- HELLFEST 2009 (Version 2.0) par COBRA COMMANDER - 4489 lectures
19, 20, 21 Juin 2009 - Clisson





Grisaille et ciel bas. Ca s'annonce sous de très mauvais auspices tout ça… Départ aux aurores pour éviter les bouchons à l'entrée de Clisson. Traversée du sud de la Bretagne sous la pluie, le froid et le vent qui balaie la morne plaine hantée des spectres boueux de 2007. Mais la divine providence est là, mes bien chers frères!! Il y a un dieu pour les ivrognes et les métalleux. La grande langue de brume se déchiquette et postillonne ses dernières gouttes au-dessus de la ville. Cette année on va rôtir et devoir s'hydrater les tympans sous les coups de bourre, les trombes de nostalgie, les grosses surprises et tous les tours de magie des sorciers présents à cette nouvelle édition du HELLFEST!

Arrivée et découverte du site qui prend des couleurs à mesure que les nuages font place aux flots de gens bizarres habillés en noir se dirigeant vers la Kaaba du Metal. Le site est un peu plus grand et a été intelligemment modifié, les infrastructures restent globalement les mêmes. Pas de dépaysement; on va en Enfer comme au bistrot: on s'y sent bien et on a ses habitudes. Ça sent bon la terre humide, on se prépare, on enfile sa panoplie Metööl et on file entre les vignes pour rejoindre l'entrée. Là, trône Messire Shaka. Première déception : il est plus proche du Viking que du cliché Banania Glam. Vu que le malheureux a deux mains gauches, c'est moi qui lui installe sa tente "deux secondes"! Crown_Me rôde dans les parages, coiffure impeccable. Il ne reste plus qu'à trouver Seb On Fire, (le bizut) et le Great Southern Tranquille: Layne et le Hellfest Kommandö de VS sera au grand complet!



VENDREDI 19 JUIN



On va se décramper les tympans sous la (Michel) Rock Hard Tent et découvrir le Black Metal Sympho de ORAKLE. Ce n'est pas trop ma gamelle mais leur musique est assez trippante, un set carré, efficace et l'exécution sans faille me chatouille la caboche. Les clichés du Black Metal sont au placard et la touche épique est maîtrisée. Rien à redire, bon groupe… Faudrait que j'y jette une oreille.

On reste dans le Black Metal, mais on saute sur une autre branche avec l'arrivée de MELECHESH, le groupe que je ne voulais rater sous aucun prétexte!!! Et tout le long de leur excellente prestation j'aurai regretté de ne pas avoir mieux révisé les titres de ce groupe! Le son est parfait, et les loustics savent chauffer le public. L'ambiance majestueuse contenue sur album est admirablement retranscrite sur scène. Épatant! Le seul truc qui me chiffonne c'est que le groupe s'est focalisé sur ses titres les plus "calmes" et a un peu délaissé le réservoir à tubes qu'est "Djinn", m'enfin! Ça a bien pété! Le charisme est là et visiblement ils sont contents de jouer ici pour un public charmé et encore en pleine forme!
Sans doute l'un des concerts les plus marquants de cette première journée…




Rien de bien émoustillant, donc un petit tour du côté de la Main Stage pour voir les mémés du Hard Rock : GIRLSCHOOL. Il paraît que ce sont de véritables légendes… mouais ; la légende de la Belle au Bois Dormant… Leur Rock est sympatoche sur deux trois titres, mais à la longue on s'emmerde un peu… Un set plaisant mais sans plus. Un petit tour à la cantoche. Au menu du gras!!! Régime festoche, idéal pour avoir mal au bide… mais bon, on est pas là pour causer gastronomie! C'est cool de prendre des poses "Evil" pour se vanter de ses prouesses intestinales! Entre deux frites, j'esgourde vautré sur l'herbe fraîche de la Terrorizer Tent les Blackeux de TAAKE. Une nouvelle découverte et une bonne poilade! Ça envoie la purée plein pot, ça satanise à tous les étages et s'il y a des pains, bah, c'est pas grave! TAAKE ne vole pas bien haut mais a le mérite de battre ses petites ailes assez fort pour émouvoir le public. Tout est là : warpaints, clous, un son de casserole franchement jouissif et les "HOU!" du chanteur passent bien. Aussi bordélique et rigolo qu'un show de CARPATHIAN FOREST!




