- HELLFEST MMXI par CROWN_ME - 2659 lectures
17/18/19 Juin 2011 - Clisson



Bon, autant commencer en la jouant franc-jeu, des quelques pérégrinations en terres clissonaises que j'ai pu me taper, le rassemblement 2011 aura été celui qui méritait le moins d'excès de vitesse pour venir. La faute à une affiche cette année un peu molle de la cuisse; ça fait chier de jouer les blasés parce que j'ai toujours soutenu l'audace de l'éclectisme du Hellfest, mais entre les groupes qui auraient été bien plus émoustillants s'ils ne m'avaient pas déjà laissé un souvenir mitigé en concert ces derniers mois, la blinde d'annulations, les valeurs sûres déjà entraperçues au moins ici et les honnêtes divertissements, il reste pas grand-chose. Enfin si; sur le papier, deux ou trois inédits bandants, pour le reste, quelques découvertes feront tout de même le boulot.

Et histoire de démarrer du bon pied, ce que la Bretagne récolte en un an en flotte (parce que oui, c'est une légende) avait justement décidé de tomber exactement sur les deux heures de trajet nécessaires. Garde une once d'espoir et ravale-la en découvrant que le seul parking potable et vraiment à proximité des entrées a été fermé d'accès cette année. Bref; un trajet à la vitesse moyenne de 15 km/h et le temps de montrer patte blanche à l'entrée et d'accéder au site, voilà déjà le set d'HANGMAN'S CHAIR de baisé.





Arrivée donc juste à point pour chopper la fin de SUICIDE SILENCE qui se démènent sur la Mainstage : premier constat, va falloir être indulgent sur le son pendant trois jours. Après sinon, musicalement/scéniquement, bah sans grande surprise c'est un poil plus consistant que le tout-venant deathcore, soit un truc marrant à écouter quand besoin de gratuité immédiate, mais je crois que le peu d'intérêt que j'ai pu porter au genre s'est définitivement fait la malle. Mais bon, voir des anorexiques placardés de tatouages multicolores jouer les chauves-souris par dessus des successions de sub-drops patauds, ça a encore l'air d'exciter du monde.



Au moins le chanteur d'ARCHITECTS et son faciès chevalin avait tout pigé, pas la peine de jouer les branleurs en marcel découpé par ta soeur alors que les éléments s'acharnent, autant ressortir le K-way Manchester United. Pour tout avouer, j'ai pas vraiment pris la peine d'écouter leur petit dernier pour cause de flemme couplée à des retours pas folichons, mais au moins pour voir les titres des précédents, ça justifiait le déplacement. Bref Architects sur scène c'est pas mémorable mais ça fonctionne grâce à une bonne grosse envie communicative, et le chant clair facilement irritant sur CD a au moins le mérite d'être correctement retranscrit en live (ce qui est quand même pas souvent le cas dans le genre). Par contre quand ça commence à ramollir en jouant les nouveaux titres, c'est que sonne l'heure d'aller s'abriter.



L'avantage de la Terrorizer Tent, c'est que t'es au sec, l'inconvénient, c'est que du coup quand ça tombe, elle est rapidement pleine à dégueuler. Alors tant mieux pour les groupes, hein, puisque même s'ils ont parcouru pas mal de chemin depuis leur dernier passage il y a trois ans, la foule attendant KRUGER y est beaucoup, beaucoup moins clairsemée. Ayant eu l'occasion de les voir il y a quelques mois lors de la release party d'As We Draw, j'en avais gardé un souvenir pas désagréable mais un peu longuet, faute à un côté linéaire assez prononcé. Là je sais pas si c'est le fait d'être en configuration festival, mais ça coince déjà moins. Pas tellement plus de finesse pourtant, leur équation Breach+Neurosis+Entombed étant surtout marquée par la rugosité des derniers, mais le groupe est une bonne grosse machine bien huilée et surtout toujours scéniquement appréciable. En particulier grâce à leur hurleur, Reno, qui a toujours autant de mal à rester planté devant son micro, avec visites de courtoisie dans le public et sur les enceintes. Un bon set bien mammouthesque quoi.


