long du Glaz'Art qu'attendent les hommes en noir avant l'ouverture des portes. Chouette, je suis à l'heure. De quoi assister tranquille à l'ensemble de sets équivalents (de 40 minutes à 50 minutes selon la position, sauf la tête d'affiche qui bénéficie d'une heure).



ANUS MUNDI a la lourde charge d'ouvrir les hostilités. Je les ai ratés lors de leur dernier passage à Paris, le groupe m'avait raté précédemment ; voici donc enfin l'occasion de découvrir sur scène le projet plus personnel du nouveau hurleur de Merrimack. Alors que le soleil darde ses rayons dans les prémices de la chaleur estivale, le public, encore aveuglé par le contraste entre la semi-obscurité de la salle et l'extérieur, est accueilli aux coups de boutoir d'un black plus français que la baguette. Du 100% saucisson qu'on aurait laissé moisir quelques années dans la merde d'un caniveau. Anus Mundi affectionne le sale et nous déroule des trémolos qui suppurent comme les vieux Mütiilation ou les vieux Darkthrone. La musique saisit rapidement le public, venu réclamer aujourd'hui son fix de noirceur. Scéniquement, la prestation du groupe est peut-être trop raisonnable. Le guitariste placé à gauche se donne bien, même s'il semble sortir du line-up de Rammstein, coupe élégante et bretelles à l'appui. La guitariste placée à droite restera trop sage cachée derrière sa mèche. Seul le bassiste, judicieusement centré, vient appuyer son vocaliste par des headbangs. Le batteur ne démérite pas et tient bien ses tempos. Mais Anus Mundi aujourd'hui, c'est son vocaliste. On me l'avait dit malade, en délicatesse avec sa gorge. Les doutes auront été balayés en quelques secondes, en quelques instants d'un croassement puissant de la part d'un hurleur possédé par les compos. Peut-être que certaines subtilités auront été mises de côté, quand la puissance doit céder la place à un murmure plus théâtral. Mais globalement, Vestal a offert une très grosse prestation, la plus grosse prestation vocale de la journée, confirmant là que Merrimack ne s'est pas trompé en l'embauchant. Un set qui donne largement envie de découvrir plus avant le groupe, même si on répugne déjà à l'idée de ce qu'on va découvrir en levant plus le voile.
Skay : Je loupe une grosse partie du set des Parisiens, arrivé un chouilla à la bourre. Mais les 4/5 morceaux que je vois vont dans le sens de Prince de Lu. La prestation de Vestal est beaucoup plus tourné vers l'introspectif que dans MERRIMACK, que j'ai vu quelques jours plus tôt au Hellfest. Pourtant, le chanteur semble autant voire plus à l'aise dans un Glaz'art surchauffé, le corps tailladé en hurlant les paroles d'un black metal plus fangieux, mais plus authentique également. Le set est glaçant, donne la chair de poule, et fait oublier qu'on est le 1er juillet. Et dire que ce n'est que le premier groupe, la barre est déjà foutrement haute.