Il est déjà l'heure de se ruer pour assister au meilleur concert de ce fest avec BLOCKHEADS. Les archevêques du Grind Core montent sur la scène applaudis par une pincée de fans déjà hystériques à l'idée de se manger la crème du Grind. PAF! Ça part et tout le monde est soufflé par l'artillerie déployée par BLOCKHEADS. Blasts, furie et bonne humeur : la sainte trinité de l'Underground est à son apogée. Le groupe donne tout ce qu'il a dans le bide et distribue les baffes. Un pogo rempli de joyeux drilles en transe. Aucune trêve, aucune seconde de répit. Bestial et déchaîné. BLOCKHEADS livre un concert monumental et éreintant. Quatre gusses, zéro artifice. La musique à l'état le plus pur! Le Grind Core dans tout ce qu'il a de plus beau! ARGHK!!! J'y croise Crown_Me tout frétillant et qui fait son cuming out: "Bah ouais, je me mets Grind Core…"




Le soleil atteint son zénith, il commence à faire chaud et la poussière se lève en face de la grosse scène, un climat parfait pour EYEHATEGOD et son Metal baveux, lourd et suffocant. Je ne connaissais que très peu de choses de ce groupe, grâce au Hellfest je comprends pourquoi ces Amerloques sont considérés comme "cultes". Lourd et gluant! A l'image du jeu de scène très épuré. Ça s'excite pas des masses, sauf lorsque le vocaliste (qui semble avoir pas mal tassé) gueule comme un putois… Le hic, c'est que je ne pourrai pas assister à l'entièreté de ce concert… besoin d'aller lâcher un fil…
Toujours pas de bandana à l'horizon… Layne, où es-tu?



Si EYEHATEGOD possède une certaine dimension solennelle, le Satan Metal de DESTROYER 666 n'a rien de céleste. Ce groupe australien ne m'a jamais donné le grand frisson, encore moins la fois où je les avais vus en 2000 et quelques. Là, même topo : leur Thrash est trop mou pour me maintenir éveillé. J'ai comme l'impression d'entendre du ANGELCORPSE joué sur un tempo deux fois plus lent. Leur son est nickel mais leur attitude trop molle et quelconque m'invite à aller prendre l'apéro… Quand on pense que c'était eux les sauvages de BESTIAL WARLUST




On quitte le monde griffu du Diable pour l'univers rebondi des Monarques du Rock'n'Picole: NASHVILLE PUSSY qui se radinent sur scène et calment tout le monde : ça va chier un max sans se prendre la tête. On tape du pied, et du coup la poussière s'en donne à cœur-joie, on gueule et on a soif! Mais on reste tant le show est classieux, à vrai dire on a l'impression de voir un groupe de potes! Direct, bourré de groove et de rosé, difficile de ne pas être séduit… Et si la musique ne vous plaît pas, il y a toujours la gratteuse et la bassiste qui caressent le manche de leurs engins pour en faire gicler des monceaux de riffs bandants! Un concert Rock'n'Roll qui s'achève dans la joie et qui laisse un gros goût de poussière dans le gosier… Direction buvette.




Siffler une bibine bien fraîche permet de se remettre de ses émotions et de se préparer à entrer dans un autre monde. Du bar topless de Nashville, au Brutal Death Core de MISERY INDEX, ça c'est le sommet du bonheur! Leurs albums ne m'ont jamais enchanté par contre leurs prestations live sont toujours exceptionnelles malgré leur côté Core. Pleine comme un œuf, la Terrorizer Tent vrombit sous les blasts ; visiblement le groupe veut faire du mal au public. Je pense aux suppliciés présents dans le pit qui vont devoir mosher plein pot pour survivre… et je trinque à leur santé! Le rhum, c'est miam!

Ça tourne… je crois que j'ai un coup dans la gueule…



Là, arrive un grand flou qui ne se dissipera qu'à la moitié du set de DOWN, concert considéré par beaucoup de gens comme LE main event de ce week-end. La foule s'agglutine en masse pour acclamer Phil Anselmo baigné dans un nuage de poussière – élément le plus désagréable du Hellfest 09 (on en reparle dans notre carton rouge! (Sport 6 style!) Bref, le Soleil tape, la peau colle de sueur, ambiance parfaite pour le Metal Sudiste de DOWN qui visite tous ses tubes. Tubes entrecoupés des harangues d'Anselmo qui a l'air bien à fond dans son monde. J'aime! Gamin, ce bonhomme était mon idole : donc ça aide pour être totalement convaincu par ce set gras, vivant et bien coolos, et cet enchaînement "New Orleans Is A Dying Whore" / "Stone The Crow"… somptueux ! Je suis sur un nuage de poussière et de biture. Magique, magique!



Reprenant quelques forces dans la timbale de Crown_Me (l'inconscient me tend un verre de whiskey alors que j'étais déjà bien ramassé.) Bref, un coup de fouet qui me met dans un flou artistique… pendant ce laps de temps, je sais plus trop ce que j'ai fait. On m'a traîné voir KYLESIA, ENTOMBED… je crois. A un moment j'ai vu Blackie Lawless sapé en après-skis du plus bel effet et enfin, j'ai compris que j'étais devant REPULSION lorsqu'un sombre couillon m'a copieusement bousculé dans le pogo… Bilan: une côte de fêlée… Ça réveille! Œil pour œil dans pour dent: le gros se prend une mornifle! Bref, les pépés du Grind Core avaient la patate et délivrèrent un spectacle très Punk, très roots! Voix avinée, basse Fender vissée dans les guiboles, un look pas travaillé pour un sou… il y a une odeur de NAPALM ("Scum") là-dedans, un truc Old School et sincère qui m'enivre encore plus que le litron qui m'agite les boyaux. Ça groove sec, le son est parfait. L'attitude aussi est roots, on jurerait que les mecs sortent de l'usine tant leur look et leur style sont vrais. J'étais sceptique quant à l'exhumation de ces Grinders arthritiques, je me suis pris une jolie baffe… Mais ANTHRAX est en train de jouer et je tiens à voir mon autre idole de jeunesse : Scott Ian. Si la musique est parfaite, le nouveau chanteur est aux fraises… Incapable d'atteindre l'ombre de la cheville de ses prédécesseurs… Il en fait des tonnes. Mais non… "Caught In A Mosh" en devient toute moche… Un concert qui achève de me décuiter. Dommage.