Sinon, comme tous les ans, y'a le concert où t'arrives à la bourre nonchalamment et où tu t'en bouffes les doigts parce que ça a juste l'air taré. Ici, CHURCH OF MISERY, sur qui je m'étais jamais vraiment penché et qui aura mis n'importe qui à moins de 100 mètres de la Terrorizer Tent d'accord. Alors faute de références dans le genre, je disserterai pas bien longtemps sur leur stoner/doom du Soleil Levant hein, mais par contre, il y en a un peu plus à raconter sur leur vocaliste : ça fait tournoyer le micro comme tonton Bannon et le laisse se fracasser sur le front comme tatie Bessac, ça joue les serpillères humaines sur toute la largeur de la scène et ça te lance des regards qui te donne pas envie de le croiser seul à seul, qui aurait pu croire ça d'un mec sapé en pattes d'eph?




Autant Keith Buckley est l'un des rares types aussi doués derrière un stylo que derrière un micro au sein d'Every Time I Die, autant y'a de quoi se demander à quoi sert vraiment THE DAMNED THINGS, sinon à blinder les salles relativement facilement grâce à un line-up aussi éclaté que bankable, deux Fall Out Boy et autant d'Anthrax complétant le tableau. Bref t'as l'impression d'écouter une version d'ETID taillée pour pas déplaire à tes parents, du gros rock aussi faussement énergique que vaguement southern, radiophonique à mort et où scéniquement il ne se passe rien de rien. Des mecs qui ont de la bouteille mais qui se sortent pas vraiment les doigts, donc.



EYEHATEGOD sous la Terrorizer Tent, c'était censé être parfait, vu qu'avec leur participation-évènement il y a deux ans, les voir sur une Mainstage était au final assez peu approprié. Sauf qu'en fait, y'aura pas eu grand-chose à retenir de ce concert, limite en pilotage automatique, injures anti-flics incluses. Auraient-ils joués cleans? Un set relativement inoffensif, un concert de metal et pas de sludge quoi, pas seulement dû à l'effet de surprise d'il y a deux ans, puisqu'il paraît qu'à Paris c'était une autre paire de manches. Heureusement que Jimmy Bower et sa face de Droopy grimaçant sont toujours aussi marrants à voir. Evénement notable tout de même, ils auront joué un nouveau titre, qui, même s'il ne jure pas le moins du monde avec les autres, prouve qu'ils se sont foutus au boulot. Il était temps.





Déjà le dernier vrai voyage vers les Mainstages du week-end pour MESHUGGAH, attendu en matant DOWN du coin de l'oeil. A ce sujet, le fan moyen de DOWN est-il atteint du syndrome du même nom? C'est quoi ces conneries d'arborer fièrement drapeau sudiste et tatouage CFH alors que t'es venu de la Roche Sur Yon en 106 Kid, hein? Autant ça m'avait pas sauté à la gueule les années précédentes, autant là c'était visuellement irritant; la montée nationale du southern beaufcore ne devant pas y être étrangère.


Bref, mes vertèbres avaient gardé un assez sale souvenir du passage de MESHUGGAH il y a deux ans, souvenir qui ne se sera pas vraiment réveillé ce soir : pas grand-chose à redire sur l'impeccable prestation des Suédois, entre l'exécution millimétrée et les expressions faciales divertissantes du père Kidman, mais le gros point noir, c'est du côté du son qu'il faudra le chercher : alors on va pas spécialement immoler les sondiers hein, mais le son des Mainstages a été assez abominable tout le weekend, allant parfois jusqu'à la pure agression de tympans (du moins pour les quelques concerts entraperçus), la faute à un vent particulièrement casse-couilles. Dans le cas d'un groupe comme MESHUGGAH, ça pardonne pas vraiment; un gros son façon plâtrée pâte/purée qui semblait se balader d'un bout de la scène à l'autre, de quoi refroidir toute ferveur.