Après Anus Mundi, va commencer une petite traversée du désert toute personnelle, les groupes suivants attirant bien moins ma sympathie. Tout d'abord, THE GREAT OLD ONES qui vient défendre son premier album. Loin d'une salade de poulpes plus anciennes que l'histoire de l'humanité, TGOO (comme il leur plaît de s'abréger) s'adonne à un black moderne et, il faut le dire, dans l'air du temps. Les fréquences sont rapidement remplies à grands renforts de trois guitares qui n'auront pas l'occasion en live de démontrer toutes leurs subtilités. Comme pour Anus Mundi, TGOO va bénéficier d'un bon son, avec peut-être trop de basses fréquences mais je chipote. Sur scène, visuellement, il ne se passe pas grand-chose. Le groupe est bien entré dans son set et headbangue comme... le bassiste de Gojira. Ouais, mes références puent un peu, mais je n'écoute pas les trucs venus du milieu coreux. Du coup, le déhanchement lascif appuyé d'un secouage de tête rase et raisonnable me fait immanquablement penser à l'attitude du bassiste de Gojira. Ça vous donne une comparaison. Certes, je n'adhère pas aux riffs et à l'attitude sur scène. Mais voilà, il faut avouer que leur mélange black à la sauce post- est tout de même bien fait et que le groupe est impeccable. Carré et puissant, TGOO a simplement les défauts de ses références, ce qui n'est manifestement pas un défaut pour tout le monde vu l'engouement d'une partie du public. Encore un bon set, cette journée démarre plus que bien !
Skay : Voilà un groupe que j'attendais particulièrement, après avoir découvert le premier album récemment. Un premier album intense, prenant, qui m'a donné envie de découvrir la version live. Malheureusement, le rendu live n'est pas aussi prenant que l'album. Faute d'abord, au visuel du groupe. Comme je le répète souvent, l'image d'un groupe est importante sur scène, et là, sans pour autant être choquant, il manque une cohésion visuelle pour soutenir la musique. Car de ce point de vue, le set très carré et intense. L'interprétation est sans faute. Mais voilà, la musique de TGOO est introspective et abyssale, et passe moins bien en live. Pour autant, le succès du groupe prouve que le public n'est pas autant sensible à ce bémol. Qui n'enlève rien au fait que "Al Azif" est un sacré bon album, mais que je préfère écouter à la maison dans l'obscurité qu'en salle de concert.



Pour placer un mauvais calembour, je dirai que BORGNE ne m'a pas tapé dans l'œil. Le rendu sur album me faisait déjà royalement chier, le rendu sur scène ne peut pas faire de miracle vu la feuille de match. A contrario d'un groupe de black/thrash qui pourra donner sur les planches une énergie nouvelle à ses compos, les Suisses font plutôt partie des formations handicapées par le live. Du black blindé de BAR et de synthé, c'est moins évident que la formation de base. La BAR est bien là, un zombie femelle se charge des nappes de synthé. Ces deux instruments vont littéralement bouffer tout le reste, et toute la motivation et les grimaces des guitaristes n'y pourront pas grand-chose. On a l'impression que Borgne démarre chaque morceau par un riff (qui ressemble diablement à celui de la précédente compo), le fait tourner deux minutes et... c'est tout. N'est pas Limbonic Art qui veut pour dynamiser une compo (LA qui proposaient d'ailleurs des concerts tout aussi ratés). Si leur black est aussi plat que chiant, nos Helvètes ne pourront même pas se rabattre sur une prestation d'anthologie. Le bassiste est l'unique chevelu à l'avant-plan, seul à secouer la mèche quand ses comparses rasés font des grimaces. La grimace, mélange de douleur dans l'exécution et d'implication totale de son être dans l'art noir, ça peut être sympa cinq minutes. Quarante minutes de cet acabit, c'est manifestement trop.
Skay : Prince de Lu a visiblement ouvert un œil, mais pas le bon pour le set des Helvètes. Je suis sorti bien plus convaincu que lui quant à la prestation de BORGNE. Une fois passé l'écueil de la BAR, bien trop forte à mon goût, le black metal lancinant mais hargneux des Suisses m'a fait dodeliner de la tête plus d'une fois. Malgré une prestation très statique, les grimaces et poses inquiétantes du chanteur, accentué par un maquillage sylvestre, ont mis une ambiance sombre. Les nappes de synthé, par moments trop fortes dans le mix également, posent un voile fantomatique dans le Glaz'Art. Une prestation sobre mais efficace pour une musique qui pose des ambiances plutôt que déchaîner les fosses. En tout cas, un set qui m'a donné envie d'en connaître plus de la part des Suisses.