Après les idoles de ma jeunesse, voici celles de la jeunesse de mes parents! HEAVEN AND HELL entre sur scène! Mr. Iommi et Mr. Butler entrent sur scène, ne connaissant de ce groupe que le CV de ses glorieux membres, je suis sans a priori. Un titre, puis un autre… "Merde, quand est-ce qu'ils envoient du BLACK SABBATH?" C'est bien gentil mais je m'emmerde, là! HEAVEN AND HELL n'est pas foncièrement désagréable, leur Heavy Prog' s'écoute bien et Dio est une bête de scène, ça on est d'accord. Mais ce groupe-là n'a ni la prestance ni l'aura d'un BLACK SABBATH… Pas un seul riff de BLACK SABBATH n'écrasera le Hellfest… et moi qui trépignais à l'idée d'entendre l'intro de "N.I.B." ou le légendaire "Wicked World"… Déception. Comme si on devait se palucher après avoir passé la soirée avec une gourgandine peu farouche.



Tiens! MÖTLEY CRÜE approche et je cause comme un Shaka! J'avoue, ô honte suprême pour moi, gerbouleur: MÖTLEY CRÜE j'attends ça avec impatience! Un rideau noir masque la scène, attention, ça veut dire que ça va chier un max!!! La foule retient son souffle et est vite percée par le ronflement d'une guitare bourrée au méthanol qui entame – Putain j'y crois pas - "Kickstart My Heart"!!! La classe!!! Et le son est absolument parfait! On va enfin voir de "vraies" Rock Stars, bien kitschos et tout! J'imagine que Messire Shaka a retapissé son calbar! Un solo où retentissent les notes légendaires de "Voodoo Child" de Hendrix, j'en aurais presque la larmichette! Un peu plus tard, l'hymne "Shout At The Devil", des vocalises de Vince Neil. Amusant, mais le bougre m'impressionne tant il monte haut! MÖTLEY CRÜE sait foutre l'ambiance surtout lors d'un "Girls, Girls, Girls" de toute beauté…"Same Ol' Situation" où des extraits de films osés sont projetés sur l'écran géant situé entre les deux scènes… Un grand moment de bonheur!!!




SAMEDI 20 JUIN

Le premier cercle des Enfers est franchi, il ne reste plus qu'à rentrer au camping, à l'hôtel, ou dans le fossé pour reprendre un peu de forces pour la seconde journée, la plus harassante mais la plus grandiose!



Si le vendredi s'est passé à merveille, le samedi fut plus dur et même si l'organisation était aussi solide que les valseuses d'acier de son organisateur, on notera quelques bémols. Au menu des doléances, on notera bien évidemment la chose qui a ulcéré tous les festivaliers: le prix exorbitant de la bouffe. 7 Euros pour un kebab dégueulasse accompagné de frites crues. 10 Euros pour une triste pizza trop petite pour remplir une carie. 3.50 pour une brochette de fruits composée de deux bouts de banane, d'une fraise anémiée et deux bouts de pastèques… Que dire à part "Quelle bande d'empafés!"?! Ces prix scandaleux sont tout bonnement intolérables. Autant les bars du Hellfest étaient corrects, autant ces boutiquiers graisseux ne sont que de répugnants vampires! En plus, ils sont aussi aimables que leur graillasse est diététique. "Quelle bande d'empafés!"
Seconde doléance: le climat horriblement poussiéreux. La météo de 2009 était la même que celle de 2008, mais la différence est énorme. La poussière est l'invité surprise, pénible, suffocante, irrespirable. Ça rentre dans le pif, ça colle aux dents et remplit la gorge de glaires noires… Pouarf! L'organisation n'y peut rien (à moins de passer l'aspirateur…) mais bien des gens ont souffert de cette poussière…
Troisième doléance: les chiottes. Ceux qui possèdent le "Scalpel, Scissors, And Other Forensic Instruments" de HAEMORRHAGE comprendront, pour les autres, essayez de faire chier un éléphant dans un pot de yahourt…
Hormis ces trois points, ce Hellfest est encore mieux que celui de 2008. Plus de points d'eau, plus de chiottes, plus d'espace, plus d'animation et plus de plus!!! Un timing parfait. Le must des festoches!



