- REBELLION TOUR: MADBALL+H2O+DEEZ NUTS+FIRST BLOOD+DEVIL IN ME+STRENGTH APPROACH par VELVET KEVORKIAN+SEB ON FIRE+CHOKO - 1936 lectures
Le 18 mars 2012 @ La Machine du Moulin Rouge - Paris



Le REBELLION TOUR était de passage sur la capitale en ce dimanche 18 mars 2012 pour effectuer sa dernière date. Et qui dit dernière date, dit souvent petites surprises et surtout beaucoup moins de merchandising (erf)… Mais qu'à cela ne tienne, ce soir MADBALL, H2O, DEEZ NUTS, FIRST BLOOD, DEVIL IN ME et STRENGTH APPROACH étaient dans la place, prêts à retourner une dernière fois la Machine du Moulin Rouge, avec une petite heure de retard au compteur et une assistance un poil maigrichonne (et mollassonne) pour une date de cette ampleur.



Velvet Kevorkian
Bien sympa de retrouver l'ex-Loco, qui n'a pas trop changé niveau configuration. Le nouveau staff est plutôt cool, et les tarifs boissons sont toujours bien là. L'instant émotion passé, on débarque dans la grande salle pour assister au premier show de la soirée avec les italiens de STRENGTH APPROACH qui ouvrent le bal. Pour une mise en bouche c'est plutôt pas mal, assez standart, mais ils ont le mérite de faire bouger la maigre assistance déjà présente aux abords de la scène. Le groupe est motivé, et son hardcore efficace n'est pas déplaisant à écouter. Cependant, quelques problèmes de son viendront perturbés la fin du set des ritals, avec une grosse monté de guitares un peu nawak.

Seb On Fire
Ça faisait des années que je ne m'étais pas rendu à La Loco…heu à La Machine. J'me pointe vers 17h45 pour arriver avant l'ouverture des hostilités prévues à 18h. Ah ben non, en fait sur place, on apprend que STRENGTH APPROACH jouera à 19h finalement. Bon, on tue le temps comme on peut, en trainant avec ses potes puis les premières notes retentissent. Enfin on a surtout droit à de la basse et de la batterie de la part des italiens. Le son est lourd mais manque de précision. Autant le dire tout de suite ce sera le cas pour tout le monde, sauf peut-être MADBALL qui bénéficiera d'un son plus correct. Les italiens assurent la lourde tâche de chauffer le public pendant vingt minutes. C'est suffisant pour un groupe qui fait le boulot mais sans plus. Les titres se ressemblent et le batteur semble avoir un seul et unique pattern pour l'ensemble du show. Leur set se termine et lorsque celui de DEVIL IN ME commence on a déjà tout oublié.



Velvet Kevorkian
Les portugais de DEVIL IN ME sont assez attendu ce soir. Il faut dire que leur dernier album est vraiment bon dans le genre, et leur dernier clip tourne pas mal via d'autres groupes sur les réseaux sociaux ces derniers temps. D'emblée, le groupe confirme son statut de petit groupe qui monte en délivrant un show haut en couleur, bourré d'énergie et bien rodé. Poli, chanteur doux dingue, en impose pas mal et tient bien la scène à l'instar de ses camarades de jeu. Le public répond présent et se déchaîne sur le tube du groupe, « The End », repris en chœurs comme il se doit. En une demi heure, les lisboètes de DEVIL IN ME en imposent gros avec leur hardcore new school d'une efficacité remarquable.

Seb On Fire
Les portugais se montrent plus convaincants, bien aidés par un très bon dernier album, le bien nommé « The End ». Le groupe hausse le niveau d'un cran par rapport à leurs collègues italiens même s'ils souffrent des mêmes problèmes de son que ces derniers. Sur scène, ça bouge pas mal, le groupe à de la bouteille et une bonne présence. Le chanteur tente tant bien que mal de faire bouger un public encore clairsemé et pas mal passif. Ça marche un peu. Quelques jambes se lèvent et quelques bras moulinent mollement au son de « The End », excellent morceau. Leur set est à l'image du dernier album. Efficace, teigneux et mélodique à la fois. Une belle petite performance de la part des italiens pourront rentrer chez eux avec la fierté d'avoir fait le taf.