Débarque ensuite ma faute de goût. Peut-être que ce très long sevrage à un black que je considère de peu d'intérêt m'a poussé à apprécier plus que de raison la prestation moisie de BLACKDEATH. Je l'avoue, techniquement ce n'était pas terrible. Le trio ne se marche pourtant pas sur les pieds sur les planches. La batteuse et le guitariste joueront les compos comme elles se doivent d'être. Le bassiste/chanteur nous invite par contre au festival de la boulangerie, de la baguette congelée carbonisée et vendue au prix fort. Faux parfois, pas dans les temps la majorité du set, c'est la cata qui s'entend beaucoup. Seule sa voix, hurlant de l'allemand, résonnera avec justesse. Le son était très sec, très très à l'ancienne on va dire. Il est certain que le contraste avec les murs de fréquences précédents choque un peu. J'ai pourtant réussi à occulter la basse en me concentrant sur les riffs très thrash du gratteux et sur les patterns qu'enchaînait la batterie. Et j'ai finalement trouvé tout ça très sincère. Bordélique, pas brillant, mais sincère. J'ai réussi à prendre du plaisir devant ce groupe dont je n'attendais pourtant pas grand-chose. Mais la très grande majorité du public a déserté la salle rapidement. Faute de goût, je vous dis.
Skay : Ouch... Ayant réécouté un split de BLACKDEATH avant de venir, je savais que je n'avais pas grand-chose à attendre des Russes... Et bingo, j'avais encore raison. Mon camarade, pour d'obscures raisons liées à la prostitution et à la drogue (mais chut, je n'en dirai pas plus), arrive à trouver des points positifs. Personnellement, je n'ai pas réussi. Les riffs simplistes du guitaristes sont trop simplistes. Le bassiste est à côté de ses cordes. Seule la batteuse reste à niveau. Unique point positif, le chant de gargouille malade, qui est vraiment glaçant et réussi. Même le visuel du groupe ne le maintient pas à flot. Il fallait un flop à ce concert, on l'a trouvé. D'ailleurs, la salle se videra fortement pendant ce concert.



Beaucoup les attendait aujourd'hui. ACHERONTAS aura ravagé la salle et démontré qu'ils auraient pu mériter une place bien plus haut sur l'affiche. Les Grecs débarquent en véritables maîtres de cérémonie. Le guitariste/hurleur Acherontas est enveloppé dans une robe rouge à capuche. Le second guitariste (auteur de quelques vocaux très remarqués) a choisi une robe noire à capuche plus traditionnelle. Du bassiste, nous ne verrons pas le visage, caché derrière ses cheveux. Et c'est parti avec "Blood Current Illumination" qui ouvre le dernier album. Je ne vous cache pas que je venais en espérant entendre ce titre, ainsi que "Wampyric Metamorphosis". Mes attentes furent totalement comblées, car Acherontas va allègrement jouer des titres de son dernier album (trois, si ma mémoire est bonne, dont le morceau final "Drakonian Womb" qui vient clôturer tout en ambiance un set électrique) ainsi que des "reprises" de Stuthoff. Les compos sont là, le groupe l'est aussi. Le son est très bon et la prestation technique est impeccable. Tous les éléments sont réunis pour que le public s'immerge dans la cérémonie occulte qui se déroule sur scène. Sous leurs maquillages couverts de symboles ésotériques, les Grecs livrent un set enflammé. La ferveur gagne dès les premiers instants un auditoire qui se livre à des pits sévères et ses premiers slams. Ce concert était tout simplement excellent.
Skay : Alors que je ne connaissais pas les Grecs, pourtant très bien vendus par certains auparavant, j'attendais beaucoup de les découvrir sur scène. Si la prestation est très sobre, le chanteur/guitariste en impose sous sa robe rouge. Il est d'ailleurs parfaitement placé en plein centre du vidéoprojecteur qui projette le logo du groupe. Les symboles ésotériques qui le composent se reflète parfaitement sur sa robe et sa capuche, du meilleur effet. Si la prestation est sobre, chaque musicien bien à sa place, les compos le sont beaucoup moins, et le black metal occulte du groupe enflamme la fosse. Les parties les plus rentre-dedans sont tout de suite exploitées par les furieux du pit, tandis que les passages plus atmosphériques font bouger les têtes. Clairement, une grande partie du public les attendait et à la vue des visages pendant et après le set, rares sont les déçus. Quant à moi, je ne regrette pas les quelques deniers investis dans le dernier album du groupe et dans le double CD de STUTTHOF.



