- OZZY OSBOURNE + KORN + DANKO JONES par VS TEAM - 3901 lectures
Lundi 20 septembre 2010 - Bercy - Paris



Shaka : Jouera, jouera pas ? Depuis la semaine dernière, les fans du Madman tremblent. En effet, l'ancien chanteur de BLACK SABBATH se serait brûlé en faisant des UV... un concert en Allemagne a été annulé... il souffre du dos... seulement 6000 préventes... Mais, une fois que nous avons appris que le concert prévu 48 heures avant à Londres avait bien eu lieu, nous voilà rassurés : le concert d'OZZY OSBOURNE, le premier en France depuis la tournée ''No More Tears'' (c'est-à-dire en 1992 à La Cigale !) aura bien lieu !

Obscure : C'est devant une poignée de spectateurs que commence le set de DANKO JONES. Ils arrivent néanmoins à faire se lever les bras et reçoivent des applaudissements satisfaisants.
Le public est très réceptif quand le chanteur parle d'Ozzy, tout le monde semble en effet impatient de voir le show du mythique OZZY OSBOURNE. J'ai bien aimé le moment où le Danko Jones fait participer le public en les faisant chanter. Le groupe est assez statique sur scène mais prodigue un metal entraînant et appréciable.

Shaka : Pour cause de papy sitting (comprenez par-là que je dois attendre que Papy Cyril arrive pour lui donner sa place), je ne peux voir le set de DANKO JONES. Dommage, je ne connais pas trop ce groupe, je me souviens avoir vu un clip sur VH1 et c'était pas mal, assez rock'n'roll.

Obscure : La foule est un peu plus dense lorsque KORN entre en scène. Je vois arriver un gars avec une capuche et puis le chanteur en survêtement. Là, je crains le pire. Le groupe bouge certes plus et on voit qu'ils se donnent bien pour le public mais je trouve la musique moins bien que le premier groupe. Je me dis : ''c'est KORN quand même !'', on en entend tellement parler que je pensais que ce serait bien, mais je n'arrive pas à apprécier car je ne connais pas les chansons et ça crie trop, et je commence à stresser car Shaka n'est toujours pas arrivé. Ce que je ne sais pas, c'est qu'il est dans la salle mais à un autre endroit.

Seb On Fire: Bon ben après avoir croisé Shaka devant l'entrée de Bercy, je cours vers la salle pour ne pas louper le début de KORN. Ben ouais même si j'ai laissé tomber l'affaire depuis longtemps, KORN restera toujours un groupe à part pour moi, c'est vraiment avec "Life Is Peachy" et l'album éponyme, que j'ai usé jusqu'à la corde, que j'me suis mis à donf dans le metal. Donc back in the days comme on dit dans le Bronx. Le set démarre avec "4U" bon c'est assez anecdotique, avant d'embrayer sur "Right Now", un titre efficace et jumpy qui me fait headbanguer en me rappelant mes 15 ans, mes baggys, mon boutons et mes râteaux.
J'avais vu Korn pour la dernière fois en 1998 et scéniquement rien n'a changé. Si ce n'est que dorénavant Head est parti lire et prêcher la bonne parole et que le gratteux remplaçant est puni et confiné dans un enclos d'amplis... mouais. Déjà que KORN, scéniquement parlant, c'est assez statique alors si en plus on empêche un gars de bouger, ça ne va pas arranger les choses. Le combo enchaîne avec "Here To Stay", autre titre emblématique du groupe. Le son est vraiment très bon, étonnant pour Bercy d'ailleurs, mais les cinq de Bakersfield ont l'air moyen concernés par ce qui se passe. Du coup, ça joue, plutôt bien d'ailleurs mais le show peine à vraiment prendre. On voit bien une petite vingtaine de loulous en train de pogoter dans la fosse mais que nenni, le public présent dans un Bercy clairsemé se contente d'observer poliment. Le nouveau single déboule et s'intègre plutôt pas mal dans la setlist, si bien qu'on le croirait sorti d'"Untouchables" ou d'"Issues". Pas mal. Le gros son est un peu trop dominé par le combo basse/batterie laissant les guitares un peu en retrait.
Un "Freak On A Leash" plus tard, je suis rejoint par le reste de la VS Team plutôt hermétique au groupe en train de jouer mais moi je m'en fous, même si le set du soir est moyen, ça reste Korn avec ce petit goût de passé qui resurgit inopinément comme l'a si bien écrit ce bon vieux Marcel. Je commence un peu à m'impatienter quand retentit la désormais légendaire intro de "Blind" et j'me surprends à réciter les paroles comme au bon vieux temps "This place inside my mind, a place I like to hide. You don't know the chance, what if I should die..." et à jumper mentalement histoire de ne pas perdre la face devant mes glorieux collègues. Un dernier "Got The Life" pour la route, un morceau dont j'ai jamais vraiment été fan et les voilà qui tirent leur révérence. Un concert moyen qui manquait clairement d'énergie et de conviction, le groupe ne fut guère aidé par un public amorphe et venu avant tout pour le Ozz mais bon le plaisir d'avoir réentendu "Blind" douze ans plus tard est toujours là. Du coup j'me laisserais bien tenter par un concert du groupe en headline dans une ambiance plus intime. Comme quoi, malgré les ravages du temps, les amours de jeunesse ne disparaissent jamais vraiment.