Velvet Kevorkian
FIRST BLOOD débarque à son tour sur scène et là c'est une autre paire de manches. Bien que réputé, la musique et le show du groupe me laisse de marbre ce soir là. Ultra basique et lourd, je n'y ai pas trouvé grand intérêt. C'est brutal, tough guy, mais ça me laisse de marbre. Au bout de 3-4 titres, j'ai rendu mon tablier.

Seb On Fire
Attention maintenant on ne rigole plus, les sing alongs c'est bien beau mais il est temps de retrousser ses manches, de réajuster sa casquette et de sortir ses gros muscles pour accueillir FIRST BLOOD. Changement de ton, plus voyou, plus brutal, plus violent, plus lent aussi, le hardcore des Californiens ne fait pas dans le détail et relègue la musique des deux groupes d'ouvertures au rang d'honnête plaisanterie. Piochant dans ses deux derniers albums, le groupe enchaine les titres dévastateurs aux forts relents métallique. Le pit se réveille un poil, ça commence à bouger et à ressembler à un vrai set hardcore même si on est loin de la violence affichée par le groupe. Carl Schwartz connait son affaire et à l'aide de son crew, signera le show le plus lourd de la soirée. Ca fait du bien avant la blague DEEZ NUTS, que je subirais de loin, assis dans les canapés de la salle en train de me réhydraté à coup de jus de fruits. J'ai tenu un morceau c'est déjà pas mal.



Velvet Kevorkian
Les DEEZ NUTS sont dans la place et cela se voit aux nombres de fashion-fans du groupe qui s'agglutinent autour de la scène. Musicalement, le hardcore des DEEZ NUTS passe carrément bien, mais c'est tout leur coté bling-bling qui agace un peu chez eux. Heureusement, ce soir, hormis l'attitude un brin branleur du chanteur, le groupe assure un très bon show, bien efficace et plaisant à suivre. Tout est en place et ça avoine sévère, tout ça dans une bonne ambiance. Durant la demi heure qu'il leur est accordé, les gars de Melbourne délivre un show très correct, piochant dans ses deux albums, pour un set de qualité et qui semble ravir leurs nombreux fans venus en masse ce soir là.



Velvet Kevorkian
Le gros de la soirée arrive avec H2O. Avec eux, on sait direct qu'on va passer un bon moment, et cela ce confirme dès l'entrée des New Yorkais sur les planches de l'ex-Loco. Le groupe enchaîne directement avec un « Nothing To Prove » à fond la caisse et l'assistance est déjà en feu. Scandant les paroles du groupe à l'unisson, la fosse est littéralement en fusion sur le son du groupe. Débordant d'énergie, la bande à Toby Morse embraye tube sur tube, et tout ça dans une ambiance du tonnerre, à la cool, mais prenant. Il faut dire que leur punk/hardcore dénote un peu du reste de l'affiche, car plus mélodique, mais met à l'amende bon nombre de groupe scéniquement (et musicalement). Le groupe est heureux d'être là et nous offre un show vraiment intense et puissant, invitant même Freddy de MADBALL et Poli de DEVIL IN ME sur deux titres. La set list ravira vieux et nouveaux fans, avec un melting pot de titres issue de toute leur discographie. Bref, ce soir H2O est venu et a vaincu, haut la main devant un parterre un poil mou du gland quand même.