Ensuite, on prend les mêmes et on recommence avec NIGHTBRINGER. Je n'ai pas tout compris à la consanguinité entre Nightbringer et Acherontas, mais revoilà le line-up d'Acherontas (Acherontas inclus, qui tient juste la guitare) sur scène avec deux membres supplémentaires. Les Américains gardent les micros et la parole et font bosser les Grecs comme instrumentistes, quelle image !! Très ambient sur disque, Nightbringer déçoit globalement sur les planches. Déjà qu'ils passent après un set qui a été une boucherie, mais leur sauce ne prend pas vraiment et crée l'ennui. Quelques irréductibles auront résisté, mais un mouvement général vers le bar pendant le set a été assez éloquent. Moins que pendant Blackdeath, mais quand même.
Skay : Comme la majorité du public et mon camarade, j'aurai beaucoup de mal à rentrer dans le set de NIGHTBRINGER. Pas que la prestation soit mauvaise, mais difficile de passer après les Grecs (pourtant restés sur scène). Le black metal plus atmosphérique des Ricains a du mal à me passionner réellement, manquant d'aspérité et de moments réellement accrocheurs. Peut-être que ça passerait mieux sur album, même si j'ai quelques doutes.



Après la déferlante grecque, mon estomac s'est rappelé à moi. Comme beaucoup de salles, le Glaz'art ne permet pas de se restaurer. Toute sortie étant définitive, il faut attendre ou ruser. Sur le forum, certains ont parlé de l'astuce "je sors chercher des sous pour le merch" qui écarte un vigile à plus de deux mètres et permet de re-rentrer tranquillement. Cette année, j'ai profité de la plage. Oui, car le Glaz'art organisait une place avec des animations juste à côté des metalleux en rut. Des groupes de pop venaient vomir leur soupe devant des chalands affalés sur des transats. Et eux avaient un stand de crêpes. Très artisanal, mais si on avait de la patience on pouvait espérer s'enfourner un peu de pâte avec un truc dessus. Alors, j'ai craqué pendant FORTERESSE, qui ne m'intéressait pas du tout. Je suis allé bouffer pour revenir tout disponible pour la tête d'affiche. Des Québécois, je n'aurai vu que le titre final et c'était déjà assez répétitif comme ça. C'est toujours le souci dans la retranscription d'une musique très ambiente en live. Et là, il ne se passait manifestement pas grand-chose. Fort heureusement, les Nord-Américains avaient un bon terreau de fans avides de les voir et la réaction du public a été très bonne pendant leur prestation.
Skay : Alors que le Prince allait faire des châteaux de sable avec les bobos de passage, je suis resté pour la prestation des cousins de FORTERESSE. Si je ne suis pas fan du tout de leur musique sur album, c'était avec surprise que j'étais rentré dans leur set l'année dernière, à Montréal alors qu'ils jouaient leur deuxième concert (oui, je me la pète). Si la scène du GLaz'art est plus petite qu'alors, on a eu droit globalement à la même prestation. A savoir un groupe qui ne s'encombre pas d'apparat (le bassiste joue en veste à patch) pour une musique atmosphérique et répétitive. Quelques timides headbangs des musiciens en guise de présence scénique, tout repose sur le chanteur qui est moins timide en ce qui concerne le bouger de cheveux. Malgré ça, après la répétition pour la 43ème fois du même riff, l'ennui me prend. Il faut dire que je n'ai plus l'effet de surprise, et que maintenant mon opinion sur la musique du groupe reprend le dessus. Pourtant la prestation est propre et efficace, le son est bon et le groupe en place. Les amateurs ne s'y trompe pas et encouragent ceux venus de la Belle Province.