Shaka : C'est juste avant la fin du set de KORN que nous (la VS Team venue en force) entrons dans la salle. Première constatation, les places situées en balcon (les moins chères donc) ne sont pas accessibles, si bien que ceux qui en ont peuvent aller se placer où ils veulent en gradins (c'est-à-dire les places les plus chères), le bon plan quoi ! Deuxième constatation, Bercy est loin de faire le plein, mais je m'attendais à pire. La fosse est remplie aux 2/3 et pour les gradins, ça doit être à peu près la même chose. Troisième constatation, KORN, pour paraphaser une célèbre phrase de VS, ''je ne connais pas, mais c'est de la merde'' ! Meuh ! Je rigole ne vous énervez pas ! Bon allez, on va dire : ''je n'aime pas''. Si vous regarder dans mon profil, rédigé il y a des années, vous verrez que ce groupe fait partie des trois groupes que je déteste... Pour paraphraser une autre célèbre phrase : ''KORN du metal ? neo metal plutôt faut pas confondre''. Enfin bref, je pourrai dire que j'ai vu KORN dans ma vie, mais les deux morceaux que je vois ne m'emballent pas du tout. Par contre, les fans du groupe de Jonathan Davis doivent être bien dégoûtés, le groupe ricain n'ayant joué qu'une petite demi-heure apparemment.

Obscure : Ohlala ! Ozzy Osbourne est égal à lui-même : il fait des petits pas, il sautille et il envoie de l'eau sur les premiers rangs. On voit qu'il s'amuse bien, comme un petit garçon, la preuve, nous avons droit à deux rappels après qu'il ait demandé au public de crier ''One more song !''. C'était génial, j'ai adoré, j'ai enfin vu la légende Ozzy Osbourne en personne et c'était super !