Seb On Fire
Place maintenant aux têtes d'affiches. H20 et son hardcore ultra positif mené par les frères Morse. Les new-yorkais ouvrent leur set sur un « Nothing To Prove » suivi de « 1995 » et après deux morceaux tout le monde est déjà conquis. Les vétérans tiennent la séance et discute pas mal avec un public, toujours mollasson au grand dam de Toby. Le groupe envoie ses bonnes ondes et fout un joyeux bordel sur scène enchainant avec des titres comme leur reprise de « Paranoid », « Guilty By Association » ou « One Life One Chance » invitant une première fois Freddy Cricien sur scène pour prendre le micro. Les new-yorkais sont en famille et se font plaisir pour cette dernière date. L'ambiance monte crescendo, le public se décide enfin à bouger et le set, passé à la vitesse de la lumière se termine sur le formidable « Nothing To Prove », hymne hardcore des temps révolus, dont les fameuses lignes « Passion Before Fashion ! », repris en chœurs par tous les vieux cons (dont je fais partie) présent dans la salle.



Velvet Kevorkian
On reste à New York avec la tête d'affiche de ce REBELLION TOUR, les légendaires MADBALL. Comme pour H2O, avec la balle folle on sait qu'on va passer un excellent moment, et le groupe ne nous fait pas mentir. Ca joue grave, avec style, communicant toujours avec le public venu en masse pour eux et qui sort ses gros bras. Freddy Cricien, toujours aussi charismatique, tient la scène d'une main de fer, quand Hoya Roc, vraiment impressionnant physiquement parlant, tartine ses parties de basse si caractéristique du groupe avec nonchalance. Mitts reste un poil en retrait avec son faux air de Droopy, mais ses parties gratte son carré et impose le style direct, la patte MADBALL quoi. Leur NYHC fait aussi mal en live que sur album, dans une ambiance gaillarde à souhait, avec une setlist bien sympatoche, balançant titres récent et hit anciens pour le bonheur de tous. Leur show passe à une vitesse folle, et pour des raisons personnelles, je loupe les rappels. Qu'à cela ne tienne, j'ai au moins vu MADBALL sur scène, et ils confirme amplement leur statut ! (Et merci à l'autre sac à bière d'avoir bien emmerdé le monde durant MADBALL, en fumant dans la salle et en emmerdant Freddy Cricien lors du concert. Une bonne tatane de Ney Yorkais ne lui aurai pas fait de mal. Crétin)

Seb On Fire
On à beau les voir au moins une fois par an, un concert de MADBALL c'est toujours une fête. Toujours une bonne surprise parce que s'il y'a un groupe qui ne déçoit jamais sur scène c'est bien celui là. Donc oui MADABALL est venu, a vu et a encore vaincu, c'est aussi simple que cela. Mitts, Hoya et Freddy sont une machine de scène, normal quand on passe sa vie sur la route. Y'a pas de secret. L'ambiance se "voyoutise", les quelques tough guy sortent de leurs retraites, Freddy menace de latter un ivrogne qui lui casse un peu trop les bonbons "I have a son now i don't want to beat you up". Mais avec le sourire. Pas de surprise, les titres habituels sont joués couplés avec quelques extrait du petit dernier "Empire", qui passent tout seul l'épreuve du live. Le groupe ouvre le set sur "For My Ennemies" avant que Freddy ne prenne la parole en français. D'ailleurs Freddy, quand il parle français le fait avec un accent marseillais "Ça va bieng?". Bref le groupe est content d'être là pour fêter la fin de la tournée. On enchaine avec "Can't stop Won't Stop" et ainsi de suite pendant une heure. Petit privilège de la tête d'affiche, ils se permettent un petit rappel et une fin de set sur "Pride" repris tout en chœur par les membres de tous les groupes de la tournées. Un beau moment de fraternité pour finir une belle soirée. Un bon concert de MADBALL mais on préférera les ambiances viriles du Nouveau Casino.

Une soiré sympathique mais avec quelques petits points négatifs toutefois: une assistance clairsemée mollassonne et qui trouve marrant de balancer ses bières dans le pit. Non c'est pas marrant... (Note de VK: je confirme)


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