J'arrête de ronchonner pour revenir à l'essentiel. Onze heure du mat', TREPALIUM sur la grande scène… héhé! Il est loin le temps des concerts pourris au fond de la Vendée! D'entrée de jeu: grosse baffe. Florilège des meilleurs titres de la bande à Kéké. Ça groove, les campeurs sont réveillés par les chansons de "XIII" qui – sur scène - perdent en ambiance ce qu'elles gagnent en intensité. La mixture Brutal Death / Funk a de quoi retrousser quelques estomacs mais l'ambiance à la cool fait passer la pilule comme un p'tit verre de planteur (Bröps!) Magistral, oui, c'est le mot qui sied à cette prestation de TREPALIUM, l'un des meilleurs groupes de notre chère France d'en blasts.
A voir et revoir! "Cobra's happy!!!"



Avec juste une pomme dans le bide et une binouse en guise de p'tit dej', je déambule dans l'espoir de croiser mes collègues de VS… au lieu de ça, je tombe sur GAMA BOMB et son Heavy traditionnel. Ce n'est pas du tout ma tasse mais le chanteur a une bonne bouille, je reste quelques titres jusqu'à ce que les trompettes de Jéricho annoncent OUTLAW ORDER. Une chape de plomb s'abat sur le Hellfest. Lourd, puissant, huileux et enivrant. Sur album ça pète, en live c'est le nirvana! Mais le camarade Layne vous en parlera mieux que moi…

DAGOBA? Je connais pas, l'occasion de découvrir et de passer mon chemin en attendant VADER



Neuf fois que je vois les Parrains du Death Polonais, j'ai bien le droit de leur faire une infidélité en allant voir MAD SIN. Sorte de Rockab' Psycho Punk bien déjanté. MAD SIN joue une musique que je connais très peu mais qui - mine de rien - me botte bien, c'est frais, enjoué et le chanteur est impressionnant (capillairement et adipeusement parlant!) Belle surprise!



On glisse vers l'oasis du Hellfest: la Rock Hard Tent où l'herbe est tendre… Haaaaa…VADER j'arrive pour le final et constate que le groupe est bien fatigué… en plus le son est assez crado. Un "Carnal" suivi d'un "Wings" et tout le monde est content!



Si le Hellfest est bien le festival de l'Enfer, sa tente Terrorizer fait office de purgatoire où ALL SHALL PERISH déboule… mais là, désolé, je n'ai aucun souvenir à raconter, ce concert a totalement été éclipsé par la prestation mémorable de SKINLESS qui remporte la palme du meilleur concert de tout le festoche. Le plus brutal et le plus déconneur. SKINLESS vient des abysses de l'Underground et donc communique beaucoup avec son public. Beaucoup de vannes… décontracté mais ultra carré. Ça blaste et presque toute la discographie du groupe est survolée – surtout les deux derniers. Plus le temps passe, plus l'intensité augmente. Plus le temps passe, plus les vannes fusent. Notamment lors de la mise en place du "zombie wall of death". "Combien d'entre vous sont allés voir PAPA ROACH?" Personne ne répond… "Bonne réponse, on va leur montrer un vrai wall of death!"



Explication: le wall of death ou "Braveheart" consiste à diviser le public en deux clans qui se foncent dedans… un peu comme à la bataille de Stirling du film "Braveheart… (d'où le nom). Tout se passe bien, deux camps se forment sauf qu'au lieu de courir pour mosher sur la gueule de son voisin, le chanteur veut un truc au ralenti, genre zombies! Les Français, race indisciplinée par excellence, font tout de travers et font les cons, ça danse le disco, ça montre son cul… Ça tombe bien, un sample de Michael Jackson "Thriller" se fait entendre… Ça rigole et là PAF! SKINLESS envoie la purée! Purée de zombies, of corpse!
Concert extraordinaire, purement génial. Le Brutal Death Metal le plus coriace allié à des blagues de potache, rarement on s'était autant bidonné à un concert… Surtout au moment où le groupe invite les fans à monter sur scène: le foutoir complet! La tente se vide sur un air de Country au banjo... tout le monde a la banane…



Pour passer derrière SKINLESS, il va falloir s'accrocher… bien des groupes se seraient vautrés mais TERROR y va plein pot! Je ne saurais vous dire comment c'était puisque la tente était bondée, j'ai suivi le concert de l'extérieur… mais rien que là ça envoyait! Le Hard Core n'a jamais été dans mes petits papiers mais TERROR dégage un truc, une rage et une force qui font la différence. Les meilleurs titres de "One With the Underdogs" s'enchaînent jusqu'à l'apothéose de "Overcome", la chanson empoisonnée qui vous reste dans le crâne toute la journée TERRIB'!