Shaka : Le temps de retrouver Obscure qu'on nous annonce ''30 minutes d'entracte''. Ozzy débarque enfin sur scène sur le mythique ''Bark At The Moon'' et on peut dire que ça le fait ! Quel titre ! Papy Ozzy (bientôt 62 ans le bougre) est en pleine forme (enfin, pour Ozzy). Concernant le line-up, on a droit aussi à du lourd, du très costaud : Gus G. (FIREWIND, MYSTIC PROPHECY, DREAM EVIL, ARCH ENEMY, NIGHTRAGE) à la guitare est très bien intégré et remplace bien Zakk Wylde, même s'il a un peu moins de charisme ; Blasko (ROB ZOMBIE) à la basse se démène comme un beau diable ; Tommy Clufetos (ALICE COOPER, TED NUGENT, ROB ZOMBIE, JOHN 5) martèle un rythme infernal. La set-list est d'enfer et est centrée sur les six premiers albums solo du Madman (seul ''No Rest For The Wicked'' est passé à la trappe) et sur la période BLACK SABBATH, avec pas moins de six morceaux en comptant ''Rat Salad'' au cours duquel les zicos d'Ozzy se lâchent. Ozzy est visiblement ravi d'être là et un super accueil lui est réservé et même si Bercy n'a pas fait le plein, on entend bien le public scander des ''Ozzy !'' pendant tout le concert. Ozzy est fidèle à lui-même, s'amusant tel un gosse avec ses seaux d'eau et son canon à eau qui arrose copieusement les premiers rangs. Bercy a même droit à un second rappel, chose que Londres n'avait pas eu deux jours avant, avec notamment un bon vieux ''Flying High Again'' ! Mention spéciale aux titres issus de ''The Ultimate Sin'', à savoir le tubesque ''Shot In The Dark'' et le monstrueux ''Killer Of Giants''.
Au final, OZZY OSBOURNE a donné un super concert ! C'est clair que c'est pas le plus grand showman du monde, loin d'être un excellent chanteur (plusieurs fois il a chanté faux d'ailleurs). Mais bon, quand on aligne les morceaux grandioses (seule ''Mama I'm Coming Home'' est un cran en dessous) et que le personnage s'éclate toujours autant à presque 62 ans, on sort de la salle avec le sourire aux lèvres, heureux d'avoir passé un moment magique passé trop vite. Je terminerai en recopiant ce que j'avais écrit il y a quelques années pour la kronik du ''Live At Budokan'' : ''Ozzy est grand, Ozzy est fort, Ozzy est beau, Ozzy est Dieu ! Let's go fukin' crazy !''



Papy Cyril : Arrivé pas en avance du tout (la ponctualité étant une notion étrangère à mon chauffeur du soir, à concert old school, chauffeur old school puisque c'était votre Tonton préféré !), on retrouve Cobra et Shaka qui a patiemment attendu (merci pour le papy sitting)... dans la salle où l'on retrouve Seb on Fire, Korn joue déjà (snif j'ai raté DANKO JONES) depuis un bout de temps... Bercy n'est pas vraiment rempli, les places balcon sont automatiquement passées dans la catégorie supérieure en gradin. Une grosse partie des sièges est masquée par des rideaux et les places les plus hautes sont toutes vides. KORN, c'est toujours pas mon truc, et j'ai du mal à comprendre pourquoi le groupe met ses musiciens additionnels, derrière une rangée d'amplis... je suis tellement la carrière du groupe que je pensais que le bassiste, Fieldy, avait encore le crâne rasé... J'ai bien aimé la choré façon « danse des canards » de Jonathan... J'arrête de me moquer Seb m'ayant dit que KORN avait une saveur particulière, type madeleine de Proust, ce qui sera vrai pour moi pendant le concert d'OZZY. Alors qu'on était partis fureter (Tonton connaissant la moitié des gens présents à Bercy ce jour-là), un speaker annonce une demi-heure d'entracte...