MORBID ANGEL, ni souffle de mort, ni envie de danser. "Ça" impressionne du monde en 2011? Autant se rabattre sous la Terrorizer Tent pour la seconde grosse torgnole/découverte de la journée avec les MELVINS: oui, j'en connaissais quasiment rien, quand tu sors un album tous les 6 mois depuis 15 ans avec une qualité plus ou moins constante, y'a de quoi faire fuir toute bonne volonté. Bref, t'y débarques en touriste en comptant chopper quelques photos de King Buzzo, le mec qui ressemble à ta prof d'arts plastiques lesbienne et quinquagénaire que t'avais au collège, et t'en ressors avec les bretelles bien remontées. A deux batteries (plus justifiées que chez Kylesa) et probablement dotés du meilleur son du week-end, le quatuor aura converti pas mal de monde, et la moitié de la Nouvelle Orléans était totalement à bloc sur le côté de la scène. 50 petites minutes de stoner/grunge aussi flingué qu'intense, et plus qu'impressionnant de bargerie plus ou moins contrôlée. Ou comment jouer de la manière la plus décontractée du monde une musique qui chie, ou l'inverse.



SAMEDI

Comme tous les ans, samedi, journée de disette, mais qui, par contre, ne rimera pas avec journée d'emplettes puisque venu avec quatre sesterces en poche. Bref, dans mon fief se déroule un festival qui a la bonne idée de foutre des séances de yoga le matin, eh bien au Hellfest, c'est quasiment pareil, et c'est animé par NASTY. NASTY, ou le Beatdown avec un grand B, pas fin parmi les pas fins, et réputé pour les grandes manifestations d'amour entre hommes qui règnent dans le pit. Pit dans lequel on pouvait tranquillement compter le nombre de neurones durant les balances, avec bien entendu le décompte négatif pour ceux qui portent un t-shirt Emmure. Bref une bonne demi-heure de mosh-parts viriles mais bon esprit côté pit et côté scène, avec une mention spéciale au gratteux de dépannage qui a appris les titres en deux jours, même si, dixit Seb, le trajet jusqu'à Clisson était amplement suffisant. Bref Nasty tu sais pourquoi t'y viens, pour bouffer sueur et poussière, mais pas pour moi, j'avais pas le droit de me salir.

Derrière, on entame la grande diagonale du vide, avec léger regain de motiv' pour SHAI HULUD, dont le style me parle pas/plus des masses, paraît que le line-up a pas grand-chose à voir avec l'originel, mais hé, quand tu découvres à moitié, de tout ça, tu t'en tapes. Bref du metalcore typiquement début de troisième millénaire, donc bien énergique et pété de leads à la cool, un bon moment. Même constat pour COMEBACK KID; je peux pas vraiment dire faire souvent tourner les albums à la maison, mais en live ça sait calmer tout le monde... Pas tellement moyen de faire la fine bouche devant une telle ferveur communicative; avec une tente quand même bien blindée et surmotivée pour venir reprendre quelques refrains en chœur. Leur hardcore moderne étant d'une efficacité telle que t'as pas trop le temps de t'ennuyer.



Et encore la même mornifle avec TERROR, pas le moins du monde client sur album, mais là, c'était la fête au village. Honnêtement, des corps volaient de PARTOUT: du public, de la scène, des poteaux; c'est simple, la sécu a tellement morflé qu'elle n'a pas autorisé les photographes dans la fosse. Un grand moment de communion hardcore avec Scott Vogel en maître de cérémonie, qui aura bien décidé de faire chier la sécu jusqu'au bout en encourageant les gens à escalader les poteaux pourtant bien protégés. L'infirmerie du site a dû connaître son heure de pointe juste derrière.

Sinon, CONVERGE... Bah CONVERGE quoi, même si t'as plus l'effet de surprise, même si certains titres d'un certain tout dernier album font retomber le soufflé, ça reste l'un des plus impitoyables bordels scéniques qui soit. Le seul vrai souci du concert étant la séparation entre scène et public, puisque comme tout un chacun le sait, le charme d'un concert de Converge s'apprécie encore plus au premier rang vu que le Bannon aime refiler la moitié de ses parties de chant. Bref de ce côté-là, même sans 15 guests il aura plutôt bien assuré ses parties. Sinon niveau setlist, hormis les semi-classiques ("Concubine" en intro, "Last Light" en rappel, 4/5 titres d'"Axe To Fall") faudra quand même noter la délicieuse joie de se bouffer un "The High Cost Of Playing God", et les deux nouveaux titres ("On My Shield" et "Runaway") qui sont bouchers à souhait; de quoi prier durant les six prochains mois pour une annonce de squattage de studio quoi.






