- FUNERAL RIP - ARTEFACT - SVART CROWN - SEIDE - CRUXIFICTION par BOZKILLER - 1842 lectures
le 17 février 2008 - le Klub (Paris). Crédits photo Aeternia.



ARTEFACT, je n'ai pas l'impression d'en avoir beaucoup parlé dans ces colonnes jusqu'à présent?! Alors, histoire d'en remettre une couche, il était évident que j'allais tout faire pour assister à la prestation parisienne de ces sympathiques lascars venant se les peler dans les lointaines contrées du Nord. Articulée autour d'eux et de leurs voisins, SVART CROWN, cette tournée laissait aussi l'occasion aux orga de faire jouer quelques groupes locaux... Avec peu de réussite jusqu'alors visiblement, mais nous en reparlerons...

Objectifs pour moi:
- Voir ARTEFACT ;) et rencontrer si possible ces gens histoire de continuer cette bavette improvisée via mails.
- Retrouver The Entity (CRYOPSIS - AETERNIA), qui vous régale ici de ces superbes photos!
- remettre les pieds à un concert (putain 2 ans!)



































Attaquons d'entrée de jeu avec CRUXIFICTION qui était en plein set à mon arrivée. Corpsepaints de rigueur, ils distillent un black basique mais assez énergique. C'est basique, il y a quelques mélodies intéressantes. Ca s'écoute d'une oreille distraite, permettent d'essayer de retrouver quelques têtes connues. Ca permet aussi de se rendre compte de la config de la salle... Toute petite. 50 personnes max, pour l'instant peu remplie... Il faut dire que la concurrence est rude ce soir, avec un BEHEMOTH d'un côté et un BRUTAL TRUTH de l'autre. Autre détail, la taille de la scène, ou comment jouer sur un timbre poste... Ca va pas être évident pour les six loustics d'ARTEFACT...
Planté derrière mon magnifique pylône, je n'avais pas vu l'élément clé du groupe en cours. Ce n'est que quand il s'extirpa de son kit que je remarquais leur batteur, une petit gnomusse de même pas dix ans (en vrai, treize), qui vu son gabarit assure méchamment bien. La relève est là, et elle frappe fort, bravo!




































SEIDE enchaîne rapidement. Cette fois-ci c'est un trio qui opère... Et m'endort... Alors qu'eux ont toute la place du monde, ils sont statiques à souhait, et d'un inintérêt grandissant. Bon je suis rude, mais quand on s'emmerde autant le dire, d'autant que je me mets à bailler à loisir... Il est à peine 20h... Pourtant il y a des choses intéressantes dans leur black lancinant, mais on mesure tout le chemin à faire pour que ce trio nous délivre une prestation digne de ce nom. Sur CD, pénard dans son salon, certains passages peuvent être intéressants.



































Un petit tour en bas pour rencontrer quelques têtes connues, et me voilà à taper la discute avec Albébaran, et deux de ses comparses, tous trois couchés par terre (ou presque), et avec la tête des grands jours... 5ème date et voici nos valeureux guerriers terrassés par la turista... M'enfin, on me rassure, l'énergie sera là sur scène...
Et pour ça quoi de mieux qu'un vrai groupe d'ouverture? Eh bien la prestation de SVART CROWN sera à ce titre imparable! JB est un putain de frontman charismatique, et il nous assène avec son quatuor un set bourré d'une intensité brute totalement adaptée pour enfin réveiller la masse devenue bien compacte pour leur prestation. Clairement il leur manque de la place pour headbanguer comme des sauvages, mais le ballet des cheveux tourbillonnants me rappelle le temps béni du Kaméléon lillois, où cheveux, sueur et décibels se mélangeaient au rythme endiablé d'une musique brute et efficace! Sous leur impulsion les seuls pogos de la soirée sont lancés, me catapultant à une place et dans une position peu conviviale. Qu'à cela ne tienne, j'y résisterai jusqu'au bout. Les titres du nouvel album à venir se mêlent à ceux de leur première démo, Mel a droit à sa dédicace, la fosse à ses premiers combats. Le public est semble-t-il convaincu, moi itou! Merci les gars pour cette énergie! En revanche, on nous les présente comme un groupe Black/Death... Je cherche toujours l'aspect Black... C'est plutôt du Thrash à l'ancienne, mais bien bourrin, avec un bon growleur... M'enfin, c'est du détail tout ça.



































Et voici le tour d'ARTEFACT, qui envahissent le peu de place restante. Runenlyd est en plus un gaillard sacrément impressionnant avec son gabarit de bûcheron, donc ses collègues seront condamnés à ne pas bouger, ou presque. Quoi qu'il en soit, en une heure trop vite passée, "Ruins" aura été parfaitement mis en valeur, "Magic Spellcraft" rapidement parcouru via l'imparable "Castle", et "Son Of Solstice" sera revisité par deux titres ("Menhir" et "Son Of Solstice").



































Le groupe est impressionnant de maîtrise. Aldébaran me confiait quelques temps avant la tournée qu'ils répétaient comme des fous, eh bien voilà la preuve en image. Hyper carré, énergique à souhait, emmenés par le moteur Ranko qui pilonne ses doubles avec une facilité déconcertante et Runenlyd, aussi à l'aise sur album que sur scène, qui lui aussi a un putain de charisme. Le son dans cette petite salle n'est franchement pas terrible, à tel point qu'on n'entend pas Olwe, le second guitariste... Un comble quand on voit sa virtuosité sur le solo de "Gargoyles"... Mais voir les doigts sans entendre le son produit, c'est rageant. Bref, malgré tout, le Bozy est comblé. Vivement les revoir dans de meilleures conditions! (gros hailz! aux die-hard fans niçois qui ont fait le déplacement).


















Et pour finir, voici venir la prestation de FUNERAL RIP, dont je me demande toujours pourquoi ils ont été placés si haut dans l'affiche. Les corpsepaints sont les plus beaux de la soirée, avec ce qu'il faut d'hémoglobine pour assurer un rouge pétant du plus bel effet. Tiens surprise, c'est une nana qui va éructer ici. Bon, sagement, je regarde le premier titre pour m'apercevoir immédiatement du navrant de ce trve black insipide et pas en place... J'ignorais que ce soir j'assistais au Bal des Débutant(e)s... On mesure tout le travail de répétition pour être au point. Etre à l'aise en public, être communicatif avec lui et enfin lui donner envie de regarder, ça se travaille, ça ne s'improvise pas... Donc cassos.



Bilan de la soirée? Outre l'interrogation "Mais pourquoi ces guests?" et "Pourquoi ce running-order?", les prestations de ARTEFACT et SVART CROWN furent à la hauteur de mes espérances... Pour le reste, eh bien braves gens, au boulot...
Quant à mes objectifs, on peut dire qu'ils furent tous remplis, mention spéciale à l'accueil chaleureux des gars d'ARTEFACT, aussi sympas que prévu.


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