OZZY pas encore sur scène commence à haranguer le public à grands coups de « Oh hé, ohé ohé » et ça marche, le public répond immédiatement. Ensuite les lumières s'éteignent, le groupe monte sur scène sur un passage de « Carmina Burana » (« O Fortuna » me semble-t-il). « Promettez-moi de devenir plus fous que vous ne l'avez jamais été ! » et on attaque sur « Bark at the moon ». Effet immédiat garantie ! Avouons-le, je n'ai pas suivi la carrière récente du Madman, mais pour ce concert ça n'a pas été très utile, les titres sortant en très grande majorité du passé. On ne peut pas dire qu'Ozzy soit en grande forme, il fait vraiment pépé quand il saute et quand il bouge... en tout cas ils (il?) récoltent tout un tas d'acclamations. Suit « Let me hear you scream », seul titre du dernier album qui sera joué, Adam Wakeman participera aux choeurs sur ce titre. Un gros truc génant va quand même apparaître... Ozzy ne chante pas seul, soit il y a des bandes soit un mec double les voix... « Mr Crowley » arrive avec sa longue intro au clavier. Ozzy nous fait une choré « essuie-glace » de toute beauté ! Autant je suis super content d'entendre de vieux titres qui ont bercé ma jeunesse autant je trouve qu'Ozzy a vraiment vieilli, il fait quand même sacrément vieux bonhomme qui a du mal à bouger mais qui a gardé son âme d'enfant... Il sort une lance à incendie et arrose la fosse avec puis après c'est un seau d'eau qu'il sort. Suit un roadie, qui fait le ménage derrière, il essuie le matos de retour et semble de corvée de flotte. On enchaîne avec « I dont know » (re seau d'eau) puis on reste sur de l'ancien avec « Voulez-vous qu'on joue du BLACK SABBATH ? », et c'est « Fairy wears boots » avec Adam Wakeman qui tiendra la 2nd guitare (chose qu'il ferra sur chaque reprise de BLACK SAB). On continue de faire plaisir aux vieux fans avec un « Suicide solution » (« Une chanson qui m'a valu pas mal de problème »), et on ressort la lance à incendie qui sera le gimmick de la soirée ! « War pigs » et on a encore la choré essuie-glace et la lance (avec monsieur serpillère fidèle au poste)! mais tout le monde saute à la demande d'OZZY. Le Prince de Ténèbres (mais non pas Prince de Lu, l'autre) présente son groupe en demandant une acclamation pour Gus G. qu'il va obtenir sans aucun problème. Il faut dire que si le chant n'est plus à la hauteur, le public (moi y compris) est quand même conquis, c'est un peu un rêve de gosse (n'est-ce pas Tonton!). On a ensuite « Shot in the dark » puis le moment que je n'aime pas du tout pendant les concerts, le moment des solo... on commence par la guitare « avec des claviers en soutien, puis les groupe joue un instrumental et on finit par le solo de batterie, je n'ai jamais compris pourquoi les gens kiffaient ce genre d'exercice mais bon... je préfère largement le « Iron Man » qui suivra.. on a ensuite « Killer of giants » et « I dont' wanna change the world » avec son sympathqiue refrain. « Si vous devenez fous, on jouera plus longtemps ! » et le bon vieux « Crazy Train » arrive en gare de Bercy ! « Mama I'm coming Home » est un poil cucul... mais la trilogie de fin de set « Paranoid », « Flying High again » et « Into the Void » mettra tout le monde d'accord...

Je reste sur une impression mitigée, l'effet madeleine de Proust est énorme... le groupe est excellent mais Ozzy, en tant que chanteur n'est plus à la hauteur, c'est notamment gênant lorsqu'on remarque qu'il est doublé... les chorés sont un peu ridicules mais en même temps on voit un grand gosse qui s'amuse qui procure du fun aux autres donc mission (en partie du moins) accomplie. On est contents d'être venus même si on ne peut pas être objectivement 100% satisfaits.