DIMANCHE

Une matinée qui aurait dû commencer avec MORNE, mais finalement, non. Avec un nom comme ça, faut pas s'étonner de faire flipper le chaland aussi; après déjà deux jours de fest dans les dents, se pointer à 10 heures pour déguster du post-hardcore à papa, même si y'a de l'ex-Grief dedans, ça enthousiasme moyennement.

Seul groupe vraiment attendu parce que jamais vu, les Canadiens de KEN MODE, dans la place pour remplacer Gates Of Slumber au pied levé. Malgré quelques merdes, les frangins Matthewson, accompagnés non pas de Thérèz de Mares Of Thrace à la basse mais de l'un de ses 35 prédécesseurs, auront fait honneur à leur excellente réputation : noise/hardcore de type très remonté qui doit autant à Botch qu'à Unsane, à Today Is The Day qu'à Jesus Lizard. Au centre de toutes les attentions, Jesse, guitare/chant, qui est le type de mec qui hurle pas tellement pour déconner, arcbouté devant son pied de micro, chapeauté de son fameux Stetson et facialement pas loin d'être aussi nasty que le chanteur de Trap Them. Bref pour quelqu'un qui a du mal à rester concentré sur un concert de plus de 30 minutes, là, ça valait bien quelques louches de rab'.



La demi-heure suivante était censée être consacrée à 50/50 entre LAST DAYS OF HUMANITY et RED FANG, ça aura été encore plus vite torché : 5 minutes de chaque. Les premiers, toujours sur le podium de la brutalité tellement décérébrée qu'elle en deviendrait conceptuelle, auront fait l'effet d'un beau soufflé au fromage sous une Rock Hard Tent quelque peu clairsemée. M'enfin ils avaient l'air contents, d'après leurs dires ils avaient jamais joué devant autant de monde. peut-être pour ça que c'était aussi plat aussi. Pour Red Fang, sur CD ça se vautre tellement dans le cliché "BarbexRelapse" que j'en baillais déjà, mais vu que leurs clips sont pas désagréables, ça méritait quand même le coup d'œil. Mais en fait non. Des vieux briscards qui, à la différence des grosses locomotives du genre, Baroness, Mastodon, Torche, Kylesa, High On Fire et co, sont à des années lumières d'avoir leur propre caractère. Donc ça restera à se tripoter en seconde division avec les Black Tusk, Howl, Bison BC et autres seconds couteaux déjà à moitié oubliés. Pas de pitié pour le fade surtout vu la mollesse scénique dont ils faisaient preuve.

Boycott plus que légitime de THE OCEAN pour cause de nouvelle orientation à chier, tout simplement. Un passage rapide sous la tente histoire de voir leur beau jeu de lumière et leurs belles vidéos qui essaieront tant bien que mal de détourner l'attention d'un groupe qui n'a plus grand-chose pour lui, ni musique, ni attitude. Un confrère plus que courageux et qui aura ainsi assisté à tout leur set qualifiera leur prestation d'"embarrassante". J'espère que ça leur paye au moins les factures, désormais, sinon c'est du perdant-perdant.



KNUT, sur CD ça passe un coup sur deux, et en les voyant sur scène, je me suis souvenu pourquoi. Le chant. Doté d'un timbre assez commun dans le genre, passe encore, primairement placé, à la limite, on peut faire avec, mais quand tout ça s'ajoute au fait qu'il y a de très, très longues plages instrumentales, y'a de quoi se questionner sur son utilité. Après musicalement, bah ça ramone à la Suisse hein, riffing bien tracteur même si parfois ça s'écoute un peu déstructurer le truc, mais ce qui te fait rester scotché, c'est ce batteur, Roderic, avec son air de banquier bonhomme et au jeu terrifiant, ultra touffu et réfléchi, mais qui s'en sert pas d'excuse pour faire semblant de taper. La grosse leçon quoi.