16h30, l'heure du rendez-vous VS, la tradition est respectée, c'est le bide. Onze pèlerins pas un de plus… tant pis on taille une bavette en sifflant du Label 5 chaud…



Et maintenant mesdames et messieurs: la rigolade!!! CRADLE OF FILTH!!! Les vampires vont bien sucer et planter leurs quenottes dans la chair rougie des groupies du premier rang. Pour être tout à fait franc, ce concert fut l'occasion d'entendre pour la première fois un titre de ce groupe en entier. Sur CD, il existe la touche "stop-eject", en live, y a pas… Bref, se farcir la bande à Dani c'est … une expérience. Synthé à fond les ballons, et riffs Thrashos… OK, ça vole pas bien haut mais ça reste plus supportable que la voix de crécelle du schtroumpf SM qui détient la palme de la nullité. Les voix gutturales sont simplement à chier, et les voix aiguës sont grotesques. Jamais vu un chanteur aussi moisi. L'intérêt de cette pantalonnade? La claviériste qui est plutôt mignonne. Ça fait léger comme argument. Je me barre voir THE BUSINESS, on sait jamais, d'façons ça peut pas être pire que CRADLE OF FARCE!

Oh, la baffe! Une grosse giclée de Punk Old School s'abat sur le public de THE BUSINESS. Efficace, direct, bourré de feeling, la quintessence du Punk! Répétitif? Oui. Saoulant? Non. Un peu à la THE EXPLOITED des débuts, c'est que du bonheur! Une fois encore, le Hellfest regorge de surprises…




Petit passage à l'enclos où sont parqués les "gens importants". Crown_Me me présente Seb En Feu! Un gentil garçon malgré ses handicaps : Straight Edge et fan de KICKBACK! Ça papote…



Réunis dans la nef de la cathédrale du Metal, les gens s'entassent pour CLUTCH qui restera l'une des plus belles prestations du week-end. Ils n'ont pas de look, ils n'ont pas d'autre argument que celui de leur musique. Une musique pleine d'âme et de feeling. Bluesy, Metal, Soul, Rock, CLUTCH répand la bonne parole et l'on plane… Si les instrumentistes sont plutôt statiques, le chanteur est lui, un monstre de charisme. Une attitude de prêcheur qui convertirait les plus sceptiques grâce à une voix chaude portant des mots qui se plantent dans la cervelle… Véritablement éblouissant de talent. Seul regret: pas de "Electric Worry"… entendre ce titre gorgé de Delta Blues m'aurait enchanté! Tant pis! CLUTCH impressionne. Jamais je n'aurais imaginé prendre une telle claque.



Histoire de faire plaisir au Chef (VSGreg) qui veut des news de ses correspondants de guerre, je file glander dans le bus Internet où Shaka se repasse sa vidéo des dondons de Fuel Girls… pendant ce temps, j'entends SEPULTUFLYCONSPIRACY qui entonne (Lavey) "Roots Bloody Roots" et "Troops Of Doom"… J'ai comme un pincement au cœur. Pauvre Max… L'idole déchue de ma jeunesse crapahute toujours dans l'ombre de ce qu'a été SEPULTURA… On m'a dit que le pit était chouette…

Direction la Rock Hard Tent ; parcours hasardeux, le terrain est truffé de caillasses sur lesquelles on roule ou se tord les guiboles… casse-couille autant que casse-gueule. Donc IMMOLATION déboule et là,
C'est le drame…

Son parfaitement pourri. D'où je suis (à côté de la table de l'ingénu du son), je ne comprends rien, impossible de reconnaître les titres. Concert gâché d'autant plus que Robert et ses compagnons de la chanson sont en petite forme. Un concert sans folie avec un son dégueu'… Direction Main Stage pour THE MISFITS!



Avec eux, on constate que le Punk conserve mieux que le formol. Hallucinant, ce que ce groupe de vétérans a la gnak!!! Gratteux maquillé en bleu un peu à la "Dawn Of The Dead", batteur ventripotent qui frappe comme une mule et le chanteur-bassiste sapé comme au bon vieux temps : cernes noires, blousard clouté déchiqueté par une gargouille et mèche gélifiée au milieu du pif. Chewing-gum dans le bec et basse "Batman"! Imposant le bonhomme! Donc ça part et… LA MEGACLASSE!!!



Dig Up Her BoooOOOOooooOOOOooones!!!
Un truc à réveiller les morts, ce qui surprend c'est que le groupe ne communique quasiment pas ; il envoie la sauce et joue le pied dans le phare. Zéro temps mort entre les titres! Un morceau s'achève et PAF ça repart aussi sec! L'incarnation de la classe! Jerry Only, le George Abitbol du Punk/Metal! Le Elvis des cryptes, l'ayatollah de la prestance! Ha quel panard!!! Jamais vu un groupe dégager une telle énergie et une telle aura! En clair (et pour ceux qui connaissent leurs classiques) THE MISFITS atteint les doigts dans le pif l'ultime cosmos!!! Excellent! J'adore!!!
Mention spéciale à l'analphabète qui sort tout étonné: "T'as vu, y a eu des reprises de METALLICA" Ça, ça mérite au moins le pilori! Cette andouille parlait bien évidemment de "Last Caress" et "Die, Die, Die My Darling" qui achèvent le concert monstrueux de ces légendes mort-vivantes!
A voir absolument avant ou après sa mort!
Merci au Hellfest de les avoir fait venir!