Il reste encore quelques planches à brûler pour TEMPLE OF BAAL. Les Franciliens ont remplacé au pied levé Bethlehem, et je dirais que cela me convient mieux. Au lieu des larmichettes allemandes, on aura des mecs, des vrais. Si le forfait de Bethelehem a évidemment fait des déçus, je constate dès les premières notes que l'auditoire est tout simplement à fond derrière le groupe. Quelques-uns seront partis, mais les plus motivés sont restés pour soutenir la tête d'affiche qui prend un plaisir manifeste à balancer son black burné pendant une heure. Même si quelques soucis techniques auront émaillé le set (notamment des soucis de basse sur les derniers titres), rien n'aura entamé la détermination du groupe et la joie du public. C'est ça qui est bien avec des groupes comme ToB, ils posent leurs amplis, branchent les guitares et wattent. Si les conditions sont bonnes, c'est encore mieux, mais l'énergie est finalement toujours là. Le nouveau batteur envoie sévèrement le pâté, permettant au reste des instruments de venir planter leurs notes sur les patterns. Pas besoin d'un jeu de scène délirant, la foule tient le premier rôle avec des pogos furieux, harangués par Arkdaemon. Les instrumentistes balancent avec technicité et assurent les vocaux/backings tous en chœurs. Amduscias envoie du solo l'air détendu. Peut-être que tout ça a été monté à la dernière minute, mais le show était excellent. La sueur aura coulé, dans un pit qui s'est bien déchaîné. Hail Satan !
Skay : Bon, franchement, ça me faisait chier l'annulation de BETHLEHEM. Car dans le genre culte, les Acteurs étaient plutôt bien. Heureusement pour eux, ils ont dégoté un groupe qui aura fait venir plus de monde que les Allemands. Malgré l'urgence de l'annonce des Franciliens de TEMPLE of BAAL, les adeptes sont nombreux et chauffés à blanc. Comme le dit si bien Prince de Lu, ToB branche les amplis, fout les potards sur 11 et balance leur black metal teinté de death sur les derniers morceaux avec la seule et unique volonté d'imprimer la marque de leurs guitares le plus profondément possible sur la tronche du public. Et ça marche. La fosse explose dès les premières notes, pour le plus grand bonheur du groupe qui en demande encore plus. Vieux morceaux comme plus récents, albums comme splits, toute la discographie du groupe est passée en revue. Petit bémol, le son est un peu trop claquant, ce qui donne un aspect beaucoup plus black metal, parfait pour les anciens morceaux, mais qui désépaissit les morceaux plus récents. Pour autant le set n'en est pas moins furieux et après une heure de guerre intense, le public éreinté en redemande encore ! Alors certes, on n'a pas eu le moment culte attendu de Bethlehem, mais Temple of Baal a retourné le Glaz'art comme ils ont retourné tant de salles auparavant. Putain de concert !



Il est à peine 23 heures quand nous quittons la salle, des décibels plein la tronche. Je retiens de cette journée dans l'ordre Ancherontas, Anus Mundi et Temple. Ouais, je suis resté devant Blackdeath, mais ce n'était pas mémorable pour autant. Une bonne petite date qui donne faim pour cet été.
Skay : Cette septième édition du BMIR n'était peut-être pas la plus alléchante sur l'affiche de tous les BMIR, mais proposait des moments cultes et originaux, avec par exemple la deuxième date française de FORTERESSE, le premier passage à Paris de TGOO, le premier (et certainement dernier) passage en France des Russes de BLACKDEATH. Également, l'orga a fait preuve d'efficacité quand il a fallu pallier l'annulation de BETHLEHEM. Si le très moyen a côtoyé l'excellent, cette date est une vraie réussite. Idéal pour commencer l'été en beauté, et se préparer à quelques concerts estivaux de moindre affluence, voire pour certains des festivals un peu partout en Europe !


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