- VADER + SEPTIC FLESH + DEVIANT + INACTIVE MESSIAH par TONTON - 2116 lectures
Jeudi 1 Mai 2008 Paris(La Locomotive)



Inespéré !!! Plus de 400 préventes pour fêter la tournée des 25 ans de carrière de VADER lors d'une date parisienne, c'était inespéré pour un groupe qui est aussi souvent passé dans la capitale ces dernières années. Devant la désertion de plus en plus problématique des concerts parisiens, on ne va pas non plus se plaindre en souhaitant que NAPALM DEATH et SUFFOCATION attirent autant de monde si ce n'est davantage.




La soirée commence sous les assauts du death moderne d'INACTIVE MESSIAH. Si lors d'un précédent passage à Paris la prestation du groupe grecque croulait sous une orgies de samples, c'était exactement l'inverse en ce 1er mai. A croire que tous les ingrédients modernes d'INACTIVE MESSIAH chaumaient en ce jour de fête du travail. Du coup les compos du groupe habituellement conçues avec une certaine finesse se retrouvent radicalisées par un groupe qui manque encore d'un peu d'expérience sur le plan scénique. Ça joue mais ça reste encore trop hésitant quand il s'agit d'envoyer le boulet. La présence d'un clavier sur scène aiderait probablement le groupe à transposer parfaitement la musique de ses disques à la scène. A revoir…



Deuxième groupe du jour, voilà le all-star de DEVIAN avec ses deux ex-MARDUK, Legion et Milou (ok Emil si vous préférez), Jonas Mattson, l'ex-gratteux chanteur de NOMINION et Roberth Karlsson, le chanteur de FACE BEAKER et ex EDGE OF SANITY, ici converti à la basse.
Que dire de DEVIAN et de son thrash/death aux relents sois disant black ? C'est peut-être sympa sur cd mais sur scène c'est loin d'être folichon. Legion nous gratifie d'un sourire de benêt jusqu'aux oreilles pendant une bonne partie du concert. Il s'adonne au stage-diving à plusieurs reprises, saute partout comme un gamin à son premier concert. Une chose est certaine, il est tout content d'être là pour nous convier à une sorte de choucroute-partie métallique qui va s'étendre sur toute la durée du set de DEVIAN. La prestation est plate comme l'électroencéphalogramme d'une citrouille. On s'ennuie ferme. On décroche pour se demander si on a bien fermé le gaz avant de sortir ou si la programmation du magnétoscope censé enregistrer Navarro va bien fonctionner. Alors on remonte en direction du bar pour s'apercevoir qu'on n'est pas le seul à avoir renoncé. Et quand je pense au pauvre Milou qui ne peut même pas balancer ses rafales de blasts derrière les fûts… ça me fait mal à la rate tiens !!!



Fort heureusement ce concert trouve une nouvelle motivation avec l'arrivée de SEPTCI FLESH qui célèbre son grand retour à la scène. On ne sera pas surpris par l'absence de Sotiris qui boycotte désormais les tournées et on se prendra donc une bonne grosse claque de cow-boy dans la face même si le groupe a bizarrement choisi d'exclusivement consacrer sa setlist à ses deux derniers albums. Spiros alias Seth assure une performance de frontman de très haute volée captivant le public par une voix d'outre tombe et un charisme digne de Ross Dolan. Bon d'accord, ça serait peut-être pas mal qu'il joue un peu plus de sa basse qui semble n'être là que pour qu'il s'occupe les mains et s'esquinte la guibole à la porter aussi bas. On remarquera aussi la prestation d'un excellent batteur tellement beau gosse que, même moi qui ne suis pas gay, j'aurais lui prendre la bouche. Toujours est-il que SEPTIC FLESH sera incontestablement LE groupe de la soirée qui trouvera son point d'orgue dans une version monumentale de « Persepolis ». Vivement le Hellfest qu'on remette ça…



Comment parler de VADER sans user de poncifs ? Avec VADER on est rarement déçu. C'est avec une rigueur et une régularité métronomique que la bande à Peter appréhende chacun de ses concerts. Ça envoie assez de bois pour chauffer plusieurs hiver d'affilées, c'est d'une efficacité implacable et c'est taillé pour la scène. Quand on les voit pour la première fois, on est souvent scotché sur place mais au bout d'une dizaine de concerts c'est quand même moins bandant et l'absence totale de communication avec le public n'aide pas. VADER enchaîne ses morceaux sans faire de quartier mais c'est toujours un peu le même forfait « Vous avez demandé le forfait VADER 70mn, ne quitter pas » ou le même spectacle « les séances sont à 18h, 20h, 22h ». Je conçois parfaitement l'impact que VADER peu encore avoir sur le public mais ça n'est hélas plus mon cas. Toujours les même mimiques, les mêmes poses, la même setlist de classiques émaillée de quelques nouveaux titres, la même cambrure de Mauser digne d'un haltérophile moldave et le même rouleau compresseur. Je reste admiratif face à la longévité de leur carrière et je ne crache pas sur quelques titres mais passée la vingtaine de minutes, j'en reviens au gaz que je suis finalement certain d'avoir fermé et à cet épisode de Navarro que j'avais déjà vu de toute façon(putain de magnétoscope).

Joyeux Anniversaire VADER, bon retour parmi nous SEPTIC FLESH, bonne choucroute DEVIAN et bon courage INACTIVE MESSIAH et 500 personnes pour fêter tout ça. La classe nan ?







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