Je croise ENFIN Layne… version Kojak. Je suis choqué lui qui était le seul mec au monde à pouvoir porter un bandana sans avoir l'air con! Les commères de VS ont bien fait leur boulot puisqu'il me demande si j'ai décuité…

MACHINE HEAD? Encore? Déjà vu en avril avec METALLICA et c'était pas top moumoute… C'est propre, carré, calibré pour plaire sans tomber dans le putassier. Les premiers tubes côtoient les chansons les plus modernes. Y a pas à chier, c'est mastoc. Mais bon, je ne connais plus rien de ce groupe depuis belle lurette… J'veux "Davidian", cool, je l'ai! Bonne ambiance. Un moment assez agréable!



"C'est qui après? KILLING JOKE, ce nom, je l'ai déjà vu mais je ne sais pas du tout comment ça sonne. Je croyais que c'était une sorte de Rock bâtard flirtant avec la Fusion… bah, j'avais tout faux et j'ai loupé un groupe grandiose. D'abord amusé et dubitatif en voyant cette brochette de pépés statiques accompagnée par une sorte de Nicolas Sirkis aux claviers, je m'accorde une chance d'écouter ce groupe mené par un chanteur grimé en Joker. Quelque chose de très particulier se dégage de KILLING JOKE, quelque chose d'envoûtant, de séduisant, de malsain… de génial. Une attitude décalée. Le Joker est possédé par sa musique mêlant Electro, Rock, New Wave et Metal… Ce qu'il se passe sur scène est fascinant. Maladif et sensuel à la fois. Le spectacle le plus grandiose du Hellfest, le plus "artistique".
Inoubliable.



On quitte le monde de la musique pour marcher (du pied gauche, ça porte bonheur) dans celui de l'industrie musicale avec MARILYN MANSON LA vedette people… Une intro Techno Dance (inter)minable, je suis curieux de voir l'engin.
Il arrive.
Il fait une bouse.
Je me casse.



DIMANCHE 21 JUIN

Il fait déjà chaud et la fatigue terrasse les survivants fourbus. Ça commence vraiment à tirer mais le Hellfest a encore bien des trésors à dévoiler. Lessivé, je décide de m'accorder une matinée glandouille et d'en faire un minimum. DESPISED ICON… putain, ça a changé depuis "Consumed By Your Poison". Du gros Death Core qui a le vent dans le cul. Beatdown, moshpart et re-beatdown… Au loin j'entends VOLBEAT mais je suis trop flemmard pour me bouger… S'allonger à l'ombre, un luxe qui vaut tout l'or du monde! C'est con, ça a l'air sympa et ça s'achève sur une reprise d'un truc Pop et de l'incontournable "Raining Blood" de SLAYER



WOLVES IN THE THRONE ROOM: découverte, pas enthousiasmé. Une sorte de Black Metal sophistiqué. Trop crevé pour faire le moindre effort. Juste envie de rester peinard à causer avec mes camarades Layne (remet ton bandana!), Seb on Fire, Crown_Me… qui me disent être tombés en pâmoison devant le chanteur de KICKBACK… 'sont bizarres les Coreux! M'enfin, Crown_Me se met au Grind Core, tout n'est pas perdu!
Shaka? Il a disparu!
Bref, la journée continue et voit la venue du second groupe canadien, les indéboulonnables KATAKLYSM qui bénéficient d'un capital sympathie énorme sous nos latitudes. Ils sont en forme et aspergent les fans de leur Death Metal sobre et bourru. Efficace.



Je n'ai jamais joué à Guitar Hero, je ne suis pas un grand amateur de Heavy / Speed, et pourtant je fonce voir DRAGONFORCE. Au début, juste histoire de jeter un œil mais la qualité du set est telle que je reste jusqu'à la dernière note… C'est grave Docteur? Ce qu'il y a d'étonnant dans le Heavy c'est que les musiciens ont toujours l'air sympa et propres. Les autres chapelles du Metal sont fréquentées par des gens plus rustiques et qui ignorent le shampooing. Les gratteux arrivent à peine qu'ils tricotent un solo! Le claviériste déboule sapé de façon assez bigarrée. Cheveux rose, chemise flashy et un futal jaune über fluo! Il touche son clavier et lui aussi tartine un solo! Fraîchement permanenté, le chanteur montre ses frisettes, que la fête commence! Ce que j'aime bien chez DRAGONFORCE c'est le jeu de batterie pas subtile pour un rond. Ça tape comme un sourd et c'est bon… Tout l'inverse de grattes qui brodent des monceaux de notes d'inspiration Classique. Même sans connaître la discographie complète du groupe, on est le bienvenu dans cette ambiance joviale. Les zikos sautillent, s'amusent et dansent la polka au beau milieu de shreds ahurissants. Y a d'la joie! Bonjour, bonjour les gros solos! Ambiance radieuse! Le son est d'une pureté inégalée. OK, c'est de la démonstration outrancière mais c'est sans snobisme, c'est la fête. Bien entendu, le concert s'achève sur "Through The Fire And Flames" et tout le monde branche sa manette de Play Station! Belle claque!
Ça m'a remis en forme pour le reste de la journée!