Pamalach 77 : Au vu des péripéties qui ont été les miennes pour me rendre au concert, on peut dire que j'avais sacrément envie de voir le Prince des ténèbres pour au final me retrouver à Paris, dans ce Bercy pour le moins clairsemé, attendant avec impatience la grand-messe du Mad Man.
Au vu de l'heure où j'ai débarqué, il y aura pas de DANKO JONES pour moi... et j'aurai juste droit à un petit bout de KORN avec "Blind" et "Got the life".
A ma grande surprise, la fin de" Blind" a été rallongée et s'est vue inclure une partie de Blast Beat... mais cela ne suffira pas à mettre le feu à la fosse, le public s'étant clairement déplacé pour OZZY.
L'arrivée d'OZZY a été tout bonnement excellente et d'ailleurs, tout le concert qui a suivi l'a été aussi.
Set list impeccable, faisant le pont entre tous les hits de sa carrière solo et quelques pépites de BLACK SAB, son vraiment à la hauteur de l'évènement et arrosage du public à grand renfort de pistolet à eau géant.
Alors bien sûr, Ozzy a une voix fragile, il chante souvent faux, donne l'impression qu'il va chuter et ne plus se relever et fait régulièrement des moulinets de bras pour le moins ridicules.
Mais il se dégage du personnage un charisme assez étonnant, une sorte de mélange de sale gosse et de rock star à la vie décousue. Bien qu'à des moments on puisse douter qu'il soit seul à chanter (Bandes ? Soutien vocal ?) Ozzy semble vraiment se faire plaisir à donner au public tout ce qu'il peut encore lui offrir. La team qui l'accompagne (vraiment impeccable musicalement parlant) aide beaucoup à ce que la mayonnaise prenne, mais sans la personnalité et les approximations du chanteur, tout ne serait que peine perdue. Je savais à quoi m'attendre en venant voir Ozzy, et bien que la nostalgie ait une grande dimension dans ce type d'évènement (Caralho "Paranoid", Crazy train" et "War Pigs" !!!), j'ai passé un vrai bon moment. Ozzyyyyyyyyyyyyyyyyyyy !!!!!!!



Cobra Commander

Question: pourquoi aller voir un concert alors qu'on n'aime pas les premières parties et que l'on ne connaît quasiment rien de la carrière de la tête d'affiche? Réponse: simplement parce que Ozzy Osbourne, tu peux pas test.

Traversée de Paris non pas avec Jambier mais les deux premiers albums de BLACK SABBATH dans les feuilles... Rêveries... Arrivée sur l'esplanade clairsemée de quelques Hardos de tous âges et de tous styles (de la glamouse risible au costard-cravate aux cheveux blancs) venus en petits comités... Etonnant, la dernière fois, pour METALLICA c'était noir de peuple trois heures avant le concert... Boarf, ça va se remplir doucement, le temps d'aller étancher une petite soif sur les vibrations de DANKO JONES...

Ha? Bah non... ça sent le flop! On me dit même qu'aux entrées ils donnent les places! Pas de bol pour ceux qui ont payé leur entrée plein pot / bien fait pour les malandrins qui voulaient revendre les places à des prix exorbitants!

On rejoint Papy accompagné de Tonton (qui est sorti de sa grotte de Rockamadour), Pamalach 77, Shaka l'inénarrable, et même Wesh On Fire... le VS Commando est au complet. A trop traîner je rate plus des trois-quarts du show de KORN... c'est balloooooot. Seuls trois titres viendront m'agacer les tympans. C'est mou, sans groove, sans charisme... les musiciens déambulent nonchalamment sur scène, le chanteur s'amuse autant que s'il était chez le dentiste... Bref, je suis médusé de voir cette attitude mollassonne. Ou alors... je ne suis pas dans le "trip" de ce groupe... Ou alors, j'ai peut-être pas compris le truc... Bref, ça me dépasse. Mais finalement, en voyant le public qui ne bouge pas des masses, je me dis que KORN est vraiment à la ramasse ce soir. Tant pis, je ne suis pas venu pour leurs beaux yeux...

Un entracte, on file en griller une dans l'enclos à nicotinomanes entassés comme des sardines... Là, les conversations flottent aussi lourdement que les volutes des clopes. "Ouais... Mais Lars Ulrich, c'est le meilleur batteur du monde!... Pis d'façons, MEGADETH c'est nul... MAIDEN? C'était mieux avant...

AAAAARGH!!!

