- METALLICA - PARIS 02/04/2009 par BEN - 2771 lectures




La meilleure façon de ne pas être déçu en allant à l'un des deux concerts parisiens de Metallica, c'était de ne pas y aller en voulant absolument entendre ses morceaux favoris. Car avec la très grande place donnée aux chansons de DEATH MAGNETIC sur cette tournée et la discographie maintenant bien conséquente du groupe, il devient difficile à notre Danois préféré de ne pas sacrifier certains tubes, ou « fan favorites » issus des trois premiers albums, joués ou rejoués sur leurs dernières tournées.
Une autre façon était d'aller aux deux concerts et profiter des changements de setlist avec l'assurance d'entendre huit titres différents le second soir, le groupe gardant en effet le même « squelette » pour chacun de ses concerts sur cette tournée, lui permettant de varier les setlists tout en gardant ses repères sur scène.
Si après cela, on est encore déçu, c'est que l'on avait certainement pas grand-chose à faire à Bercy ces 1er et 2 avril 2009 !
L'énorme avantage de faire deux concerts de suite dans une même salle est aussi de pouvoir varier les plaisirs en changeant de place. Après avoir passé le premier concert à la barrière en profitant de la formidable proximité avec les musiciens qu'offre cette scène centrale et en faisant le plein de goodies tous aussi inutiles que sympathiques, je choisis sans aucun regret les premières rangées des tribunes où la vue sur ce « ring » est idéale.

Metallica à Paris, Round 2.




La journée avait bien commencé : bain de soleil en attendant l'ouverture des portes de Bercy, petite apparition de Lars à la batterie sur le dernier titre de son nouveau groupe actuel préféré et Machine Head jouant "Ten Ton Hammer" version longue, faisant ainsi oublier la lassitude que j'éprouve à les voir s'auto-parodier en jouant les mêmes sets depuis deux ans. Bercy apprécie en tous cas ce début de soirée et est déjà bien chaud quand retentit « Heavy Metal Thunder » de Saxon (on reparlera d'ailleurs de ce groupe plus tard dans la soirée…), annonçant le début des hostilités, mais début un peu long avec cette pré-intro, l'intro habituelle « The Ecstasy Of Gold » et l'intro de « That Was Just Your Life », ça fait beaucoup d'intro…
Après les deux premières chansons identiques à celles de la veille, James nous demande : « You know what goes very well together with new stuff ? » : « Old Stuff » bien sûr ! « The Four Horsemen » et le très rare « Holier Than Thou » (très rare mais déjà joué en 2004 au Parc des Princes) font bondir Bercy. Le groupe reprend ensuite la colonne vertébrale de son set avec le hit pyrotechnique incontournable et toujours magnifique « One ».






James introduit la chanson suivante en remerciant le public de leur donner la possibilité de jouer deux soirs de suite à Paris et dédie le morceau suivant à la grande famille des fans de Metallica, nous disant qu'en se soutenant, on peut passer tous les obstacles que l'on rencontre « 'cos what don't kill ya make ya more strong ! » : « Broken, Beat And Scared », dernier single issu de DEATH MAGNETIC. S'enchaînent ensuite « My Apocalyspe » (« My new favorite song » nous dit James) et l'habituel « Sad But True » qui permet toujours de faire participer en masse le public.






A Londres quelques jours plutôt, Metallica avait joué le magnifique « The Outlaw Torn » et nous espérions tous (enfin par tous, je parle des fans ayant un minimum de bon goût) avoir cette chanson sur l'une des deux dates parisiennes. Mais c'est l'autre grand chef-d'œuvre de LOAD, « Bleeding Me » que le groupe choisit de nous offrir ce soir, et c'est grandiose.






Le très efficace « All Nightmare Long » remplace « The Judas Kiss » dans la setlist du soir. Kirk nous gratifie d'un petit solo avant que James n'entame le « nouveau Fade To Black », aka « The Day That Never Comes » assis sur un ampli. « Master Of Puppets » (toujours autant apprécié des fans) et « Fight Fire With Fire » (seul titre issu de « Ride The Lightning » joué sur les deux soirs) mettent un terme à la première partie du concert.






Le rappel commence comme d'habitude par les deux plus grands tubes du BLACK ALBUM du groupe avant de prendre une tournure totalement inattendue. Personne n'aurait pu le prévoir, James invite le chanteur de Saxon à les rejoindre pour une reprise du titre « Motorcycle Man ». Il est clair que peu de personnes ne connaissait ce titre dans la salle, mais les quelques fans de Saxon présents ont sûrement vécu ce moment comme un rêve éveillé.






En tous cas, quelques heures avant leur intronisation au Rock'n Roll Hall OF Fame, Metallica semblent vouloir rendre hommage aux groupes les ayant inspirés (comme Black Sabbath et Motörhead qu'ils ont repris en Angleterre lors de concerts précédents) ou les ayant aidés comme l'avait fait Saxon en les choisissant pour jouer leur première partie lors de l'un des tout premiers concerts de Metallica (James nous précise que c'était le deuxième concert du groupe). « Hit The Lights » prolonge naturellement cette séquence « early days » avant que le désormais immuable « Seek And Destroy », toutes lumières allumées avec lâché de ballon sur la scène, ne close le concert dans la meilleure ambiance possible.

Le groupe nous dit au revoir et semble sincèrement heureux de ces deux jours passés à Paris, le public aussi. Lars nous donne rendez-vous à Nîmes pour un concert qui s'annonce déjà exceptionnel. Nous serons bien présents car Metallica, même s'il connaît aujourd'hui quelques petites défaillances techniques, donne toujours autant lors de ses concerts et réussit à se nourrir de la passion de son public comme peu de groupes savent le faire.





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