OH! La grosse madeleine de Proust que voilà: PESTILENCE! A part un extrait du dernier je n'ai pas écouté ce groupe depuis le temps où je dessinais leur logo sur mes cahiers de maths… Premier constat, le chanteur est nettement plus guttural qu'avant. Ça reste éraillé mais bien glaireux… Les titres récents sont gentillets mais font grise mine comparés aux tubes qui nous replongent à l'époque où les mécheux en slim tétaient encore leurs mères! OLD SCHOOL!!!
J'étais persuadé d'entendre une bouse en rentrant sous le chapiteau, je suis reparti avec.



Un pote amoureux de la Simone de EPICA me persuade de venir. Les romantiques brament "Simone, t'es boooonne" Youpi! C'est vrai qu'elle est pas dégueu, mais EPICA saoulait…
Direction NAPALM DEATH. Une fois encore je ne reconnais que les titres d'avant "Diatribes"… ça fait pas lourd mais c'est assez pour se délecter de "Suffer The Children" et des quelques vieilleries choisies par ces vénérables géniteurs du Grind Core qui ont encore pas mal de jus pour remuer le Hellfest! Barney, avec sa tête d'instituteur, je l'aime bien… il bouge partout!

Pause syndicale. Je passe devant STRATOVARIUS qui joue "Black Diamond". Ça me fait une belle jambe. Pour l'instant, je me repose un peu les guiboles. Le soleil commence à se coucher, et à voir le visage des festivaliers, on se dit qu'eux aussi en feraient bien autant… On traîne sa carcasse jusqu'au concert de CATHEDRAL. La panacée contre la fatigue : le Doom pétri de Rock 70's du groupe fondé par l'ex-NxDx qui est venu taper un jam tout à l'heure. CATHEDRAL me botte bien.



Note pour plus tard: choper quelques albums de ce groupe, il est bon et Lee Dorian a la méga classe!



Apéro time!!! Un mec me regarde comme si je débarquais de Mars quand je lui dis que je ne connaissais pas GOJIRA… Quelques photos débiles avec un nounours. Détente… j'en ai plein les pattes. Pour l'an prochain, faudrait installer un système de téléphériques pour aller d'une scène à l'autre…



L'apéro continue. Et comme souvent lors d'un apéro, on croque dans un amuse-gueule vraiment crado mais que tout le monde adore. Tout le monde me chante les louanges de COALESCE, ça fait trois jours qu'on me bassine avec ça!!! OK, maintenant je pourrai dire que je connais… et que j'aime pas du tout. Ce groupe accumule tout ce que j'aime pas… juste pour m'énerver!
Good bye!



EUROPE!!! Le groupe et SA chanson! EUROPE joue et, ce qui me scie c'est que ça tient la route! Les folles du clip se sont transformées en groupe de Hard/ Heavy classique et accrocheur. Sans choucroute ni frocs moulants! Le public afflue à mesure que s'approche le final. On sait qu'ils savent ce que l'on veut tous. Ça sera le rappel:
THE FINAL COUNTDOWN!!!



Le tube, le carton absolu, l'unique chanson entendue pendant le Hellfest à avoir siégé en haut du Top 50! L'unique groupe qui peut se targuer d'avoir été matraqué sur toutes les radios du monde! L'unique groupe que TOUT le monde connaît! L'intro légendaire démarre, tout le monde hurle et fredonne cet air d'anthologie! Les drapeaux s'agitent: Egypte, Catalogne, Grèce, Bretagne, Allemagne et même un drapeau de l'OM! Tiens, un drapeau turc! Pour une fois la Turquie est la bienvenue dans l'EUROPE!!!
Toutes les processions se fondent en une masse unie: Grind, Hard Core, Thrash, Heavy, Black, Emo, Punk, Stoner, Death! Tout le monde gueule le refrain à s'en faire péter l'œsophage!
Un moment exceptionnel!!!



Pendant trois jours, on a exhumé de vieux souvenirs, mais là, en voilà un qui m'a franchement ému : retour aux années collège avec SUICIDAL TENDENCIES!!!