Hop, on remonte pour voir un Bercy éclairé qui dévoile ses tonsures... Effectivement, le public a boudé cette date... M'en fous, je suis là en pur touriste! OZZY, le Jean Paul II du Hard Rock est là... les pronostics bouillonnent... Gros flop ou gros carton?

Les deux.

Le show démarre avec l'Ancêtre qui fait chanter au public une ritournelle de foot... Aïe! Paf: ça part, solo outrancier, gros riffs baveux et un Ozzy qui semble péter le feu... Il... heu... court... non, on peut pas appeler ça de la course.... Bref, Ozzy se déplace avec ses guiboles rouillées, agite ses petits bras secs et chante juste! Le gros souci, c'est que je ne connais pas ces titres, on découvre, on apprécie ce gros Heavy Metal classique et pêchu... Il faudra attendre le cinquième titre pour avoir un vrai cadeau: du BLACK SABBATH! "Fairy Wear Boots! Arf, ça frétille! Ca frétille! Pépé continue ses singeries va chercher des seaux d'eau et asperge les premiers rangs... ceux du fond seront baptisés par lance à incendie! Marrant.

Moment culte, le "Prince Of Darkness" de MTV annonce une chanson "polémique"... "Suicide Solution"... Personne ne se fait sauter la soupière... juste du headbang! Ce soir les cervicales arthritiques vont craquer... <"War Pigs"> écrase la populace... THE classique aux paroles toujours d'actualité reprises par une chorale entièrement dévouée au Montgomery Burns qui s'agite sur scène! YEAH!

Un titre inconnu... et on repart dans le bonheur SABBATHien: "Rat Salad" qui est lacérée de solos interminables de gratte et de batterie... Pendant ce temps Ozzy est en coulisse... sans doute pour se faire réanimer... Il revient pour exécuter la seconde partie du concert... et quand je dis exécuter, c'est à prendre au sens premier... hélas.

POM... POM... POM... POM...

Ca, ça sent le "Iron Man"… Tout juste, sauf que lorsque le riff arrive, Ozzy fait quelque chose de mal. De très mal. De blasphématoire, il pose une voix de vieille gamelle sur le riff... Du coup le "Iron Man" est tout rouillé... A ce moment le navire prend l'eau, et la magie n'opère plus. Le concert s'étire vers les landes brumeuses de l'ennui... Un florilège de titres peu savoureux... Ballades guimauves, voix de fausset, Ozzy est fatigué... fatiguant. Autant le début était au poil autant la fin est un chemin de croix. Mais bon, deux jolis sursauts avec "Crazy Train" et l'incontournable, le légendaire "Paranoid"! J'entends cette chanson depuis que je suis mioche, ce titre a dû s'inscrire dans mon code génétique... sitôt que le premier riff déboule, c'est la fête au village! Rassurant, je ne suis pas le seul... Difficile de résister à un tel classique!

Le concert se termine calmement... malgré la rouille dont est couvert Ozzy, je reste la tête dans les étoiles, j'ai vu une légende! Une légende rabougrie mais une légende quand même! Un grand bonhomme du Rock'n'Roll...

Ca aurait pu être pire... ça aurait pu être mieux. Un concert "mi-molle".

Ozzy, tu peux pas test.



Set-lists :

KORN
1. 4 U
2. Right Now
3. Here to Stay
4. Oildale (Leave Me Alone)
5. Falling Away From Me
6. Freak on a Leash
7. Blind Play
8. Got the Life


OZZY :
« Bark at The moon »
« Let me hear you scream »
« Mr Crowley »
« I don't know »
« Fairy wear Boots »
« Suicide Solution »
« War pigs »
« Shot in the dark »
Solo Gus G.
« rat salad »
Solo Tommy Clufetos
« Iron man »
« Killer of giants »
« I don't wanna change the world »
« Crazy Train »
« Mama I'm coming Home »
« Paranoid »
« Flying High again »
« Into the void »



Un gros Big Up à Orel pour les photos illustrant ce report!


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