Qu'espérer de KYLESA ce coup-ci? Autant sur CD le groupe se bonifie au fil du temps, autant sur scène... bah leur succès semble les desservir quoi. Et être obligé de faire 15 tournées européennes par an juste histoire d'entretenir la machine, ça a l'air de les user; c'est qu'en tant que vieux crusties, ça leur ferait mal au cul de taper des poses héroïques le pied sur le retour pour te faire croire qu'ils s'amusent quoi. Donc du coup, les concerts semblent plus subis qu'autre chose, et on s'emmerde. Sauf aujourd'hui, bizarrement : ça joue de manière volontaire, et surtout, ô miracle, les chants sont non seulement mieux assurés mais aussi mieux assumés. Vu que la setlist était composée à 95% de morceaux des deux derniers albums, beaucoup plus exigeants vocalement, c'était indispensable. Et si un groupe qui se fait chier te le transmet très vite, ça marche aussi dans l'autre sens. Espérons qu'ils tiendront la bonne corde à l'avenir.




Parti pour chopper quelques photos de THE BLACK DAHLIA MURDER, j'y aurai passé tout le set, à ma grande surprise. Parce que bon, sur CD, c'est décrochage assuré au bout de trois titres, et ça avait réussi à littéralement m'endormir il y a deux ans. Mais là, pour qui pour quoi, on s'en branle, ça le fait pas mal. Tout le monde est au taquet, groupe, public, squatters du côté de scène, le chapiteau est blindé, et t'es tellement assailli de riffs que tu restes cloué à attendre le coup de mou, qui ne viendra pas. Peu importe qu'ils soient en partie la cause de l'un des pires cancers musicaux de ces dernières années; quand tu vois ce qu'ils dégagent tu comprends pourquoi ça ramène autant de monde, public hétéroclite qui plus est.

Dernier concert au programme avec ELECTRIC WIZARD, un peu redouté malgré la branlée d'il y a deux ans : c'est que sur leur tournée d'avril dernier, ça avait pas été très fou, pour être poli. Alors que là, ce soir, c'est le retour de la grosse branlée sludge/doom! Malgré l'aberration que pour la première fois du week end, un groupe avait un son suffisamment moelleux pour que tu puisses enlever tes bouchons, pas vraiment sur eux que j'aurais misé. Hérésie tout de même, pas moyen d'entendre la basse, assurée par ce toujours aussi fringuant suicidé social, il avait pas de retours ou bien? Chapiteau rempli de chez rempli (et même au-delà), et le seul concert où il y avait autant de volutes de fumée des deux côtés des barrières. Après l'utilisation des vidéos, c'est bien sympa mais niveau pertinence je sais pas trop, pouvoir se concentrer sur leurs masses capillaires qui se débattent au ralenti dans le brouillard, c'est suffisant non?



C'est sur cette bonne note que s'achèvera mon Hellfest, qui restera pas forcément dans mes annales faute de claquasse ultime, mais de très bons concerts (Converge, Ken Mode, le Wizard...), des découvertes (Church Of Misery, The Melvins), des concerts bien plus enthousiasmants qu'escomptés (Kylesa, Kruger, Comeback Kid...) et d'honnêtes casse-croûtes. Niveau orga, vraiment rien à redire, la machine est désormais plus que rôdée, ça glisse tout seul. Par contre le déménagement de site prévu pour l'année prochaine se faisait pressant, parce que le site commençait à connaître ses limites niveau accueil : entre les 20 bornes de queue pour retirer du flouze, la Terrorizer Tent rapidement invivable lors des gros concerts ou dès que la pluie se pointait (abribus de choix avec le Metal Market) et le 1/4 d'heure de slalom pour traverser le site d'une scène à l'autre, ça commençait à urger. Bref bravo à l'orga, les bénévoles et la sécu pour avoir fait de cette édition un succès, en espérant juste une programmation un peu plus affriolante et culottée l'année prochaine.


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