Les piliers du Mosh arrivent devant un public fiévreux. On va mosher, sur une étoile ou sur un oreiller!!! Mike Muir se pointe sapé comme au bon vieux temps… Le bonhomme a pris du bide mais il est LE boss! Il pose la question "Qui a déjà vu SxTx en concert auparavant?" Peu de gens lèvent la main. "Qui nous voit pour la première fois???" Là, la clameur de la foule est retentissante ; la preuve qu'il s'agit d'un évènement exceptionnel. L'air de Clisson se remplit de titres cultes "We Are Family" Quel patate! Et le pompon: War Inside My Head! SUICIDAL TENDENCIES joue avec le public et le fait participer! L'ambiance est monstrueuse! Groovy, Violent and Funky!!! Chacun des musiciens fait le show, à commencer par l'imposant batteur qui terminera le concert en invitant le public à franchir les barrières pour monter sur scène. La sécu est dépassée et laisse faire (d'ailleurs que pouvait-elle faire? Cogner et se faire éviscérer?) Une vague de mecs déferle sur la Main Stage! Hallucinant!
SxTx SxTx SxTx SxTx!!!
Un grand moment du Hellfest…



Après l'énergie de SUICIDAL TENDENCIES, on plonge dans le royaume d'Hadès où trône ELECTRIC WIZARD, le groupe le plus lent et atmosphérique du festoche. Ambiance lunaire, lumières sobres, musique dépouillée mais d'une intensité et une profondeur abyssale! Du Doom morbide qui louche vers le Drone tant les basses sont caverneuses et la voix plaintive psalmodiant ses litanies… La BO parfaite pour la fin du monde. ELECTRIC WIZARD restera sans conteste le groupe le plus glauque que l'on puisse voir sur scène…



Le Styx se jette un peu plus loin dans les mers écumées par les Vikings de AMON AMARTH. Je m'attendais à un concert mou et tristounet, les fois où je les ai vus, ils étaient statiques, constipés. Et là : gros changement! AMON AMARTH est devenu scéniquement irréprochable! Le premier titre s'englue dans un son pourri qui deviendra parfait pour la suite. Le public est à fond avec les barbus qui jouent une brochette de leurs titres les plus puissants et épiques. Beaucoup de communication avec la salle, ça chante, ça gueule! Ambiance taverne! Sur je ne sais plus quel titre, les gens se sont mis à fredonner le riff, chose très rare dans le Metal dit "Extrême". Je suis scié! Carré, massif, grandiose et le chanteur, lui, il m'a tué! Quel coffre!!!



Le concert s'achève, le drakkar met les voiles mais avant de partir piller un autre festoche, AMON AMARTH donne le coup de glaive final avec un "Death In Fire" surpuissant!



Choix cornélien : les légendes du Grind Core Américain ou des beaufs mégalo en slip de fourrure? N'étant pas très porté sur la charité, mon choix se porte évidemment sur BRUTAL TRUTH! Aïe, le son est affreux, on n'entend que la voix et les lumières vous carbonisent la rétine… Dommage. Pendant ce temps, le "groupe qui tue" qui joue plus fort que tout le monde (c'est très freudien tout ça, non?) parasite BRUTAL TRUTH. Entre chaque titre, on doit supporter des couinements de Castafiore et des riffs minables qui s'incrustent jusque sous la Terrorizer Tent…
JE SUIS VIOLENCE!!!
Mais, il est déjà 1h30, et demain, je commence à 8h. On plie les gaules en regardant vite fait les Kings Of Metal faire leur épandage de beauferie. (Je sais, MANOWAR en a une plus longue que tous les groupes de Grind du monde... et patati et patata...)




Voilà, le Hellfest 2009 est fini et laisse aux festivaliers des souvenirs plein la tête… de quoi tenir jusqu'à l'an prochain! Un week-end terrible, où pour la première fois j'ai accepté l'idée qu'il existait bel et bien une famille Metal… D'un point de vue strictement personnel, je me suis moins marré qu'en 2008… Sans doute parce que j'ai essayé de faire un maximum de concerts et que j'ai un peu trop forcé sur les spiritueux... ça claque.
On notera et soulignera que cette édition s'est déroulée dans des conditions idéales et que l'orga et les bénévoles ont fait un boulot titanesque. Cracher dans la soupe serait mal venu. L'unique point noir qui restera en travers de la gorge de beaucoup sera le prix de la bouffe.
L'éclectisme de cette affiche constitue un grand bond en avant pour cet événement qui a brassé toutes les légions du Gros Rock… Nostalgie, découvertes, rigolades, bavardages, surprises… Le Hellfest, c'est que du bonheur!

Oh bien sûr, on trouvera toujours des petites limaces haineuses qui, tapies dans leur suffisance et leur mesquinerie baveront du haut de leur ignorance un fiel puant de calomnies grotesques. Cette bassesse intellectuelle abreuvée des icônes attardées du Diable et de ses dévots perdurera longtemps encore… Que j'aime ces gens si bien pensants, si bien nés et si mal baisés... La mère des cons est toujours enceinte.



Pas la peine de s'énerver: ils ne valent pas un crachat.

Longue vie au Hellfest!!!

HORNS UP!!!

Cobra Commander pour VS Régional.

PS: Un grand merci à Spirit pour les très belles photos qui illustrent ma glose!


Auteur
Commentaire
Aucun commentaire

Ajouter un commentaire

Pseudo :
Enregistrement Connexion







Proposez News | VS Story | F.A.Q. | Contact | Signaler un Bug | VS Recrute | Mentions Légales | VS-webzine.com

eXTReMe Tracker